Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

lundi 24 mars 2014

Flanby, femme de ménage du parti socialiste, petit informateur du Monde et de Médiapart…


Affaires : l'acharnement à tout "nettoyer" des socialauds

HOLLANDE OU COSTA CROISIÈRES C'EST DU PAREIL AU MÊME


Quand Flanby fait les poubelles à Valls et Taubira et les décharge sur le Monde et Médiapart…

Le Journal du Dimanche a récemment révélé que le président Hollande avait secrètement rencontré deux journalistes du Monde, Fabrice Lhomme et Gérard Davet, qui sont à l’origine de l’article sur les écoutes de Nicolas Sarkozy et de leur publication. Une information qui laisse penser que, contrairement à ce que l’Élysée assure, le président Hollande aurait été informé de cette affaire bien avant le 4 mars et qu’il y aurait joué un rôle. L'un des deux l'a confirmé mercredi 19 mars matin sur Public Sénat : ils ont rencontré Hollande à plusieurs reprises et ont parlé des écoutes.

Nous savons donc qui a donné des informations sur le contenu des écoutes aux journalistes du Monde chargés d'enquêter sur les turpitudes supposées de Sarkozy : c'est probablement le président de la République lui-même.

De son côté, Mediapart qui a relancé l'affaire en révélant de nouveaux entretiens entre Sarkozy et son avocat, convient qu'il a eu accès aux sept écoutes judiciaires illégales sur les seconds portables de Sarkozy et de son avocat Herzog. Et cet accès il l'aurait obtenu après une rencontre d'Edwy Plenel avec son avocat à lui qui est aussi, quelle coïncidence, celui de François Hollande.

Mais Plenel, pour ne pas gêner son copain avocat, laisse entendre qu'il aurait obtenu la retranscription écrite des enregistrements par l'un des magistrats ou des policiers de la nombreuse équipe (une centaine de personnes !) répartie entre la Justice, l'Intérieur et l'Élysée qui travaille à plein temps à nuire à Sarkozy.

Mais officiellement personne n'était au courant, ni Taubira, ni Valls, et ce serait de la faute des sous-fifres qui n'informent pas leurs ministres et le président. La raison en est, selon Jean-Christophe Cambadélis paraît-il "furieux", que "on n'a pas bien fait le nettoyage" en arrivant dans les ministères. Il y resterait donc quelques fonctionnaires intègres qui dénoncent les mensonges et les pratiques douteuses de leurs patrons socialistes.

Pendant ce temps-là, à l'Élysée, un directeur de cabinet toutes affaires cessantes, cherche à savoir d'où vient la fuite sur les agendas "confidentiels" de Hollande qui sont parvenus au Journal du Dimanche. Nous voilà donc avec le gag de l'arroseur arrosé !

L'Élysée nous aura décidément tout fait en matière de ridicule.

Parce que si le PS n'avait pas fait entrer dans les mœurs la politisation des cabinets ministériels, du personnel de l'Élysée et des hauts postes de l'administration en les réservant aux encartés du PS et du Grand Orient de France (après le "nettoyage", dont convient Cambadélis), les non-PS ne se seraient sans doute pas sentis déliés de leur devoir de réserve. C'est le syndrome Falletti, ce haut magistrat qui s'est révolté et a révélé aux médias la pression que Taubira a exercé sur lui pour le faire partir et le remplacer par un ami politique bien rose, voire rouge, en toute indépendance de la Justice, bien évidemment !

Car la Justice a elle été aussi touchée par le "spoil system" pratiqué par le PS : déplacement ou mise à la retraite des magistrats jugés incompatibles avec l'idéologie et leur remplacement aux postes importants par des membres du très gauchiste Syndicat de la Magistrature qui a ses bureaux au cœur même du ministère et dont la présidente est mise en examen pour "le mur des cons". Ce sont les seuls que l'on voit quand les journalistes vont interviewer un magistrat au ministère de la Justice. Ce n'est pourtant pas le syndicat majoritaire chez les magistrats, mais l'autre, l'Union Syndicale des Magistrats, n'étant pas politisé n'intéresse pas le pouvoir qui ne veut voir que des têtes de gauche jusqu'à l'horizon.

Entrant comme d'habitude dans le jeu du pouvoir, Christophe Barbier a accusé vendredi matin sur BFM Sarkozy d'avoir écrit son article dans le Figaro pour détourner l'attention des affaires qui lui sont reprochées.

Il est tout de même extraordinaire que, pour le pouvoir socialiste, les seuls problèmes importants à résoudre aujourd'hui seraient des affaires concernant une possibilité d'aide financière accordée à l'UMP par la Libye il y a une dizaine d'années, (ce qui a pourtant été fermement démenti par le chef des Services secrets libyens de l'époque), ou bien un soupçon de trafic d'influence (qui n'a jamais été prouvé), ou encore le don qu'aurait fait une riche et vieille dame à son ami pour l'aider dans sa campagne électorale et cela il y a plusieurs années aussi, (cette affaire-là étant tombée à l'eau elle aussi faute de preuves).

On voit bien que ceux qui cherchent à détourner l'attention des Français des difficultés énormes que connaît la France après deux années d'échec patent de leur politique, ce sont les socialistes.

Tout cela est du cinéma dont la mise en scène vise à camoufler deux affaires bien plus graves que toutes les autres qui ont contribué à dégoûter les Français de la politique socialiste.

La première est la mise en "surveillance renforcée" (comme l'Irlande et l'Espagne) autrement dit la mise en examen pour promesses non tenues de la France par la Commission européenne, ce qui signifie que Moscovici et Hollande, qui font pour le moment semblant de s'en moquer, auront des comptes à rendre.

Plus grave encore est la pression qui monte pour l'instauration d'un climat de guerre - froide ou non - avec la Russie. On dirait que Obama, Hollande et quelques autres chefs d'État en difficulté viennent de redécouvrir le vieux principe politique des loosers : quand tout va mal, il faut vite se trouver un ennemi extérieur pour réveiller le sentiment nationaliste des citoyens.

Du temps de la guerre froide qui a sévi de 1945 à 1989, date de l'écroulement de l'Union soviétique, le monde occidental n'était-il pas prospère et dynamique ? Alors pour sauver sa peau menacée par la colère montante des Français, Hollande est prêt à agresser la Russie puisque les deux guerres qu'il a déjà déclarées en Afrique ont été insuffisantes pour ressouder les Français derrière lui et sa bande de pieds nickelés, Moscovici, Sapin et Montebourg, les économistes amateurs qui ont tout raté depuis qu'ils sont ministres de l'économie.

Depuis vingt-cinq ans, les Occidentaux se sont acharnés à dépecer l'ex-URSS en intégrant les anciens pays d'Europe de l'Est dans l'OTAN, prenant le berceau de la Serbie, le Kosovo, pour le donner à la mafia islamo-albanaise après l'avoir vidé des Serbes qui le peuplaient. Puis en faisant des appels du pied à l'Ukraine pour qu'elle rejoigne l'Europe et l'OTAN, ce qui aurait définitivement détaché de la Russie sa grande base militaire en Crimée, terre russe depuis des siècles. La ficelle était trop grosse, c'était trop pour un Poutine qui n'est certes pas un ange et dont les méthodes quelques peu dictatoriales de gouvernement sont critiquables, mais qui s'efforce de redonner (avec succès) à la Russie son rang de grande puissance. Il a repris la Crimée dont Krouchtchev - qui était ukrainien - avait fait don à son pays natal en 1954 en témoignage d'amitié pour célébrer le 300ème anniversaire de l'association russo-ukrainienne.

Le viol du droit international qui lui est reproché par Obama et Hollande à propos de la Crimée est une plaisanterie quand on se souvient des multiples droits d'ingérence que les États-Unis et la France se sont arrogés sous prétexte de sauver le monde alors qu'il ne s'agissait que de déstabiliser des pays jugés trop influents ou réticents à la politique d'expansion mondialiste de l'élite politique occidentale, ou de retrouver une influence coloniale perdue comme en Afrique.

De plus, Poutine est bien meilleur que les deux mollassons ci-dessus nommés puisqu'il a su récupérer la Crimée avec l'accord quasi unanime de son peuple et sans action militaire forte, alors qu'Américains et Français font chaque fois qu'ils interviennent des centaines ou des milliers de morts.

Poutine a repris la Crimée comme les Américains ont pris le Kosovo à la Serbie (mais en bombardant celle-ci), comme les Français avaient pris en 1945 la Sarre à l'Allemagne (région qu'ils durent lui restituer quelques années plus tard), comme ils ont pris Mayotte aux Comores avec, comme Poutine en Crimée, l'accord de sa population.

L'argument qui consiste à comparer la récupération de la Crimée à celle des Sudètes par Hitler est une simple tactique de diabolisation par la "réductio ad hitlerum", comme celle qui est régulièrement utilisée par la gauche contre le FN et tous les "réacs" de droite : Poutine n'a pas cédé à la pression expansionniste de l'Europe et de l'OTAN, il est donc néo-nazi, c'est l'ennemi contre lequel tous les peuples d'occident doivent se liguer, on va lui faire la guerre, économique pour le moment, mais préparons-nous à du plus sérieux, disent-ils.


D'après un article original de Maurice D. pour Minurne Résistance


I am Spartacus : De la Stasi à la Gestapo

… Les socialistes ont la mémoire courte alors on va leur rafraîchir. Voici quelques exploits de leur police politique ces derniers mois… lire l'article



Nicolas Sarkozy s'impose en maître du jeu : les vérités que la France entière attendait !


Pour Flanby, évidences et vérité toute crue sont "insupportables"…



Chapeau, le coup de la Stasi !

Qu’aurait été la tribune libre de Nicolas Sarkozy dans Le Figaro s’il n’avait fait une fine allusion à la Stasi, cette police politique de sinistre mémoire qui avait pignon sur terreur dans l’ancienne République démocratique allemande ?

En France, l’habitude n’est guère de stigmatiser un régime communiste, plutôt de rappeler éternellement les crimes du régime national-socialiste, figure de bouc émissaire obligé de toute référence historique criminelle.

En faisant explicitement – et uniquement – référence aux pratiques totalitaires de cette « autre » Allemagne que celle du IIIe Reich, l’ancien président a tapé là où ça pouvait faire le plus mal aux habituels donneurs de leçons d’une gauche moralisatrice, héritière d’une Union des socialistes, des radicaux et des communistes qui porta François Mitterrand à l’Élysée… et reste toujours d’actualité, au gré des échéances électorales.

Les oripeaux de la Gestapo faisant sans doute de moins en moins recette, ceux de la Stasi vont-ils empoisonner durablement le débat politique désormais ? Vu la réaction de la gauche, elle a compris le danger. Trop tard ?

Philippe Randa


L'ADRESSE AUX FRANÇAIS DE NICOLAS SARKOZY



Ce que je veux dire aux Français

J'ai longuement hésité avant de prendre la parole. D'abord parce que je sais qu'il existe des sujets prioritaires pour nos compatriotes, à commencer par l'explosion du chômage. Ensuite, parce que, depuis deux ans, je me suis tenu à la décision de silence et de retrait que j'avais annoncée au soir du second tour de l'élection présidentielle de 2012.

Contrairement à ce qui s'écrit quotidiennement, je n'éprouve nul désir de m'impliquer aujourd'hui dans la vie politique de notre pays. Je ne suis animé par aucune velléité de revanche et ne ressens nulle amertume à l'endroit des Français qui m'ont fait l'immense honneur de me confier, durant cinq ans, les rênes de notre pays. J'ai par ailleurs trop conscience des peines, des souffrances et des inquiétudes qu'endurent chaque jour tant de nos compatriotes pour ne pas mesurer la chance qui m'a si souvent accompagné tout au long de ma vie. Cette réalité mêlée à mon tempérament fait qu'aussi loin que je m'en souvienne je n'ai jamais aimé me plaindre. À 59 ans, il est sans doute trop tard pour changer. En tout cas, sur ce point…

Et pourtant, je crois qu'il est aujourd'hui de mon devoir de rompre ce silence. Si je le fais, c'est parce que des principes sacrés de notre République sont foulés aux pieds avec une violence inédite et une absence de scrupule sans précédent. Si je le fais par le moyen de l'écrit et non celui de l'image, c'est parce que je veux susciter la réflexion et non l'émotion.

Qui aurait pu imaginer que, dans la France de 2014, le droit au respect de la vie privée serait bafoué par des écoutes téléphoniques ? Le droit au secret des conversations entre un avocat et son client volontairement ignoré ? La proportionnalité de la réponse pénale, au regard de la qualité des faits supposés, violée ? La présomption d'innocence désacralisée ? La calomnie érigée en méthode de gouvernement ? La justice de la République instrumentalisée par des fuites opportunément manipulées ?

Que chacun réfléchisse à ce bref inventaire car demain il pourra, à son tour, être concerné. C'est de moi qu'il s'agit aujourd'hui. Je ne suis pas une victime. Je peux me défendre. Je peux en appeler au bon sens des Français, de gauche comme de droite. Tous n'auront pas et n'ont pas cette chance.

Ancien président de la République, je suis devenu un citoyen comme les autres. C'est la règle démocratique. Qui d'ailleurs pourrait prétendre que je l'ai, si peu que cela soit, enfreinte ? En vingt mois, j'ai subi quatre perquisitions qui ont mobilisé trois juges et quatorze policiers. J'ai été interrogé durant vingt-trois heures parce que l'on me suspectait d'avoir profité de la faiblesse d'une vieille dame ! Des milliers d'articles rédigés à charge ont été publiés. Sur le sujet, que reste-t-il de cette boue complaisamment répandue ? Rien, si ce n'est une décision de non-lieu après que toutes les investigations possibles ont été engagées. J'ai eu envie de crier : « Tout cela pour cela. » Mais je n'ai rien dit au nom du devoir que me créent les responsabilités qui furent les miennes. J'ai tout accepté, confiant dans la justice et surtout dans la vérité.

Et que dire de la prétendue affaire Karachi où, après des années d'enquête, les magistrats ont fini par découvrir que je n'y avais, au final, assumé aucune responsabilité. Là aussi, cela n'a pas empêché des centaines d'articles à charge. Puis l'on s'est aperçu que j'avais été le seul de tous les candidats à avoir dépassé, durant la campagne présidentielle de 2012, les montants de dépenses autorisés ! De ce fait, je fus reconnu fautif d'un dépassement de 2,1 %. La sanction fut, pour la première fois dans l'histoire de la République, la suppression de 100 % des financements publics. Le 9 juillet 2013, il nous a fallu rembourser 11,3 millions d'euros, dont j'étais caution à titre personnel. Grâce aux soutiens de 137 000 Français et à la mobilisation de ma famille politique, ce fut réalisé en deux mois. Comment leur dire mon immense reconnaissance ? Cette fois encore, je n'ai rien dit. J'ai tout accepté.

Sans l'ombre d'une preuve et contre toute évidence, me voici accusé d'avoir fait financer ma campagne de 2007 par M. Kadhafi. On a parlé d'un virement de 50 millions d'euros ! Un détail… Après des mois d'enquête, des dizaines de commissions rogatoires, la justice n'a trouvé ni virement, ni banque de départ, ni banque d'arrivée. Toute l'accusation repose sur les témoignages « crédibles » du fils de M. Kadhafi et de son entourage, sans doute une référence morale, et de celui de M. Takieddine, dont on connaît aujourd'hui le passif judiciaire.

J'ai déposé plainte contre Mediapart pour faux et usage de faux à la suite de la publication d'un faux grossier. Ma plainte a paru suffisamment crédible pour que ses dirigeants soient placés par la justice sous statut de témoin assisté. Le simple bon sens devrait amener à considérer que la guerre que nous avons conduite en Libye a duré dix mois. Durant cette période, si M. Kadhafi avait eu le moindre document à utiliser contre moi, pourquoi ne l'a-t-il pas fait, alors même que j'étais le chef de la coalition contre lui ?

Or voici que j'apprends par la presse que tous mes téléphones sont écoutés depuis maintenant huit mois. Les policiers n'ignorent donc rien de mes conversations intimes avec ma femme, mes enfants, mes proches. Les juges entendent les discussions que j'ai avec les responsables politiques français et étrangers. Les conversations avec mon avocat ont été enregistrées sans la moindre gêne. L'ensemble fait l'objet de retranscriptions écrites dont on imagine aisément qui en sont les destinataires !

Ajoutant l'illégalité à l'illégalité, on n'hésite pas à publier des extraits tronqués et mensongers de ces mêmes enregistrements. Qui a donné ces documents alors même qu'aucun avocat n'a accès à la procédure ? Les seuls détenteurs en sont les juges ou les policiers… Sont-ils au-dessus des lois sur le secret de l'instruction ?

On me met sur écoute en septembre 2013 pour des faits supposés de corruption qui auraient été commis en 2007 ! On le fait, non parce que l'on dispose d'indices, mais parce que l'on espère en trouver. Aujourd'hui encore, toute personne qui me téléphone doit savoir qu'elle sera écoutée. Vous lisez bien. Ce n'est pas un extrait du merveilleux film La Vie des autres sur l'Allemagne de l'Est et les activités de la Stasi. Il ne s'agit pas des agissements de tel dictateur dans le monde à l'endroit de ses opposants. Il s'agit de la France.

Suis-je en droit de m'interroger sur ce qui est fait de la retranscription de mes conversations ? Je sais, la ministre de la Justice n'était pas au courant, malgré tous les rapports qu'elle a demandés et reçus. Le ministre de l'Intérieur n'était pas au courant, malgré les dizaines de policiers affectés à ma seule situation. De qui se moque-t-on ? On pourrait en rire s'il ne s'agissait de principes républicains si fondamentaux. Décidément, la France des droits de l'homme a bien changé…

Heureusement, des milliers d'avocats, quelles que soient leurs sensibilités, ont décidé que trop, c'était trop. Avec le bâtonnier à leur tête, ils veulent faire entendre cette vérité qu'un avocat dans l'exercice de ses fonctions doit être protégé de la même manière qu'un journaliste. Dans la République, on n'écoute pas les journalistes, pas davantage que les avocats dans l'exercice de leurs fonctions !

Mais cela n'est pas tout. Mon propre avocat se trouve accusé d'avoir abusé de son influence auprès de notre juridiction suprême. Cette fois, fini de rire, car c'est à pleurer d'indignation. Son « crime » : être l'ami depuis trente ans d'un avocat général à la Cour de cassation, un des plus fameux juristes de France, à qui il a demandé des avis sur la meilleure stratégie de défense pour son client. Le problème, c'est que le client, c'est moi. Alors « le conseil » devient un « trafic d'influence » supposé. Peu importe que ce magistrat ne puisse exercer la moindre influence sur une chambre criminelle dans laquelle il ne siège pas. Détail, encore, que le gouvernement monégasque ait solennellement déclaré qu'il n'y avait jamais eu la moindre intervention. Dérisoire, le fait que le poste, auquel ce magistrat postulait pour après sa retraite, ait été pourvu un mois avant qu'il ait pensé à en signaler l'existence à mon avocat.

Tout ceci ne résiste pas à l'évidence. Eh bien, cela n'a pas empêché trois juges et vingt policiers de multiplier les perquisitions aux domiciles et au bureau de mon avocat, quatorze heures durant ! Après avoir démonté sa machine à laver et exigé, qu'au moment de sa douche, à 6 h 30 du matin, il laissât la porte ouverte. La juge en charge est repartie avec ses téléphones. Dois-je considérer comme une anecdote le fait que cette magistrate soit membre du Syndicat de la magistrature ? Ce syndicat désormais célèbre pour avoir affiché dans ses locaux le tristement fameux « mur des cons », où j'occupe une place de choix ! Dois-je considérer qu'il s'agit d'un exercice serein et impartial de la justice ? Augmenterai-je la gravité de mon cas en informant mes lecteurs que l'un des juges qui enquêtent sur le prétendu financement Kadhafi est celui-là même qui a signé, en juin 2012, l'appel des quatre-vingt-deux juges d'instruction, dont le ciblage de ma personne et de ma politique est transparent ? Au moins dois-je être tranquillisé sur la clarté des opinions politiques d'un magistrat dont le devoir est pourtant d'enquêter à charge et à décharge. Pour la charge, je crois que l'on peut être confiant, mais pour la décharge… Quel justiciable voudrait connaître une situation semblable ?

Et pourtant, envers et contre tout, je garde confiance dans l'institution judiciaire, dans l'impartialité de l'immense majorité des juges, dans la capacité de la justice à ne pas se laisser instrumentaliser.

Mon propos n'est pas de me plaindre. Je ne demande à personne de s'apitoyer sur mon sort. Ce texte est un appel à la conscience, aux convictions, aux principes de tous ceux qui croient en la République.

Aux Français qui n'ont pas voté pour moi, je demande d'oublier mon cas personnel et de penser à la République et à la France. Au nom de leurs propres convictions, peuvent-ils accepter ces violations répétées de nos principes les plus chers ?

À ceux qui me sont attachés, je veux dire que je n'ai jamais trahi leur confiance. J'accepte tous les combats à condition qu'ils soient loyaux. Je refuse que la vie politique française ne fasse place qu'aux coups tordus et aux manipulations grossières.

Je veux affirmer que je n'ai jamais demandé à être au-dessus des lois, mais que je ne peux accepter d'être en dessous de celles-ci. Enfin, à tous ceux qui auraient à redouter mon retour, qu'ils soient assurés que la meilleure façon de l'éviter serait que je puisse vivre ma vie simplement, tranquillement… au fond, comme un citoyen « normal » !

Nicolas Sarkozy


C dans l'Air : La lettre de Sarkozy






vendredi 21 mars 2014

Avant de balayer Cohen, Toulouse toilette le Pont Bayard profané par son infâme maire…


Heureux présage avant une élection municipale :
la plaque de la honte s'est éclipsée du Pont Bayard de Toulouse


Le trophée d'un jeune prince, fils de Harki

Depuis ce mercredi matin à Toulouse on entend beaucoup parler d'un 19-mars… Malik, un fils de Harki du Sud-Ouest, haletant d'émotion, confie à un ami une histoire aussi édifiante que bien réjouissante…

Depuis bientôt deux ans, ce fils de Harki était excédé de ce que le maire socialoppe de Toulouse, un dénommé Pierre Cohen, allant jusqu’au paroxysme de la provocation à l’égard des Piénoirs et des Harkis, ait fait déposer une plaque en souvenir de la date honteuse de la capitulation du 19 mars 1962, en lieu et place de celle dédiée à la gloire de Pierre Terrail, seigneur de Bayard, le grand chevalier sans peur et sans reproche. Depuis que le Pont Bayard a été ainsi souillé, Malik, ce jeune homme à l'âme princière, sentait l’ulcère le gagner, convaincu que rien n'apaiserait sa souffrance tant que cette plaque odieuse insulterait la ville de Toulouse si chère à de nombreux Harkis et Piénoirs…

Déjà l'an dernier, il avait pensé arracher la plaque, mais il n’avait pas osé. La nuit, à la veille d'un nouvel anniversaire de cette sinistre capitulation gaulliste, il a enfin eu la grâce de ne pouvoir laisser passer cette date sans agir. Il est donc passé à l’acte, à cinq heures, le matin du 19 mars, après avoir parcouru plus de deux-cents kilomètres séparant sa campagne de Toulouse. Après être grimpé sur un escabeau de peintre, il lui a suffi d’un fort tournevis et d’un marteau pour venir à bout de l’anneau de métal qui tenait la plaque arrimée au premier lampadaire public en venant du sud éclairant le Pont… qui ne pourra plus être dit "du 19 mars 1962″…  Si Cohen a encore un peu de vergogne ! Un Cohen qui espérons-le sera très bientôt éliminé du paysage municipal.

Magnifique témoignage d'un jeune prince à l'égard de ses pères harkis qui ont si fidèlement servi la France… Que chacun d'entre nous n’aurait-il donné pour que le Seigneur lui donne la grâce d'un pareil courage… D'être à sa place ou tout simplement avec lui ! Comme des dizaines de milliers de compatriotes, chacun de nous en avait sans doute rêvé. Lui, digne fils de Harki, il l’a fait. Convaincu que pour être encore plus utile ce geste devait être chanté, Malik nous livre une photo de son trophée témoignant à jamais de ce geste de bravoure…

Ainsi en attendant dimanche et de se laver de Cohen, Toulouse, ses Piénoirs, ses Harkis et tous ses Patriotes respirent déjà dans une ville un peu assainie…

Lecteur, si tu passes sur le Pont Bayard, jette un œil sur le lampadaire, le premier à gauche en regardant vers la gare. Il y avait là, jusqu’à cette nuit du 19 mars 2014, une plaque par laquelle l’anti-France toulousaine commémorait un crime innommable.  Une plaque qui n’y est plus. Comme bientôt un maire indigne.


N.B. pour les non arabisant : "malik" signifie "roi"…


Toulouse : la plaque du pont du 19 mars 1962, date de la capitulation française en Algérie, a été dérobée

Après l'Irak, l'Afghanistan, la Libye, la Syrie… l'Europe, le coup de trop ? La crise ultime…


Quand les États-Unis détruisent notre Europe… restons solidaires
Que nos dirigeants à la botte de l'ennemi soient inculpés de haute trahison…

Ukraine, la crise (d’hystérie) de trop ?




Le Bloc atlantiste nous a habitués depuis longtemps à camoufler ses petites et grosses boucheries stratégiques sous des océans de vertu outragée. Dressé sur ses ergots, il a ainsi torturé l’Irak pour sauver les Irakiens ; saccagé l’Afghanistan pour sauver les Afghans ; dévasté la Libye pour sauver les Libyens ; ruiné la Syrie pour sauver les Syriens etc… Sauf qu’à force de prétendre œuvrer pour éclairer le monde de sa lumière forcément divine, il s’est enfermé peu à peu dans un messianisme politique radical dont il ne contrôle plus la dynamique. Prisonnier de ses « grands principes » supposés; encagé dans son illumination permanente, il se retrouve aujourd’hui incapable de freiner la surenchère que lui impose sa posture dans une crise Ukrainienne qui pourrait bien être la crise de trop.

Le coup d’État mené à Kiev par le Bloc atlantiste pourrait donc bien avoir été le coup de trop. Alors que, off record, les derniers politiciens européens éclairés paniquent déjà à l’idée du saccage et du danger formidables que représenterait une détérioration trop forte des relations avec la Russie, personne ne semble en mesure de bloquer une mécanique qui a échappé à tout contrôle.

Pour l’heure, les sanctions prises sont bien sûr ridicules dans leur portée réelle pour la Russie. Et tout le monde le sait. Mais après tant de vociférations, de cris d’orfraie, tant de menaces, tant de vertu outragée, comment le Bloc pourrait-il faire marche arrière désormais, inverser la vapeur, calmer le jeu ?

Les États-Unis, véritable ennemi de l’UE

De leur côté, les États-Unis ne partagent pas tout à fait les mêmes angoisses que leurs laquais européens. Et pour cause : ce sont les Européens qu’ils envoient à la casse.

C’est que cette crise sert l’un des objectifs principaux de la stratégie de domination US, dont l’un des piliers a toujours été d’empêcher tout rapprochement significatif entre l’Europe et la Russie. Car les États-Unis savent que si un tel rapprochement, pourtant logique et naturel, devait s’opérer un jour, ils auraient définitivement perdu le contrôle du continent eurasien, et s’en serait fini de leur hégémonie. Voilà pourquoi les États-Unis mettent tant d’énergie à semer la discorde entre Bruxelles et Moscou ; voilà pourquoi ils ont mis tant d’énergie à diaboliser Poutine, à construire de toutes pièces une nouvelle guerre froide, notamment avec leur projet de bouclier anti-missile.

Drogués par la propagande hollywoodienne; prisonniers de leur fascination imbécile pour un « grand frère étasunien » qui n’a jamais existé que sur les écrans du soft power, les Européens sont tout simplement incapables de prendre conscience de ce double-jeu. Pourtant, comme dit le philosophe, les États étant, à l’état de nature, des monstres froids, les États-Unis n’hésiteraient pas deux secondes à plonger l’Europe dans la guerre et la désolation si cela pouvait servir leurs intérêts.

Aujourd’hui, le lien transatlantique représente ainsi pour l’Europe la pire des escroqueries, le plus terrible des malentendus que cautionne une élite européenne de technocrates totalement coupée des réalités du monde. D’où cet apparence d’union sacrée du Bloc atlantiste dans sa surenchère messianique.

Une crise pour les gouverner toutes

Cela dit, les États-Unis se font des illusions s’ils croient pouvoir sortir indemnes de la passe d’armes à laquelle ils poussent les Européens face à la Russie.

Car si des sanctions économiques réelles devaient être finalement prises contre la Russie, les conséquences seraient immédiatement catastrophiques en cas de riposte de Moscou. L’Allemagne plongerait la première dans la crise du fait de sa dépendance au gaz russe ; suivie de près du Royaume-Uni après l’éclatement d’une City qui ne pourrait, elle, survivre au retrait brutal des capitaux des oligarques russes. Sans parler de la possibilité que la Russie a de renoncer au dollar le cas échéant. La Russie n’a que l’embarras du choix pour riposter si elle le désire.

À terme, cette montée aux extrêmes ne manquerait pas de provoquer un séisme économique d’une amplitude inégalée à ce jour à l’échelle planétaire.

Et puis après, quoi ?

On en vient aux mains ? Aux ogives ? Pour savoir qui a la plus grosse ?
Pour l’heure, les jeux sont faits en Ukraine.
La Crimée est revenue dans le giron russe mais, sous l’impulsion étasunienne, le Bloc atlantiste reste prisonnier de sa narrative, de son illumination, de sa vertu outragée.
Et l’on peut bien sûr compter sur la presse-Système et tous ses pisse-copies embedded en mal de « Guerre d’Espagne » pour jeter de l’huile sur le feu, pour critiquer la mollesse de l’Europe le cas échéant et, à coup d’éditos dégoulinants de vertu, appeler in fine à la guerre.
Désormais, le seul qui pourrait désamorcer la bombe, c’est encore Vladimir Poutine qui, en bon joueur d’échecs, pourrait chercher à offrir une porte de sortie aux Occidentaux, comme il l’avait déjà fait en septembre 2013 pour Obama dans la crise syrienne.
Et c’est, semble-t-il, ce qu’il est en train de faire.
Reste à savoir si le Bloc saisira la balle au bond.
Sans quoi, la montée aux extrêmes qui s’annonce pourrait bien faire de la crise ukrainienne la crise de trop, la crise ultime pour le Système.

Source : Entrefilets le mardi 18 mars 2014


Les services secrets russes ont changé la donne

mercredi 19 mars 2014

Rivarol : vers une Bérézina électorale de la gôche, pour quelles conséquences bénéfiques ?



"Vers une Bérézina électorale de la gôche" Peut-être. Mais aucun des problèmes actuels du gouvernement de la France ne sera résolu par des élections… C'est tout le système qui est obsolète… C'est tout le personnel politique en charge des affaires ou y prétendant qui est à mettre définitivement hors-jeu… Que la signification des prochaines élections soit ramenée à sa vraie portée : insignifiante… Encore une tromperie prétendue "démocratique". Du dilatoire en attendant l'échéance inéluctable… 
 





Farida Belghoul : soirées veilleurs communes musulmans et catholiques

mardi 18 mars 2014