Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

lundi 29 septembre 2014

Dès la destitution de Flanby, l'intérim du Chef de l'État reviendra à la droite…


Jean-Pierre Raffarin ou Gérard Larcher
Président du Sénat, deuxième personnage de l'État et Président de la République par intérim

Selon un décompte à 22 heures, l'UMP, l'UDI, les divers droite totalisent 188 sièges, soit 13 de plus que la majorité absolue fixée à 175. La gauche et le FN comptent respectivement 155 et 2 sièges. Le sort de trois sièges en Guyane, à Saint-Martin et en Polynésie n'est toujours pas connu.

La Constitution stipulant qu'en cas de décès, démission ou destitution du Président de la République, l'intérim du Chef de l'État est assurée par le Président du Sénat, il est acquis que dès la destitution de Flanby, et dans l'attente d'une élection présidentielle, le Chef de l'État assurant l'intérim sera de droite…

Alain Poher, président du Sénat de 1968 à 1992, a assuré par deux fois cet intérim, après le renvoi de DeGaulle en 1969, puis à la mort de Georges Pompidou en 1974. Le président du Sénat dispose alors de toutes les prérogatives du chef de l'État, sauf le recours au référendum et le droit de dissolution.


Sénat : vers un match Raffarin-Larcher pour la présidence


dimanche 28 septembre 2014

Pilote de chasse mais, laxisme de notre École, inapte à une écriture en un français correct !


Un pilote de chasse français en Irak activement recherché par les services secrets militaires

Chacun aura rectifié : c'est de toute évidence "Hollande des missions !" qu'il convient de lire…
Plusieurs de ses collègues, qui n’ont pas souhaité être identifiés, tentent d’expliquer le message par une mauvaise orthographe du mot. Il apparaitrait que le pilote voulait écrire « des missions », pour demander à François Hollande de planifier d’autres opérations de bombardement contre les islamistes mais qu’une regrettable erreur, due à un enseignement scolaire laxiste, lui aurait fait écrire « démission » comme s’il demandait le départ du président. Nul doute que la méprise devrait être prochainement expliquée.

Un pilote de chasse français qui participe actuellement aux bombardement des positions du pseudo-État islamique serait activement recherché par les services secrets dans le but d’être présenté devant le Ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, afin de répondre à des interrogations suite à la publication sur une page Facebook d’une photo, prise en vol durant une mission et sur laquelle, par confusions grammaticales, il semblerait demander la démission de Flanby.

Le Ministre de la Défense serait entré dans une colère rouge-socialiste quand ses services lui ont montré une photo d’un pilote français exhibant un panneau qui semblerait demander la démission du président en des termes trop directs. Le pilote-photographe, dont on ne sait pas grand chose hors ses lacunes grammaticales, se serait pris en photo alors qu’il était en mission de bombardement au-dessus du nord de l’Irak, sans doute au retour de mission. S’est-il filmé ? Une vidéo reste toutefois introuvable. Le commandement de la base à Dubaï, où sont stationnés les appareils de combat, n’a répondu à aucune des sollicitations des journalistes et nie même que cet incident ait eu lieu. Un Falcon 7X du Cotam, les liaisons militaires, serait arrivé tôt dans la matinée sur la base aérienne afin de remettre d'urgence un Bescherelle au pilote confus de la méprise…


Pétition : HOLLANDE DÉGAGE !





La 4ème République poignardée : le guet-apens gaulliste de Sakiet Sidi Youssef




"Le bombardement de Sakiet Sidi Youssef est une opération menée par l'armée française, dans le cadre de la guerre d'Algérie, sur le village tunisien de Sakiet Sidi Youssef le 8 février 1958. Depuis, chaque 8 février, la Tunisie et l'Algérie commémorent conjointement cet événement.
Le 8 février, l'armée française indique qu'un avion, touché par une mitrailleuse postée à Sakiet Sidi Youssef, a dû se poser en catastrophe à Tébessa. En représailles, le général Edmond Jouhaud, commandant de la cinquième région aérienne, planifie un raid aérien sur Sakiet Sidi Youssef et le soumet au général Paul Ély qui, ayant obtenu l'accord oral du ministre de la Défense Jacques Chaban-Delmas, autorise l'utilisation de bombardiers lourds. Malgré les incertitudes sur la réalité de l'autorisation par le ministre, il reste cependant que l'armée française était autorisée, au moins dans l'esprit si ce n'est dans la lettre, à prendre des mesures vigoureuses, le choix des armes et de l'échelle étant laissé aux militaires. En revanche, il semble clair que le président du Conseil français, Félix Gaillard, n'avait pas été informé."


Pour approfondir lire l'article :

Dr Jean-Claude Perez : "De Gaulle, l'accélérateur majeur de la décadence occidentale"


Sayed Hassan Nasrallah contre une invasion du Liban par l'Amérique, "mère du terrorisme"


Dans cet extrait, Sayed Hassan Nasrallah explique pourquoi le Hezbollah est opposé à la participation du Liban à la coalition internationale contre l’État islamique menée par les États-Unis, qu'il considère comme la source du terrorisme et accuse de vouloir s’implanter à nouveau au Moyen-Orient au prétexte de cette coalition. Le Liban fait face à des agressions répétées de la part de l’EI et du Front Al-Nosra, qui ont capturé 22 soldats libanais et exécuté trois d’entre eux, mais Hassan Nasrallah considère que le Liban est tout à fait capable de faire face à ce danger, et qu’il n’est pas dans son intérêt de s’allier aux États-Unis.



… Le deuxième point concerne les développements de la région et notre position vis-à-vis de ce qui a été appelé la coalition internationale contre l'État Islamique. Nous souhaitons bien évidemment préciser notre position vis-à-vis de cette coalition, notre position en tant que mouvement, notre position en tant que Résistance, notre position à travers nos ministres dans le gouvernement libanais, et nous voulons également par là répondre aux distorsions et mensonges dont nous avons été l'objet à ce sujet. Maintenant, s'il y a des gens qui sont incapables de savoir et de comprendre, c'est leur problème, pas le nôtre. Quoi qu'il en soit, nous exposons et expliquons notre position car il s'agit d'un moment historique et crucial.

Premièrement, tout le monde sait que le Hezbollah est opposé à l'État Islamique. J'ai parlé de cela il y a deux mois, assez longuement et de manière détaillée. Nous sommes opposés à ces groupes takfiris meurtriers. Et plus encore, nous les combattons, et nous avons perdu nombre de combattants dans cette lutte.

C'est pour cela que la première chose qui doit être écartée, c'est cette idée de certains qui prétendent que notre position vis-à-vis de la coalition internationale vise à défendre ou à protéger l'État Islamique, ou d'autres idées similaires. C'est une caricature ou une tromperie : cette erreur est soit due à l'ignorance, à une analyse simplificatrice, ou alors à une volonté de tromper.

Non, certainement pas. En ce qui nous concerne, j'ai déjà longuement expliqué que nous considérons l'État Islamique, ces groupes qui tuent et massacrent juste à cause d'une différence de pensée, d'un désaccord politique ou d'un différend organisationnel – nous avons longuement expliqué cela précédemment à maintes occasions – ces groupes constituent une menace pour tous les peuples, tous les gouvernements et toutes les confessions, pas seulement pour les minorités, pour tous les habitants et peuples de cette région.

C'est pour cela que notre position vis-à-vis de ces groupes est une position ferme, claire et définitive. Notre position est claire quant à la nécessité de les combattre et de les repousser, et de préserver les peuples de la région et toute la région du danger qu'ils représentent.

Mais en ce qui concerne l'intervention militaire américaine, ou la constitution d'une coalition internationale dirigée par les États-Unis, c'est là une toute autre question. C'est un sujet qui doit être discuté sous plusieurs angles.

Premièrement, d'une position de principe : il ne fait aucune différence que les Américains viennent s’attaquer à l'État Islamique, ou qu'ils viennent s'attaquer aux Talibans, ou qu'ils viennent s'attaquer à l'ancien régime irakien, ou qu'ils viennent s'attaquer à quiconque où que ce soit, nous (le Hezbollah), par principe – et contrairement à d'autres qui soutiennent l'intervention américaine et sollicitent une telle intervention, par exemple, pour faire tomber tel régime, mais si l'intervention américaine vise à frapper l'État Islamique par exemple, ils y sont opposés ; ou si elle vise à frapper leur groupe, ils y sont opposés. Non ! Nous sommes contre l'intervention militaire américaine, et nous sommes contre une coalition internationale en Syrie, que la cible en soit le régime (comme ce qui se passait il y a un peu plus d'un an), l'État Islamique ou autre chose.

Il y a un principe de base, fondamental, à l’égard de toute intervention militaire américaine, que ce soit sous le couvert d'une coalition internationale, de l'OTAN ou de forces multinationales. Nous avons un principe fondamental qui repose sur des bases et des piliers qui ne varient pas d'un terrain à un autre. Et du fait de notre attachement à ce principe fondamental, lors de divers incidents et à plusieurs occasions par le passé, nous avons été attaqués par le passé à cause de notre position de principe.

C'est donc avant tout à cause de ce principe que nous ne sommes pas favorables (à cette coalition). Et c'est ce que nous avons déclaré au Conseil des ministres par le biais de nos ministres et d'autres alliés. Lorsqu'il s'agira de voter au Conseil des ministres, en tant que parti, nous dirons que nous sommes opposés à ce que le Liban participe à cette coalition.

Quant à ce que le Liban participe à des conférences ou à des rencontres, c'est un autre sujet, qui concerne le gouvernement, le Président de la République, le Premier ministre, le ministre des Affaires étrangères. Mais quant aux engagements, ils sont débattus au sein du Conseil des ministres.

Et nous affirmons en premier lieu que nous avons une position de principe (opposée à toute intervention américaine). Eh bien, pourquoi avons-nous cette position de principe ? Considérons donc le développement des événements.

Premièrement, parce que l'Amérique est selon nous la mère du terrorisme. Et si quiconque veut débattre de ce point, nous sommes tout à fait prêts à en discuter. L'Amérique est l'origine du terrorisme dans le monde. Pour tout acte terroriste qu'il peut y avoir dans le monde, recherchez la main de l'administration américaine derrière lui – je ne parle pas du peuple des États-Unis.

Deuxièmement, parce que les États-Unis sont les soutiens absolus de l'État terroriste sioniste. La cause du terrorisme dans notre région est l'existence de l'État d'Israël, qui bénéficie d'un soutien total des États-Unis : sur les plans militaire, sécuritaire, politique, économique, financier, légal – la moindre condamnation est interdite au Conseil de Sécurité par le véto américain dès qu'Israël est concerné.

Troisièmement, parce que les États-Unis ont créé ou contribué à la création de ces mouvements et groupes terroristes takfiris.

Quatrièmement, parce que les États-Unis n'ont pas l'autorité morale nécessaire pour être dignes de diriger une coalition contre le terrorisme. En réalité, ils n'ont jamais disposé de la moindre autorité morale. Ceux qui ont lancé des bombes atomiques contre le peuple japonais, commis des atrocités au Vietnam, qui ont toute cette histoire… Ceux qui tout dernièrement soutenaient Netanyahu durant la guerre de 50 jours contre la bande de Gaza et contre le peuple de Gaza, bombardant, détruisant, tuant des milliers de personnes, blessant des milliers de personnes, et déplaçant de leurs foyers des dizaines de milliers de personnes, ceux-là, cette administration américaine est moralement indigne de se présenter comme combattant le terrorisme ou comme étant à la tête d'une coalition internationale contre le terrorisme.

La question n'a rien à voir avec la lutte contre le terrorisme, absolument rien à voir. Le véritable objectif est le cinquième point, à savoir que cette coalition, comme le déclare le président Obama dans chacun de ses discours, est là pour défendre les intérêts des États-Unis. En quoi est-ce que la défense des intérêts américains nous regarde ? D'autant plus que la majorité de ces intérêts américains, sinon tous, se font aux dépens des intérêts de la région, des peuples de la région et des gouvernements de la région.

Est-ce que nous, le Liban, ou d'autres États, devons participer à une coalition menée par les États-Unis dans une guerre visant à défendre les intérêts américains dans la région ? C'est lui (Obama) qui s'exprime en ces termes, je ne lui attribue pas des propos qu'il n'a pas tenus. Il n'a pas dit qu'ils venaient défendre les minorités, les chrétiens, les musulmans, etc., jamais ! Tous ces massacres se produisent sous les yeux du monde entier, et depuis des années, non pas seulement durant ces quelques derniers mois. Mais ils n'ont pas réagi le moins du monde. Oui, ce n'est que lorsque la situation est devenu tellement grave qu'elle commençait à nuire aux intérêts des États-Unis qu’ils sont intervenus sous le couvert de la coalition internationale qu'ils ont créée. Nous n'avons aucun intérêt à combattre dans une coalition internationale de cette nature, ou à soutenir une coalition qui sert les intérêts américains aux dépens des intérêts des peuples.

Sixièmement, les Libanais ont le droit, de même que les Irakiens, les Syriens et tous les peuples de la région ont le droit de douter des intentions des États-Unis cachées sous cette prise de conscience et ce réveil, cette volonté de réunir le monde entier et de créer une coalition internationale (ce qu'ils ont fait), leur volonté de mener cette guerre qu'ils ont maintenant commencée. Est-ce que vraiment les Américains viennent de se réveiller, est-ce que leurs sentiments humanitaires ont été touchés ? Est-ce qu'ils ont vraiment été choqués par les tueries, les massacres, les déplacements de populations contraintes de fuir leurs maisons, les destructions de mosquées, d'églises, de mausolées, les crucifixions, etc. ? Est-ce que vraiment ils viennent tout juste de prendre conscience de ces réalités, et ont été poussés à créer cette coalition par leurs sentiments humanitaires ?

Ou est-ce qu'au contraire c'est pour les États-Unis l'occasion, le moyen, le prétexte d'occuper à nouveau la région, ou d'imposer la création de bases militaires qui ont été refusées par les Irakiens par le passé, et qu'ils pourraient maintenant à nouveau implanter en Irak ou dans certains pays de la région, ou d'imposer d’autres choix de ce genre ?

Je voudrais simplement rappeler aux Libanais – car c'est un sujet qui a été évoqué par le passé – qu’au début de la guerre de juillet 2006, lorsque nous recevions des messages par des intermédiaires visant à mettre fin à la guerre, on nous avait fait cette offre : premièrement livrez vos armes, toutes les armes de la Résistance ; deuxièmement, libérez les deux prisonniers israéliens sans délai et sans conditions ; et troisièmement, un point très important, acceptez la présence d'une force armée multinationale – pas des forces de la FINUL ou de l’ONU –, des forces multinationales qui seraient présentes dans le sud, le long des frontières entre le Liban et la Palestine, sur les frontières entre le Liban et la Syrie, à l'aéroport, dans les ports et sur les terres libanaises. C'est ce que nous avons rejeté durant la guerre de juillet (2006), et que nous avons fait échouer par le sang, les martyrs, la patience, les larmes, les blessures, les afflictions, la solidarité, etc.

Eh bien, qui nous assure que ce n'est pas ce qu'ils essaient à nouveau de nous imposer avec cette participation à la coalition internationale ? Dès que l'on devient membre de cette coalition internationale, nos aéroports, ports, cieux, eaux et territoires leur seront ouverts pour en faire des bases militaires pour l'OTAN et les États-Unis. Que deviendrait alors le Liban ? Que deviendrait alors le Liban ?

Les Libanais n'ont-ils pas le droit d'avoir des doutes ? De même qu'il y a un grand doute chez les Irakiens, qui se demandent si le but de ce réveil et de cet intérêt subit des États-Unis n'est pas de revenir pour implanter des bases militaires. Ils veulent revenir et créer des bases militaires permanentes, des aéroports, etc. Ils veulent imposer leurs conditions et garantir l'immunité de leurs soldats et officiers, comme ce qu'ils ont fait en Corée du Sud et ailleurs.

C'est pour cela, pour toutes ces raisons et pour d'autres encore que je n'évoque pas pour ne pas être plus long, que nous ne sommes pas favorables, que nous refusons que le Liban participe à la coalition internationale menée par les USA.

Et le Liban n'en a nul besoin. Premièrement, ce n'est pas dans l'intérêt du Liban, et le Liban s'exposerait à des dangers en participant à cette coalition.

Et je ne veux pas dire qu'il s'agit de se tenir à l'écart – je le précise pour qu'on ne nous accuse pas d'inconséquence. C'est tout autre chose. La désintégration au sein de ces groupes est manifeste.

Le Liban s'exposerait à des dangers en participant à cette coalition. Tel est le premier point.

Deuxièmement, le Liban n'a pas besoin de cette coalition. Il n'a pas besoin de participer à cette coalition, il n'a aucun intérêt à le faire.

D'aucuns pourraient objecter que nous affrontons actuellement ce danger au Liban. Mais les Libanais sont capables de faire face à ce danger. Nous sommes capables, en tant que Libanais, de faire face aux terroristes et au terrorisme. Et dès à présent, malgré les divisions politiques, malgré les surenchères politiques, malgré l'incitation sectaire et tout ce dont j'ai parlé dans la première partie, le Liban est toujours capable de faire face à ce danger, même avec ce niveau minimal de cohésion et de coopération au sein du gouvernement libanais – le gouvernement actuel –, oui, le Liban est capable d'y faire face avec son armée, ses forces de sécurité, son peuple, sa détermination et sa patience. Et même à l’avenir, oui, nous les Libanais serons capables de faire face à ce danger.

Oui, et de quoi avons-nous besoin ? Si quelqu'un veut faire appel à la communauté internationale, aux États-Unis ou aux membres de la nouvelle coalition internationale, alors voilà ce que nous demandons :

Premièrement, nous demandons à tous les pays – et pas seulement à ceux-là – de cesser de financer et d'armer les groupes terroristes qui ciblent le Liban et l'intérieur du Liban. Et je ne parle même pas de la Syrie ou de l'Irak, je parle du Liban. Je parle en tant que Libanais, au niveau national. Arrêtez d'armer, de financer, d'entraîner et d'envoyer des combattants qui ciblent le Liban – car cela se poursuit jusqu'à présent, et de la part de pays qui sont membres de cette coalition, cela se poursuit. Mettez-y fin, vous rendriez service au Liban. Vous voulez aider le Liban ? Votre cœur brûle pour le Liban et le peuple libanais ? Vous voulez protéger le Liban du terrorisme ? Voilà la première chose que vous devez faire.

Deuxièmement, soutenez au plus vite l'armée libanaise et les forces de sécurité, car c'est sur elles que tout repose, et que c'est avant tout la responsabilité de l'État.

Troisièmement, aidez le Liban à faire face au problème des réfugiés. Si le problème des réfugiés était résolu, cela éloignerait bien des dangers posés par les terroristes, le terrorisme, la sédition et tous les problèmes qui menacent la situation intérieure du Liban. Si quelqu'un veut aider le Liban, qu'il les aide sur ces trois points : 1/ arrêtez de financer et d'armer les terroristes ; 2/ soutenez et armez au plus vite l'armée libanaise et les forces de sécurité ; 3/ adressez le problème des réfugiés.

Et quant aux Libanais – c'est un point sur lequel je veux insister ce soir –, les Libanais sont capables de faire face à tout danger terroriste qui les cible.

Hier, les terroristes ont regroupé les soldats libanais (otages) dans un endroit, et l'un des terroristes s'est tenu parmi eux et s'est vanté en disant : « Si nous voulons, nous pouvons arriver à Beyrouth en quelques jours. » Non ! Non ! Vous ne pouvez ni parvenir à Beyrouth, ni nulle part. Inutile de nommer toutes les régions du Liban, non !

Les Libanais sont capables de défendre toutes les régions libanaises, à travers leur État, leur armée, leur solidarité, leurs sentiments patriotiques et leur responsabilité nationale – et j’exprime là une conviction absolue –, toutes les régions libanaises doivent être protégées, peuvent être protégées et seront protégées face à tout danger terroriste.

Toute région libanaise ne concerne pas seulement une confession, un parti ou un groupe spécifiques : c'est le territoire libanais, c'est le peuple libanais, ce sont des Libanais. Et tous les Libanais ont la responsabilité de se tenir unis, la main dans la main, pour empêcher que le terrorisme s'étende à toute région libanaise, quelle qu'elle soit.

Et je dis à nouveau que le gouvernement en premier lieu, l'État et l'armée, ainsi que tous les Libanais, nous devons tous être unis derrière l'État, derrière le gouvernement et derrière l'armée. Personne ne doit se comporter en se disant que si le danger terroriste s'étend militairement dans une région, il n'est pas concerné parce que ce n'est pas sa confession, sa région ou son parti politique qui sont attaqués. Ce serait une grave erreur, une erreur fatale.

Les Libanais doivent se rassembler, s'unir, la main dans la main, et ils pourront alors véritablement repousser le danger des terroristes et des takfiris de leur pays. Les Libanais sont forts. Nous sommes forts, nous ne sommes pas faibles, et personne ne peut nous menacer : ni d'une invasion, ni d'une prise de contrôle de territoire, ni de parvenir à Beyrouth ou n'importe où ailleurs. Car nous sommes toujours en vie, et personne ne peut intimider ainsi les Libanais. Et comme je l'ai dit par le passé, nous assumerons toujours nos responsabilités.

Blog de Sayed Hassan Nasrallah

vendredi 26 septembre 2014

Trahisons de Flanby : après avoir armé les islamistes, il raye l'islamisme de son discours…


Flanby persévère dans la trahison : après l'aveu d'avoir armé les islamistes en Syrie, il occulte délibérément l'islamisme dans son discours et intime l'ordre à tous ses séides socialauds d'adopter les mêmes précautions oratoires… Ce n'est évidemment pas par des artifices oratoires que l'on éradiquera l'islamisme… Les Musulmans en sont les premières victimes. Au front, ils doivent être en première ligne. Qu'ils assument en toute clarté leurs responsabilités…


La charte de l'État islamique en Irak et au Levant, distribuée à Mossoul le 13 juin 2014

En arabe, la formule « الدولة الإسلامية في العراق والشام » (ad Daoula al Islamiya fi al ‘Iraq oua ash Sham) signifie littéralement « l'État islamique en Irak et au Levant » (EIIL ou en anglais ISIL). Cette dernière formulation est la plus proche de la syntaxe en arabe, et non « l'État islamique de l'Irak et du Levant ».

Les hommes qui nous gouvernent ont fait allégeance à la novlangue.
Voilà comment ils ont décidé de parler.
Et comment ils voudraient nous imposer de parler.

État Islamique ou Daech ? Travestir les mots, c’est insulter la réalité. C’est faire injure au bon sens. C'est trahir.




Des crimes abominables ont été commis par le Daesh… Les assassins du Daesh ont décapité un otage français… Les barbares du Daesh ont… Les bourreaux du Daesh sont…

Ainsi, depuis quelques jours parlent MM. Hollande, Valls, Cazeneuve, Fabius. Vous savez ce que c’est que le Daesh, vous ? Vraisemblablement non. Eux, si. Le Daesh est l’acronyme arabe de l’État Islamique d’Irak et du Levant.

Mais pourquoi alors disent-ils Daesh ? Peut-être sont-ils tous devenus arabophones ? Vous n’y êtes pas. Ils disent Daesh parce qu’en français, ça ne veut rien dire. Et surtout, parce que ça permet de gommer le mot "islamique".

En effet, toute référence à l’Islam et à l’islamisme est désormais proscrite du discours gouvernemental. Et c’est pourquoi il est formellement interdit de dire "islamiste", le mot "terroriste" sans aucun adjectif qualificatif étant devenu le seul vocable toléré dans les propos officiels. Quels "terroristes" ? Pas le droit de le dire ou de le savoir. On a connu des "terroristes" d’extrême-gauche, des "terroristes" d’extrême-droite, des "terroristes" nationalistes. Mais là, rien : juste des "terroristes".

Nous sommes en revanche autorisés à dire "barbares" ou "assassins". Mais on se doit aussitôt d’ajouter dans le même souffle une phrase obligée : "ça n’a rien à voir avec l’Islam". Mais alors, ça a à voir avec quoi ? Et avec quoi l’Islam a à voir ?

Ceux qui ont tué des milliers d’Américains en 2001 dans les tours du World Trade Center "n’avaient rien à voir avec l’Islam". Peut-être doit-on supposer qu’ils étaient simplement affiliés au Rotary Club ? Ceux qui ont égorgé le journaliste américain Daniel Pearl au Pakistan n’avaient non plus "rien à voir avec l’Islam". Se pourrait-il qu’il s’agisse de fidèles de l’Église Pentecôtiste ? Ceux qui, membres du GIA, ont fait des dizaines de milliers de morts en Algérie (et aussi quelques uns en France où ils ont commis des attentats) n’avaient, tout autant que les autres, "rien à voir avec l’Islam". Faut-il imaginer qu’ils étaient membres des témoins de Jéhovah ? Les talibans qui assassinent et lapident en Afghanistan et au Pakistan, les coupeurs de mains et de bras de Tombouctou, les shébabs somaliens, les Boko-Haram, n’ont, c’est l’évidence, "rien à voir avec l’Islam". Seraient-ils peut-être bouddhistes ou shintoïstes ?

Les bourreaux de Daesh (allez, faisons un peu semblant), qui se filment avec les otages qu’ils décapitent, "n’ont rien à voir avec Islam". Ils rendent leurs "sentences" au nom de Dieu et les oreilles très fines de MM Hollande et compagnie perçoivent qu’ils invoquent selon les lieux et les jours les noms de Toutatis (si cher à Astérix), de Jésus, de Zeus et d’Osiris. Et Mohammed Merah ? Peut-être fréquentait-il un des temples protestants de Toulouse ? Et Mehdi Nemmouche ? Sans doute allait-il faire ses dévotions à l’église paroissiale du coin ? Ainsi, sous notre regard ébahi et incrédule, se joue une pathétique et mauvaise comédie. Travestir les mots, c’est insulter la réalité. C’est faire injure au bon sens qui est encore la chose la mieux partagée. On comprend bien qu’il s’agit de façon sournoise, cauteleuse, et in fine, improductive, de protéger les musulmans de France contre les flots de sang versés au nom du Dieu qu’ils vénèrent pour que ce sang ne retombe pas sur leurs têtes.

L’intention peut paraître louable. Mais le mensonge incantatoire n’est certainement pas la meilleure façon de la promouvoir. À chaque tête décapitée, à chaque massacre, nos gouvernants ne sont certes pas tenus de dire : "ça a à voir avec l’Islam". Mais quel naufrage de la pensée les pousse à dire l’exact contraire et à répéter sans cesse : "ça n’a rien à voir avec l’Islam" ? Ceux que les djihadistes locaux, et apportés (plus de mille Français parmi eux), exécutent et tuent, sont des nôtres. Les nôtres. Tués parce qu’Occidentaux. Assassinés parce que "croisés". Tout un chacun le sait. Tout un chacun en conçoit de la révolte et réclame, à juste titre, vengeance pour ces martyrs.

Dans la vidéo qui accompagne la décapitation d’Hervé Gourdel, il est dit qu’il s’agit d’un "message de sang" adressé à la France. Nombreux sont ceux qui, instinctivement, exigent que la loi du Talion leur soit appliquée. "Un message de sang" adressé aux djihadistes… Il y a de la colère dans cette revendication. Il y en a tout autant contre ceux qui les assassinent une deuxième fois en bêlant : "ça n’a rien à voir avec l’Islam".

Benoît Rayski pour Atlantico


Les seize commandements de l'État islamique en Irak et au Levant

De nombreux responsables musulmans « réfutent » l’État islamique

Doit-on dire EIIL, Da'ech, ISIS, État islamique en Irak et au Levant, de l'Irak et du Levant ?

Entretien avec Romain Caillet - Qu’est ce que l’État Islamique ?

Daech ou État islamique ? Questions sur un vocable

Comment faut-il appeler les jihadistes en Irak ?

Fabius lance la guerre des mots


Nicolas Sarkozy à Lambersart : "Moi-président… casse-toi pauv'con !"…


Gardons-nous des commentaires moutonniers de politologues auto-proclamés et journaleux impénitents… Allons à l'original… Seule l'écoute attentive de l'original permettra à chacun de se faire son opinion…
Nicolas Sarkozy attaque frontalement la présidente du Front national Marine Le Pen, en dénonçant son immense responsabilité dans le "désastre que subit la France", car elle a donné "un fameux coup de main en 2012 à son ami François Hollande".



Ce jeudi 25 septembre c'était le premier meeting de Nicolas Sarkozy, à Lambersart dans la banlieue de Lille… Le dernier président de la République, sur la voie de la présidence de l'UMP, s'est adressé aux plus 5000 Français enthousiastes qui avaient réussi à trouver une place dans l'enceinte. Une première depuis le second tour de la présidentielle catastrophique de 2012. Nicolas Sarkozy a parlé sans complaisance de l'actuel squatter de l'Élysée, qu'il considère "perdu" et "sonné" [= "Moi-président… casse-toi pauv'con !"]. Il a aussi rappelé le rôle néfaste de la présidente du Front national la Marine Le Pen pour dénoncer son immense responsabilité dans le "désastre que subit la France" par le "fameux coup de main qu'elle a donné à son ami François Hollande en 2012".



Campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidence de l'UMP

Youtube : Campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidence de l'UMP



Jean-Marie Le Pen "monument de l'Histoire de France" nous livre son "Journal de bord"…

Guillaume Faye présente les chiffres éloquents et désastreux de l’économie française…


Pourquoi la France est-elle en crise ?



Dans cette vidéo Guillaume Faye présente les chiffres éloquents et désastreux de l’économie française :
- Les dépenses abyssales unique au monde du service public et des fonctionnaires.
- La sortie de l’euro serait une erreur majeure.
- Les immigrées sont les responsables majeurs d’une dégradation de l’économie française et du niveau de vie.
- « Quand deux bacs+6 quittent le pays, ils sont remplacés par 2 bacs-6 venant du tiers monde »
- Pour une Europe unie intégrant la Russie…

Guillaume Faye - La France est un pays communiste : les chiffres


jeudi 25 septembre 2014

L'ADIMAD rend hommage aux Harkis et rapelle les crimes de l'infâme traître DeGaulle…


MÉMOIRE DE LA RÉSISTANCE ALGÉRIE FRANÇAISE



Calendrier des manifestations organisées, soutenues ou encouragées par l'ADIMAD



Boutique de l'ADIMAD




La voix de la France (celle de l'Honneur) : le bachaga Boualam

Guy Pervillé : À propos de l’OAS d’Oran : réponse à un lecteur oranais (2014)

Oran… 5 juillet 1962 : Les responsabilités