Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

lundi 23 janvier 2017

Avec la Communauté syrienne de France, au Monastère Patriarcal Saint-Georges et dans la Vallée des Chrétiens




Le Monastère Patriarcal Saint-Georges, présenté par le ministère du Tourisme

Après Safita, une halte dans la Vallée des Chrétiens
pour visiter le majestueux monastère patriarcal Saint-Georges,
face au Krak des Chevaliers…

 Face au clocher de Saint Georges, le Krak des Chevaliers :
"Nos cloches continueront de sonner !"…

Le monastère patriarcal Saint Georges [Deir Mar Jirjis (دير مار جرجس الحميراء‎)] est un des monastères chrétiens parmi les plus anciens du monde, puisqu'il a été fondé au VIe siècle par l'empereur Justinien. Le monastère Saint Georges abrite trois églises et représente l'une des plus belles œuvres de l'art byzantin. Si l'église abbatiale principale a été reconstruite en 1857, les bâtiments du monastère remontent à l'époque byzantine. Ce monastère est situé dans la ville de Deir Almsteih [al-Mishtayeh (المشتاية)] dans la vallée des chrétiens [وادي النصارى - Wadi al-Nasara], non loin au nord du Krak des Chevaliers, à 65 kilomètres de la ville de Homs. Cette vallée des Chrétiens est un centre régional du christianisme orthodoxe depuis le VIe siècle.

La fête de la Saint-Georges (en mai) et celle de l'Exaltation de la Sainte-Croix (en septembre) donnent lieu à de grandes cérémonies et réjouissances populaires. Le monastère organise le catéchisme des enfants des environs et des camps de vacances pour la jeunesse.

Trente-trois de ces quarante-deux villages syriens sont aujourd'hui majoritairement chrétiens, huit sont majoritairement alaouites, alors qu'un seul est majoritairement musulman sunnite, le village al-Hisn [الحصن] adjacent au Krak des Chevaliers [قلعة الحصن - Qal'at al-Ḥiṣn]. Ces villages qui comptent une population d'environ 50 000 âmes se sont constitués en Comités de défense populaire contre les activités des takfiris dans la région : l’Armée syrienne libre, Jound al-Cham, groupe de djihadistes venus des camps palestiniens du Liban, le Front al-Nosra [proche d’Al-Qaïda].


Le village moderne d'al-Mishtayeh (المشتاية)











Entrée de l'ancienne église


Entrée de l'ancienne église






Nouvelle église














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Abou Seliman, notre chauffeur qui nous accompagnera de Tartous à Damas, puis Palmyre




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La Vallée des Chrétiens et ses environs (on repèrera au sud-ouest de Safita,  Marmarita puis  le Krak des Chevaliers)


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Le désir...  [مرمريتا]




Facebook : دير مار جرجس الحميراء - Deir Mar Georges, le Monastère Patriarcal Saint Georges à al-Mishtayeh [المشتاية]




Facebook: Mar Marita


Facebook : Wadi Alnasara News


Facebook: Almsteih - al-Mishtayeh

Monastère Saint-Georges

Desires (Marmarita)

Fides (2012 12 13 ) : Violence et mort dans la « Vallée des chrétiens » : plus de 150 000 personnes livrées à la terreur

Plan-type d'une église de rite byzantin

L’architecture des églises orthodoxes - L’iconostase

Iconostase
Villes et villages pendant la "guerre civile" syrienne 



Avec la Communauté Syrienne de France, retour au Krak des Chevaliers…



Le jeudi 20 mars 2014,  l'Armée Arabe Syrienne a définitivement chassé du Krak des Chevaliers les mercenaires du djihad


Retour au Krak des Chevaliers


Après avoir chassé de Yabroud quatre jours avant les mercenaires djihadistes de leur dernier bastion dans les montagnes de Qalamoun, à 75 km au nord de Damas, le 20 mars 2014 l'Armée Arabe Syrienne appuyée par le Hezbollah libanais réalisait avec succès une nouvelle opération majeure :  la reconquête du Krak des Chevaliers, occupé depuis deux ans. La prise du Krak des Chevaliers verrouillait toute la frontière avec le nord du Liban, coupant ainsi la dernière voie de ravitaillement de l'ennemi dans cette région.

L'effondrement de la dernière ligne de résistance takfiri dans le village d’al-Hosn assurait à l'Armée Arabe Syrienne la maîtrise de la forteresse… Les occupants ont tenté de fuir vers le Liban avant la chute de leur place-forte. Ils ont été attaqués par l’aviation et l’artillerie syrienne ou sont tombés dans des embuscades. Des dizaines d’entre eux ont pu ainsi être tués, blessés ou capturés. Rares sont ceux d'entre eux qui ont pu traverser la rivière qui sépare le Liban de la Syrie et être secourus par des  membres de groupes islamistes stationnés derrière la frontière.



Le Krak des Chevaliers vu depuis le monastère orthodoxe Saint Georges d'al-Mishtayeh




Le Krak des Chevaliers (Qal'at al-Ḥiṣn : قلعة الحصن  ou fort des Chevaliers : حصن الفرسان )




D'abord un fortin, construit en 1031 par l'émir de Homs et habité par une garnison de Kurdes, ce château fut considérablement agrandi par les Chevaliers hospitaliers et doté de fortifications extrêmement complexes… C'est après son occupation par les Hospitaliers que le château-fort fut nommé "Krak des Chevaliers", un nom "krak" qui provient sans doute de son appellation d'origine, Hisn al-Akrad, le "fort des Kurdes". Le Krak des Chevaliers (Qal'at al-Ḥiṣn : قلعة الحصن ou le fort des Chevaliers : حصن الفرسان‎) conserva avec les Hospitaliers, grâce à sa situation, une forte valeur stratégique : il a toujours contrôlé l'importante trouée de Homs, point obligé de passage entre la côte et l'intérieur du pays. Pour son emplacement stratégique, ce site fut sans doute occupé dès le XIIIe siècle av. J.-C. par les Égyptiens, sous Ramsès II, durant leurs guerres contres les Hittites, dont le point culminant est la célèbre bataille de Qadesh (Tall Nebi Mend).  



Depuis longtemps ici on ne vend plus de tickets d'entrée
Le Krak est gardé par l'Armée Arabe Syrienne
C'est avec joie que les soldats accueillent les très rares visiteurs et les accompagnent





































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Devant la salle des Chevaliers, une partie du butin des terroristes, prêt à être vendu…


Lors d'une visite au Krak des Chevaliers, le dimanche 2 août 2015, le ministre du tourisme, Bachir Riad Yaziji, a annoncé la réouverture officielle du site au tourisme. Malgré l'espoir que les visiteurs affluent nombreux, et pas seulement les touristes nationaux, le Krak reste encore déserté…