Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

dimanche 7 janvier 2018

Un bus vers Alep, via Homs et As-Safirah… avec la Communauté syrienne de France, octobre 2017



Avec la Communauté Syrienne de France comme toujours programme intense… Aucune perte de temps… Tôt le matin, petit-déjeuner à emporter remis par notre hôtel, taxis vers la station de bus direction Alep. Notre groupe fort d'une douzaine de participants prendra la route d'Alep pour découvrir la résurrection de la ville totalement libérée depuis près d'un an…


Gare routière de Damas… en attendant de monter dans notre bus, de la compagnie Émir [أمير]

Après la satisfaction des participants lors de précédentes expériences, notre groupe voyagera encore occasionnellement en dehors de Damas et sur de longues distances, en empruntant des transports en commun… Une solution proposée par notre organisatrice qui s'est révélée et la plus simple et la plus opportune… Voyage comme des Syriens ordinaires… aujourd'hui par un des nombreux bus assurant régulièrement la liaison entre Damas et Alep… Chacun a reçu la consigne de s'alléger de ses bagages, gros sacs et valises seraient laissés en consigne à notre hôtel de Damas, serait pris le minimum nécessaire pour quelques jours… 

Était ainsi offerte aux membres du groupe une occasion unique de contacts libres et proches de la population, celle des voyageurs ordinaires et à l'occasion des nombreuses haltes de contrôle, de détente, de restauration…

Vers la mi-parcours, peu avant Homs, halte-déjeuner… Premier contact avec la restauration de route syrienne… Nous reprenons la route… Les contrôles restent toujours nombreux mais courtois, toujours sérieux quoique, nous semble-t-il, la situation ayant très favorablement évolué plus détendus…

Au-delà de Homs, nous entrons dans des zones encore non totalement sécurisées… Le chemin emprunté doit contourner certains points peu sûrs… ce qui rallonge la durée du voyage mais nous permet de davantage profiter des paysages de la campagne syrienne et du temps passé en conversation avec nos compagnons de voyage syriens… Quelques kilomètres avant Alep dernière halte à As-Safirah [السفيرة]… Là, ceux des précédents voyage ont le plaisir d'être reconnus par les hommes et les gosses du coin… Propos de bienvenue… échanges de photos entre connaissances… Brève restauration…









En route vers Alep… Halte pour un bref déjeuner, chaque compagnie de bus a son restaurant attitré



Pendant un contrôle routier… en attendant que l'identité de chaque passager, Syrien comme étranger, soit relevée…



En s'approchant d'Alep, l'un des nombreux villages traditionnels aux constructions telles qu'on les rencontrent plus au nord,
en Anatolie, dans l'une des plus anciennes cités, la ville de Harran




















Peu avant Alep, halte habituelle à As-Safirah [السفيرة]



Peu avant Alep, halte à As-Safirah [السفيرة]… Rite de photos  en pays d'anciennes connaissances…



As-Safirah [السفيرة], rite de photos avec d'anciennes comme de nouvelles connaissances…





As-Safirah [السفيرة], goûtons à la restauration si soigneusement préparée…
















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Pour rappel (octobre 2013) : As-Safirah a gravement souffert des méfaits des "rebelles modérés" amis de l'Occident…


Source : Médecins sans Frontières (à considérer avec les plus grandes réserves)




En octobre, As-Safirah, dans la province d’Alep en Syrie, a été soumise à d’intenses bombardements. 130 000 personnes ont fui le district en quelques jours.
Les personnes déplacées qui vivaient dans le camp d’Abou Djirin ont dû fuir, laissant le peu de biens qu’elles possédaient. Les combats ont fait 450 blessés en 5 jours, et 76 décès dans la seule ville d’As Safirah. Un hôpital soutenu par MSF a été fortement endommagé par un baril de TNT lancé depuis un hélicoptère. Avant ces violents bombardements, MSF apportait une aide aux déplacés.
Aujourd’hui, la ville est presque vide, comme les camps alentours. Les déplacés sont de nouveau partis chercher refuge. À Manbij par exemple, au nord-est d’Alep, ils s’installent où ils peuvent. Les capacités d’accueil sont déjà saturées. Et alors que l’hiver approche, de nombreuses familles vivent dans le dénuement le plus total.

Médecins sans Frontières : Exode massif de civils fuyant Al Safira bombardé




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Autres étapes du 8ème voyage de "solidarité avec le peuple syrien"
de la Communauté syrienne de France, octobre 2017




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