Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

vendredi 9 juin 2017

Avec la Communauté syrienne de France, visite de la vieille ville d'Alep enfin libérée !




Avec notre guide et hôte Abdel Kaddour, devant la Mosquée des Omeyyades d'Alep


La Communauté Syrienne de France, forte de l'expérience de six précédents voyages de "Solidarité avec le peuple syrien" organisés depuis mars 2015 proposait en cette fin mars et début avril 2017 un nouveau voyage dans le cadre de son  projet "Solidarité Syrie". Le dynamisme de son animatrice, Rima, apte à saisir immédiatement toute opportunité a assuré à ce nouveau voyage offrant de nouvelles découvertes et rencontres un plein succès… Un voyage orienté vers de nouveaux sites… Ainsi les participants à ce septième voyage avec la Communauté Syrienne de France ont eu le privilège, après Alep-Ouest, de se rendre à Alep-est libérée et de séjourner tout près de l'ancienne ligne de démarcation entre les deux parties de la ville…

Programme intense… Aucune perte de temps… Dès le lendemain notre arrivée en Syrie, tôt le matin, notre groupe fort d'une douzaine de participants de la Communauté syrienne de France prend la route d'Alep pour une visite tant attendue d'Alep-est enfin libérée… Ainsi après Alep-ouest qui n'avait pu être découverte que lors de notre précédent voyage, nous visiterons sa partie précédemment occupée par les complices de l'Occident…
Après une première expérience en octobre dernier, le groupe quoique plus nombreux, a pu voyager avec la Communauté Syrienne de France,  en dehors de Damas et sur de longues distances,  en empruntant des transports en commun… Une solution proposée par notre organisatrice qui s'est révélée et la plus simple et la plus opportune… Voyage comme des Syriens ordinaires… par un des nombreux bus assurant régulièrement la liaison entre Damas et Alep… Chacun s'est allégé de ses bagages, gros sacs et valises ont été laissés en consigne à notre hôtel de Damas, reste le minimum nécessaire pour quelques jours…


En s'approchant d'Alep, l'un des nombreux villages traditionnels aux constructions telles qu'on les rencontrent plus au nord,
en Anatolie, dans l'une des plus anciennes cités, la ville de Harran 

Était ainsi offerte aux membres du groupe une occasion unique de contacts libres et proches de la population, celle des voyageurs, et à l'occasion des nombreuses haltes de contrôle, de détente, de restauration…

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Après une première nuit à Damas… tôt le matin, petit-déjeuner rapide, puis taxis vers la station de bus direction Alep. Malgré nos réels efforts pour partir tôt les premiers bus s'en sont déjà allés pleins… Nous devons alors attendre que notre bus de "traînards" ait accueilli suffisamment de passagers pour démarrer…  Vers la mi-parcours, peu avant Homs, halte-déjeuner… premier contact avec la restauration de route syrienne… Puis nous reprenons la route… Les contrôles sont toujours nombreux mais courtois quoique toujours sérieux… Au-delà de Homs, nous entrons dans des zones encore non totalement sécurisées… Le chemin emprunté doit contourner certains points peu sûrs… ce qui rallonge la durée du voyage mais nous permet de davantage profiter des paysages de la campagne syrienne et du temps passé en conversation avec nos compagnons de voyage syriens… Quelques kilomètres avant Alep dernière halte à Safira… Là, ceux du précédent voyage ont le plaisir d'être reconnus par les gens et les gosses du coin… Propos de bienvenue… échanges de photos entre connaissances…


Notre bus, à l'arrêt de Safira


Peu avant Alep, halte à Safira… Rite des photos de groupe en pays d'anciennes connaissances…

Notre hôtel, le Riga Palace…

Le Riga Palace, près de l'ancienne ligne de séparation de la ville d'Alep




Alep [photo Khaled Iskef]

Lors de notre visite d'Alep nous serons accompagnés par Abdel Kaddour, guide touristique francophone, manager de l'agence Halabia Travel and Tours et de l'hôtel de charme Dar Halabia. Khaled Iskef, journaliste à al-Mayadeen TV, s'est également joint à notre groupe. Qu'ils soient chaleureusement remerciés pour leur accueil et la passion avec laquelle ils nous ont présenté et fait découvrir leur cité meurtrie…

Bab al-Faraj, la porte de la Délivrance… de cette porte il ne reste plus que cette tour-horloge


Rue al-Mutanabbi





Mosquée des Omeyyades



Avec Abdel Kaddour, devant la Mosquée des Omeyyades d'Alep dans un environnement de ruines…



Mosquée des Omeyyades

La grande mosquée des Omeyyades est de fondation fort ancienne. Bâtie vers 715, par Sulaiman ben Abd-el-Malik, sur le parvis de la cathédrale chrétienne d'Alep, qui avait elle-même succédé à un temple païen… La mosquée des Omeyyades d'Alep rivalisait par sa beauté et ses ornements avec la mosquée des Omeyyades de Damas… 












Khan el-Wazir
L'un des plus beaux et plus vastes khans construits à Alep au XVIe siècle… avec son entrée monumentale en placage noir et blanc… Au centre de la cour du khan une mosquée désaffectée…

L'entrée du Khan al-Wazir

















Vers le Khan Khayer Bek
Près du khan el-Wazir, quartier Hatem, le khan Khayer Bek, construit par le dernier gouverneur mamelouk à Alep, celui qui a trahi son maître le sultan Qansou-el-Ghori, au profit du sultan ottoman Selim 1er…
"Fut fait sur l'ordre de son Éminence, généreuse et haute Khayer Bek el-Achrafi, gouverneur de la royauté d'Alep la bien gardée - que Dieu glorifie ses victoires - au mois de Rabi I de l'année 920 (1514)"

La Citadelle d'Alep

La Citadelle










Dans les souks d'Alep











L'occupation d'Alep peut être présentée comme une vaste entreprise de pillage voulue et programmée par la Turquie… Les biens à piller avaient préalablement été systématiquement répertoriés, leur vol et leur acheminement vers la Turquie minutieusement contrôlés et planifiés par les autorités turques… Ce pillage a concerné d'abord le potentiel productif d'Alep, le démontage et le transfert en Turquie de l'équipement des usines, notamment les usines textiles… Mais ce pillage a tout autant concerné les objets et œuvres d'art des collections du musée, des églises, mosquées, médersas, khans et autres lieux empreints des marques d'un passé pluriséculaire… N'y ont pas échappé les immenses richesses abritées dans les échoppes des anciens souks traditionnels d'Alep… Ici totalement dévastés après leur pillage… 







Dar Halabia, chez notre ami Addel Kaddour

Dar al-Halabia




L'hôtel Dar Halabia… beauté de l'architecture d'une ancienne maison arabe datant du 18ème siècle…  refuge paisible au cœur des vieux souks d'Alep remontant aux 14ème et 15ème siècles, près de l'une des portes les plus anciennes d'Alep : Bab Antakia, à seulement 50 mètres de la rue principale du souk qui s'étend sur un kilomètre de Bab Antakia jusqu'à la citadelle d'Alep. Malgré les ruines comment ne pas sentir le plaisir ancien d'une promenade de Bab Antakia à Dar Halabia à travers le vieux souk ?  L'hôtel Dar Halabia comprend de nombreuses chambres, toutes donnant sur une cour ouverte qui permet au soleil de se faufiler en toute saison par les fenêtres de chaque. Après avoir résidé cette maison trois ans durant, Abdel Kaddour l'a transformée en un hôtel offrant un accueil aux visiteurs du monde entier dans le charme et la tranquillité dont jouissaient jadis ses ancêtres. 









Abdel Kaddour et Khaled Iskef reçoivent la Communauté syrienne de France à Dar Halabia


Suite de notre visite matinale…

La mosquée al-Touté ou  Chouaïbya


مسجد الأتراس او كما يسمى اليوم مسجد الشعيبية
Près de Bab Antakia, non loin de Dar Halabia, une jolie petite mosquée et madrassa, la mosquée du Mûrier ou mosquée Chouaïbya du nom de Chouaïb qui y professa et prêcha… C'est la plus vieille mosquée d'Alep, construite vers le milieu du VIIe siècle. Elle fut appelée mosquée des Boucliers en raison de l'entassement des boucliers de l'armée musulmane mors de son entrée à Alep par la porte d'Antioche en l'an 16 de l'Hégire (637).
L'armée musulmane à peine entrée à Alep bénit ce lieu qui était un arc de Triomphe marquant l'entrée de la Via Recta de la ville qui aboutissait à l'Acropole, la Citadelle actuelle… 


مسجد الأتراس او كما يسمى اليوم مسجد الشعيبية






مسجد الأتراس او كما يسمى اليوم مسجد الشعيبية


مسجد الأتراس او كما يسمى اليوم مسجد الشعيبية


Au delà de Bab Antakia… rue Kallasseh











La vieille ville d'Alep : itinéraire proposé par Soubhi Saouaf,
ex-attaché technique supérieur au Service des Antiquités et Musées,
conseiller technique de la Société archéologique d'Alep,
Croix d'Honneur "Cavaliere d'Italia"
dans son ouvrage "Alep , son histoire, sa citadelle, ses monuments antiques et son musée",
imprimerie Georges et Mathilde Salem, Alep.


Aleppo Citadel Restauration (1986 - 2008)

Carnet de route d'un voyage en Syrie : Alep (2 octobre 2010)

Une visite du site de Jean Dif et de ses photos datant d'octobre 2010 vous permettra de vous rendre compte de la splendeur d'Alep et de sa vieille ville avant l'agression subie avec la complicité active de l'Occident.



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Balade dans les rues d'Alep avec Khaled Iskef











20 photos of the same places, before and after the Syrian war of the city of Aleppo



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Why were the Knights Templar so Interested in Harran, One of the Oldest Cities in the World?





mercredi 12 avril 2017

Robert Boissières... martyr de l'Algérie française


Faire-part édité et diffusé clandestinement par l’Association générale des étudiants d'Alger (AGEA) :

(Maquette réalisée par Josseline Revel-Mouroz et Hélène Mattéi - AGEA)

"Un matin, en arrivant à l'AGEA, j'apprends qu'il n'est pas rentré chez lui la veille. Tout le monde se met à sa recherche et, je ne sais plus comment, quelqu'un nous dit qu'il était… au cimetière de Saint-Eugène ! Je suis partie en voiture avec je ne sais plus qui et, à Saint-Eugène, nous l'avons vu, nu, les yeux ouverts, dans une caisse en bois blanc. Il y a des moments où je me demande si je n'ai pas rêvé… Je me souviens aussi très bien que son frère, détenu, n'a pas eu l'autorisation d'assister à son enterrement."

 
Robert Boissières, 20 ans
(photo prise peu avant son assassinat)
Robert Boissières, né le 11 février 1942 à Toulousea été odieusement assassiné à vingt ans devant le domicile de ses parents le jeudi 12 avril 1962 à Alger par une bande d'aviateurs de l'armée française en vadrouille.  Troufions éméchés fervents degaullistes quillards de l'Appel à la capitulation du 19-Mars… Agression gratuite, lâche, imbécile, criminelle. Geste de Français ordinaires…

Aspects de la France, jeudi 19 avril 1962 

Nouvelles d’Alger 
(Copie intégrale d’un article non signé publié par Aspects de la France, le jeudi 19 avril 1962. L’original de cette coupure de journal m’a suivi jusque dans mon exil asiatique.)
Le 12 avril 1962, vers 23 heures, un peu avant le couvre-feu, un jeune Français de 20 ans, étudiant en 1ère année de Droit, Robert Boissières, a été tué par les « forces de l’ordre », une patrouille de gendarmerie de l’Air, près du Rectorat, route du Golf à Alger.
Il venait, avec quatre camarades, dont son frère, âgé de 18 ans, d’apposer des inscriptions "O.A.S." dans le quartier.
Ils rentraient chez eux lorsque, entendant une voiture militaire, ils se cachèrent dans le rebord du talus, parmi les herbes. C’est là que sans sommation aucune, Robert Boissières fut exécuté d’une rafale de mitraillette, tandis que son camarade, Jean Zonza, 21 ans, étudiant en Médecine, était grièvement blessé.
Le quartier fut mis en émoi par cette rafale et en particulier les parents de Robert qui habitent au Clair Logis des P.T.T. Son père, inquiet, descendit immédiatement sur les lieux du drame. Il rencontra un militaire qui lui annonça froidement qu’il venait de « fusiller » un jeune, en même temps qu’il lui tendait la carte d’identité de sa victime. Douleur du pauvre père lorsqu’il reconnut que c’était celle de son fils.
Les Agences de Presse ont donné différentes versions, des versions fausses surtout. On a prétendu qu’un coup de feu avait été tiré. C’est faux. Ces garçons n’étaient pas armés. Mais on use du mensonge pour essayer d’excuser un acte odieux…
Les obsèques de la jeune victime ont été célébrées ce matin, lundi 16 avril, à 9 heures, à la "sauvette". On avait interdit tous faire-part et communiqués dans les journaux. On craignait l’affluence… J’y suis allé avec mes enfants et deux camarades de Robert Boissières.
Malgré toutes les précautions prises par les autorités, il y avait plus d’un millier de personnes à suivre ce malheureux convoi de quelques mètres dans le cimetière de Saint-Eugène, entre la morgue et le dépositoire. Mais obsèques émouvantes, bouleversantes dans leur simplicité, dans leur clandestinité. Foule digne, très impressionnée… Les martyrs de la foi en ont eu d’identiques, et de telles morts, de telles obsèques ne peuvent qu’affermir une religion ou un idéal…
Le jeune frère de Robert, retenu à l’école de police d’Hussein Dey, n’a pas été autorisé à rendre ce dernier hommage… Quelle tristesse.
Ce n’est pas avec de tels assassinats, de tels procédés pour essayer d’étouffer nos sentiments qu’on parviendra à l’apaisement d’une population française de plus en plus survoltée.
Après cette pénible cérémonie, je suis allé ensuite, seul, me recueillir sur les lieux du drame. À l’endroit où est tombé ce pauvre enfant : des bouquets de fleurs, quelques-uns avec ruban tricolore et contre le tronc d’un arbre mort trois lettres sont épinglées : celle d’une mère bouleversée, et deux autres écrites par des camarades de la victime. Lettres qui crient une indignation bien légitime…

Le rédacteur, sous la menace de la censure et de la saisie du journal, malgré son émotion, reste très réservé. Il ne précise pas que la caserne de ces aviateurs jouxte l’immeuble du Clair Logis des P.T.T. Il ne s’interroge pas sur ce que faisaient réellement à cette heure hors de leur base ces aviateurs ? Retour de beuverie ? Ce qui est avéré est que le militaire assassin qui proclama froidement qu’il venait de « fusiller » un jeune, ses acolytes et toute la troupe, jusqu’à tard dans la nuit, fêtèrent ce haut fait de guerre sous les fenêtres des familles des victimes. De plus, nous ne pouvons manquer de nous interroger sur la sanction de cet acte de bravoure. L’assassin et ses complices furent-ils par la suite décorés ? La haine degaulliste n’exclut rien. 

Depuis, en France, sur le territoire français métropolitain, partout, chacun risque de croiser l’un de ces ivrognes. Pourquoi ne serait-ce pas celui-ci ? Pourquoi pas celui-là ? De toute façon par leurs votes successifs, et d’abord celui en faveur de l’abandon de l’Algérie, les Français ont sans cesse réaffirmé leur complicité avec ces assassins… Décidément, ce pays m’est définitivement infréquentable… À présent, mon vœu le plus cher reste de n'avoir jamais à vivre dans ce pays d’infâmes, la France,… ni d'y crever,… ni que mes cendres y soient  souillées.

Alex Nicol dans « La Bataille de l’OAS » publié dès novembre 1962 (Les Sept Couleurs) donnera une version qui rejoint celle d’Aspects de la France, et  confirme (pages 129-130) : « Jamais on n’a fait état de l’ouverture d’une enquête quelconque ni de sanctions prises contre ces militaires pour le moins nerveux sur la gâchette… »

Une version tout aussi horrible de ces faits est rapportée par Francine Dessaigne dans son « Journal d'une mère de famille pied-noir » : 

Vendredi 13 avril 1962. … Le journal d'hier nous apprend la mort de Robert Boissières, dix-neuf ans. Jeudi soir, il dînait en compagnie de son frère aîné chez la fiancée de ce dernier. Vers 11 heures ils rentrent à pied dans le quartier de la Redoute. Un groupe de jeunes gens court sur la chaussée suivi de près par une patouille de métropolitains. Les Boissières s'arrêtent. Les jeunes gens prennent une petite rue et disparaissent dans la nuit. La patrouille revient sur ses pas et retrouve les deux frères. Bruit de culasse, les jeunes gens s'aplatissent sur le trottoir. Les soldats s'approchent et, presque à bout portant, tirent deux balles dans la tête de Robert et une rafale sur son frère. Robert Boissières est mort hier matin; son frère exsangue est dans un état grave. C'est ce que raconte à mon mari un de leurs cousins…

Les divergences entre ces versions des circonstances d’un même assassinat témoignent de l’extrême tension qui régnait alors à Alger et de l’intolérable pression exercée par les séides du pouvoir métropolitain d’alors désormais allié inconditionnel du FLN, tant dans le crime que dans la propagande et la manipulation de l’information. Ce même jour, ce 12 avril 1962, le général Edmond Jouhaud, arrêté à Oran peu avant, est condamné à mort. Le vendredi suivant, le 20 avril, le général Raoul Salan devait être lui aussi arrêté…

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Le 10 octobre 1984 Robert a quitté Terre-Cabade. Il repose désormais au nouveau cimetière de Cugnaux, dans la proche banlieue de Toulouse.








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Instants de bonheur à l'AGEA…  Robert : le seul civil

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Le 5 juillet 2003, en présence de plus de 1500 personnes unies dans un profond recueillement, était inaugurée, au centre du cimetière du Haut-Vernet à Perpignan, une stèle en l'honneur de 104 des "fusillés et combattants  tombés pour que vive l'Algérie française". 

Inauguration de la stèle aux "Martyrs tombés pour l'Algérie française", fin de cérémonie : appel personnel de chacun des 104 Martyrs
"Aux fusillés, aux combattants tombés pour que vive l'Algérie française",
cimetière du Haut-Vernet, Perpignan


"Aux fusillés, aux combattants tombés pour que vive l'Algérie française"… 
104 martyrs auprès des fusillés  Jean Bastien Thiry, Roger Degueldre, Albert Dovecar, Claude Piegts,
 cimetière du Haut-Vernet, Perpignan


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La Cavalcade a été composée en 1963 par Jean De Brem en l'honneur du lieutenant-colonel Jean-Marie Bastien-Thiry responsable de l'attentat du Petit Clamart visant le DeGaulle et fusillé le 11 mars 1963. L'air est celui du chant allemand "Ich hatt' ein Kamerade" en français "J'avais un camarade".

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À Robert Boissières  cette page est dédiée. Qu'elle appartienne  à chacun de ceux qui se souviennent de Robert, à tous ses amis… Qu'ils y déposent témoignages, photos,  documents… et que de Robert vive le souvenir…