Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mardi 17 septembre 2013

lundi 16 septembre 2013

La Voix de la Russie : le succès de la diplomatie russe…




Au sommaire de cette édition du 16 septembre 2013 :

- Bienvenue dans la 4ème dimension avec l'imposition des revenus virtuels
- Hollandie : les tribulations de la progéniture ministérielle ou la petite histoire secrète des fils de…
- Rencontre avec François Asselineau, président de l'Union Populaire Républicaine
- Syrie : le succès de la diplomatie russe met fin à 30 ans d'hégémonie, du complexe militaro-industriel américain
- Syrie : après le vampire des carpettes, un nouveau pantin médiatique arrive au secours de Fabius : le boucher des Carpates s'invite au Bal des Vampires
- L'Islande ne veut plus intégrer l'Union européenne en ruine
- La Hongrie s'en sort mieux sans Bruxelles
- Ouverture de la saison culturelle de la Fédération de Russie, avec l'exposition Romanov, à l'hôtel d'Estrée.

L'agenda à Flanby "pour pas grand chose", vu par Délirius…

Bernard Lugan : "Printemps arabe, histoire d'une tragique illusion"





« Printemps arabe, histoire d’une tragique illusion » de Bernard Lugan est sorti le 10 septembre 2013.

En 2010-2011, la Tunisie, l’Égypte et la Libye connurent des évènements spécifiques, hâtivement baptisés « printemps arabe » par des journalistes voulant y voir autant d’avancées démocratiques. L’échec de cette tragique illusion est à la hauteur des emballements émotionnels qu’elle suscita :

- La Tunisie est en faillite économique et le climat politique y est devenu explosif. Les Frères musulmans au pouvoir veulent faire adopter une Constitution ayant la charia pour norme, ce que refusent des foules de plus en plus nombreuses. La radicalisation des positions est illustrée par l’assassinat de leaders de l’opposition et par la naissance d’une insurrection armée islamiste qui pose de sérieux problèmes à l’armée tunisienne.

- En Égypte, ceux qui ne supportaient plus leur vieux chef militaire se sont finalement donnés à de jeunes chefs militaires pour échapper aux « fous de Dieu », ce qui n’empêcha pas le pays de basculer insensiblement dans ce qui risque de devenir une guerre civile.

- En Libye, l’État n’existe plus. Le nord du pays est partagé entre des milices tribales ou religieuses, cependant que tout le sud est devenu un « Libystan » aux mains des jihadistes.

Ce livre, illustré de cartes en couleur et qui n’a pas d’équivalent fait, au jour le jour, l’histoire du prétendu « printemps arabe » en Afrique du Nord. Il met également en évidence ses conséquences géopolitiques nationales, et régionales.

Il explique également pourquoi le Maroc et l’Algérie ne furent pas concernés par ces évènements.



dimanche 15 septembre 2013

Martyrs de Maaloula, intercédez pour la Syrie et pour nous !





Damas : les obsèques de trois martyrs de Maaloula

Ce 10 septembre, ont été célébrées à Damas les obsèques de trois des martyrs de Maaloula : Michael Taalab, son neveu Sarkis el Zakhm et son cousin Antoun Taalab. On sait désormais que deux des victimes – sans qu'il ait été précisé lesquelles – ont été décapitées et la troisième abattue par balles par les islamistes. Les obsèques ont été célébrées par le patriarche melkite Grégoire III Laham en la cathédrale gréco-catholique de Damas. L’affliction de la foule nombreuse qui accompagnait ces obsèques est palpable, sa juste colère aussi…

Le village chrétien de Maaloula libéré des extrémistes islamistes…

samedi 14 septembre 2013

Et moi, et moi, et moi … et moi, président ? Tout le monde t'a oublié… alors…

« Il [Flanby] n’a aucune expérience en politique étrangère et a échoué dans une tâche essentielle, celle de protéger la fierté et l’image de la France, il a présenté au monde entier l’image d’un président impuissant, simple laquais [aujourd'hui congédié !] des États‑Unis. »
New-York Times


"Et Moi… et Moi… et Moi"… quand face au monde Jacques Dutronc brocardait un français "Petit… Petit… Petit"
Se doutait-il du ridicule que ce "Petit… Petit… Petit"  infligerait un jour à la France ?…


Et Moi, et Moi … et Moi, président ? Qui penserait encore à Toi ? Flanby, tout le monde t'a oublié… Plus personne ne parle de Toi… Bachar, le New-York Times, Russia 24, le Figaro, Vladimir, ton maître Barack Hussein lui-même… Alors Tu t'ennuies… Tu fais des bêtises… Tu refuses toute chance à la diplomatie…


La guerre plutôt que de la diplomatie : Flanby en "bonne" compagnie !


Tu veux encore ta guerre à toi tout seul comme un grand ! Alors tu t'accoquines ouvertement avec les fournisseurs de gaz sarin ou autres… Arabie saoudite, Qatar… ces fournisseurs des rebelles islamistes de Syrie, ces djihadistes prétendument combattus au Mali alors que tu voudrais envoyer djihadiser nos Armées françaises au côté des terroristes du Front Al-Nusra [جبهة النصرة لأهل الشام‎] et de l'État islamique d'Irak et de Al-Cham [ الدولة الإسلامية في العراق والشام]… Alors te voilà en "bonne" compagnie en ton squat avec ces représentants de l’Arabie saoudite, des Émirats Arabes Unis et autres… Et tu voudrais encore parler aux Français auxquels tu n'as plus rien à dire et qui ne veulent plus écouter tes mensonges ! T’as prétendu "punir" la Syrie ! Ce sont les Français qui vont te la donner la leçon… La cadouille hollandouille !… Pan pan cul cul, général Pan-pan-con-con !


Lire la suite : Paris refuse la défaite de l’Empire en Syrie, et poursuit son complot…

François Hollande devant la Cour Pénale Internationale ?

Realpolitik.tv : Crise syrienne, François Hollande otage de Laurent Fabius
Un article qui montre comment Fabius "savonne la planche" à Flanby… S'il en avait encore besoin, le malheureux ! Ce Fabius qui n'a jamais cessé de témoigner que mépris pour son président : « Franchement, vous imaginez Hollande président de la République ? On rêve ! »
Général Dominique DELAWARDE : Ingérence délibérée sous prétexte douteux !
"Ce courrier a pour but de donner les raisons précises de mes doutes quant à l’opportunité d’une intervention en répondant à quelques questions simples. Il s’agit aussi de donner matière à réfléchir à ceux qui veulent vraiment étudier le problème sans se contenter des logorrhées verbales bien pensantes et des affirmations péremptoires des hommes politiques de tous bords." Lire la suite : "Ancien chef du bureau "Situation-Renseignement-Guerre électronique" de l’État Major Interarmées de Planification Opérationnelle en région parisienne"…


Entretien accordé par le Président Bachar al-Assad à la chaîne Russie 24



Bachar al-Assad : « Si l’initiative n’était venue de la Russie, nous n’aurions pas travaillé en vue de la signature de la "Convention sur l’interdiction des armes chimiques" »

Russia 24 : Monsieur le Président, je vous remercie d’avoir accordé cet entretien à Russia 24. Pourquoi la Syrie a-t-elle accepté, si vite, l’ « Initiative russe » et donc de soumettre ses armes chimiques au contrôle international ?

La Syrie a soumis, il y a plus d’une dizaine d’années, une proposition à l’Organisation des Nations Unies ayant pour but de débarrasser le Moyen-Orient des armes de destruction massive [ADM]. Ceci parce que c’est une région instable… une « région de guerres » depuis des décennies, voire des siècles… la vider de toutes les armes non conventionnelles contribuerait à la stabiliser. À l’époque, les États-Unis avaient fait obstacle à cette proposition. C’est donc pour nous « un principe » de ne pas croire que les armes de destruction massive au Moyen-Orient soient une chose positive. Nous pensons tout à fait le contraire dans la mesure où nous cherchons depuis toujours la stabilité et la paix. Ceci est le premier aspect.

Un deuxième aspect concerne la situation actuelle. Il est indéniable que la Syrie, en tant qu’État, pense avant tout à s’épargner à elle-même et aux pays de la région « une nouvelle folie » que certains partisans des guerres, aux États-Unis, voudraient voir enflammer notre région ; alors que nous payons encore aujourd’hui le prix d’autres guerres menées par les États-Unis, tant en Afghanistan si loin de la Syrie qu’en Irak si proche. Nous sommes convaincus que toute guerre menée contre la Syrie sera une guerre dévastatrice qui entrainera la région dans une série de turbulences et de problèmes pour des décennies et, peut-être, pour des générations à venir.

Le troisième aspect concerne l’initiative russe elle-même. C’est certainement le plus important et c’est évidemment ce qui nous a conduit à aller dans cette direction. Si cette initiative n’était pas venue de la Russie, la Syrie aurait difficilement pu avancer dans ce sens. Notre relation avec la Russie est « une relation de confiance » qui s’est particulièrement renforcée durant cette crise qui dure depuis bientôt deux ans et demi, au cours desquels elle a prouvé sa capacité à comprendre ce qui se passe dans la région, sa crédibilité, et aussi qu’elle est une grande puissance sur laquelle on peut compter…

Telles sont les raisons qui ont poussé la Syrie à travailler en vue de la signature de la « Convention sur l’interdiction des armes chimiques ».

Russia 24 : Cependant, le président Barack Obama et le secrétaire d’État John Kerry ont déclaré que la Syrie n’avait accepté cette initiative et donc la soumission de ses armes chimiques à un contrôle international qu’en raison de la menace de frappes aériennes. Est-ce vrai ?

Si nous revenions quelques semaines en arrière, avant cette dernière menace de frappes aériennes… … Les menaces des USA ne tournaient pas autour de ce « désarmement », mais plutôt autour d’une frappe dirigée contre la Syrie dans un contexte d’allégations, répandues par l’administration US, à propos de l’utilisation d’armes chimiques dans la Ghouta de Damas. Non ce n’est pas vrai de dire que les USA nous menaçaient pour que nous abandonnions nos armes chimiques. Ce qui est vrai est qu’ils ne se sont saisis de ce sujet qu’après le dernier G20 qui s’est réuni à Moscou, pas avant.

Je répète donc ce que je viens de dire. Ce qui nous a amené à avancer dans ce sens c’est l’initiative russe, elle-même, et les discussions que nous avons eues avec les responsables russes sur ce sujet. Je tiens à souligner une fois encore que si cette initiative n’était pas venue de la Russie, il aurait été absolument impossible de discuter de ce sujet avec n’importe quel autre pays.

Tout ceci est une sorte de propagande voulue par les USA, parce que Kerry, son administration, et peut-être même Obama veulent toujours apparaître tel le vainqueur qui menace et qui obtient… Mais peu nous importe, car la question fondamentale dans cette affaire porte sur les convictions de la Syrie et le rôle de la Russie.

Russia 24 : Nous avons appris, hier soir, que la Russie avait informé les USA sur les étapes nécessaires à l’application du projet de mise sous contrôle international des armes chimiques. Voudriez-vous nous parler des procédures envisagées et dont vous avez certainement discutées ?

Certainement. Dans les prochains jours, la Syrie adressera les courriers et documents techniques, nécessaires à la signature de l’accord, aux Nations Unies et à l’ « Organisation pour l’interdiction des armes chimiques ». L’accord comprend plusieurs aspects dont l’interdiction de fabrication, de stockage et évidemment d’utilisation… Je crois qu’une fois la Convention signée elle ne prendra effet qu’environ un mois plus tard. La Syrie devra alors fournir l’inventaire de ses stocks à l’Organisation… Il s’agit d’un ensemble de procédures routinières que nous allons suivre.

Mais, il doit être clair pour tous que ceci ne se fera pas à sens unique. Il n’est pas question de se dire : « la Syrie a signé… la Syrie s’est exécutée… l’affaire est terminée ! ». La question est nécessairement à double sens et dépend en premier lieu des USA, qui devront abandonner leurs politiques agressives envers la Syrie et répondre aux conditions de l’initiative russe. Lorsque nous constaterons que les États-Unis se sont vraiment orientés dans la direction de la stabilité de cette région, lorsqu’ils auront cessé de menacer et d’œuvrer pour la guerre et même d’envoyer des armes aux terroristes, nous pourrons envisager d’aller jusqu’au bout des procédures et vers la phase finale de l’accord.

Ce n’est donc pas une action à sens unique ! En même temps, le rôle principal reviendra à l’État russe, parce qu’il n’y a aucune confiance ni aucun contact entre nous et les USA. La Russie est actuellement le seul pays capable de tenir ce rôle.

Russia 24 : Si l’initiative russe est finalement adoptée, quelle sera la représentation internationale que la République arabe syrienne acceptera comme observatrice, étant donné que la situation n’est pas classique ?

Nous pensons qu’il est logique que ce rôle revienne à l’ « Organisation pour l’interdiction des armes chimiques ». Elle seule en a les compétences et les experts en la matière, et c’est elle qui supervise l’application de cette Convention dans tous les pays du monde.

Russia 24 : Mais nous savons tous qu’Israël a signé la « Convention sur l’interdiction des armes chimiques », mais ne l’a jamais ratifiée. La Syrie exigera-t-elle qu’Israël aille jusqu’au bout du processus ?

Lorsque nous avons lancé notre projet d’élimination des ADM comme je l’ai dit tout à l’heure, l’une des raisons de son obstruction par les États-Unis était de permettre à Israël de posséder de telles armes. Puisque nous souhaitons tous la stabilité au Moyen-Orient, tous les pays doivent se conformer aux conventions qui les interdisent à commencer par Israël qui possède des armes nucléaires, chimiques, bactériologiques et tous les types d’ADM. Nous devons continuer à travailler dans ce sens pour qu’aucun État n’en possède ; ce qui pourra peut être épargner de futures guerres dévastatrices et très coûteuses non seulement à notre région mais aussi au monde entier.

Russia 24 : La Syrie va soumettre ses armes chimiques au contrôle de la communauté internationale, mais nous savons que des experts russes ont confirmé l’utilisation d’une substance chimique toxique près d’Alep par des éléments des groupes terroristes extrémistes. Qu’en pensez-vous ? Et que proposez-vous pour protéger les peuples de Syrie et des pays voisins de ces groupes qui pourraient recommencer ce genre d’attaque ?

L’incident que vous mentionnez s’est produit en mars dernier, lorsque les terroristes ont tiré des missiles chargés de produits chimiques toxiques sur les civils de Khan al-Assal à Alep faisant des dizaines de victimes. Suite à cela, nous avions invité les Nations Unies à déléguer une commission d’experts pour enquêter et se documenter sur les responsables.

C’est parce qu’il était clair que cette attaque était l’œuvre des terroristes que les États-Unis ont empêché la venue de ces experts. Nous avons alors travaillé avec des experts russes, auxquels nous avons confié tous les éléments de preuve en notre possession. Ils ont démontré que l’attaque était bien l’œuvre des terroristes sévissant dans le Nord de la Syrie.

Maintenant nous devons faire en sorte que ces experts en armes chimiques, qui ont quitté il y a près d’une semaine, reviennent en Syrie pour poursuivre l’application de l’accord que nous avions mutuellement signé lors de leur précédent séjour et qui stipule de mener des enquêtes dans un certain nombre de nos régions, en particulier à Khan al-Assal. Il nous faut sérieusement enquêter sur la nature des substances toxiques utilisées, sur ceux qui les ont utilisées et, plus important encore, sur les États qui les ont livrées aux terroristes pour ensuite arriver à leur demander des comptes !

Russia 24 : Monsieur le Président, pouvez-vous nous rassurer ? Est-il possible de confisquer ces produits toxiques aux mains des terroristes ? Est-ce réalisable ?

Cela implique de savoir qui sont les pays en relation avec les terroristes. Tous les États affirment qu’ils n’ont rien à voir avec eux. En fait, nous savons que l’Occident a déclaré qu’il leur avait fourni ce qu’il a qualifié de « soutien logistique »… de matériel militaire « non létal »… ou de matériel dit « humanitaire » !

La réalité est que l’Occident et certain pays de la région, tels la Turquie, l’Arabie saoudite, et précédemment le Qatar, ont une relation directe avec les terroristes et leur fournissent toutes sortes d’armes. Nous sommes convaincus que l’un des ces pays leur a livré ces armes chimiques.

Ces pays sont évidemment supposés pouvoir stopper leurs livraisons, mais certains terroristes n’obéissent à personne et à partir du moment où ils sont armés et peuvent s’adonner aux destructions ils ne se sentent redevables à qui que ce soit, même à ceux qui les ont soutenus en armes et en argent !

Russia 24 : Monsieur le Président, certains médias US ont dit que des officiers de l’Armée arabe syrienne vous ont demandé, à maintes reprises, de leur permettre d’utiliser des armes chimiques contre « l’opposition armée » ; ce que vous auriez refusé, mais qu’ils ont quand même utilisé des substances toxiques individuellement et de leur propre chef. Est-ce vrai ?

Cela fait partie de la propagande des USA, notoirement connus pour ne pas hésiter à utiliser toutes sortes de mensonges qui justifieraient leurs guerres. Ce dernier mensonge nous rappelle celui de Colin Powell et de l’administration de George W. Bush, lorsqu’il y a un peu plus de dix ans ils ont prétendu apporter la preuve que Saddam Hussein fabriquait des ADM pour légitimer leur invasion de l’Irak et qu’il s’est avéré, par la suite, qu’ils avaient menti sur toute la ligne et notamment sur les ADM !

Premièrement, il n’a jamais été question d’utiliser les armes chimiques en Syrie par qui que ce soit ! Deuxièmement, ce type d’armes ne peut être utilisé par l’infanterie ou toute autre troupe, mais nécessite des unités spécialisées et formées à sa manipulation. Ce mensonge est illogique et non crédible.

Russia 24 : Monsieur le Président, dernièrement des preuves présentées comme sûres indiscutables ont été présentées devant les membres du Congrès américain. Des vidéos confirmeraient la version US selon laquelle l’Armée nationale syrienne aurait bel et bien utilisé des armes chimiques dans la Ghouta est. Que pouvez-nous dire à ce sujet ?

Ils n’ont fourni aucune preuve ni au Congrès, ni aux médias, ni à leur population, ni à l’un quelconque des autres États du monde, dont la Russie avec laquelle ils sont pourtant en dialogue permanent. Tout ce qu’ils racontent fait partie de la propagande US.

La logique de la situation veut que vous n’utilisiez pas des ADM à quelques centaines de mètres de vos troupes ou de vos zones résidentielles, car cela signifie la mort pour des dizaines de milliers de vos soldats et citoyens. Vous n’avez pas à utiliser des ADM alors même que vous progressez considérablement sur le terrain en usant de vos armes conventionnelles.

Toutes ces allégations sont loin d’être convaincantes d’où la situation délicate de l’administration US actuelle, encore plus difficile que celle de la précédente, car moins douée pour le mensonge que l’administration sous George W. Bush. L’administration précédente mentait mais savait comment convaincre une partie du monde de ses mensonges, alors que l’administration actuelle n’a même pas réussi à en convaincre ses alliés ! Toutes ces allégations ne sont désormais d’aucune importance car, je le répète, illogiques et non crédibles.

Russia 24 : Monsieur le Président, une dernière question que je ne peux éviter de poser puisqu’elle touche à la sécurité et à la protection de tous. Certains spécialistes russes et certains médias ont dit que des terroristes pourraient lancer des attaques chimiques contre Israël à partir de zones contrôlées par le gouvernement syrien. Pouvez-vous, en tant que Commandant en chef de l’Armée et des Forces armées, nous confirmer ces informations ?

Puisque nous sommes certains que des substances chimiques toxiques ont été livrées aux terroristes, avant d’être utilisées contre nos soldats et notre population civile en Syrie, cela signifie que le matériel est disponible.

D’autre part, nous savons tous que ces groupes terroristes, ou ceux qui les dirigent, voulaient la frappe US sur la Syrie et, qu’avant cela, ils ont travaillé à faire intervenir Israël dans la crise syrienne. Il n’est donc absolument pas improbable que ce discours soit propagé pour atteindre ces mêmes objectifs.

En effet, une guerre régionale rendrait la situation encore plus chaotique. Plus de chaos ouvrirait naturellement la voie aux terroristes pour encore plus de vandalisme et de destructions. Cette menace est donc un véritable défi car les terroristes sont maintenant en possession de substances chimiques toxiques… Il y a encore des pays qui continuent à leur en fournir !

Russia 24 : Merci, Monsieur le Président, pour nous avoir accordé cet entretien.

Une fois encore, je vous remercie d’être venu en Syrie et je remercie Russia 24.

Dr Bachar al-Assad, Président de la République arabe syrienne, le 12 septembre 2013

Texte transcrit et traduit par Mouna Alno-Nakhal


Vladimir Poutine déploie toute sa pédagogie au service du peuple américain…


Flanby félicite chaleureusement Le Figaro pour son entretien avec Bachar al-Assad…


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