Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

dimanche 11 mai 2014

11 mai 2014 : Hommage aux combattants d'Indochine…


"L'Empire français, ça a bercé notre jeunesse…" (Roger Holeindre)





Le dimanche 11 mai 2014 à Nogent sur Marne, à l'occasion du 60ème anniversaire de Dien Bien Phu, de la fin des combats en Indochine et la libération des camps viets, le "Collectif pour le souvenir des héros d'Indochine" organise un grand après-midi d'hommages aux combattants d'Indochine. Cet hommage est parrainé par le colonel Jean Luciani (capitaine au 1er BEP à Dien Bien Phu - grand officier de la Légion d'Honneur - 10 fois cité au feu - quatre blessures).

Sera diffusé le film "Le Sacrifice" du cinéaste Philippe Delarbre, puis deux tables-rondes/débats seront animées sur tous les aspects du conflit.




Sont annoncés comme orateurs  : l'historien Paul Rignac, les colonels Jean Luciani (1er BEP) Jacques Allaire (6em BPC) et Tran Dinh Vy (adjoint de l'adjudant Vandenberghe au commando n°24), le médecin-colonel Hoang Co Lé (médecin de bataillons paras sud-vietnamiens 1965-1975), l'adjudant Salih Gusic (2em BEP), le sergent Roger Holeindre (Fusilliers marins puis 5-7ème BPC), le père Jean-Paul Argouac'h (aumônier des scouts parachutistes)…



 







Hommage aux combattants d’Indochine (11 mai 2014)

Chemin de mémoire des parachutistes : Hommage aux combattants de Diên Biên Phu

60ème anniversaire de Diên Biên Phu… Un grand coup de gueule de Roger Holeindre !

“Lettre ouverte aux antimilitaristes traitres à leur pays
aux pleureuses professionnelles et aux défaitistes…
jamais lassés de raconter des inepties”
Roger Holeindre, ancien d’Indochine et d’Algérie,
Président du Cercle National des Combattants,
29 avril 2014


Parachutage du GAP 1 (Groupement Aéroporté 1) sur Diên Biên Phu lors de l'opération «Castor».
Lors de l'opération "Castor" à Diên Biên Phu, un sergent du 6e BPC (Bataillon de Parachutistes Coloniaux)
donne à boire à un des blessés mis à l'abri d'un repli de terrain, près du PC (Poste de Commandement) bataillon.

Le centenaire de la déclaration de la guerre de 14-18 a permis à toute cette chienlit de déverser aussitôt, par médias interposés, des tombereaux de mensonges et de lamentations sur le sort des poilus de la Grande guerre… qui soi-disant… devait être la dernière. Bien sûr, notre président de la République, entre deux rendez-vous galants, y a été aussi des sa pleurnicherie. Mais, comme pour les premiers cités, pas un mot de bravoure… de patriotisme… d’élan national. Il n’y avait donc en 1914 que des “veaux” menés à l’abattoir !

Il est quand même scandaleux que tous ces gens, adeptes du dénigrement permanent, qui ont fait perdre à notre pays les notions de fierté et d’honneur… qui ont falsifié notre histoire, et pour qui la France a toujours tort, soient ceux qui donnent le tempo de la décadence à notre jeunesse. Celle-ci d’ailleurs ne sait plus d’où elle vient… et surtout… où elle va !

Si la vérité doit être dite sur cette guerre qui vit des tueries sans nom, et où nos soldats paysans montrèrent leur courage et leur abnégation… il est bien certain que de nombreuses erreurs commises les premiers mois de la guerre furent imputables au fait que le pouvoir civil avait promu un certain nombre d’incapables choisis pour leur seul “républicanisme”… au détriment de soldats de grande valeur, mais fichés par les francs-maçons comme catholiques pratiquants.

Il est aussi très significatif que, dans chacune de ces émissions, le nom du maréchal Pétain ne fut jamais prononcé, alors qu’il fut incontestablement l’un des principaux acteurs de la victoire et l’un des plus humains de nos généraux.

Il se trouve que cette année du centenaire de ce gigantesque conflit est aussi le soixantième anniversaire de la fin de la guerre d’Indochine, et donc de la chute de Diên Biên Phu.

Au nom de mes amis, anciens du Corps Expéditionnaire Français en Extrême-Orient… qui devait devenir l’Armée d’Indochine, je tiens à préciser à ces raconteurs d’histoire, que nous, “les anciens d’Indo”, nous n’avons besoin ni de leurs pleurs, ni de leurs regrets.

Le seul commentaire que j’ai entendu à ce sujet à la télévision était celui d’un olibrius qui, faisant parler des soldats de cette longue et lointaine guerre… les amenait à déclarer… « Ils nous ont volé notre jeunesse ! »

J’ai fait trois séjours complets en Indochine en unité opérationnelle, donc pendant plus de dix ans. Je n’ai jamais entendu un seul soldat déclarer ce genre d’élucubration. Nous étions tous volontaires… sachant pour la plupart d’entre-nous… exactement… pourquoi nous nous battions. Dès la première année du conflit, nous avions compris qu’il ne s’agissait plus d’une guerre de reconquête coloniale… mais d’une lutte à mort contre les communistes asiatiques… des fous furieux ! Officiellement certes, ils proclamaient leur désir d’indépendance et de liberté… mais en fait ne voulaient qu’une chose… instaurer une dictature communiste au Viêt Nam… au Cambodge… et au Laos.

Il est quand même un fait irréfutable… Jamais… nulle part… sur la grande terre… le communisme n’est arrivé au pouvoir démocratiquement ! Il est aussi incontestable, que jamais les peuples des trois pays de la fédération indochinoise n’ont désiré être “libérés” par les hommes d’Ho Chi Minh, de Giap et de Pham Van Dong. Alors, messieurs, racontez ce que vous voulez sur la guerre de 14-18… mais “lâchez-nous les baskets” au sujet de la guerre d’Indochine !

Nous avons fait cette guerre… terrible par moments… pour empêcher la mainmise marxiste sur des populations laborieuses dont des centaines de milliers se battaient à nos côtés, et n’ont jamais trahi.

Si vous voulez vraiment vous inquiéter des horreurs de cette guerre… de ses tueries… de ses goulags… de nos milliers de copains de toutes races et de toutes religions morts de désespoir dans les camps vietminh… penchez-vous donc sur la trahison généralisée qui, pendant huit longues années a été le fait de vos copains d’hier. Nous, nous n’oublions pas… qu’à plusieurs reprises le général Giap… désespéré par la résistance et l’allant de nos troupes, a déclaré… « Si nous désespérions… la lecture des journaux français nous rendait le moral… »

Oui, nous… personne ne nous a volé notre jeunesse ! C’est avec enthousiasme que nous sommes partis… délivrer l’Indochine de l’occupation japonaise… ensuite, pour la ramener dans l’Empire français… puis dans l’Union française… aidés par les gens de ces pays, pour empêcher la mainmise des fanatiques sur ces terres meurtries, mais qui furent paradisiaques.

Nous, la seule chose qui nous intéresse, c’est de savoir que ce n’est pas à Diên Biên Phu, mais à Paris que cette guerre a été perdue.

Je le répète… nous, nous savions pourquoi nous nous battions. Le gouvernement français qui nous avait envoyés là-bas, ne l’a jamais su ! Mais il n’y eut jamais en Indochine de “quillards” ni d’adeptes de la FNACA.

Ce que nous reprochons encore aujourd’hui à nos gouvernants, soixante-dix ans après le début de la guerre, c’est de ne pas nous avoir défendu face à la trahison des communistes prétendument “français”. Ceux-là même qui ont travaillé avec nos ennemis asiatiques, comme ils avaient “collaboré” avec les nazis, tant que leur patron, Joseph Staline, s’était acoquiné avec Adolf Hitler.

Matériel saboté… Renseignements militaires fournis à l’ennemi… Notes signalétiques récupérées par les cellules communistes en France… sur tous nos prisonniers… et fournies à leurs geôliers. Collectes de sang sabotées… Blessés jetés des trains dans des gares françaises !

Pour nous, ce n’est que cela qui compte, car nous avions fait don de notre jeunesse, de notre allant et de notre patriotisme à la France. Nous, anciens d’Indochine, pour la plupart à l’orée de notre vie… là, et là seulement, est notre regret le plus sincère… N’avoir pas été aimés par notre Patrie que nous servions avec honneur et fidélité ! Comme le disait fort justement le commandant Guillaume, le célèbre “Crabe-Tambour”, qui comme nous tous a aimé ce pays et ses peuples travailleurs… de tout son cœur… de toute son âme… et qui en avait fait sa devise de soldat de France, que beaucoup d’entre nous ont repris à leur compte…

Mon âme à Dieu…
Mon corps à la patrie…
Mon honneur à moi !

Oui, messieurs les “anti tout”, lâchez-nous les baskets, et laissez nous avec nos souvenirs… dans lesquels vous n’avez rien à voir !

Roger Holeindre




Source : Rivarol n° 3140 du 9 mai 2014 - 60ème anniversaire de Diên Biên Phu : lettre ouverte de Roger Holeindre (CNC)





Le Renouveau français se mobilise sous la bannière de Sainte Jeanne d'Arc !



MOBILISATION GÉNÉRALE
Honorons et invoquons la « Sainte de la Patrie ».
Montrons que le nationalisme français est bien vivant,
que l'ordre établi et ses complices ne gagneront pas,
que les opposants au mondialisme sont plus déterminés que jamais.



Nous comptons vivement sur votre présence
lors du traditionnel défilé nationaliste d'hommage à Sainte Jeanne d'Arc,
le dimanche 11 mai 2014 :
rendez-vous derrière la banderole du Renouveau français à 10h, place de la Madeleine.
À l'issue du défilé un pique-nique convivial sera proposé gracieusement aux participants de notre cortège.



• Le samedi 10 mai au soir, un "Banquet patriotique" aura lieu à Paris. Au cours du repas, diverses allocutions seront données, avec notamment Roger Holeindre, Jérôme Bourbon et Alain Escada. Bonne chère, interventions de qualité et ambiance conviviale garanties. Informations sur le site banquet-patriotique.com ou au 06 21 22 16 32. Places limitées : ne tardez pas à vous inscrire si cela vous intéresse !

http://renouveau-francais.com

http://www.banquet-patriotique.fr

http://www.librairiefrancaise.fr/fr

Alain Escada : "On ne met pas sa foi en poche quand on est catholique"



"La rue appartient à ceux qui l'occupent,
que les familles de France reprennent la rue…"

"Quand on est catholique le dimanche, on le sera aussi en semaine…"


Alain Escada, président de Civitas, répond aux questions de la JRE. Il rappelle les raisons de son soutien à la JRE et s’adresse aux familles de France à propos de la théorie du genre, de la révolution sexuelle qui se propage (le président de Civitas revient sur l’inceste débattu au parlement suisse), du nouvel ordre mondial et de la résistance qui s’impose. Au passage, il étrille la révolution française et les droits de l’homme. Un discours catholique ferme qui tranche avec le ronron de l’épiscopat.

Le 11 mai, les catholiques et les patriotes seront dans la rue !

Le 11 mai, catholiques et patriotes marcheront dans Paris
pour honorer Sainte Jeanne d’Arc et Saint Louis, modèles de chefs catholiques.


14h30 à la place St Augustin – Défilé jusqu’à la place des Pyramides

Venez nombreux !
Votre présence est indispensable pour témoigner que la mobilisation des catholiques et des patriotes
reste vive et déterminée et qu’elle n’est pas que simple réaction aux événements.


Catholiques, patriotes, défenseurs de la Famille,
vous êtes tous attendus le 11 mai à 14h30 !

Voici deux ans déjà que François Hollande occupe l’Élysée avec l’exploit d’être encore plus impopulaire que son prédécesseur. Deux ans que nous luttons sans répit contre une politique antifamiliale et antichrétienne dictée par des organismes internationaux et des forces occultes.

Que voyons-nous fort heureusement ? Un pays réel de plus en plus en dissidence face au pays légal qui l’opprime et lui impose un cadre de vie contre-nature. Une résistance qui refuse de se soumettre au scénario orwellien qui se renforce jour après jour pour tenter de faire de nous des nomades sans Foi, sans Famille et sans Patrie.

Dans ce contexte, il est important de prendre le temps d’honorer des modèles de chefs héroïques et vertueux. C’est ce que nous ferons ensemble le dimanche 11 mai en défilant pour rendre hommage à Saint Louis et Sainte Jeanne d’Arc.

Nous vous attendons nombreux à 14h30 place Saint Augustin.

Farida Belghoul (JRE) appelle à défiler avec Civitas le 11 mai à 14h30

Voici le communiqué de Farida Belghoul, porte-parole de la Journée de Retrait de l'École (JRE) :
Sauver la pudeur et l’intégrité des enfants c’est aussi sauver les principes de la France chrétienne. Les JRE et Farida Belghoul seront présents ce dimanche 11 mai dans le défilé en l’honneur de sainte Jeanne d’Arc, avec dédicace à saint Louis, dans les rangs de CIVITAS. Venez nombreux pour bouter la théorie du genre hors de France ! Rendez-vous dimanche 11 mai à 14h30, place Saint Augustin à Paris.



Dénoncer, combattre puis renverser un système tyrannique qui impose des lois iniques ; ce sont bien autant d'étapes nécessaires.
Mais il faut aussi être en mesure de présenter une société alternative et offrir des modèles positifs de chefs, des références historiques à commémorer, des héros à vénérer, des saints à prier.
Saint Louis et Sainte Jeanne d'Arc sont tout cela à la fois. Ils incarnent la force juste et vertueuse mise au service de Dieu et de la patrie française.
Voilà pourquoi Civitas appelle toutes les forces de la résistance nationale à participer le 11 mai prochain au défilé en hommage à Sainte Jeanne d'Arc et Saint Louis.
Rendez-vous à 14h30. Drapeaux nationaux, drapeaux locaux et drapeaux frappés du blason de Sainte Jeanne d'Arc seront à l'honneur.
Venez nombreux honorer avec panache ces grandes figures de la vraie France aux antipodes de la république maçonnique et décadente, vassale d'un mondialisme destructeur.
Alain Escada, président de Civitas


Cartes postales de Sainte Jeanne d'Arc et Saint Louis



http://francejeunessecivitas.hautetfort.com

Poitiers : L'Association Sainte Jeanne d'Arc de Poitiers vous invite à l'hommage à Saint Louis le 11 mai 2014


samedi 10 mai 2014

Défilé de la Victoire sur la place Rouge… une vision pour notre Europe millénaire !


Que ressuscite la fierté de l'Europe…

9 mai 2014 : défilé de la Fête de la Victoire sur la place Rouge de Moscou




"De ma vie je n'avais jamais ressenti un tel bonheur !"




Président Valéry Giscard d’Estaing : "Le 8 mai ne devrait pas être chômé"

« Ce n'est pas seulement une journée fériée, c'est une journée chômée, où la France ne travaille pas. »
« La France qui n'a pas de croissance, qui est un pays affaibli économiquement, va avoir trois jours au mois de mai où elle ne travaillera pas, en dehors des jours de congé normaux. »

Président Valéry Giscard d’Estaing



Gamins à l’école buissonnière… Retraités aux manifs, brisant leur désœuvrement… Salariés du syndicalisme au turbin… : images vraies d’une France déboussolée, ballottée entre les injonctions commémoratives d’un calendrier et l'écho des élucubrations d'une Martine Aubry. Travailler plus ? Travailler moins ?  RTT et assistanat, dignité et réalisme…





Travailler, c'est trop dur, et voler, c'est pas beau.
D'mander la charité, c'est quéqu' chose j'peux pas faire.
Chaque jour que moi j' vis, on m' demande de quoi j'vis.
J' dis que j' vis sur l'amour, et j'espère de viv' vieux !

Le rêve d'Hitler : "Le rêve d'Hitler était de transformer Paris et la France en désert industriel et en lieu de plaisir… Allons-nous réaliser son rêve ? Par aveuglement, par rodomontades, par désir de fainéantise et parce qu'une partie de la population continue à baigner dans un marxisme qui date d'un autre siècle. Pendant que les autres pays travaillent et rattrapent la crise…" … Paris et la France, pour le plaisir l’industrie évacuée… Bientôt plus une utopie… Alors le tourisme ? Et les trains, les avions, partiront-ils ? l'essence à la pompe ? la rue accessible ? les poubelles enlevées ?


vendredi 9 mai 2014

วันพืชมงคล - Le Labour Royal





Le Prince héritier Maha Vajiralongkorn a présidé ce matin 9 mai la cérémonie du Labour royal (Raek Na), sur l'esplanade Sanam Luang face au Grand Palais. Une cérémonie qui annonce la saison des pluies et des semailles du riz. Les astrologues consultés assurent alors les paysans de l'abondance de leur récolte… Une cérémonie d'origine plurimillénaire… brahmanique… Le prince Siddhârta lui-même y aurait participé, avant son Illumination. Le Siam a introduit cette cérémonie dès la période de Sukhothai (1220-1349). Le roi Chulalongkorn, soucieux d'encourager les paysans, accordait une importance toute particulière à cette cérémonie… C'est le roi Bhumibol qui l'a restaurée en 1960, après une longue interruption de 24 ans à partir de 1936.




“พืชมงคล” พิธีกรรมศักดิ์สิทธิ์ สร้างกำลังใจ เสริมความเชื่อมั่น - ธำรงวิถีชีวิต “เกษตรกร” ผู้ผลิตอาหารหลักของโลก

Cérémonie du Labour Royal - วันพระราชพิธีพืชมงคลจรดพระนังคัลแรกนาขวัญ

The Royal Ploughing Ceremony

พระราชพิธีพืชมงคลจรดพระนังคัลแรกนาขวัญ

La cérémonie du labour royal à Bangkok

La cérémonie du Labour Royal à Phnom Penh, le 9 mai 2012 (reportage photographique)




9-Mai, fête de l'Europe… Parade de l'Armée russe, place Rouge, devant le Kremlin

9-Mai,  fête de tous les Européens
Avant les déclarations tant attendues du président Vladimir Poutine…






Victory Day: Vladimir Putin says Russia is 'guarantor of world security'

9 mai 1950 : et si on choisissait une « Journée de l’Europe » qui fait vibrer




mercredi 7 mai 2014

7 mai 1954 : Diên Biên Phu est tombé…







Le 7 Mai… par Pieter Kerstens

"… Le 7 mai, en 1954, c’était la chute du camp retranché de Dien Bien Phu. Ni capitulation… Ni reddition ! Et pour ces milliers de vaincus commence une lente descente aux enfers, l’apprentissage du désespoir. Mais ce qu’ils ne savent pas, parce que personne ne leur a jamais dit, c’est que la liberté était en marche et venait à leur rencontre.

Car si la presse du monde entier annonce, en première page le 8 mai 1954, la défaite française et la perte irrémédiable de l’Indochine, les tribus montagnardes, elles, se soulèvent. Par milliers, les maquisards se mettent en route et libèrent des villes abandonnées précédemment par les Français et occupées par les troupes de Giap. Dien Bien Phu appartient au Viet Minh, mais tout l’arrière-pays leur échappe ! Jamais les volontaires méos n’ont été aussi nombreux et enthousiastes dans la jungle, les vallées et les forêts du Nord Tonkin et du Nord Laos… alors que semble triompher l’ordre rouge. Ly Séo Nung et ses partisans ont repris Lao Kay à la frontière de Chine, ainsi que Laï Chau, et ses guerriers vêtus de noirs sont arrivés en vue d’Éliane 2, le 8 mai.

Ce même jour, le colonel Godard commandant la colonne Crève-Cœur a reçu l’ordre de faire demi-tour pour rentrer au Laos alors qu’il ne restait plus que 50 kms pour aboutir à Dien Bien Phu. Il aurait rencontré les maquisards de « Malo » et « Servan », venus de la plaine des Jarres, plus de 2.000 méos autour de leur roi Touby Liphong, allié de la France dès l’invasion japonaise. Après des semaines de marches harassantes dans la jungle, des escalades de pitons calcaires, le franchissement d’innombrables rivières et vallées, ils sont sans doute partis trop tard. Mais qu’auraient-ils pu faire face aux 60.000 « bo-doïs » du Viet Minh ?

Et la France a délibérément ignoré le sort qui attendait les dizaines de milliers de montagnards qui attestaient les armes à la main dans les hautes vallées d’Indochine, leur refus d’être livrés, pieds et poings liés, aux Tonkinois, ces étrangers qu’ils avaient toujours combattus. Honte à Mendès France !

Et jamais cette question n’a été posée aux Vietnamiens : « À Dien Bien Phu, vous avez capturé 11.721 soldats de l’Union française, valides ou blessés. Après les accords de Genève, vous nous en avez rendus 3.290. Ils en manquent 7.801. Que sont-ils devenus ? »

J’ai eu la chance de pouvoir parcourir, l’automne dernier, le nord du Tonkin sur plus de 3.000 km. Ce circuit en boucle, de Hanoi à Haiphong, en passant par Mai Chau, Son La, Dien Bien Phu, Cha Pa, Bao Ha , Yen Binh, Bac Quang, Quan Ba, Yen Minh, Coc Pan, Cao Bang, Dong Khe, Na Cham, Dong Dang, On, Bac Ninh, et Ha Long m’a permis de visualiser le cadre décrit dans les multiples ouvrages concernant la guerre d’Indochine (de 1945 à 1954).

Ce périple « sur les traces de la Légion Étrangère » était aussi l’accomplissement d’une promesse faite à deux anciens képis blancs -à des périodes différentes- si d’aventure j’allais au Viet Nam, je rechercherais les lieux historiques et j’irais aussi me recueillir, en mémoire du sacrifice des dizaines de milliers de soldats tombés pour la défense du drapeau français et des valeurs qui s’y rattachent : courage, fidélité, patrie, famille, honneur, abnégation et ténacité.

À Dien Bien Phu se trouvent d’immenses monuments érigés à la gloire de l’Armée de Libération du Vietminh, commandée par le génial et illustre général GIAP au service de l’Oncle HO ; monuments qui écrasent les visiteurs étrangers par la hauteur de leur suffisance.

Pour ma part j’ai ignoré la propagande marxiste (nous étions selon mon guide, mon épouse et moi, les seuls touristes étrangers à ne pas vouloir visiter le champ de batailles, le musée et le mausolée) et je me suis rendu au monument de l’Armée Française.

Ce petit obélisque se situe dans le quartier Thanh Truong, près de la reconstruction du tunnel De Castries. Très rares sont les visiteurs qui se recueillent là, dans ce carré chargé de symboles, de sang et de sacrifices, d’explosions et d’exploits, de victoires et d’humiliations.

Ce monument a été érigé grâce à l’obstination de Rolf RODEL, sous-officier de la Légion et ancien combattant du Front de l’Est. En effet selon certaines sources, la Légion Étrangère avait enrôlé 35.000 soldats allemands issus des camps de prisonniers, au lendemain de l’armistice, dont plusieurs dizaines de sous-officiers et certains officiers, très compétents et efficaces, pour un engagement de 5 ans. Partout ailleurs au Tonkin, à Lao Kay ou à Lay Chau, à Ha Giang ou à Dong Van, à Meo Vac ou à Bao Lac, à Cao Bang ou à Dong Khe, à That Khe, à Lang Son, Dong Trieu ou Haiphong, RIEN !!!

Vae Victis … Mais, « la gloire est le soleil des morts », R.I.P.

Au Tonkin, en novembre 2012, plus aucune trace d’un siècle de présence française. TOUT a été effacé, martelé, éradiqué. Subsistent encore les passerelles volantes au-dessus des rivières, des poteaux en béton portant les câbles électriques, quelques rares maisons coloniales et le chemin de fer qui n’a subi aucune amélioration ni modernisation ces 60 dernières années…"

Bibliographie : les 170 jours de Diên Biên Phu de Erwan BERGOT
 

France Presse Infos - Le Gaulois : Le 7 Mai… par Pieter Kerstens