Ces deux seules précédentes observations devraient suffire à dire quel gâchis a été cette fête mal-gâchée… Pas de drapeau… Pas d'hymne national… Au-delà de ces oublis malheureux, disons qu'aucune des promesses faites n'était au rendez-vous… Maigres et insignifiants objets dits d'artisanat malagasy proposés à la vente… Triste et pauvre ravitoto insipide… Un trio incongru proposant un bruit d'enfer plutôt que de la musique… Faut croire que nul n'est prophète en son pays… Désolant que de telles prestations prétendent alors s'envoler représenter Madagascar à l'extérieur… Bref, quelle fête tellement peu malagasy ! Pourtant l'affluence était là… Bien nombreux sont les Bangkokois qui avaient répondu à cette invitation… Et pas seulement des Bangkokois, certains avaient même fait spécialement le déplacement d'aussi loin que Chiang Maï ou Chiang Raï… Et puis il y a ce cadre étriqué de cette nouvelle Alliance française de Bangkok, cadre dans lequel nul ne peut se sentir à l'aise lors d'une manifestation recueillant un tel succès… Il y avait pourtant de l'espace pour aménager de splendides jardins… Songeons à cet immense no man's land à franchir en touk-touk pour y accéder depuis l'avenue de la Radio… Puisque l'on nous promet une réédition de cette manifestation, espérons que les organisateurs sauront tirer les leçons de cette première expérience…
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L’Alliance française de Bangkok promettait d'être en fête ce 26 juin 2015 pour une soirée malagasy festive, de "qualité exceptionnelle"… Le 26 juin c'est la fête nationale malagasy… Une soirée donc organisée par le Consulat de Madagascar en partenariat avec l’Alliance française de Bangkok et le Kudéta de Tananarive.
Pour ce 26 juin était annoncée une délégation parmi le "meilleur" de la scène artistique et gastronomique de Madagascar pour un rendez-vous à Bangkok. L’événement, organisé par le consul de Madagascar en Thaïlande, Daniel Delevaux, en collaboration avec l’Alliance Française, se voulait aussi une célébration de la culture malagasy et son mélange magique avec celles d’autres pays francophones.
Était annoncé l'atterrissage à Bangkok d'une équipe "haut en couleurs" composée de chefs de cuisine, musiciens et chanteurs, stylistes et artisans en provenance de la grande île de Madagascar.
Le 26 juin, fête de l’indépendance de l’île Rouge, cette équipe devait animer une soirée à l’Alliance Française qui aurait débuté par un riche dîner, suivi d’un élégant défilé de mode, d’une exposition et vente de produits d’artisanat et photographies du pays, alors qu’un groupe rock-jazz se produirait sur scène. Parfums français, sonorités new-yorkaises, tissus cambodgiens et africains… ingrédients mêlés de plusieurs contrées étaient espérés…
Au menu du dîner devaient être proposées des gourmandises signées par le "prestigieux Kudéta de Tana", sur le podium des restaurants de la capitale. Promesse d'une réelle expérience ultra sensorielle : ravitoto à la malagasy et émincé de zébu aux trois baies, ou encore "spécialités françaises enrichies des parfums de la cuisine malagasy" tel ce foie gras, pourtant excellente production devenue spécialité de Madagascar !…
Ensuite, ce fut l'instant de se laisser assourdir par le bruit insupportable du rock de Silo et son "power trio" (clavier/voix, basse, batterie). De prétendus morceaux du jazz et rock classiques reprenant un nouveau rythme avec les arrangements de l'artiste, qui puiserait dans ses influences locales malagasy et ses tournées à New-York, dans l’océan Indien, ou encore dans les jazz clubs parisiens… Fut particulièrement choquante cette ridicule chanteuse (ou chanteur) ébouriffée afro…
Une soirée attendue "unique"… comme "unique" serait chaque création du styliste malagasy Éric Raisina. Soie, raphia, mousseline, Éric Raisina mélange les tissus et les textures de ses trois continents : sa native Grande Île, l’Europe et Paris de ses études, l’Asie qui l’aurait adopté voilà une douzaine d’années.
Sa maitrise de la "haute texture" lui aurait valu, nous dit-on, plusieurs collaborations avec l’Olympe de la mode parisienne (Yves Saint Laurent, Christian Lacroix), et son atelier basé à Siem Reap près d'Angkor serait devenu un temple pour tous les amoureux de la création textile. Ses vêtements seraient une fusion "parfaite' de cultures et styles différents. Présentés lors du défilé, ils ont ensuite été proposés aux amateurs.
Un événement annoncé comme idéal pour tous les francophiles qui souhaitaient mieux connaître Madagascar. Ce pays membre de la communauté francophone peaufinerait son rayonnement pour ce XVIème Sommet international de la francophonie qui se tiendra sur la grande île Rouge en 2016. "Mais ce rendez-vous à Bangkok deviendra une rencontre annuelle", assure Daniel Delevaux, efficacement secondé par sa fille, Nathalie, elle-même vice-consul de Madagascar. "Il s’ouvrira bientôt à d’autres pays d’Asie : Laos, Cambodge, Vietnam. Leur rapprochement est attendu déjà à partir de l’année prochaine," promet-il. Le consul serait un ardent promoteur de la culture malagasy en Thaïlande, autant que du développement de collaborations économiques entre les deux pays. La soirée était naturellement ouverte aux sociétés souhaitant importer l’artisanat de Madagascar, dont les créations étaient en vente sur place.
Étaient annoncés au programme de cette soirée :
• défilé de mode par le couturier-designer Éric Raisina ;
• concert dansant du groupe Silo Malagasy ;
• gastronomie malagasy présidée par le chef du Kudéta Tananarive ;
• DJ Marisa.
Consulate of The Republic of Madagascar Bangkok - Thailand
Alliance française de Bangkok : Madagascar à l'honneur
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Lepetitjournal.com : Madagascar célèbre la francophonie à Bangkok le 26 juin
Fête nationale : une soirée spéciale malgache à Bangkok