Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits… on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.…
Homélie de l'abbé Jean-Luc Lafitte, le 15 août 2016, pour l'Assomption de la Très Sainte Vierge Marie "forte comme une armée rangée en bataille" "médiatrice de toutes les grâces"…
Remercions l'abbé Jean-Luc Lafitte, pour cette homélie de courage et d'espoir pour ce 15-Août, fête nationale de la France. Une réponse à un déplacement de Hollande auprès du chef de l'État du Vatican…
La vidéo du sermon de l'abbé Lafitte du 15 août 2016 a été supprimée sur Youtube, pour la visionner suivez le lien suivant :
Combien de fois la sainte Vierge a su défaire les nœuds les plus étroits de notre histoire ? Rappelons nous en ce 15 août, que la dévotion à Marie a déjà sauvé la France. Le plus pertinent à citer ces temps-ci, aux vues du terrorisme instauré par l’islam de Daesh, sera la bataille de Lépante. Un affrontement meurtrier entre monde chrétien et monde musulman : la victoire est donnée, contre toute attente à la flotte occidentale contre la flotte musulmane dite insubmersible. Et comment ? Grâce à l’appel universel du pape, exhortant la chrétienté à prier le Rosaire. C’est le Rosaire qui donne la victoire, il est une véritable croisade non sanglante.
Le salut de la France meurtrie serait donc entre nos mains ? N’en doutons pas, la prière triomphe de tout. En 1637, Louis XIII prévoit cette consécration à la sainte Vierge comme offrande pour obtenir la venue d’un héritier, qu’il obtint promptement. 2017 approche, et l’avenir de la France est incertain : prions donc le rosaire afin d’obtenir un bon chef d’État.
C'est Louis XIII qui fait du 15-Août la fête de la France…
Louis XIII et Anne d'Autriche sont mariés depuis 1615… mais leur premier enfant ne naît qu'en 1638, après 23 ans de leur mariage. Lorsque en février 1638, il apprend que la reine est enfin enceinte, Louis XIII signe à Saint-Germain-en-Laye des lettres patentes plaçant le Royaume"sous la protection spéciale de Marie, mère de Jésus".
Le 5 septembre 1638, la naissance de ce premier enfant au château de Saint-Germain-en-Laye apparut comme miraculeuse… L’enfant, le futur Louis XIV, fut prénommé Louis Dieudonné, car on voyait en sa venue une grâce du ciel après le vœu de Louis XIII et la consécration de la France à la Vierge Marie. Deux ans plus tard naissait Philippe, futur duc d'Orléans.
Le 15 août 1638, partout dans le Royaume on avait célébré la consécration faite par Louis XIII à la Vierge, en lui remettant "sa Personne, son État, sa Couronne et ses Sujets".
Des processions en l'honneur de la Vierge et de la France ont désormais lieu dans tout le pays, tous les ans, le 15-Août. Des pèlerinages sont organisés, des enfants consacrés à Marie. Une fête qui reste très importante, dans un pays encore massivement catholique…
Le jour que l'on pourrait donc qualifier de « fête nationale de la France » reste bien le 15-Août, ce jour consacré à la Vierge Marie, toujours férié aujourd'hui, à la fois fête religieuse importante et fête dynastique. Temporel et spirituel se confondant, le Roi l’est "de droit divin", associer le religieux et le politique semble non seulement naturel mais souhaitable.
Le 14 août au soir, procession sur les quais de la Seine en direction de l’embarcadère des bateaux
Notre-Dame de Paris et le vœu de Louis XIII, une dévotion contemporaine
Le 10 février 1638, le roi Louis XIII consacre la France à la Vierge. De par ce vœu sont instaurées dans toute la France les processions mariales aux fêtes de l’Assomption, la première à Notre-Dame le 15 août 1638. La cathédrale de Paris devient ainsi le mémorial perpétuel de cet acte de consécration, chaque année y sera commémoré le vœu royal. Certaines années seront plus particulièrement marquées, au rang desquelles : le centenaire, en présence de Louis XV, le tricentenaire et, en 1988, le 350e anniversaire présidé par le cardinal Lustiger alors archevêque de Paris.
Louis XIII prendra aussi parallèlement à ce vœu l’engagement de faire reconstruire le chœur et le maître-autel de Notre-Dame de Paris. Ce chantier, débuté en 1699, ne sera exécuté que dans la dernière partie du règne de Louis XIV. Sera ainsi mis en place un décor baroque grandiose conçu par Hardouin-Mansart et de Cotte, dont subsiste encore aujourd’hui les stalles et, dominant la perspective de la cathédrale, la Piéta de Coustou entourée des statues de Louis XIII, remettant sa couronne et son sceptre à la Vierge, et de Louis XIV.
Si la tradition du renouvellement du vœu s’est perpétuée (hormis pendant les périodes révolutionnaires), celle de la procession dans Paris s’était éteinte au XIXe siècle au profit d’une procession à l’intérieur de la cathédrale. C’est en 1988, à l’occasion du 350e anniversaire du vœu, que le Père Jacques Perrier, alors curé-archiprêtre de la cathédrale, réinstaura cette tradition en « sortant » de la cathédrale la statue en argent de la Vierge offerte par Charles X en 1826. Cette procession mariale se perpétue depuis, s’étendant même au fil des années, et parcourt aujourd’hui les Îles de la Cité et Saint-Louis via les quais de la Rive Gauche. Au milieu des 150 000 pèlerins, fidèles et visiteurs qui passeront à Notre-Dame pour ces fêtes de l’Assomption, 5 000 assisteront le 14 au soir à la procession fluviale embarqués dans treize bateaux sur la Seine et plus de 10 000, le 15 après-midi, à la procession dans les rues de Paris. Cette dernière se clôt dans la cathédrale, comme depuis 1638, par le renouvellement du vœu de Louis XIII :
Nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre État, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, et que, soit qu’il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix, que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire.
Si ces célébrations ont toujours été présidées par le cardinal-archevêque de Paris ou l’un de ses auxiliaires, elles le sont depuis plusieurs années par des cardinaux-préfets (en 2010 le cardinal Claudio Hummes, préfet de la Congrégation pour le clergé, en 2011 le cardinal Marc Ouellet, préfet pour la Congrégation pour les évêques et président de la Commission pontificale pour l’Amérique Latine, en 2012 Monseigneur Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation). Outre l’intérêt particulier porté et renouvelé chaque année par le Saint Père à ces célébrations à Notre-Dame de Paris, il y a dans ces manifestations le signe fort que la nouvelle évangélisation, au travers des prières pour la France, engage l’avenir et s’appuie sur la Vierge au travers de l’acte de consécration de Louis XIII.
Le 12 août de chaque année, les Thaïlandais célèbrent l'anniversaire de Sa Majesté la reine Sirikit. À l’approche du jour des célébrations de ce 83e anniversaire de Sa Majesté, depuis quelques jours des drapeaux bleus, couleur du vendredi, jour de naissance de la reine Sirikit, ont fleuri un peu partout dans le Royaume.
Sa Majesté est considérée comme la mère de tous les Thaïlandais. Aussi le 12 août, jour férié dans le Royaume, est également le jour de la fête des mamans de Thaïlande. L'occasion pour les Thaïlandais de tout âge de se vêtir d'une chemise ou d'un t-shirt témoignant leur amour pour leur maman, de lui acheter ou confectionner un cadeau. Les Thaïlandais offriront également à leur maman un bouquet de jasmin. La blancheur de la fleur de jasmin symbolise la pureté de l'amour d’une mère pour son enfant, l’intensité du parfum en illustre la force, et le fait que cette fleur s’épanouit toute l’année suggère l’éternité de cet amour…
La blancheur de la fleur de jasmin symbolise la pureté de l'amour d’une mère pour son enfant, l’intensité du parfum en illustre la force, et le fait que cette fleur s’épanouit toute l’année suggère l’éternité de cet amour…
"La mère de tous les Thaïlandais", Sa Majesté la reine Sirikit mène de nombreuses actions en faveur du peuple thaïlandais, notamment pour l’éducation et la santé. Sa Majesté la reine Sirikit s’attache également à tout ce qui touche à la conservation des arts et de la culture thaïlandaise, à l'unisson de l'immense fierté nationale des Thaïlandais.
Un discours au cœur du présent. Long mais qui mérite d'être écouté en entier y compris jusque dans les réponses aux questions posées. Une écoute éventuelle en deux ou trois fois. Toute présentation de ma part serait là pour dénaturer ce discours. Mon avis personnel n'a que peu d'importance… sauf pour vous inviter à écouter ! J'ai la certitude que ceux, chrétiens et musulmans, qui auront écouté n'auront pas été déçus ! À faire écouter aussi par tous les candidats au djihad…
Sheikh Imran Hosein : l'eschatologie de l'islam et les tendances actuelles dans le monde
Un islamiste à Canossa ? "извините" [excusez-moi] ? Ne soyons pas naïfs. Un cas d'école de taqîya. À quand le prochain mauvais coup ?
Erdogan a pu faire des excuses similaires face à Israël il y a un mois dans l'accord de sécurité et une nouvelle politique donnant à Israël la liberté de travailler sur le territoire turc, y compris la réouverture de la résidence officielle du Mossad à Istanbul et Ankara.
Эрдоган : «извините» а «не взыщите» [un fake, faussement attribué à Alexander Nemenov]
Lors des négociations qui ont duré trois heures, les deux présidents ont discuté de la crise syrienne. Comme l’a reconnu Vladimir Poutine, les positions des deux pays n’ont pas toujours coïncidé, mais les deux chefs d’État se sont mis d’accord pour qu’il y ait une autre rencontre avec la participation des représentants des services spéciaux russes et turcs pour échanger des informations et chercher des solutions.
« Je crois qu’il est possible de trouver une approche commune, au moins parce que nous voulons tous les deux que la crise soit terminée. Nous l’utiliserons comme une base pour trouver des solutions communes »… Belle formulation, en langage diplomatique !