Alors que des milliers de familles attendent depuis plus de cinquante ans le retour de plus de 3000 disparus après la capitulation gaulliste du 19 mars 1962 et notamment le 5 juillet 1962 à Oran, Flanby bourré avoue avoir récemment manifesté de vives inquiétudes pour la santé et la sécurité de son ministre à lui ouvertement inféodé à Israël, Manuel Valls, en voyage à Alger… In vino veritas…
Dans un discours prononcé le lundi 16 décembre à l'Élysée au cours du 70ème Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), "François Hollande annonce – sans transition justifiée – la visite prochaine de Manuel Valls en Algérie. Le ministre de l’Intérieur français lui rappellera qu’il revenait justement d’Algérie. Réplique au vol :
« Il en revient sain et sauf », relance tout sourire béat coutumier, le président français.
« C’est déjà beaucoup ! », ajoutait-il sous les rires des convives et journalistes amusés" rapporte le quotidien algérien El Watan. Une plaisanterie de mauvais goût, des insinuations pathétiques, et un nouveau coup de froid à l’horizon dans les relations censées être
« normalisées » depuis la visite de François Hollande en Algérie poursuit El Watan qui y voit un
« humour grinçant le racisme et sentant les stéréotypes sortis tout droit de la remise du centenaire de la colonisation (dit de la conquête) ou de l’Exposition universelle (et des indigènes) de Paris de 1889. » [Ouma : La blague de mauvais goût de Hollande qui choque l'Algérie]
El Wattan - Lamamra : Les propos de Hollande sont "une moins value" dans les relations algéro-françaises
Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a indiqué samedi à Alger que les récents propos du président français, François Hollande, sur la sécurité en Algérie, représentent une "moins-value" à l’esprit qui enveloppe les relations algéro-françaises.
"Il est clair qu’il s’agit d’une moins-value par rapport à l’esprit qui enveloppe nos relations et à la réalité de ce que les délégations françaises et même autres peuvent constater de la situation sécuritaire en Algérie", a indiqué M. Lamamra lors d’une conférence de presse à l’issue de ses entretiens avec son homologue chinois, Wang Yi.
Le président français avait évoqué lors d’une rencontre officielle du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) le retour "sain et sauf" de son ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, qui était en mission en Algérie.
M. Lamamra a ajouté que "le sens de l’humour peut apporter une valeur ajoutée au sens des responsabilités lorsqu’il s’exprime avec élégance, avec mesure et qu’il introduit de la décontraction dans le cadre de cet art souvent austère qui est la pratique de la diplomatie. À l’inverse, le sens de l’humour peut être générateur d’une moins-value lorsqu’il abouti à suggérer que les réalités ne seraient pas celles qui sont à la portée de tous et qui ont pu être vérifiées par tous".
Il a estimé que les propos de M. Hollande pourraient paraître une "improvisation d’une plaisanterie" tout en notant que "les improvisation sont souvent périlleuses".
Le chef de la diplomatie algérienne a tenu à rappeler que l’Algérie a eu le "plaisir" et le "privilège" d’avoir en visite d’État le président français, qui a pu bénéficier, aux côtés du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, de bains de foules et de l’hospitalité chaleureuse du peuple algérien à Alger comme à Tlemcen.
Concernant Manuel Valls, M. Lamamra a rappelé que ce dernier était son interlocuteur pendant sa récente visite en Algérie où il accompagnait, avec une importante délégation, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, affirmant qu’il n’a, à aucun moment, ressenti en lui la "moindre préoccupation" concernant sa propre sécurité comme celle de toute la délégation.
"L’année 2012 s’est terminée avec le succès éclatant de la visite d’État du président Hollande en Algérie. L’année 2013, n’est pas encore terminée, et nous ne souhaitons pas la terminer sur une mauvaise note. J’espère que nous puissions trouver les moyens, dans les jours qui nous séparent, de tourner la page de cet incident regrettable".
Algérie Patriotique : Laurent Fabius est le premier coupable
Il existe une note du ministère français des Affaires étrangères qui affirme que «le risque terroriste reste élevé en Algérie»… Conséquent avec lui-même, le ministre français des Affaires étrangères n’était pas du voyage en Algérie avec Manuel Valls.
L'Expression : L'extravagant François Hollande
Un chef d'État est, communément, un personnage pondéré qui mesure ses mots, ne s'aventure pas dans des propos pouvant prêter à conjecture ou ouvrent la voie aux plus extravagantes hypothèses de la plus anodine à la plus grave. Pour dire qu'un chef d'État, au regard des responsabilités qu'il assume - tant vis-à-vis de son peuple que face à ses interlocuteurs étrangers - se doit de s'interdire des hâbleries qui prêtent à médire. C'est pourtant ce que le président français, François Hollande, s'est permis aux dépens de l'Algérie lors d'une cérémonie tenue à l'Élysée (célébrant le 70e anniversaire de la fondation du Conseil représentatif des institutions juives de France - Crif - Nous n'en dirons pas plus).
Posant son regard sur son ministre de l'Intérieur, Manuel Valls Hollande assure devant l'assemblée que ce dernier allait se rendre en Algérie. Manuel Valls, lui rappelle alors qu'il en revenait. Hollande lance donc une blague : « Il en revient sain et sauf. » Avant d'ajouter : « C'est déjà beaucoup ! ». Que faut-il penser de cette tirade ? Par quel bout la prendre ? L'Algérie est-elle en guerre ? Le sang y coule-t-il à flots ? Ou faut-il donner une interprétation autre, aussi grave, à des déclarations blessantes mal à… propos ? D'autant plus que quelques jours plus tôt, des médias français ont justifié le report de la rencontre amicale entre l'Algérie et la France (dans le cadre de la préparation de la Coupe du Monde de football au Brésil) par des raisons de… sécurité. Aussi, la plaisanterie ne semble pas aussi innocente que cela paraît. Mais encore ? Faut-il penser que Hollande a forcé sur le rosé, au point de ne pas se rendre compte de la gravité d'un discours indigne d'un personnage qui a en charge les destinées d'un pays de l'envergure de la France ? Non, ce n'est pas là une plaisanterie de mauvais goût. Un vaudeville de boulevard juste bon à faire rire les franchouillards. Cela fait mal et ne prête nullement à rire. Du moins de ce côté de la Méditerranée. Surtout lorsque celui qui prononce cette bouffonnerie vulgaire provient d'un parti politique (le PS français) qui n'a pas été avare de son soutien à un terrorisme qui a fait tant de mal à l'Algérie et aux Algériens dans les années 1990. Peut-on oublier l'apostrophe aux dirigeants algériens de son mentor François Mitterrand, alors président de la France, qui prétendait intimer à Alger de reprendre les élections législatives en 1992 ? Toutefois, François Hollande qui s'avère le pire président que la France ait connu, même à l'époque de la IVe République, n'en est pas à son premier « mauvais coup » qui, en juin dernier, confondait le peuple japonais avec le peuple chinois lors d'un toast offert en son honneur par l'empereur du Japon. « Je rappelle que le Japon a été frappé, comme la France, lors des attentats en Algérie, et j'ai exprimé euh les condoléances du peuple français à l'égard du peuple chinois. » Lapsus ? Ne relevons pas la mention (encore négative) faite à l'Algérie. Le président Hollande ne semblait donc pas savoir dans quel pays il se trouvait. Vous avez dit grotesque ? Ces bévues du président français, qui se sont répétées, depuis son accès à la présidence française, en mai 2012, ne sont ni des maladresses, ni des étourderies mais un état d'esprit et montrent, par des exemples à tout le moins affligeants, par qui et comment un pays comme la France - qui compte parmi les cinq grandes puissances du monde - est (mal) géré. Recevant en septembre dernier le multimilliardaire indien, Lakshmi Mittal, P-DG du groupe métallurgique ArcelorMittal - qui fait travailler et vivre des milliers de salariés des aciéries françaises - François Hollande ne s'est même pas rendu compte qu'il était face au puissant patron des industries de l'acier en personne qui croyait s'entretenir avec le fils auquel il demandait de transmettre ses vœux au père. Et ce dernier de répliquer du « tac au tac » : « C'est moi le père. » À l'époque, les médias français ne se sont pas fait faute de relever l'impair du président français, traduit par le milliardaire indien comme un affront. Ces balourdises, pour ne dire plus, sont devenues à la longue la marque d'un président français dont l'irresponsabilité des propos est déplorable de la part d'un homme qui occupe la magistrature suprême de son pays, qui se devait, se doit de savoir raison garder. Cela en toutes circonstances !