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lundi 9 juillet 2012

Mohamed Merah… TF1 sème le trouble par la diffusion d'un montage, pourquoi pas falsifié ?


Ce dimanche 8 juillet 2012 à une heure grande écoute, TF1 a diffusé un montage se disant un extrait des négociations de la police avec Mohamed Merah pendant le siège de son appartement à Toulouse… Un document bien sûr à considérer avec beaucoup de précautions dans une affaire où rien n'est clair… Chacun sait qu'aujourd'hui le premier le rôle des journalistes est de construire une opinion publique, autrement dit de la manipuler… Il n'est pas bien difficile de percevoir quelles thèses cette diffusion vient conforter…

Cette diffusion sert manifestement la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) fortement soupçonnée d’avoir téléguidé Mohamed Merah… Si l’on en croit l’un de ses agents : « Ces scènes démontrent qu’il ne s’agit pas de discussions entre un officier et un agent, et détruisent la théorie "foireuse" du complot du père Merah. On entend bien que Mohamed Merah n’a pas été manipulé par les services français mais s’est joué d’eux. » Et le même agent d’affirmer triomphant que ce document : « lève un doute sur ce point ». Avec la diffusion de TF1, on voudrait qu’ainsi soit faite la preuve que Mohamed Merah est le manipulateur et non le manipulé et qu’il revendiquerait les crimes sans larmes et sans remords… Une diffusion qui, comme par le plus grand des hasards, survient au moment où, suite à la plainte déposée par le père de Mohamed Merah pour « homicide volontaire » contre le Raid qui a tué son fils présenté comme « une taupe » des services français, Isabelle Coutant-Peyre et Zahia Mokhtari, ses avocates , s’apprêtent à se rendre à Paris…

Rien n'atteste l'authenticité des dialogues… Il s'agit d'un montage… Même une voix peut être restituée, les ingénieurs audio sont là pour ça… Si la justice est saisie comme le souhaitent les familles des victimes, l'on attend aussi qu'elle se prononce sur l'authenticité des dialogues, authenticité que rien ne prouve… Dialogues falsifiés ou authentiques, on attende une réponse claire…
 








Froide, la voix d'un Merah sans remords indigne les familles

De sa détermination meurtrière et de son absence de remords, Mohamed Merah n'a rien caché durant le siège de son appartement toulousain, selon les extraits des négociations avec la police dont la diffusion ce dimanche 8 juillet  par TF1 a suscité la fureur des proches des victimes.

Derrière la pointe d'accent méridional du "tueur au scooter" qui a abattu sept personnes les dix jours précédents, le ton est calme, posé. Amusé même quand il explique qu'il ne peut faire cuire son repas, son micro-ondes étant criblé de balles. Il s'exprime clairement, malgré quelques tics de langage ("T'as vu", "voilà").

La diffusion de cet enregistrement dans l'émission Sept à Huit a suscité la colère des familles, "scandalisées", qui vont saisir la justice en urgence pour faire interdire sa diffusion sur internet.

Le parquet de Paris a lancé une enquête préliminaire pour violation du secret de l'instruction et une enquête administrative a été confiée à la "police des polices" pour trouver la fuite d'un document dont les familles et leurs avocats n'ont pas eu connaissance. "À ce rythme, ce sont les vidéos des tueries (ndlr: prises par Merah et envoyées à al-Jazeera) qui se retrouveront sur la toile et l'atteinte sera alors irrémédiable", s'est indignée une avocate des familles, Me Samia Maktouf.

"Forte valeur d'information"

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a regretté qu'"aucune précaution (n'ait) été prise pour respecter les familles des victimes" avant la diffusion de ce que la représentante du Crif Midi-Pyrénées, Nicole Yardeni, a décrit comme un document "terrifiant", montrant "quelqu'un qui a le goût du sang".

"Nous avons beaucoup réfléchi, décidé de diffuser ce document qui a une forte valeur d'information", s'est défendu sur RTL Emmanuel Chain, producteur de l'émission Sept à Huit, assurant avoir pensé "en permanence aussi à l'émotion" des familles. Sollicitée par l'AFP, TF1 n'avait pas réagi dimanche soir. Le document commence quand la voix de Merah s'élève le 21 mars au matin, quelques heures après l'échec du premier assaut du Raid. "Je suis quelqu'un de déterminé, je n'ai pas fait ça pour me laisser faire attraper, t'as vu", "Donc voilà, sachez qu'en face de vous, vous avez un homme qui n'a pas peur de la mort, moi la mort, je l'aime comme vous vous aimez la vie."

Dans les 32 heures du siège, Merah raconte ses contacts avec Al Qaïda, décrit les actions qu'il envisageait ou son style de vie "fashion": "ça fait partie de la ruse, tu vois." Car "la guerre est une ruse."

"Tuer en priorité des militaires"

Ce négociateur, "Hassan", est l'agent de la DCRI qui l'a rencontré de retour de son voyage au Pakistan. Il lui explique les assassinats de trois parachutistes à Toulouse et Montauban puis de trois enfants et d'un père de famille juifs.

"Mon but dans ces attentats, c'était de tuer en priorité des militaires parce que ces militaires-là sont engagés en Afghanistan, et tous leurs alliés t'as vu, que ce soit de la police, de la gendarmerie, de la police nationale, de tout", dit-il.

Il raconte comment ayant raté une cible, un autre militaire, il s'est rabattu sur l'école juive Ozar Hatorah. Il dit: "J'ai repris le scooter et je suis passé comme ça, ce n'était pas prémédité, enfin si, je comptais le faire, t'as vu, mais le matin en me réveillant c'était pas mon objectif."

Merah narre ses périples. "Tu crois que je vais faire du tourisme au Pakistan et en Afghanistan ?", ironise-t-il.

Merah expliquera qu'il était prêt à de nouveaux carnages. Il savait qu'un jour "ça allait être vraiment chaud pour moi, qu'il y allait avoir des barrages, tout ça." Alors, "j'aurais tout fait au culot, je serais entré dans les commissariats, j'aurais abattu le policier qui est à l'accueil, j'aurais abattu des gens dans la rue, des gendarmes qui circulent en voiture, aux feux rouges, j'aurais mis des guet-apens."

"J'allais faire tout au hasard et sans aucune préparation", ajoute-t-il. Dans la nuit du 21 au 22 mars, Merah dit qu'il ne se rendra finalement pas. Les négociateurs ne lui permettent pas de parler à sa mère. Il mourra dans l'assaut du Raid. [AFP]


Le présumé assassin de Montauban et de Toulouse était en contact avec des services de renseignement français : quand le portable de Merah révèle des relations avec la DCRI

Les étranges connexions de Merah avec la DCRI

6 commentaires:

  1. Quatre heures et demie d’entretien et de “négociations”.

    Alors qu’à tout moment, il pouvait être capturé, au vu de la configuration du site.

    Montage garanti, assuré par TF1.

    C’est du grand n’importe quoi!

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  2. Document livré par la police… bien évidemment, sinon par qui ?

    Combien de semaines, de mois après les attentats ? Des extraits choisis et édités par les larbins de TF1 (il y a même des blancs, des coupures) et évidemment des extraits qui semblent dédouaner les policiers ! ben tiens !

    On y entend un petit mythomane qui se vante de ses liens avec Al Quaida de façon peu crédible. Rien de ses liens avec les policiers (sinon une certaine familiarité)…

    Un tel document mériterait d’être présenté avec de très fortes réserves.

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  3. Je ne sais si c‘est un complot sioniste ou pas. L’affaire de Carpentras en mai 90 n’est toujours pas totalement élucidée.

    Et comment 200 hommes, parmi la crème de la crème des flics n’ont pas été foutus de neutraliser une ablette comme Mehra. Il existe pléthore de gaz et autres procédés pour endormir un type seul et sans otage.

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  4. De ce que l’on entend on peut penser que Merah était un bon islamiste, intelligent et cohérent avec la doctrine du djihad.

    Pour la théorie de l’immigration “chance pour la France” c’est un heureux hasard qu’il n’ait pas été pris vivant pendant les 32 heures du siège de son appartement, ce style de propos répétés tout au long d’un procès aurait fait mauvais effet !

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  5. Christian Prouteau, fondateur du Groupement d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), est sévère après l'assaut du RAID à Toulouse.

    Comment se fait-il que la meilleure unité de la police ne réussisse pas à arrêter un homme tout seul ?», s’interroge Christian Prouteau, l’ancien patron fondateur et commandant du GIGN (Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale).

    Et l'ancien militaire d'ajouter : « Il fallait le bourrer de gaz lacrymogène. Il n’aurait pas tenu cinq minutes. Au lieu de ça, ils ont balancé des grenades à tour de bras. Résultat : ça a mis le forcené dans un état psychologique qui l’a incité à continuer sa « guerre ».

    Ouest France du jeudi 22 mars 2012

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  6. il n'a pas fait tout ca pour rien, et pourtant, il devoile toute sa "ruse" comme si il parlait a des copain?

    On nous prend vraiment pour des abrutis.

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