Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

lundi 18 février 2013

Le Ratanakiri aujourd'hui…


Le Petit Futé, pas plus tard que dans son édition de 2004, présentait encore le Ratanakiri comme "le jardin secret du vieux royaume"… Une province qui, il y a encore bien peu de temps, ne pouvait que faire rêver les amoureux d'Asie… Adieu la forêt… Adieu éléphants, ours malais, tigres, sangliers, gaurs, aigles pêcheurs… Le goudron est arrivé… Touristes et ONG s'y ébattent éhontément… Planteurs et exploitants étrangers pillent et détruisent… des destructions irrémédiables… encore bien plus néfastes que les effets des guerres sauvages dont ce coin d'Indochine a aussi subi les ravages…

RATANAKIRI

Province montagneuse située à l’extrême Nord-Est du Cambodge, Ratanakiri est un peu le jardin secret du vieux royaume. Oubliée parce qu'enclavée, elle est quasiment déserte, peuplée pour l’essentiel de tribus proto-indochinoises telles que Kroeung, Tampoun, Jaraï, Brou, Katcha… minorités dont la culture et le mode de vie sont restés pratiquement inchangés depuis la préhistoire. Ratanakiri est une zone de hauts plateaux où alternent jungles et forêts claires. La région est truffée de chutes d’eau, de grottes, de lacs, de mines d’or et de pierres précieuses. L’éléphant y remplace souvent le camion et les animaux sauvages abondent, tels l’ours malais, le tigre, le sanglier, le gaur, l'aigle pêcheur, et toutes sortes d’oiseaux colorés.

Ratanakiri, c'est une nature somptueuse, des paysages grandioses, des cultures authentiques, mais également des pistes défoncées et une poussière rouge qui vous colle à la peau. Pour pleinement goûter un séjour à Ratanakiri, il faut avoir le temps. Les liaisons aériennes sont parfois fluctuantes et un billet de retour n’est pas toujours synonyme de place dans l'avion... Banlung, la « ville rouge », est la capitale de la province. Elle succède en cela à Lomphat qui, située plus au sud, sur la rivière Sré Pok, a été détruite par les bombardements US pendant les années 1970 et n’est plus de nos jours qu’un gros village endormi. Durant toute la saison sèche, un épais nuage de poussière de latérite flotte au-dessus de cette ville du bout du monde, très « western », avec ses grandes rues à angle droit et ses maisons uniformément rouges.

Un vieux chasseur kroeung…  avec en mémoire bien des drames…
Ses longues oreilles percées ont longtemps porté ses trophées de chasse

À l'ombre des anacardiers, un trou noir et étouffant profond de 10 mètres… avec peut-être tout au fond quelques rares tout petits cailloux

Inlassablement, des tas de terre rouge remontée du fond du puits puis filtrée à mains nues dans l'espoir de quelques cailloux dits "précieux"…

Plus d'une semaine de travail pour une bande de tissu qu'un touriste "généreux" paiera à peine 5 dollars…

Les ONG sont passées par là… Un puits, avec une pompe évoquant un linga et une vasque d'écoulement qui pourrait être un yoni…

Du plaisir de faire ostensiblement la charité… Et on se fait copieusement photographier !!!

La distribution faite, certains de recevoir les bénéfices d'une bonne action… encore une belle photo de groupe…
avec ces pauvres enfants sans lesquels cette jubilation orgueilleuse de la compassion ne leur serait pas donnée…

Adieu la forêt… une pépinière d'hévéas qui, avec les anacardiers, bouleverseront les paysages…

À perte de vue ces pépinières d'hévéas… au fond la forêt irrémédiablement condamnée…

Insouciant, il est déjà entré dans un autre monde…

samedi 16 février 2013

Le Journal de Syrie





~ Le gouvernement turc poursuit ses violations flagrantes des principes de la loi internationale
~ Le premier ministre Al Halaki rencontre le Patriarche Grégoire III Laham:
~ Mufti Hassoun: La Syrie paye le prix de ses position soutenant les causes arabes
~ L'Inde contre toute intervention militaire en Syrie
~ Homs: Aveux d'un terroriste
~ Liban: Arrestation de onze personnes à Ersal pour detention d'armes


vendredi 8 février 2013

Les Pussy Riot promues "citoyennes d'honneur de la Ville de Paris" ?




Un vœu demandant à ce que les trois membres des Pussy Riot, Nadejda Tolokonnikova, Ekaterina Samoutsevitch et Maria Alekhina, soient nommées « citoyennes d’honneur de la Ville de Paris » sera déposé ce lundi 11 février au conseil de la Ville de Paris par les élus EELV.

C'est sans doute pour donner plus de poids à ce dossier urgent que des fervents de ces hooliganes en haine de la religion fondatrice l'Europe ont barbouillé aux couleurs de leurs héroïnes punks le monument érigé en mémoire du corps expéditionnaire russe venu soutenir les alliés en France lors de la guerre de 1914-1918. Ce monument situé place du Canada dans le 8e arrondissement de Paris avait été inauguré par Vladimir Poutine, alors Premier ministre, en juin 2011.

Le monument est un hommage aux soldats de l’Empire russe venus soutenir la France lors de la Première Guerre mondiale. Ce corps expéditionnaire russe comprenait 45 000 soldats et officiers organisés en quatre brigades, dont deux, fortes de 20 000 militaires, ont lutté sur le front franco-allemand en Champagne, coûtant la vie à plus de 5 000 d’entre eux. En 1917, année de la révolution russe, les brigades ont été dissoutes mais plus de 1 000 volontaires se sont engagés dans les troupes des Alliés pour continuer le combat au côté des Français.

Un acte en parfaite harmonie avec le climat de haine et destructeur des bases de notre civilisation instauré par les néo-sans-culottes portés au pouvoir autour de Flanby… Gageons que cet acte imbécile aura largement contribué à sensibiliser les élus de la ville de Paris et que Nadejda Tolokonnikova, Ekaterina Samoutsevitch et Maria Alekhina qui avaient escaladé l'autel de la cathédrale orthodoxe du Christ-Sauveur à Moscou pour une « prière punk » invitant la Vierge Marie à « chasser » du pouvoir le président Vladimir Poutine verront leur bravoure sacrilège reconnue… "Dis-moi avec qui tu fricottes, je te dirai qui tu es !" Et pourquoi pas ne pas remplacer le monument souillé par les statues de ces rebelles ? …

La culture selon les Pussy Riot et leurs fans en France

Au goulag ou au bordel, les Pussy Riot rien à branler !

Une semaine d'images au Royaume de Thaïlande

jeudi 7 février 2013

La France promet, compromet, trahit… et s'en va… Une tradition fortement ancrée !



La France promet, compromet, trahit… et s'en va… Une tradition dont ont fait les frais avant Bamako et Tombouctou, Saïgon et Phnom Penh tragiquement… et aussi après les Khmers et les Vietnamiens du Sud, les Tamacheks, Arabes, Kabyles, Européens d'Algérie… Une tradition décidément bien établie… Aujourd'hui comportement franchement criminel de Flanby qui, pour quelques images de propagande à destination de la France et dans l'attente d'un prochain sondage moins désastreux pour son ego, n'a pas hésité à promettre, compromettre, puis livrer à l'abandon et aux représailles des populations généreuses mais sans défense et démunies de tout…

mercredi 6 février 2013

Robert Brasillach : Poèmes de Fresnes… "L’Enfant Honneur"



Robert Brasillach, le poète assassiné
Robert Brasillach, lors de son procès

Pierre Fresnay



Robert Brasillach, « Poèmes de Fresnes » dits par Pierre Fresnay 1/3


Robert Brasillach, « Poèmes de Fresnes » dits par Pierre Fresnay 2/3


Robert Brasillach, « Poèmes de Fresnes » dits par Pierre Fresnay 3/3



*   *   *




Au berceau de l’enfant Honneur
On a vu deux fées apporter
Deux présents pour l’enfant Honneur
Le courage avec la gaieté.

- A quoi, dit-on à la première,
Sert un présent comme le vôtre ?
– Presqu’à rien répond la première
A donner du courage aux autres.

- L’autre, dit-on à la seconde,
N’est-il pas de trop pour l’Honneur?
– Un enfant, répond la seconde,
A toujours besoin d’une fleur.

Robert Brasillach (30 janvier 1945)


Le 6 février 1945 Robert Brasillach était fusillé, victime des vagues de l'Épuration… L'avocat général Philippe Bilger retrace le parcours de Robert Brasillach ainsi que son procès dans son dernier livre : "20 minutes pour la mort, Robert Brasillach : le procès expédié" publié aux éditions du Rocher.

Un procès qui n'a duré que 6 heures et dont le délibéré a pris 20 minutes (du jamais vu) pour aboutir à la sentence de mort. 20 minutes pour tout revoir, tout peser, tout analyser. Bref, 20 minutes pour rien, car tout était déjà décidé bien avant l'heure :
"… rien, jamais, ne parviendra à justifier cette froide résolution mise en œuvre par une cour d'exception et validée par un général de faire disparaitre un esprit, une âme, une vie de la surface de la France."



Quand Maître Jacques Isorni demande la grâce de Robert Brasillach auprès de DeGaulle…