Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

jeudi 23 juin 2011

Louis-Alexander : un garçon rebelle, un formidable exemple…


Louis-Alexander Désiré, un formidable exemple "dans la France d'aujourd'hui" !


Louis-Alexander, finaliste de la deuxième saison du programme, connu comme chanteur lyrique, offre, ici, un numéro de danse baroque.
Une reconversion boudée par le jury qui ne manque pas d’agacer le jeune danseur :
« c’était pour montrer à la France, le patrimoine français » s’indigne-t-il, avant de se faire qualifier de réactionnaire par Gilbert Rozon.
Réactionnaire ? jugement de marchands "d'aujourd'hui" psycho-rigides bornés !
Un jury imbécile incapable d'admettre qu'un garçon de 15 ans (en 2010) tienne à préserver sa future voix de ténor…
Un garçon rebelle, oui… Un immense talent qui ira très loin… Un magnifique exemple…
[ne pas confondre réactionnaire et rebelle !]
















Louis Alexandre Désiré chante "Non Lo Diro Col Labro"



Le groupe "Vox Angeli" avec Étienne Girardin, Louis-Alexander Désiré, Iris Lambert, Claire Conruyt, Mathis De Ruyver et Lola Béris interprètent l'Ave Maria…




Un texte extrait du blog de Louis-Alexander qui donne toute leur saveur à la première des vidéos ci-dessus et souligne les irresponsables remarques d'un jury myope et affairiste :
Comment est née la passion pour l'opéra de Louis-Alexander ?
Taureau, né le samedi 20 mai 1995, Louis-Alexander Désiré a toujours vécu à Paris où il a su à chaque moment saisir, pour sa formation, le meilleur des opportunités de la vie culturelle de la capitale. Son grand-père paternel, qui était français, possédait lui-même une belle voix naturelle qui avait bien diverti ses camarades d’époque. La mère de Louis-Alexander, anglaise, est médecin de profession mais joue de la flûte et est elle-même issue d'une vieille famille d’acteurs du théâtre anglais et américain.
Dès son plus jeune âge, Louis-Alexander a développé une forte personnalité cependant tempérée par beaucoup de charme. Mais surtout il a fait entendre sa belle voix cristalline et s’est fait remarquer dans la danse grâce à une coordination physique exceptionnelle.
Sa volonté d'apprendre à chanter dès l'âge de sept ans l’a amené à faire partie de plusieurs chœurs de garçons à Paris dont il est rapidement devenu l’un des solistes principaux, chantant les rôles d'enfants importants dans le répertoire tel que Yniold dans Pelléas et Mélisande (opéras de Rouen et Toulon), le premier garçon dans la Flûte Enchantée de Mozart (Opéra de plein air), Miles dans Le Tour de l'écrou de Britten (Opéra de Bordeaux), l'Esprit dans le Dido et l'Aeneas de Purcell et Jimmy dans The Elephant Man de Laurent Petitgirard (Salle Pleyel).

Louis-Alexander a toujours su créer un rapport émotionnel naturel qui enthousiasme le public, ce qui explique qu’il ait donné de nombreux récitals en France, en Angleterre et en Irlande. Il a travaillé avec Esa-Pekka Salonen, Robert Wilson, Jane Glover et Christoph Eschenbach.

En février 2008, il a reçu les félicitations du jury pour sa première place au concours de chant lyrique de l’UPMCF, niveau débutants et en avril de la même année, il lui a été offert le hors-concours à celui des Jeunes Stars Lyriques du Médoc.

Parallèlement au chant, Louis-Alexander fait de la danse classique, autre discipline artistique dans laquelle il excelle. Ainsi à neuf ans, il a dansé le rôle-titre du Passeur de Joseph Rusillo au Théâtre de la Ville, chorégraphie crée spécialement pour lui. Au Châtelet, il a dansé avec le ballet Mariinski et à fait l’Oiseau de la Forêt dans le Siegfried de Wagner mis en scène par Wilson.

Louis-Alexander suit une scolarité en horaires aménagés, grand avantage du système scolaire qui lui laisse son après-midi pour ses activités artistiques (étude du chant, pratique de la danse, étude et pratique du piano et du luth Renaissance).

La rencontre de Louis-Alexander à l'âge de neuf avec le Maestro Bernard d'Abrera a été décisive, Louis-Alexander ayant été initié à des techniques aujourd’hui « perdues » ou mal enseignées. Maestro d’Abrera lui a transmis l’enseignement vocal du Bel Canto comme seuls ceux qui les ont reçues suivant les traditions les plus anciennes et les plus rigoureuses peuvent le faire. Au cours de ces dernières années et sous la responsabilité du Maestro d'Abrera, un ancien élève de Tito Schipa, Louis-Alexander a développé un souffle phénoménal, un phrasé prodigieux, une ligne sans faille et une tonalité admirablement nourrie par tout cela.

Sachant qu'un jour sa belle voix de garçon mènerait inexorablement à celle d’un adulte qui promet d’être un très grand ténor mais qu’il courait le risque de la casser au moment de la mue, toute sa formation a été orientée pour descendre graduellement la voix sans jamais la pousser vers la rupture.

Au cours des prochaines années, il se concentrera sur sa respiration pour développer sa nouvelle voix, étudiera les partitions d’orchestre et les enregistrements anciens des meilleurs ténors, en anticipation aux merveilleux moments qui permettront de l'écouter à nouveau.

Accéder aux blogs de Louis-Alexander Désiré  (aujourd'hui fermés) :
Accéder au blog des fans de Louis-Alexander Désiré : 

(Auto)biographie de Louis-Alexander Désiré,  rédigée alors qu'il était âgé de 13 ans (novembre 2008)…  son travail… ses projets… sa voix… comment va-t-elle muer ?


La France d'aujourd'hui et de… demain : maverick… rebelle…










2 commentaires:

  1. Inacreditável! Tudo aquilo que fez a imagem da França, é atirado fora, como se de coisas imprestáveis se tratassem. Este Louis nada tem que ver com as imundícies pretensamente "contemporâneas" e importadas não se sabe bem de onde. Se ele tivesse "dançado" lixo-rap/hip-hop, seria considerado mais um génio do "moderno". Não sei o que dizer da França: o país que vive da grandeza de Versalhes, despreza Versalhes. O país que vive da imagem e do legado de Luís XIV, exalta Robespierre. O país que inventou o ballet, rende-se às porcarias de banlieu. Uma tristeza.

    Quem são os atrasados mentia do júri? Que colecção de imbecis!

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  2. Dizia, "atrasados mentais do júri". Não passam disso: atrasados mentais.

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