Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mercredi 29 juillet 2015

Mots du cœur du fils de Thaer Al Ajlani : "Mon papa est au ciel avec tous les martyrs"…


ثائر العجلاني الله يرحمك




Le journaliste syrien Thaer Al Ajlani a été tué lundi matin 27 juillet alors qu'il couvrait des combats dans un quartier de l'est de Damas.





كلام من قلب ابن الشهيد الإعلامي البطل #ثائر_العجلاني
Posted by ‎أخبار سورية‎ on mardi 28 juillet 2015


ثائر العجلاني : كلام من قلب ابن الشهيد الإعلامي البطل

Le fils du journaliste martyr Thaer Al Ajlani lors des funérailles de son père : "Il y a des gens qui sont tristes. Mais je veux leur dire : ne pleurez pas car lorsque vous pleurez c'est toute la Syrie qui souffre. Nous devons élever notre pays vers le haut. Mon papa est au ciel avec tous les martyrs, ils nous regardent et nous protègent d'en haut. Ils veulent nous voir forts car la Syrie est le plus beau des pays."






Facebook : La Syrie enchaînée

Rivarol… avant les vacances un numéro exceptionnel

mardi 28 juillet 2015

300 hémophiles d'Iran victimes du VIH : Fabius, toute honte bue, fait le voyage de Téhéran !


Sayed Hasan publie sur son blogue un article d'Al-Monitor Iran Pulse à l'occasion d'un déplacement de Fabius à Téhéran… un article qui rappelle opportunément la contamination par le virus du Sida de 300 Iraniens lors de transfusions sanguines…



On ne te serre pas la main !

Après Washington et Tel Aviv, Fabius va essayer de ramper à Téhéran ce 29 juillet : mais contrairement à la France, l'Iran n'est pas sous Occupation (qu'il s'agisse du gouvernement, des médias ou du peuple), et la République Islamique n'a pas oublié le sang contaminé du sieur Fabius (300 victimes iraniennes, pour 4 000 françaises), ni sa servilité pro-israélienne durant les négociations sur le dossier nucléaire, ni son soutien ouvert au terrorisme en Syrie contre le digne Président Bachar al-Assad au sujet duquel il a osé déclaré qu'il « ne mérite pas d’être sur la terre »

Fabius est bon pour les annales mondiales de la vilénie, catégories diplomatie et boucherie.

Inutile de jouer les fiers-à-bras et de parler de cette visite comme d'un test pour l'Iran, M. Hollande : comme le faisait remarquer le Président syrien, la voix de la France est aujourd'hui plus insignifiante que jamais, et personne, pas même son propre peuple, ne s'en soucie.

De même, toutes les démonstrations de servilité et d'obséquiosité ne changeront rien, et les entreprises françaises qui souhaitaient s'installer en Iran peuvent remercier le collaborationnisme forcené de leurs élus et leur vocation de carpettes, qui les amène à bafouer sans cesse les intérêts nationaux. Il y a eu une délégation politico-économique française à La Havane (au cours de laquelle Fidel a condescendu, au dernier moment, à rencontrer l'ectoplasme Hollande), mais il n'y en aura pas à Téhéran !

Grande nation iranienne, merci d'accueillir ce criminel comme il se doit, et de nous permettre, pour un instant, de respirer autre chose qu'un air contaminé d'ignorance, de crime et de bassesse !

Fabius à la Cour Pénale Internationale !

Et on ne te serre pas la main !

Sayed Hasan

PS : l'article du Monitor ne comprenait pas toutes ces illustrations, mais nul doute que le pays de Voltaire et des millions de Charlie les diffusera en masse… et même France Télévision ne s'en est pas privé ! En attendant, voici le lien où on peut les consulter, avec bien d'autres : https://plus.google.com/u/0/s/%D9%81%D8%A7%D8%A8%DB%8C%D9%88%D8%B3





Résumé : Le ministre des Affaires étrangères français se rend compte qu’un accord avec l’Iran n’est pas un sparadrap suffisant pour réparer les dégâts qu’un précédent scandale a causé pour sa réputation dans le pays.

Auteur : Arash Karami

Publié le 23 juillet 2015

Source : http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/07/fabius-trip-tehran-infected-blood-hiv.html

Traduction : http://www.sayed7asan.blogspot.fr

Après un accord historique sur le nucléaire entre l’Iran et cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU plus l’Allemagne qui permettrait de réduire le programme nucléaire de l’Iran contre un allégement des sanctions, le commerce entre l’Iran et l’Europe devrait reprendre. Le ministre de l’économie de l’Allemagne, Sigmar Gabriel, s’est déjà rendu à Téhéran, et le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius a annoncé qu’il s’y rendrait la semaine prochaine. Malgré la déclaration de Fabius selon laquelle le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif l’aurait invité, certaines personnes en Iran ont accueilli l’annonce du voyage de Fabius avec des réactions véhémentes.

« La semaine prochaine, quand Fabius se rendra à Téhéran, il se trouve que ce sera aussi la Semaine de Solidarité avec les Hémophiles, et cela en souvenir de la perte de nos compatriotes à cause du sang contaminé qui a été importé vers notre pays. Et le principal responsable de tout cela est Fabius », a déclaré l’analyste iranien Mojtaba Zolnour à Fars News le 23 juillet.




Zolnour fait référence à un événement qui s’est produit dans les années 1980 et que de nombreux médias occidentaux ignorent. En 1999, l’ancien Premier ministre Fabius et un ex-ministre ont été acquittés d’homicide involontaire pour avoir retardé le contrôle du sang destiné à traiter les patients atteints d’hémophilie. Le ministre de la Santé Edmond Hervé a été reconnu coupable mais n’a jamais été condamné. Bien qu’un procédé de dépistage sanguin conçu par une société américaine ait été disponible à l’époque, le gouvernement français a été accusé d’attendre un concurrent français pour effectuer les tests. L’affaire a éclaté en 1991 lorsque le médecin et journaliste français Anne-Marie Casteret a accusé les trois ministres d’avoir sciemment distribué du sang contaminé par le VIH en 1984 et 1985.




Selon le ministère de la Santé de l’Iran, environ 300 Iraniens ont été infectés par le sang contaminé. Malgré l’acquittement, qui a provoqué la colère de nombre des 4 000 victimes françaises, certains Iraniens ont pas oublié l’affaire.

Zolnour a ajouté que le sang a été livré à l’Iran à un moment où les Français soutenaient Saddam Hussein dans la guerre Iran-Irak. Cependant, Zolnour a ajouté qu’il n’était pas opposé au voyage de Fabius, en déclarant : « Les fonctionnaires doivent être conscients qu’un ennemi va entrer dans le pays et que l’intérêt, la dignité et la force du pays doivent être protégés. Nous ne devons pas nous enthousiasmer de voir un responsable occidental. »




Jahan News, évoquant la ligne dure française présumée durant les négociations nucléaires, a souligné que « Laurent Fabius est un nom familier pour les Iraniens. Cette familiarité n’est pas seulement liée aux négociations des deux dernières années et au fait qu’il n’a pas cessé de mettre des bâtons dans les roues [des négociations] et de servir les [monarchies] arabes et les sionistes dans ces pourparlers, mais cette familiarité remonte à son temps en tant que Premier ministre. » Jahan News rappela alors le rôle de Fabius dans le scandale du sang contaminé.

Jahan News rapporte que la première occurrence d’un malade du Sida en Iran eut lieu après que le sang contaminé ait été donné à l’Iran. L’article a également déploré le fait que Fabius fasse ce voyage malgré le fait qu’il n’a jamais présenté d’excuses pour le scandale, en notant que la France n’a pas indemnisé l’Iran. Selon Fars News, l’Iran est le seul pays qui n’a pas reçu de compensation de la France. Ali Saberi, un avocat des victimes, a déclaré à Mehr News que le gouvernement iranien n’a jamais déposé plainte.




Les réseaux sociaux iraniens étaient moins indulgents. Beaucoup ont partagé une image en noir et blanc de Fabius avec une cravate tachée de sang et une étiquette « WANTED » juste au-dessus de son nom. D’autres ont partagé une photo d’un Fabius souriant avec les mains tachées de sang

Arash Karami

Éditeur d’Iran Pulse

Arash Karami couvre les médias iraniens pour Al-Monitor. Sur Twitter : thekarami




Voir également :

Nucléaire iranien : la République Islamique persiste et signe

Accord sur le nucléaire iranien : le triomphe de la Répubique Islamique

Jeune Nation : En Iran, violents propos anti-européens à l’occasion du voyage du ministre juif Fabius




Le président Bachar al-Assad : "L’Occident n’est pas fiable dans sa lutte contre le terrorisme"




Le président syrien Bachar al-Assad a violemment critiqué l’attitude de l’Occident à l’encontre du terrorisme, la qualifiant de grande hypocrisie, à laquelle personne ne peut se fier, car « le terrorisme n’en est un que lorsqu’il les touche, mais lorsqu’il nous atteint, il constitue révolution, liberté, démocratie et droits de l’Homme ».





Le président Assad qui s’exprimait devant un parterre de représentants d'organismes populaires, de syndicats et de chambres économiques à Damas, a également critiqué l’opposition syrienne de l’extérieur, l’accusant d’entretenir un lien étroit avec le terrorisme : « les deux protagonistes sont financés par un seul et même maître, qui ne veut faire chanter les Syriens par le biais de deux parcours terroriste et politique pour transformer la Syrie en un vassal ».

Selon lui, toute partie qui ne prône pas l’élimination du terrorisme n’a aucune chance de voir le jour.

« Nous n’avons d’autre choix que de poursuivre notre lutte contre le terrorisme. Il n’y a pas d’économie, ni de culture, ni de sécurité, ni de morale là où le terrorisme s’installe », a-t-il indiqué.

S’exprimant sur le terrorisme, il a dit : « c’est une pensée malade et une doctrine perverse qui est née et a grandi dans des milieux ravagés par l’ignorance et le sous-développement… Nul doute que c’est le colonialisme qui l’a conçu, en lui procurant tous les facteurs nécessaires et il continue à le faire ».

Il s’est interrogé comment ceux qui ont répandu la semence du terrorisme seraient-ils aptes à le combattre.

Selon lui, les changements de l’Occident ne peuvent être fiables, tant qu’il prône le double poids double mesure. « Nous n’avons compté que sur nous-mêmes depuis le premier jour, et notre espoir est grand en les vrais amis du peuple syrien ».

Selon lui, la Russie et la Chine sont garants contre la transformation du Conseil de Sécurité en un outil pour menacer les peuples et détruire les pays comme la Syrie.

Évoquant l’aide fournie par l’Iran à la Syrie, qui s'est selon lui limité à l'expertise militaire, il a expliqué que « la bataille n’est pas celle d’un État, d’un gouvernement, ou d’un président, mais celle de tout un axe qui représente une voie vers l’indépendance, la dignité, les intérêts des peuples et la stabilité des patries ».

Selon le numéro un syrien, la seule initiative que les Occidentaux admettent et applaudissent est que « nous leur soumettions notre patrie, ce qu’ils n’obtiendront jamais ».

Assad a évoqué aussi la contribution du Hezbollah dans la lutte contre le terrorisme pour sécuriser la frontière avec le Liban, il a tenu à le remercier et à rendre hommage à l'expérience qu'il a fournie, assurant que la Résistance a donné le maximum à la Syrie : « le sang de nos frères fidèles dans la Résistance libanaise s’est mélangé avec celui des soldats de l’armée syrienne. Leur rôle était important et leur aptitude très efficace et de grande qualité dans la réalisation des exploits ».

« Mais aucun ami ou frère ne peut défendre notre patrie à notre place », a-t-il toutefois fait valoir.

Sur l’opposition syrienne, le président syrien a tenu à démarquer celle de l’extérieur de celle de l’intérieur : « il y a une grande différence entre l’opposition de l’extérieur fabriquée à l’étranger et soumise à son diktat, et l’opposition de l’intérieur qui participe avec nous pour sortir de cette crise et renforcer l’immunité du pays », a-t-il dit.

Sur le dialogue entamé entre le gouvernement syrien et les factions de l’opposition syrienne, il a révélé : « il y a trois spécimens : la nationaliste, la collaboratrice, et l’opportuniste… »

Assad a rendu hommage aux citoyens syriens qui ont rejoint les rangs des forces régulières pour défendre la patrie et dont la participation a permis de trancher la bataille plus rapidement et avec des pertes moindres. « La patrie n’est pas pour ceux qui y vivent et portent sa nationalité et son passeport mais pour ceux qui la défendent et la protègent », a-t-il lancé.

Et pour conclure, Assad a indiqué qu’en plus de la bataille militaire livrée à la Syrie est également menée une guerre médiatique et psychologique qui vise à propager que la Syrie est divisé en entités géographiques départagées entre les loyalistes et l’opposition, entre des groupes communautaires.

« En effet, il y a deux composantes sur le terrain: Les terroristes de toutes les nationalités d’un côté et tous les Syriens de l’autre », a-t-il opposé, conseillant à ceux qui veulent évaluer la situation en Syrie de le faire profondément aux niveaux populaire et démographique, et non seulement à la base militaire et géographique .

« Nous sommes dans une phase décisive où il n'y a pas de place pour les compromis. Nous ne renoncerons jamais à aucun de nos droits ni à aucun pouce de notre terre. Nous ne serons jamais des esclaves mais les maîtres de nos potentiels et de nos droits dans notre pays », a insisté le président Assad.


Sources : (traduit à partir d'al-Manar, al-Mayadeen, + Sana) : Assad : l’Occident n’est pas fiable dans sa lutte contre le terrorisme






jeudi 23 juillet 2015

Volontaires partis en Syrie pour "faire du bon boulot"  en combattant les amis de Fabius


Même si le phénomène reste encore limité, de plus en plus de Français se renseignent sur les moyens de se rendre en Syrie -- mais surtout en Irak -- combattre le terrorisme, notamment les groupes les plus extrémistes dans la mouvance de l'État islamique. Ce sont d'anciens militaires, des étudiants, des militants d'associations chrétiennes ou de simples citoyens animés par le souffle du devoir et de l'aventure. Une Croisade anti-djihad…
Facebook :  دويخ نوشا - Dwekh Nawsha France


Facebook : Nabeel Dwekh Nawsha


Un des combattants occidentaux ayant rejoint les milices chrétiennes en Irak, contre les amis à Fabius


Fabius, ministre français des Affaires étrangères, ouvertement solidaire des djihadistes

Alors que le gouvernement socialiste à Flanby et à son ministre des Affaires étrangères Fabius persiste à soutenir effrontément certaines factions de l'État islamique engagées dans le terrorisme contre les forces du régime de Bachar al-Assad, des volontaires occidentaux, dont des Français, ont rejoint le front des combattants contre les djihadistes de l’État islamique.

Appelons-les William et Damien, ils sont français. Tous deux font partie des nombreux volontaires étrangers, de diverses nationalités, partis rejoindre les rangs des milices kurdes en Syrie afin de combattre les jihadistes de l'État islamique. France 2 les a rencontrés près de Tal Abyad, une ville syrienne où les jihadistes sont entrés, et diffuse un document exclusif, dimanche 19 juillet. "Pas de déclic, mais une montée en puissance"

Les deux hommes ont tout quitté pour affronter, en première ligne, l'organisation terroriste. William, 45 ans, travaillait dans la communication. Il affirme n'avoir reçu aucune formation militaire. Pour lui, rejoindre la Syrie était une évidence après les récents événements : "Il n'y a pas eu de déclic, mais une montée en puissance. C'est l'histoire des 1 200 Français qu'étaient partis rejoindre l'État islamique. C'est le fait que les extrémistes islamistes (…) viennent foutre des bombes chez nous. (…) Et c'est le fait que ces types se pavanent sur Internet et dans les médias (…)", explique-t-il aux journalistes de France 2.

Damien, 20 ans, vient de Normandie. Le jeune homme a tenté d'intégrer l'armée en France, sans succès. Sa famille, très réticente, a finalement accepté son départ pour la Syrie. Lui y voit une manière de rompre avec une vie à la française, qu'il goûte peu : "C'est toujours la routine, en France, c'est une vie de robot, c'est pas fait pour moi. J'aime bien tout ce qui est action, adrénaline."

*   *   *
Une organisation proche des chrétiens d'Orient baptisée Dwekh Nawsha, "futurs martyrs" en araméen, la langue du Christ, s'est récemment implantée en France pour constituer un corps expéditionnaire destiné à rejoindre les forces "antidjihad" en Irak et en Syrie. "Notre premier but est d'aller combattre Daesh sur son terrain, de défendre les chrétiens d'Orient et de représenter la France et nos valeurs", explique un responsable du groupe paramilitaire. "Une cinquantaine de soldats sont prêts à partir, il s'agit d'une première vague, une tête de pont avec les meilleurs éléments. Nous avons également 200 réservistes à disposition", affirme-t-il.

Parmi les conditions, avoir un casier judiciaire vierge

Des renforts qui viendront épauler les Peshmergas kurdes et seront stationnés non loin d'Erbil, la capitale du Kurdistan irakien, ville vers laquelle les chrétiens d'Orient ont dû fuir face à l'arrivée des djihadistes. Les volontaires français rejoindront ainsi les combattants anglo-saxons de Dwekh Nawsha, déjà sur place.

Seules conditions pour intégrer la milice : "un casier judiciaire vierge et ne pas avoir l'air d'un 'nazillon'", prévient un membre français au Parisien. Dans la mesure où la loi française interdit toute activité mercenaire, l'organisation ne prévoit pas de verser un quelconque salaire aux futurs soldats : il est précisé sur le formulaire d'engagement que les candidats sont volontaires et donc bénévoles. Ils devront financer eux-mêmes leur voyage et leur équipement qui équivaut à quelques milliers d'euros. Prochaine étape pour Dwekh Nawsha : ouvrir une antenne en Belgique, ainsi qu'en Suisse et aux Antilles.


Facebook :  دويخ نوشا - Dwekh Nawsha - France

Facebook : Nabeel Dwekh Nawsha

Ados, Français et djihadistes… Mais où est l'offre opposée ?… L'Appel de la Russie ?…

Aleteia : De nouveaux volontaires français vont partir affronter Daesh

Le Parisien : Des volontaires français pour combattre l'État islamique

 *   *   *
La plus grande prudence dans tout contact éventuel s'impose, en particulier avec le groupe ci-après très actif dans la collecte des dons :
Facebook : دويخ نوشا - Dwekh Nawsha

Facebook : دويخ نوشا - Dwekh Nawsha
Dwekh Nawsha France




mardi 21 juillet 2015

Pot-pourri




Frédéric Pons, rédacteur en chef du service Monde, s'est rendu à Erbil, en Irak, à la rencontre des réfugiés chrétiens. Victimes des islamistes qui cherchent à les déraciner géographiquement et culturellement, ces chrétiens d'Orient s’étonnent qu'il en soit de même en Europe : entre la suppression de l'enseignement du Latin, du Grec, le remplacement d'églises par des mosquées... Certains gouvernements occidentaux emploient des méthodes perçues comme celles de "néo-daech".

Source : Valeurs Actuelles



Violences urbaines, mais qui sont tous ces "jeunes" ?
"J'ai fait LV1 "journalope" avec option "langue de pute". Je suis donc plus que qualifié pour vous traduire le langage journalistique concernant ces jeunes." (PierrePetrus)

Source : chaîne PierrePetrus


Quand Jacques Attali nous explique comment les juifs falsifient la Sainte Écriture



Pour [le judaïsme], le sens de la création du monde, le rôle de l’homme sur la terre, est à la fois la réparation du monde (le tikkoun olam) laissé imparfait par Dieu et la réparation de l’homme (le tikkoun HaAdam), laissé lui aussi imparfait par Dieu.

C’est d’ailleurs l’objet de l’histoire du fondateur du peuple hébreu, Abraham, bien avant même qu’une Loi ne soit transmise à ce peuple par Moise. (…) Le verset biblique qui introduit cette histoire ([Genèse] 12, 1-9) peut être traduit littéralement de l’hébreu par : « Va pour toi, de ta terre, du lieu de ta naissance, de la maison de ton père, vers la terre que je te montrerai. »

En apparence, Abraham prend ainsi conscience de ce qu’il doit devenir sur ordre de Dieu. Son destin n’est donc pas un acte de liberté, c’est seulement un ordre, une injonction d’obéissance à une loi divine.

En fait, la signification de ce texte est beaucoup plus subtile, car la traduction citée plus haut n’est pas la seule possible.

En particulier parce que, dans la traduction officielle, l’ordre des mots est bizarre : quelqu’un qui aurait quitté son pays aurait nécessairement déjà quitté la ville de sa naissance et, avant encore, la maison de son père. Dieu aurait donc dû dire en bonne logique à Abraham : « Quitte ta maison, puis quitte ta ville et va même jusqu’à quitter ton pays ».

Pour donner un sens à l’ordre étrange des mots qui le composent, il convient de relire autrement ce court texte ; on découvre alors qu’une autre logique, une autre chronologie l’explique et permet de le comprendre comme un premier mode d’emploi du « devenir-soi », un premier exercice de liberté.

Au lieu de traduire les premiers mots Lek Lekha, Me’Eretsera (littéralement « Va vers toi, de ta terre ») par « Quitte ton pays », on peut les traduire par « Va vers toi, quitte ta volonté », car le mot Erets, qui désigne la terre, a la même racine que Ratson, qui désigne la volonté.

Il faut donc entendre que prendre le pouvoir sur soi suppose dans un premier temps d’échapper aux illusions de ses désirs, de se délivrer de ce qu’on croit être sa volonté, de lâcher prise. Telle est la première étape de cette libération.

La deuxième étape du « devenir-soi » consiste donc, selon ce verset de la Bible, non pas à quitter le « lieu de sa naissance », mais, métaphoriquement, à abandonner ses convictions les plus intimes, celles qui sont enracinées, depuis sa naissance, dans sa propre culture. Et en particulier celles qui peuvent conduire à la violence.

La troisième étape consiste non pas à « quitter la maison de son père », mais à renoncer à son éducation familiale, celle qui semble la plus justifiée, puisque enracinée dans les générations précédentes au point qu’on est censé à son tour l’incarner et la perpétuer. Et à renoncer aux idoles telles qu’elles étaient adorées dans la « maison paternelle ».

Autrement dit, Abraham doit « lâcher prise », s’éloigner de son propre désir, oublier sa vision du monde, puis renoncer à ses convictions profondes telles qu’elles découlent de cette vision, enfin s’éloigner de la volonté d’autrui, en particulier de sa famille tant biologique qu’intellectuelle.

Jacques Attali – Devenir-soi (2014)

Source : Bibliothèque de Combat

dimanche 19 juillet 2015

Lucien Rebatet, - "Les Deux Étendards", "Les Décombres" - chez Jacques Chancel, 1969


"Le goupillon des absoutes ne suffit pas à venger nos morts"…

Les Décombres : "prophétiques […] bien ententu !"


Jacques Chancel : Lucien Rebatet, vous avez choisi Hitler, ce qui, pour les Français, était une trahison. Vous avez été condamné à mort, et peut-être vous êtes-vous renié. Vous avez été gracié et peut-être avez-vous été surpris. Ma première question va peut-être vous surprendre : avez-vous honte de tout ce qui s’est passé ?… …

Une référence majeure : Études rebatiennes… Site sur lequel peut être commandée la revue Études rebatiennes… Indispensable pour qui tient à se maintenir en excellente santé mentale et à se soustraire à la propagande et aux mythes générateurs d’une guerre civile dont les ondes nauséabondes se répercutent jusqu’à notre époque…

Les Deux Étendards, un énorme roman, épais et tortueux comme la vie, serait à lire d’urgence. Pourquoi ?

Le chef d’œuvre maudit du XXe siècle
 
Si personne ne parle de Lucien Rebatet, c’est parce qu’il est victime d’une conspiration du silence en raison de ses engagements politiques. S’il faut toujours se méfier de l’argument du complot, celui-ci est bien réel, et attesté par de nombreux témoignages, dont celui d’un des plus grands critique littéraire du XXe siècle, G. Steiner : « Venu à Paris pour le lancement de mon livre par le Seuil, j’ai dû donner plusieurs interviews au Figaro Littéraire, aux Lettres nouvelles, à Arts, etc. A chaque reprise, je disais mon admiration pour votre livre, la date qu’il marquait en moi. Immédiatement, mon interlocuteur se cabrait, et m’avertissait de ne pas compromettre mes chances et la bienveillance de la critique à mon égard en soufflant mot de vous ou de vos œuvres. Alors j’ai perdu patience et j’ai dit à la télévision et dans les journaux ce que je crois au sujet des Deux Étendards. Et puisque les interviews parisien[ne]s ont un peu étouffé ma phrase, j’ai cru que l’honneur m’imposait de redire la même chose, tout haut, dans le Sunday Times. »  Menaces, censure : tout y est.

Et pourtant, de l’aveu du même Steiner, ce livre maudit n’est rien moins qu’un des plus grands livres du siècle – Steiner n’est pas journaliste, il pèse ses mots : « j’ai compris tout de suite […] qu’il s’agissait d’un roman de génie. Il est avec Le Sang Noir et La Semaine Sainte ce que le roman français a fait de plus grand depuis 1945 ». Et ce d’autant plus que l’écriture de ce roman est elle-même un roman : entamé sous l’Occupation, poursuivi à Sigmaringen aux côtés de Céline, achevé en prison, à l’étage des condamnés à mort, les fers aux pieds.


Lucien Rebatet à propos de Céline, se rappelant les jours qu'il passa à Sigmaringen en sa compagnie :
 « Il était inénarrable, surtout quand il insultait les Boches.  D’une verve prodigieuse !  Il parlait véritablement sa littérature ! »
 



Le roman de l’amour et de la foi

Un grand roman, injustement passé sous silence, Les Deux Étendards est bien le chef d’œuvre maudit du XXe siècle, et à ce titre doit être lu d’urgence. Mais à cette raison de fond s’en ajoute une autre, qui intéresse au premier chef les chrétiens : ce roman est un grand roman religieux.

De quoi y est-il question ? D’amour. Rebatet a écrit le roman d’une grande passion, l’amour le plus haut – ni romantique, ni bestial, ni bourgeois ; et en même temps le plus incarné, le plus sensuel.

La trame est simple : le personnage principal, Michel, jeune philosophe âgé de vingt ans, a pour meilleur ami Régis, qui vit un amour magnifique avec Anne-Marie. Lorsque Régis présente Anne-Marie à Michel, celui-ci en tombe éperdument amoureux. On semble être dans un triangle amoureux banal. Mais ce n’est pas le cas. Nous ne sommes pas sur TF1 : tout le monde ne couche pas avec tout le monde. Michel a le sens de l’honneur et de l’amitié, il ne s’abaissera pas à séduire celle que son ami aime, il l’aimera en secret.  Mais surtout, le poids du roman est de mêler à ce triangle amoureux le christianisme, d’écrire « le drame de l’amour et de Dieu ». Le projet de Rebatet est d’écrire un grand roman religieux : « une de mes grandes ambitions serait que l’esprit religieux fût présent dans mon livre sous ses formes les plus évoluées et les plus profondes ».

Plus précisément, ce roman n’examine pas d’un côté l’amour, et de l’autre le christianisme. C’est une seule question, une seule tâche. Rebatet décrit leur articulation, ce que signifie pour un chrétien que d’aimer : il se situe d’emblée au cœur du christianisme. Le sujet des Deux Étendards, c’est d’abord l’aspiration à la sainteté engendrée par l’amour, et ce qu’il advient de l’amour lorsque c’est un chrétien qui aime.

Pour cela, le roman explore le thème de la conversion. Ainsi, Régis et Anne-Marie vivent une nuit mystique sur la colline de Brouilly, où il leur apparaît que seul le christianisme permettra à leur amour de prendre toute sa dimension : « ils ont vu que le triomphe de leur amour était dans le sacrifice, que Dieu le leur offrait, qu’ils ne pouvaient plus que déchoir pitoyablement s’ils se refusaient à son appel […] En même temps que le sacrifice terrestre de leur amour s’imposait à eux, ils éprouvaient cet amour avec un charme et une puissance inconnus jusque là. » Ils se décident alors pour la chasteté, et projettent d’entrer tous les deux dans les ordres.

Ces amants mystiques auront une influence décisive sur Michel : lui, l’agnostique, comprendra que tous ses amours physiques antérieurs ne sont rien : « je me suis senti porté soudain vers un idéal de perfection dont je ne pouvais plus me détourner sans avoir le sentiment de déchoir ». Il fera le choix de se convertir lui aussi au christianisme, en dehors duquel il pense que l’amour est incomplet.

La première partie du livre décrit donc ce chemin de conversion mû par l’amour et l’amitié. Rebatet utilise alors toute sa verve de polémiste pour dresser un portrait au vitriol des milieux soi-disant catholiques des années 20, de tous ceux qui vont au christianisme par convention sociale, par fatigue, par superstition, par calcul d’intérêt, pour faire ressortir le catholicisme réel que recherchent les trois amis. Ce  christianisme sera viril, studieux, austère, exigeant et sans compromis, un christianisme que Rebatet nomme médiéval, marqué par Pascal et saint Ignace – le titre du roman, Les Deux Étendards, est celui d’un des chapitres des Exercices spirituels qu’ils pratiquent tous les trois. En même temps que croît leur foi, leur amitié et leur amour croissent et se purifient.

Michel, Régis et Anne-Marie découvrent alors le véritable amour, l’amitié, l’art, la poésie, la musique, et surtout la religion. Il s’agit donc d’un roman de formation, un Bildungsroman comme Lucien Leuwen, mais qui a la particularité d’être religieux. Ce n’est pas l’histoire de trois personnages, mais l’aventure de trois consciences éveillées, bousculées, trempées par l’amour et le christianisme. C’est pour un chrétien « la plus étonnante, la plus grande des aventures, puisque les plus grandes des aventures se déroulent dans le cœur des hommes ». C’est pour cette raison que la voie qui paraît la plus adapté à Rebatet est celle du roman psychologique, porté à la perfection par Proust, qu’il est temps d’appliquer à la seule réalité qui importe, Dieu et l’amour : « c’est bien mon dessein que de rendre vie à des états négligés depuis longtemps par la littérature, qui a prodigieusement perfectionné ses moyens d’investigation, mais les a surtout employés à l’étude des phénomènes simples et spécialement de ceux où le biologique joue un rôle essentiel. »  Rebatet écrit un roman classique dont le sujet ne l’est pas. Si l’on trouve des thèses théologiques ou philosophiques dans le roman, elles n’en sont ni l’essentiel ni le meilleur. Ce qui compte, c’est la vie de la conscience, c’est de rendre plus clair et plus complexe le monde intérieur de l’amour et de la foi. La proximité avec les romans de Dostoïevski, un des maîtres qu’il revendique, est manifeste : parler de Dieu en décrivant une conscience hantée par Dieu.

Le roman d’une déconversion

Néanmoins, au milieu du roman, la conversion de Michel échoue. À la suite de Nietzsche, il pense que le christianisme nie la vie, détruit l’amour. Rebatet précise lui-même qu’ « on a écrit d’innombrables romans de la conversion. Je me flatte (à tort sans doute), d’être le premier à renverser cette donnée classique, à raconter l’histoire d’une déconversion. » La courbe d’orthodoxie de Michel s’inverse, mais le thème de Rebatet demeure : l’amour et la foi. Si, pour Michel, le christianisme s’oppose à l’amour, il faut sauver celui-ci et effectuer le chemin de Damas à rebours ; ne plus aller de l’amour au christianisme, mais du christianisme à l’amour. Par amour pour Anne-Marie, par amitié pour Régis, il tentera alors de les éloigner de ce christianisme qui les empêche de s’aimer.

Mais ce n’est pas si simple. Rebatet, qui n’est pas le chantre du libertinage ni un anticlérical primaire, le sait bien et le décrit à merveille. Malgré tous les efforts de Michel, l’amour sans Dieu, loin d’être parfait, oscillera entre la frénésie sexuelle et l’embourgeoisement, c'est-à-dire ces mêmes formes incomplètes qu’il espérait dépasser dans le christianisme.

 Les Deux Étendards est un roman profond, magnifique, parfois désespéré, souvent enthousiaste comme on l’est à vingt ans et comme on devrait l’être après ; où l’on erre de bistrot en caboulot dans les quartiers populaires d’un Lyon envoûtant ; rythmé par la poésie de Baudelaire, de Rimbaud comme par la musique de Wagner ; avec ses trois personnages inoubliables : Michel, excessif, orgueilleux, amoureux au point de préférer l’amour à la vérité ; Régis, un chrétien du temps des cathédrales, savant et intransigeant, musicien et ripailleur ; et la fantastique Anne-Marie, dont on a dit avec raison qu’elle était la maîtresse idéale. Il faut lire ce livre à vingt ans, et si on n’a pas eu cette chance, le faire d’urgence.

Certes, ce grand roman s’achève sur une critique nietzschéenne du christianisme, la plus radicale qui se puisse concevoir car elle s’attaque à ce qui en est le cœur : un chrétien n’aime pas. Il est pourtant urgent que chaque chrétien le lise. Non seulement parce que c’est le chef d’œuvre maudit du XXème siècle. Non seulement parce que c’est un grand roman religieux, à défaut d’être un roman chrétien, mettant en avant une haute conception du christianisme. Mais surtout parce que Rebatet à souvent raison, lorsqu’il dénonce les démissions de la foi et de l’amour.  Les Deux Étendards pressent le lecteur, barrent les fausses portes, et lui demandent de résoudre cette question : que signifie aimer pour un chrétien ? Et l’avantage de ce roman agnostique, aporétique, c’est qu’il ne propose pas de solution et engage chacun à répondre en son nom propre.

                                                                                              N. Degroote


Daniel Fattore : "Mille trois cent douze pages pour deux étendards"

Alain de Benoist : Bibliographie à propos de Lucien Rebatet

Yves Reboul : « Les Deux Étendards. Le chef d'œuvre inconnu de Lucien Rebatet », Roman 20-50, collection « Actes », 2017

Pol Vandromme, Rebatet, Paris, Éditions universitaires, 1968

Pascal Ifri, Le dossier d'un chef-d'œuvre maudit : Les deux étendards, Genève, L'Âge d'homme, 2001

Le Vent Se Lève, Lenny Benbara : Les Deux Étendards et le fascisme esthétique
Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola
"Seul celui qui vit du mensonge doit craindre la vérité"
Parution du premier volume des Études Rebatiennes

Alexis Martinot : "Un roman monstre : Les Deux Étendards"

Jean-François Louette : "Les Deux Étendards : libération, masturbation, profération"

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Sommaire :

I - ENTRE MAURRAS ET HITLER
De Mayence au Pont de la Concorde
Léon Blum et la Providence
Pour l'amour des Tchèques
Au secours de la Paix
Les Vaincus de Munich
Au sein de l'inaction Française
Duels de cocus
Il - LE CAMP DES PITRES
Le tonnerre d’août
Le Poker
L'escalier de service
“ Pourquoi te bats-tu ?
Un journal qui n'abdique pas
À la recherche de la guerre
III - L'Alpin
Compagnie de passage
L'Armée de Bourbaki
L'École des Guerriers
5/440 pionniers
IV - CEUX DU S. R.
Les tampons du capitaine
Voilà le beau temps
“ L'intelligence vaincra ”
V - JUSQU'AU BOUT
Les tringlots du C.OR. A2
Sérénade sans espoir
Les Armées de la Dordogne
VI - LA FRANCE VICHYSSOISE
Aux écoutes de la Révolution Nationale
Les vainqueurs de l'Hôtel du Parc
Gauloiseries d’automne
PETITE MÉDITATION SUR QUELQUES GRANDS THÈMES
Petite méditation sur quelques grands thèmes
La Religion Chrétienne
Le Ghetto
L'Armée Française
Le Monde et Nous
Une Parodie de l'État
Pour le Gouvernement de la France