Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

samedi 11 avril 2015

Semaine sainte orthodoxe en Syrie






Ô Dieu,
Nous avons péri avec vous…
Ressuscitez-nous avec vous…

Chemin de croix à Homs













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Le président Bachar al-Assad et la première dame de Syrie accueillis par de jeunes orphelins au monastère grec-orthodoxe Mar Takla, à Ma'aloula.



… et une dernière photo, pour le plaisir…



https://www.facebook.com/ThisIsChristianSyria

Bonnes pages glanées çà et là : Petit message à François Hollande






Monsieur Hollande, quand on n’a pas le courage de nommer des ambassadeurs gays au Qatar et en Arabie Saoudite, on évite de jouer au chaud à peu de frais avec le Vatican. C’est comme chercher des noises à un minet de 16 ans qui fume un joint alors qu’on invite des dealers d’héro à venir manger à la maison.

Personnellement, les minets de 16 ans me tapent sur le système. Je les trouve insupportables mais, somme toute, inoffensifs. Les dealers d’héro par contre…

Et puis c’est quoi ce complexe du Chrétien ? Vous nous cachez quelque chose. Un vilain curé vous aurait-il fait des misères quand vous étiez cet enfant rondouillard et sympathique qui faisait tant rire ses petits camarades ? Il faut nous raconter pour qu’on puisse comprendre. Parce que là c’est trop.

Déjà l’affaire des coptes égyptiens égorgés par Daech c’était d’un faux derche… Refuser de mentionner leur appartenance religieuse alors que celle-ci a été la raison de leur mise à mort était un summum de veulerie.

Oui je sais, la laïcité.

Mais quand cette laïcité est à deux vitesses, quand elle joue à Chuck Norris avec les uns et au chienchien qui quémande son susucre avec les autres, il y a comme qui dirait une coucouille dans le couscous. Ce qui est, vous en conviendrez, assez indigeste.

Puis quand la laïcité devient une religion, avec son dogme et ses Savonarole, son hypocrisie et sa Sainte Inquisition, l’anticlérical que je suis se doit de lui chercher des poux dans la tonsure, comme chantait le père Brassens.

Il faut être conséquent avec soi-même. Vous devriez essayer, ça fait un bien fou.


: Petit message à François Hollande sur le site : My Beirut Chronicles




mercredi 8 avril 2015

Un numéro "collector" de Rivarol : Jean-Marie Le Pen, l'abominable homme libre…



Il n’y a pas d’esprit « Charlie » pour Jean-Marie Le Pen… Traiter le pape de pédophile, c’est la liberté d’expression, refuser de dire que le Maréchal Pétain est un traître est un crime moralement réprouvé par la meute. (Xavier Celtillos)

"… Il y a quelque chose d’indécent à ce que des individus qui n’étaient pas encore au Front national il y a cinq ans, qui n’en ont connu ni les épreuves, ni la traversée du désert, qui ne savent rien de l’adversité à laquelle il a dû faire face pendant des décennies, qui de surcroît n’ont pas connu la Seconde Guerre mondiale, se permettent de juger et de condamner de la sorte Jean-Marie Le Pen, lequel a vécu sous l’Occupation, a porté en Indochine, à Suez et en Algérie l’uniforme de l’armée française, est le héraut, le principal porte-voix et porte-drapeau depuis soixante ans de l’opposition nationale en France…"

Rivarol n°3183 du 9/4/2015


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Mille mercis à Jean-Marie Le Pen de faire qu'ainsi se démasquent ceux qui ont fait main basse sur le Front national que nous aimons et respectons… Le Front national avec Roger Holeindre…

Lire sur Médias-Presse-Info :

Bruno Gollnish soutient élégamment Jean-Marie Le Pen – Communiqué de presse (Emilie Defresne)

Jean-Marie Le Pen à Rivarol : « On n’est trahi que par les siens » (PAD)

Marine Le Pen retire la candidature de son père pour les régionales (Xavier Celtillos)

Le maire de Béziers Robert Ménard condamne Jean-Marie Le Pen (Emilie Defresne)

Florian Philippot veut la démission de Jean-Marie Le Pen (Pierre-Alain Depauw)






Appel de sœur Hanan Youssef en faveur des Chrétiens d'Orient


Chrétiens d'Orient
À l'unisson des nombreuses initiatives pour la paix organisées ces jours-ci en France, et spécialement pour les chrétiens du Moyen-Orient, la chaîne de télévision catholique KTO, qui a couvert le voyage des évêques français en Irak, propose plusieurs témoignages et entretiens sur ce que vivent ces communautés locales.






L'Œuvre d'Orient est une fondation d'utilité publique (créée en 1856), qui au Moyen-Orient et ailleurs, soutient par ses dons,tous ceux qui viennent frapper à la porte des églises, prêtres, monastères, écoles, cliniques… La confession n'est pas demandée. Cette précision est d'importance car si catholique en effet, cette fondation, sur le terrain, par le truchement des églises et ordres religieux en Orient, ne fait pas acception des personnes, et œuvre pour l'éducation, les secours aux réfugiés de quelque confession qu'ils soient…


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Homs - Le père Ziad Hilal est curé de la ville de Homs. Malgré les menaces, il a choisi de rester auprès de ses brebis. Il nous raconte ici cette vie où règne l'insécurité, le quotidien partagé entre les voitures piégées, les bombes qui n'ont pas encore explosé et les enlèvements.


La Syrie et les Chrétiens d’Orient

Les Chrétiens d’Irak ont besoin de nous !

Rencontres orientales : le blogue de Luc Balbont


mardi 7 avril 2015

Un dialogue islamo-chrétien est-il engagé au Moyen-Orient ?





Waddah Charara
Le constat est plutôt rassurant. Au Liban, pays où les chrétiens et les musulmans sont partagés en dix-sept confessions (*1). Et vivent le plus souvent repliés sur leurs communautés, dans l’ignorance, voire le mépris de l’autre, les espaces de rencontres et de dialogues interreligieux captent peu à peu les intérêts.

- Si le phénomène reste encore limité, il n’en étonne pas moins.

Certes des grandes universités chrétiennes comme Saint Joseph la « jésuite », à Beyrouth ou l’université orthodoxe de Balamand, près de Tripoli, au nord, proposaient dans leurs programmes des cursus d’études des religions, mais les initiatives émanaient avant tout du monde chrétien.

Depuis quelque temps, on voit apparaître dans les débats publics, des personnalités musulmanes qui prônent le dialogue, non plus dans une volonté de démontrer la supériorité de l’islam, mais dans une démarche de savoir. Si les raisons sont multiples, la montée de la barbarie islamiste, dont la cruauté menace les chrétiens comme les musulmans, notamment les 30 % de chiites libanais, jugés hérétiques par les djihadistes, a fait réellement prendre conscience que le combat était commun.

- Le terrorisme fédère les Libanais dans une même citoyenneté.

Si la demande d’une citoyenneté commune n’est pas nouvelle, elle s’étend doucement. En 1998, le sociologue Ahmad Beydoun (d’origine chiite) à qui je demandais de commenter le texte de l’exhortation apostolique (*2), publiée à l’occasion voyage du pape Jean-Paul II au Pays du Cèdre en mai 1997, m’avait confié qu’il fallait « favoriser des entreprises communes et développer le sentiment de citoyenneté au détriment de l’esprit clanique »

- Depuis l’idée de société civile a fait son chemin chez les musulmans.

  • En 2010 Mohammad Sammak, représentant du Grand mufti sunnite au Liban, affirmait que pour « vivre son arabité, il avait besoin des chrétiens » (*3).
  • En écho, Séoud al Maoula, le sociologue chiite lui répondait que « sans les chrétiens, le Liban n’aurait plus de sens. »
  • Parmi ces réformateurs musulmans, Waddah Charara [lien pour les arabophones] tient une place particulière. Chiite, né en 1942 dans un village du sud Liban, Waddah Charara a reçu par son grand-père une éducation religieuse. Il a même failli devenir Imam. La découverte vers 17 ans de la langue, de la littérature française et des philosophes des Lumières « l’a ramené, dit-il, sur une voie plus rationnelle ». Charara est « une pointure intellectuelle ». Journaliste au quotidien arabophone Al Hayat, historien, sociologue, il a longtemps enseigné à l’université libanaise. Ses articles, ses livres, dont celui qu’il a écrit sur le Hezbollah (*4), le parti religieux chiite pro-iranien qu’il qualifie « d’État dans l’État », font référence.

Dans ses débats, ses conférences, ses interventions télévisées, ce fin penseur s’appuie sur une profonde connaissance historique des sociétés arabes. Et notamment de la religion chrétienne. Waddah Charara encourage toutes les initiatives de rencontres interreligieuses. Il définit le dialogue islamo-chrétien comme « le conflit assumé » qui permet aux hommes de reconnaître et d’accepter les différences qui les opposent, pour mieux les dépasser. « Chaque fois, dit-il, que l’on a refusé de se parler, de mettre sur la table les violences anciennes, d’éclairer l’histoire, le dialogue a échoué et la guerre a repris. »

Waddah Charara parle de la spécificité chrétienne comme étant unique au Moyen-Orient. « Dans ce monde arabo-musulman, où il faut être fort pour mériter le respect, remarque-t-il, le christianisme relève au contraire de la fraternité, de l’égalité et de la compassion. Il valorise la force de la faiblesse. Une faiblesse difficilement admise dans cette région, où l’arme reste le symbole du pouvoir. »



Références :
(*1) 13 chrétiennes et 4 musulmanes-
(*2) La Croix 7 janvier 1998
(*3) Synode des chrétiens orientaux à Rome (10-24 octobre 2010)
(*4) Editions An Nahar, 1996, non traduit en français
Lire le texte de l’exhortation apostolique du pape Jean Paul II en 1997

samedi 4 avril 2015

Bernard Lugan : des vérités pour l'Afrique et le monde… retrouvons Lyautey…





Fasse le Ciel que, pour les générations à venir, de la situation catastrophique de l'Afrique, de la France, d'une partie de l'Europe, du Moyen Orient surgisse un fervent disciple de Lyautey



Le blog officiel de Bernard Lugan


Nostalgie… Bab al-Yémen à Sanaa - باب اليمن في صنعاء



باب اليمن في صنعاء

Nostalgie… ceux qui ont longtemps pu voyager librement et en toute sécurité en Syrie, en Afghanistan, en Érythrée, dans l'Ogaden, au Yémen… comprendront.