Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mercredi 27 octobre 2010

Une décision qui pourrait faire jurisprudence…



La mairie de Gonneville-sur-Mer, dans le Calvados, expose depuis des décennies une galerie de portraits des anciens chefs d’État, et donc parmi eux un portrait du Maréchal Pétain. Ce tableau est là depuis des décennies. Sur plainte de la Ligue contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), le tribunal administratif de Caen a jugé que le maire de la petite commune normande ne pouvait plus garder l'effigie de Philippe Pétain dans la salle de son conseil municipal, car cela serait contraire à « la neutralité des services publics ».
Cette décision s’inscrit manifestement parmi les entreprises de falsification de l’Histoire, elle est d’autant plus grave et regrettable car prise par la Justice. Aussi détestable que cela soit, nous restons néanmoins en droit de nous demander : « Et si cette décision faisait jurisprudence ? » À quand le jour heureux où :
« - Considérant que l’évocation publique dudit De Gaulle constitue une offense grave à l’égard nombre de nos compatriotes, notamment ceux, de toutes confessions, exilés d’Algérie ;
- considérant que la neutralité des services publics est une condition essentielle de la paix civile ;
il est décrété que :
- la présence de toute représentation de De Gaulle sous quelque forme que ce soit, notamment photographie et statue, est interdite en tout lieu public ; par ailleurs tout lieu ou établissement public : rue, place, école, aéroport, etc. portant actuellement cette appellation maudite désormais prohibée sera renommé… »
C’est seulement le jour où une telle décision aura été prise que les victimes ayant réchappé aux massacres dont est responsable en premier chef De Gaulle seront en paix.

2 commentaires:

  1. En avant, le gang des bousculeurs de légendes…
    Bravo pour cette foi en la vérité historique… Une France qui n’en est plus à mensonge près ! Mais est-ce que ces juges qui aujourd’hui décident connaissent l’Histoire ? Les plus jeunes d’entre eux ? Des Français ordinaires soumis au lavage de cerveaux commun. Faut-il utiliser un feu roulant digne du 75 ? Voila la vérité…
    Le 14 mai 1940, après la « drôle de guerre », l'offensive allemande enfonce le front français à Sedan. La route de Paris est ouverte. Le 17 mai, le président du Conseil, Paul Reynaud, rappelle d'urgence le maréchal Pétain qui avait été envoyé en qualité d'ambassadeur extraordinaire en Espagne auprès du général Franco pour occuper le poste de vice-président du Conseil. Le général Weygand est nommé à la tête des armées en remplacement du général Gamelin. Mais il est trop tard. C'est le drame de Dunkerque. Les Anglais rembarquent et rejoignent leur pays. Notre armée est coupée en tronçons. Elle ne livre plus çà et là que des combats héroïques mais sans espoir, pour l'honneur du drapeau. Paris va être perdu. Le Gouvernement part s'installer à Bordeaux. Des centaines de milliers de Français et de Belges l'accompagnent dans sa fuite. C’est l'exode de toute une population chassée de ses foyers par une panique folle qui tourne à la débâcle. Le 12 juin, le général Weygand constatant l'impossibilité de regrouper l'armée et d'arrêter l'ennemi, conseille l'armistice au plus tôt afin d'éviter de plus grands dommages. Paris est occupé le 14 juin 1940. L’Angleterre, menacée d'invasion, refuse de nous envoyer des renforts. L'Amérique, par la voix de son Président, nous assure de « son extrême sympathie ».

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  2. En avant, le gang des bousculeurs de légendes… [suite]
    La France est seule devant son malheur. Chaque jour qui passe rapproche l'ennemi des bords de la Méditerranée. La marée allemande menace de submerger le pays tout entier et d'envahir l'Afrique. Le maréchal Pétain refuse de quitter le sol métropolitain : « Il est impossible, sans déserter, d'abandonner la France, le devoir du Gouvernement est, quoi qu'il arrive, de rester dans le pays, sous peine de ne plus être reconnu comme tel. Priver la France de ses défenseurs naturels dans une période de désarroi général, c'est la livrer à l'ennemi, c'est tuer l'âme de la France. Je resterai parmi le peuple français, pour partager ses peines et ses misères ». Le 16 juin, Paul Reynaud donne sa démission et propose de confier le Gouvernement à « une haute personnalité recueillant le respect unanime de la Nation ». Il désigne le maréchal Pétain. Jeanneney et Herriot, présidents du Sénat et de la Chambre des députés, confirment ce choix.
    Sur le sort des Juifs, les chiffres sont éloquents : en 1940, 730000 Juifs vivaient dans la mouvance française (400000 en Afrique du Nord et 330000 en Métropole). 76000 furent déportés dont 3% survécurent. C'est donc 90% des Juifs résidant en France et en Afrique du Nord qui échappèrent à la solution finale et 10% qui en furent victimes. Ce taux de rescapés, 90%, est à comparer avec celui de 6% qui, selon Raul Hilberg, s'applique aux survivants de l'ensemble des collectivités juives d'Allemagne, d'Autriche, de Belgique, de Grèce, du Luxembourg, des Pays-Bas, de Pologne et de Yougoslavie. Il est à noter que le maréchal Pétain s'est toujours opposé, avec succès, au port de l'étoile Jaune en zone non occupée et en Afrique du Nord.
    Se pose la question : la France aurait-elle mieux supporté la période sans le Maréchal ? Comment faites-vous lorsque vous êtes sur une corde raide et avec un poignard sur la gorge pour survivre ? Vous louvoyez, finassez, gagnez du temps, prêchez le noir quand vous pensez blanc ! C'est ce que fut Vichy, pas glorieux mais dont la finalité était de sauver ce qui pouvait l'être.

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