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Bachar al-Assad réélu président de la République Arabe Syrienne avec 88,7% des voix |
Sommaire du journal télévisé (en français et en anglais) :
- Sayyed Nasrallah : l'afflux populaire au scrutin à la présidentielle est une victoire pour la Syrie et son peuple ;
- La Syrie se déclare étonnée du communiqué de l'UE sur le scrutin présidentiel syrien : violation flagrante de souveraineté ;
- Lahham rencontre le président de la commission des Affaires étrangères au parlement flamand ;
- Mgr Ephrem II : La victoire du président al-Assad à la présidentielle est une victoire pour tous les Syriens honnêtes ;
- Nos compatriotes au Golan occupé célèbrent la victoire de Dr Bachar al-Assad ;
- Les services compétents ont saisi 80 kg de TNT dans une voiture à la périphérie du quartier de Waer dans la ville de Homs ;
- Libération et l'Express : Des milliers de terroristes européens se sont rendus en Syrie pour combattre aux côtés des gangs terroristes armés.
La présidentielle syrienne a été de facto un référendum de confiance renouvelée au président Bachar al-Assad
En dépit de la participation de trois candidats à la course présidentielle, ce qui autorisait les autorités à annoncer la première élection du chef de l'État syrien avec une possibilité d'alternative, nul ne doute de la victoire du président sortant Bachar al-Assad, écrivait jeudi 5 juin le quotidien Kommersant.
Moscou considère l'élection syrienne comme libre et démocratique tandis que Washington, réflexe pavlovien, la qualifie sans surprise de "honte" !
Le vote n'a cependant pas pu éviter la division du pays entre la Syrie légale du président Bachar al-Assad et certaines régions encore contrôlées par la rébellion islamiste armée, qui sous la contrainte ont été empêchées de participer au vote.
La présidentielle syrienne, à laquelle ont participé les habitants des régions libres (40% du territoire, où vivent plus de 60% des citoyens), a été de facto un référendum de confiance pour le président Bachar al-Assad dans la partie du pays qui n'est pas soumise au contrôle de la rébellion islamiste. Lorsque le président Assad a décidé de participer à l'élection en rejetant les exigences de démissionner formulées par les terroristes islamistes de la rébellion alliés à l'Occident, les organisateurs ont tout fait pour que le vote soit effectivement libre et démocratique. Le président Assad était donc en lice face à deux autres candidats – le communiste Maher al-Hajjar et le libéral Hassan al-Nouri.
Hassan al-Nouri a été l'un des premiers à parler d'une élection effectivement "démocratique et transparente" en sortant du bureau de vote. "La Syrie devient un pays où s'enracine le pluralisme et les opinions divergentes sont permises", a reconnu Hassan al-Nouri.
À son tour, le chef de la Haute commission judiciaire des élections, le juge Hicham al-Chaar, a rapporté un taux de participation très élevé qui a amené les organisateurs à prolonger le vote de cinq heures. La présence d'observateurs internationaux devait également contribuer à la légitimité de la présidentielle. Des représentants de 30 pays ont suivi le déroulement du scrutin, notamment des députés russes, iraniens, brésiliens, vénézuéliens, nord-coréens, tadjiks, philippins, ougandais… Tous ont donné une très haute appréciation à cette élection, la décrivant dans un communiqué commun comme un "grand pas vers la stabilité et l'entente nationale" en Syrie.
Comme chacun n'en a jamais douté, les jugements occidentaux, figés et déconnectés des faits, sont diamétralement opposés ! La porte-parole du département d'État américain Marie Harf a osé qualifier sans rire l'élection de "honte" et y voir une "perpétuation de l’héritage familial de 40 années de répression brutale" ! Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen a été tout aussi fidèle aux positions définitivement infondées des Américains. "Ce vote ne répondait pas aux normes internationales. Aucun pays de l'Otan ne reconnaîtra son résultat", a-t-il péroré.
Dans le même temps, ce scrutin a non seulement fixé le statu quo établi après trois ans de guerre, mais a également tiré un trait sur les efforts "diplomatiques" déployés par Washington à Genève. La réélection du président Bachar al-Assad rend impertinentes toutes les exigences antérieures, posant sa démission comme une condition préalable à la réconciliation nationale, point sur lequel insistait la rébellion pro-islamiste dans le cadre du processus de Genève.
La démission de l'émissaire spécial de l'Onu et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi, qui considère la présidentielle syrienne comme "un obstacle à la réconciliation nationale", confirme la nature obsolète de l'ancien format des accords de Genève.
Rédigé d'après l'article : La présidentielle syrienne a été de facto un référendum de confiance
Sayyed Nasrallah : Toute solution politique en Syrie doit passer par le président Assad