Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

jeudi 15 août 2013

L'Assomption, fête de la Nation France : l'Église catholique ouvre enfin sa grande gueule




Que l'Église catholique ouvre enfin sa grande gueule après des décennies de silence tous ceux qui restent attachés à un modèle de civilisation contre le pourrissement ultime dans lequel nous engloutissent la gauche et le laxiste mollissime Flanby ne peuvent que s'en féliciter. Le temps des atermoiements est passé… Il ne s'agit plus de religion mais de civilisation. Chacun de nous catholique ou non, croyant ou non… mais tout simplement Français doit se sentir mobilisé…

Face au discrédit généralisé de la classe politique, je dis bien d'absolument toute la classe politique, seule la voix de l'Église montre désormais la voie du salut de la Nation France.

Pour ceux qui auraient du mal à comprendre, je les renverrai à la magistrale introduction de René Girard pour son œuvre maîtresse "Des choses cachées depuis la fondation du monde"…

Aurions-nous oublié que Notre-Dame de l’Assomption est patronne surnaturelle de la France ?

Aussi le 15 août a toujours été et reste notre authentique fête nationale à nous Français qui n'ignorons rien de notre Histoire qui fut jadis glorieuse. Célébrons avec ferveur la Reine de l’Univers, qui est aussi à jamais Reine de France…

La prétendue fête nationale du 14-Juillet n'a aucun sens, sinon nous rappeler douloureusemant ces années de malheur et de sang voulues par cette scélérate franc-maçonnerie… Maudit 14-Juillet… Une célébration inventée par la IIIème République… Mais quel 14-Juillet ? Ce “Bastille Day”… Cette journée qui vit une foule ivre de sang trancher la tête du malheureux marquis Bernard-René Jordan de Launay, gouverneur de la Bastille, alors que ladite prison ne contenait que sept prisonniers, tous des “droits communs” ! Funeste procession annonçant la prochaine République que celle de ce bon peuple hurlant brandissant une tête tranchée au bout d’une pique…


15 août : Message de Mgr Marc Aillet, Évêque de Bayonne, Lescar et Oloron

Mgr Marc Aillet ne lâche rien. Un an après la mobilisation lancée par le cardinal André Vingt-Trois, grâce à la fameuse prière du 15 août 2012 pour la famille, l’évêque de Bayonne appelle à renouveler nos prières pour la France et à poursuivre la contestation de l’illégitime loi Taubira. Ce 14 août au soir il processionne à Bayonne en l’honneur de la patronne principale de la France :
Le 15 août 2012, le Cardinal André Vingt-Trois, inquiet des menaces qui pesaient sur le mariage et la famille, avec le projet de loi dit de « mariage pour tous », proposait à tous les catholiques de France de porter cette intention dans la prière universelle. Il s’agissait ni plus ni moins, en la fête de l’Assomption de Notre-Dame, patronne principale de notre pays, que de prier pour la France. Cette simple et modeste prière eut des retentissements insoupçonnés, elle réveilla l’âme profonde de notre nation et c’est une mobilisation sans précédent qu’elle entraîna : un débat public, confisqué par un gouvernement et un parlement démocratiquement élus, s’ouvrit ; de nombreuses personnalités du monde des élus et de la société civile, mais aussi des grandes confessions religieuses, dont de très nombreux évêques de France, brisèrent la loi du silence imposé par des lobbies ultra-minoritaires mais exerçant une pression inouïe sur les responsables politiques et la plupart des grands media ; des foules inédites de plus d’un million de personnes, dont de très nombreux jeunes, descendirent dans la rue pour faire entendre leur voix, bravant à trois reprises le mépris du gouvernement, la répression policière, le silence complice des grands media. Et c’est pacifiquement que la force du droit se heurtait à des instances politico-judiciaires s’arrogeant le droit d’user de la force de manière parfaitement illégale. Le rappel à l’ordre de la France par le Conseil de l’Europe pour mauvais traitement policier infligé aux manifestants de la « manifpourtous », et les actions en justice contre de tels agissements, qui éclateront au grand jour dans quelques mois, démontrent cette illégalité.

Depuis l’adoption de la loi Taubira par le Parlement le 23 avril 2013 et sa promulgation par le gouvernement le 17 mai, la mobilisation des opposants ne s’est pas relâchée, comme en témoigne la grande manifestation nationale du 26 mai et les multiples initiatives ici ou là tout au long de ces vacances d’été, et cela sans récupération politique de l’opposition, d’ailleurs très divisée, voire ambiguë sur la question. C’est la nation profonde, de plus en plus réservée par rapport à l’action et à l’influence des partis politiques quels qu’ils soient, qui se mobilise. Pour beaucoup, c’est l’avènement d’une foi engagée dans la sphère sociopolitique, pour d’autres le réveil du simple bon sens.

Lorsqu’il n’était encore que l’archevêque de Buenos Aires, le Pape François avait situé cette reconnaissance légale du mariage entre personnes de même sexe à son vrai niveau, en disant qu’il ne s’agissait pas seulement « d’un simple projet législatif mais d’une manœuvre du Père du mensonge qui prétend embrouiller et tromper les enfants de Dieu », et en demandant instamment aux carmélites de son diocèse de prier et d’offrir des sacrifices à cette intention.

Les grands media ont beaucoup caricaturé l’engagement des opposants au « mariage pour tous » et favorisé leur diabolisation dans l’opinion publique par des lobbies qui agitent le spectre de l’« homophobie ». On prétend même que les situations de rejet des personnes homosexuelles dans la société auraient augmenté du fait de cette opposition. Ce qui est vrai, c’est que l’omniprésence de ces lobbies dans les media, l’obsession des pouvoirs publics pour « la lutte contre l’homophobie » et la réduction des personnes à leur orientation sexuelle dans le discours officiel, ont fini par créer un climat d’exaspération propice à des formes de rejet qui n’existaient plus ou presque plus. Il ne faut pas se laisser enfermer dans ce piège. L’Église, quant à elle, a toujours été claire sur le refus de toute discrimination ou marginalisation de quiconque en raison de son orientation sexuelle, comme l’a rappelé le Pape François aux journalistes dans l’avion qui le ramenait de Rio à Rome, en citant le Catéchisme de l’Église Catholique et en ajoutant : «  Qui suis-je pour juger ? ». Il n’en maintient pas moins fermement la position bien connue de l’Église sur la légalisation des unions de personnes de même sexe : « L’Église s’est déjà parfaitement exprimée sur cela […] Les jeunes savent parfaitement la position de l’Église ».

Nous ne saurions considérer cette nouvelle loi de la République comme un dogme intouchable et il est bien légitime de continuer à s’y opposer avec fermeté et ténacité, en demeurant toutefois obstinément dans une posture pacifique et non violente. D’autant plus que d’autres lois sont en préparation et que « la théorie du gender » fera son apparition dans les programmes scolaires de la petite enfance, dès cette année. Dans sa lettre du 25 mars dernier aux évêques d’Argentine réunis en assemblée plénière, le Pape François renvoyait ses frères au « Document d’Aparecida » comme « marque référentielle », à même d’apporter « les orientations nécessaires en ce moment de l’histoire ». Dans le rapport de cette 5ème Conférence générale de l’Épiscopat sud-américain et des Caraïbes, intitulé « Disciples et missionnaires de Jésus-Christ pour que nos peuples aient la vie en lui », et dont le Cardinal Bergoglio fut le président de la commission de rédaction, les évêques écrivent sans ambiguïtés : « Devant des lois et des dispositions gouvernementales qui sont injustes à la lumière de la foi et de la raison, on doit favoriser l’objection de conscience ». Et d’ajouter avec gravité : « Nous devons nous tenir à la ‘cohérence eucharistique’, c’est-à-dire, être conscients que l’on ne peut pas recevoir la communion sacrée et, au même moment, agir en actes et en paroles contre les commandements, en particulier quand on soutient l’avortement, l’euthanasie et d’autres délits graves contre la vie et la famille. Cette responsabilité pèse de manière particulière sur les législateurs, les gouvernants et les professionnels de santé » (n. 436). Il ne s’agit pas de partir en guerre contre quiconque, mais d’appeler les catholiques engagés en politique et dans les professions de santé, à la cohérence et à la responsabilité.

Aux jeunes de tous les pays, rassemblés à Rio pour la 28ème JMJ, le Pape François a lancé : « Je suis les nouvelles du monde et je vois que de nombreux jeunes, en tant de parties du monde, sont descendus dans la rue pour exprimer le désir d’une civilisation plus juste et fraternelle […] Continuez à vaincre l’apathie, en donnant une réponse chrétienne aux inquiétudes sociales et politiques, présentes dans diverses parties du monde » (Veillée du samedi 27 juillet 2013). Il en va de l’engagement politique des catholiques dans la société, de leur propre initiative, selon les principes de la Doctrine sociale de l’Église et avec l’encouragement de leurs pasteurs.

La prière demeure toutefois notre première arme dans un combat qui est celui de Dieu avant d’être le nôtre. Je vous propose donc de vous joindre à tant d’autres initiatives de prière qui auront lieu en cette solennité du 15 août 2013. Pour ma part, je présiderai à la Cathédrale de Bayonne, une procession mariale le mercredi 14 août à 21 h et m’unirai ainsi à la grande « prière pour la France » qui sera présidée au même moment par le Cardinal Paul Poupard, à l’invitation de Mgr Henri Brincard, au Puy en Velay, devant la grande statue de Notre-Dame de France. Je vous invite à vous y associer. La Vierge Marie, signe dans son Assomption de la victoire définitive du Christ sur les puissances du Mal, est notre rempart, spécialement en France où elle nous a gratifiés de tant de visites et de messages.

14-Juillet : Fleury-Mérogis, la Bastille à Flanby et à la république des francs-maçons…

Dansons la carmagnole… Ça ira… la guillotine… maudit 14-Juillet… maudite République…

Assomption : au moins un supermarché respecte notre Fête nationale…



lundi 12 août 2013

12-Août, anniversaire de la Reine et fête de toutes les mamans du Royaume





Le 12 août de chaque année, les Thaïlandais célèbrent l'anniversaire de Sa Majesté la reine Sirikit. À l’approche du jour des célébrations de ce 81e anniversaire de Sa Majesté, depuis quelques jours des drapeaux bleus, couleur du vendredi, jour de naissance de la reine Sirikit, ont fleuri un peu partout dans le Royaume. 




Sa Majesté est considérée comme la mère de tous les Thaïlandais.  Aussi le 12 août, jour férié dans le Royaume, est également le jour de la fête des mamans de Thaïlande. L'occasion pour les Thaïlandais  de tout âge de se vêtir d'une chemise ou d'un t-shirt témoignant leur amour pour leur maman, de lui acheter ou confectionner un cadeau. Les Thaïlandais offriront également à leur maman un bouquet de jasmin. La blancheur de la fleur de jasmin symbolise la pureté de l'amour d’une mère pour son enfant, l’intensité du parfum en illustre la force, et le fait que cette fleur s’épanouit toute l’année suggère l’éternité de cet amour…


La blancheur de la fleur de jasmin symbolise la pureté de l'amour d’une mère pour son enfant,
l’intensité du parfum en illustre la force, et le fait que cette fleur s’épanouit toute l’année suggère l’éternité de cet amour…


"La mère de tous les Thaïlandais", Sa Majesté la reine Sirikit mène de nombreuses  actions  en faveur du peuple thaïlandais, notamment pour l’éducation et la santé. Sa Majesté la reine Sirikit s’attache également à tout ce qui touche à la conservation des arts et de la culture thaïlandaise, à l'unisson de l'immense fierté nationale des Thaïlandais.




La Voix de la Russie : Caprice de gosse américain, Obama boude Vladimir Poutine




Au sommaire de cette édition du 12 août 2013 :

- Les Français sont en vacances, Hollande à la Lanterne, ce serait presque une promesse pour la rentrée
- Championne du chômage et de l'immigration, Roubaix c'est la France de demain
- Caprice de gosse américain, Obama annule sa rencontre avec Vladimir Poutine
- Il y a 5 ans, la Russie sauvait l'Ossétie du Sud du massacre otano-géorgien et mettait fin au monde unipolaire
- La pédophilie, plaie des sociétés saines et vice des pseudo-élites occidentales

- Découvrez la Russie en Île de France à travers ses églises orthodoxes 

- Sur son plateau moscovite, l'émission "à bâton rompu" reçoit le comte de Rochambeau, gastronome français.


dimanche 11 août 2013

Thierry Mariani : Qu'avons-nous à proposer à ces jeunes Français qui choisissent l'exode ?



(Tribune publiée dans Le Monde daté du 1er août 2013)




Le regard porté ces dernières semaines par la presse étrangère sur les perspectives d'avenir des jeunes Français – expliquant qu'il leur devenait urgent de quitter notre pays – met en lumière la nécessité d'ouvrir un large débat sur l'avenir que notre pays propose aujourd'hui à sa jeunesse.

Qu'ils soient tout juste diplômés ou d'ores et déjà engagés dans la vie professionnelle, de plus en plus de jeunes adultes choisissent l'expatriation. L'impossibilité de bâtir des projets à long terme en France et la peur de l'avenir peuvent favoriser ce choix.

Pour rappel, le taux de chômage des jeunes est de 26 % en France et dépasse les 20 % dans près de 20 pays de l'Union européenne. Mais la peur de l'avenir n'explique pas tout.




DESTINÉS À UNE RÉUSSITE BRILLANTE

De nombreux jeunes Français talentueux, bien formés et que leurs compétences destinent à une réussite brillante, quittent également notre pays. Leur souci premier est d'échapper à l'insécurité juridique et à la pression fiscale qui sont devenues la véritable marque de fabrique du gouvernement socialiste.

C'est ainsi que la France, à défaut d'exporter ses produits, exporte ses talents, notamment vers l'Asie. Les grandes puissances économiques du continent (Chine, Japon, Inde), mais aussi les pays en forte croissance d'Asie du Sud et de l'Est ou l'Australie deviennent ainsi de véritables terres d'accueil pour ces jeunes, tous bien déterminés à accomplir leur destin professionnel dans les meilleures conditions.

À l'heure actuelle, 120 000 Français sont inscrits au registre mondial des Français établis hors de France pour la zone Asie-Océanie ; leur nombre réel est plus important et croît rapidement chaque année.

Peut-on leur en vouloir ? La facilité administrative à créer sa propre structure, les ouvertures professionnelles laissant un choix d'évolution de carrière dans de grandes entreprises installées à l'étranger ou au sein de petites et moyennes entreprises (PME) locales, une véritable dynamique économique offrant des salaires plus attrayants ou tout simplement l'envie d'entreprendre sans être jugé, sont, entre autres, les raisons de cette expatriation massive.

PARCOURS DU COMBATTANT

Quand on a fait l'expérience du dynamisme économique et de l'ouverture internationale de Shanghaï, de Singapour ou de Hong Kong, on ne peut hélas s'empêcher de penser que la France n'est plus en mesure d'offrir à ses jeunes des occasions de carrière ou d'ouverture professionnelle équivalentes.

La réussite matérielle est souvent dévalorisée et, malgré les réformes mises en œuvre par la précédente majorité, créer une entreprise s'apparente encore à un véritable parcours du combattant.

Alors pourquoi refuser ces tapis rouges déroulés par nos partenaires étrangers pour accueillir ces jeunes talents, formés à grands frais par notre système éducatif mais à qui le tissu économique de notre pays n'offre aucune perspective ?

Lorsque j'entends ici ou là certains de nos ministres expliquer, pour justifier cet exode, qu'il est normal et formateur que nos jeunes aient une expérience à l'étranger, je ne peux qu'approuver ces propos. Les demandes de volontariat international en entreprise (VIE) sont de plus en plus nombreuses et je m'en félicite. Mais aujourd'hui, il ne s'agit plus d'acquérir une expérience hors de nos frontières pour la valoriser en France. Ces mêmes jeunes ne souhaitent plus revenir et envisagent leur vie à l'étranger.

La jeunesse représente l'avenir d'une nation. Lorsque autant de jeunes décident de partir par manque de confiance, c'est une vraie question politique. Cette expatriation massive inquiète, selon un sondage publié par Le Figaro en avril, près de 75 % des Français. Il devient urgent que le gouvernement réagisse avant de voir la France se vider totalement de ses forces vives.

François Hollande avait promis que la jeunesse serait la priorité de son mandat. Hélas, ce n'est pas en augmentant les recrutements dans la fonction publique et le nombre de contrats aidés que nous pourrons redonner espoir à nos jeunes, les convaincre de rester en France et surtout changer l'image négative qu'ils ont de leur propre pays. Il faut le redire : les jeunes Français qui partent s'installer en Asie comptent en général parmi les plus dynamiques et les mieux formés de leur génération.


Conscient de ne rien leur proposer, le gouvernement essaie de faire oublier son incapacité à relever un tel défi en donnant une image négative de nos concitoyens établis hors de France. Malgré ces attaques injustes, les Français de l'étranger restent attachés à leur pays, mais cette France ouverte sur le monde se sent trop souvent incomprise.

La grande majorité de ces Français sont partis par choix. Ils ont délibérément décidé d'aller vivre à l'étranger. Ces Français sont les ambassadeurs de notre pays et font rayonner la France dans le monde entier. Ils soutiennent le développement international de nos entreprises ; par leur influence, ils favorisent nos exportations et contribuent à créer des emplois.

C'est pourquoi je reste convaincu de l'importance d'avoir une France qui s'exporte, une France dynamique, qui n'hésite pas à affronter les défis de la mondialisation. Mais cela doit rester un véritable choix, un projet de vie réfléchi, une envie de découvrir d'autres cultures.

Aujourd'hui, il n'est plus question de choix mais de nécessité. Un grand nombre de nos jeunes décident de partir non par envie de découverte mais par manque de foi en leur pays. Là se trouve le danger.

Qu'avons-nous à proposer à ces Français ? Peu de chose, si ce n'est une politique d'assistanat brisant toutes les initiatives privées. En ce sens, l'expatriation peut être une preuve de patriotisme bien compris.

C'est aimer la France que de vouloir employer les compétences que l'on a acquises et de refuser l'immobilisme dont souffre notre pays. Et c'est un devoir pour les responsables politiques que d'aider les jeunes à s'expatrier lorsque cette décision procède d'une volonté réelle. À nous, ensuite, de tout faire pour favoriser leur retour : rien ne saurait être plus utile à la France.

Thierry Mariani (député de la 11e circonscription des Français de l'étranger, vice-président de l'UMP)

Thierry Mariani : La France en tête

Le Monde : Le gouvernement inactif face à l'exode

Le Monde : "Les jeunes doivent-ils quitter la France pour réussir ?"

Lepetitjournal : Le gouvernement est-il inactif face à l'exode ?

"Barrez-vous !" - Les Français doivent-ils apprendre l'expatriation ?

"Jeunes de la France à Flanby, votre salut est ailleurs : barrez-vous !"



Expatriation, seule planche de salut : W Project



mercredi 7 août 2013

Pathein, paya Settayaw : Ma Thay, maître des flots et de la pluie, protecteur des pêcheurs…


Ma Thay, protecteur des pêcheurs règne sur un plan d'eau dans la plupart des paya, principalement ceux près des côtes birmanes…


mardi 6 août 2013

Yangon : jeune danseur…




lundi 5 août 2013

La Voix de la Russie : la chambre des députés réduite à l'inutile fait l'école buissonnière…


Après la Faculté de l'Inutile… voilà la Chambre de l'Inutile




Au sommaire de cette édition du 5 août 2013 :

- L'Assemblée nationale désertée pour sa dernière séance : à quoi sert-elle ?
- Immigration illégale en Russie : des méthodes qui font défaut à l'Union Européenne et à la France
- Pour Israël et les États-Unis, l'Iran doit demeurer l'ennemi, quelque soit son chef
- Espionnage des USA : il ne fait pas bon être un opposant au système, quand on est américain
- Quand Mosento s'unit à Blackwaters : le vivant s'achète et la mort se vend, au plus offrant
- Saint-Pétersbourg : des fouilles archéologiques nous font remonter aux origines antiques de la ville.

Sur son plateau moscovite, l'émission "à bâton rompu" reçoit Benoît Becar, consultant du cabinet de recrutement Amrop KBS International.


dimanche 4 août 2013

Ganesh, le Sage… le plus populaire et le plus sympathique des dieux de l'Hindouisme…


Ganesh protecteur, paya au bord du fleuve, à la sortie sud de Pathein

Ganesh est le fils de Shiva et Pârvatî… Pârvatî languissait tandis que Shiva était parti pour une longue retraite dans l’Himalaya… Alors, de poussière et de lambeaux de sa peau, elle conçut un fils… Quand Shiva rentra après une très longue absence, Pârvatî prenait son bain… Un superbe adolescent veillait sur la maison et lui interdit l’entrée. Shiva furieux de jalousie lui trancha illico la tête de son épée. La tête roula bien loin et se perdit à jamais.

Pârvatî lui expliqua sa méprise… Shiva désespéré ordonna alors que l’on redonne vie à son fils. Le premier être à se présenter fut un éléphanteau égaré… Shiva le décapita et put ainsi remplacer la tête de son fils… Par cet acte, et bien que Ganesh ait été conçu sans lui, Shiva assume toute sa paternité.

Dieu adolescent, chéri par un père et une mère, Ganesh est le Dieu le plus vénéré en Inde et partout où l’Hindouisme a marqué son empreinte. Ganesh est le dieu qui unit la famille, réaffirmant les liens indéfectibles entre père, mère et enfant.  Ganesh est aussi le dieu de la sagesse, de l'intelligence, de l'éducation et de la prudence, le patron des écoles et des universités. C'est le dieu qui lève les obstacles de l’illusion et de l'ignorance. Dieu de la connaissance et de la sagesse, Ganesh représente le Sage, l'homme dans la plénitude de sa réalisation. C'est le Dieu protecteur de tous les êtres.

C’est au moment des examens que Ganesh reçoit le plus d’offrandes, celles des étudiants attendant sa protection.


Ganesh dans sa plénitude, wat Saman Rattanaram, Chachoengsao en Thaïlande


vendredi 2 août 2013

Jeanne Smits fait l'éloge de Jean Madiran, fondateur de Présent


Jean Madiran n’est plus. Ou plutôt, il est ailleurs. Dieu a rappelé à lui son fidèle serviteur le mercredi 31 juillet, dans l’après-midi, en la fête de saint Ignace de Loyola, lui qui était oblat bénédictin et qui, jusqu’au dernier jour, aura prié et travaillé. Ora et labora… Dans la tristesse qui nous envahit, il est pourtant difficile de ne pas s’arrêter un instant sur ce clin d’œil du ciel : alors que les interrogations s’accumulent à propos des paroles et des actions futures du pape François, c’est en une fête jésuite que Madiran nous quitte. Et veille sur nous, sur le journal qu’il a fondé, sur notre fidélité à ce qu’il a transmis et que nous devons tenter de transmettre à notre tour.

Lui qui a aimé l’Église avec ce que l’on pourrait appeler une filiale bienveillance, une filiale vigilance, est bien devenu, en rejoignant l’éternité, un Veilleur à sa manière. Non point debout, ni non plus assis, ni traîné vers quelque garde à vue pour être resté fidèle à la vérité immuable de Dieu et celle sur l’homme, mais en entrant dans la Vie.

Les pensées se bousculent et les souvenirs affluent, mais vient d’abord la gratitude.

Gratitude pour cet homme debout, qui fut d’abord ennemi du mensonge – c’était pour lui, je crois pouvoir le dire, le péché haïssable entre tous – et ennemi de la médiocrité liturgique, de la trahison des clercs, des fossoyeurs de la France et des destructeurs de l’héritage catholique à transmettre aux enfants.

Gratitude pour les œuvres qu’il laisse : l’immense trésor d’Itinéraires, il le créa, à 36 ans, en 1956 et les plus belles plumes du mouvement national et des défenseurs de la liturgie traditionnelle y eurent leur place, de Louis Salleron à Dom Gérard, de Bernard Bouts à Michel de Saint-Pierre, de Jacques Perret à Gustave Corção. L’aventure devait durer quarante ans. Et c’était une école de pensée qui n’a pas fini de porter ses fruits.

Nous lui devons, à lui le défenseur tenace de positions que le monde (et Le Monde !) donnaient alors pour totalement dépassées, cette résistance française, typiquement et spécifiquement française, contre des innovations et des ouvertures au monde qui envahissaient en ces années-là l’Église comme un vent glacial. Elle a connu son aboutissement et son couronnement, cette résistance des laïques pour conserver le beau dépôt sacré de l’Écriture et de la messe, avec le Motu proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007. Jean Madiran l’avait vécu comme tel, avec un bonheur immense. C’était un peu, c’était beaucoup grâce à lui : au poste qui était le sien, d’écrivain laïque, il a donné à beaucoup des raisons de se battre et d’y croire, d’oser suivre les prêtres et des prélats – de l’abbé Berto à Mgr Lefebvre – qui sauvegardèrent la messe qui, avant tout, honore Dieu.

Mais c’est toute la réforme intellectuelle et morale que servait Itinéraires, une réforme qui semblait tarder, un sursaut qui se faisait attendre. Aujourd’hui que fleurissent toutes sortes de communautés traditionnelles, aujourd’hui que les écoles se multiplient afin que les enfants apprennent encore et toujours à penser, aujourd’hui qu’une France jeune se lève étonnamment pour dire « non » aux pires aberrations qu’elle est pourtant sommée de croire par l’Éducation nationale, j’ose le dire : l’œuvre de Jean Madiran n’y est pas pour rien. Tout cela, c’est la même famille. Ceux qui se sont levés avec lui pour réclamer qu’« on nous rende l’Écriture, le catéchisme et la messe » sont de la même eau que ceux qui aujourd’hui promettent de ne rien lâcher, jamais, jamais, jamais, alors que des menteurs prétendent construire la société sur les sables mouvants de la famille déconstruite et détruite.

Au tout début des années 1980, dans le cadre d’une université d’été du Centre Charlier dont il était l’un des trois parrains – et il faudra reparler de Madiran et des Charlier ! – Jean Madiran lança, avec Bernard Antony, le pari fou de refaire un quotidien. Le mouvement national n’en avait plus depuis L’Action française qui, déjà, ne paraissait plus tous les jours : trop coûteux, trop difficile. Présent commença à paraître en 1982 et nous sommes toujours là ; seul des cinq co-fondateurs, Jean Madiran est resté à la barre ; il resta directeur de la rédaction jusqu’en 2007 et, depuis lors, il était directeur émérite et collaborateur fréquent à travers des éditoriaux qui ont cessé de paraître il y a quelques mois seulement.

Un incident de santé l’obligea à interrompre cette course.

Nous avions bon espoir, pourtant, de le voir revenir, comme toujours, un peu moins souvent peut-être mais toujours vers 5 heures du matin, pour écrire sur un sujet d’éternité ou d’actualité, c’était selon, et il y a quinze jours à peine, je recevais un SMS annonçant un papier pour la rentrée, réagissant à un texte publié quelques jours plus tôt dans Présent.

Ce texte, nous ne le lirons jamais.

Et ce fut le dernier message que je reçus de Jean Madiran, l’expression de son vœu le plus cher : continuer d’écrire parce qu’il était fait pour cela comme la mère est faite pour cajoler son enfant ou le vigneron pour faire du bon vin.

Oui, il était de Libourne et aimait le bon vin et je lui demandai un jour – il y a bien dix ans – s’il ne rêvait pas de quitter un jour Paris pour couler une retraite heureuse en Provence ou dans quelque autre coin de France – écrasé de soleil et ruisselant de bonheur de vivre.

Il y avait de la nostalgie dans sa voix et dans sa réponse, la nostalgie de ce que l’on sait ne pas pouvoir obtenir et qu’on désire sans le vouloir dans les faits : il travaillerait jusqu’au bout, me dit-il en substance, il ne quitterait pas Paris, parce que c’était son devoir et que ses raisons d’écrire étaient toujours là.

L’aventure de Présent aura été avant tout la sienne, et il nous laisse un état d’esprit. Il avait ses certitudes et ses combats, et il préférait être fidèle à ce qu’il croyait juste et vrai plutôt que de jouer des compromissions et des ambiguïtés qui auraient parfois pu permettre de ne pas froisser tel public, de ne pas déplaire à tel autre. C’est le fait d’un homme d’honneur.

Non, il ne pensait pas que ses combats fussent terminés. Il prévoyait au contraire une époque plus rude, plus dure que la sienne pour ceux qui resteront fidèles et qui, au nom de la foi, diront non au démantèlement de la raison et de la société, non au refus de Dieu et de sa loi.

J’ai eu la chance de côtoyer ce géant, cette intelligence brillante qui ne dédaignait pas d’apprendre à la « petite classe » de Présent comment l’on devient journaliste, et qui respectait si scrupuleusement notre liberté. Changeait-il un mot dans un de nos articles pour y mettre une expression plus juste ou plus adroite ? Il nous demandait toujours : « Maintenez-vous votre signature ? »

J’ai eu la chance de l’entendre confier sa manière de comprendre l’inspiration, celle qui préside aux bons textes (et Dieu sait qu’il en publia beaucoup – plus de trente livres, d’innombrables articles dans Présent et dans Itinéraires), un mystère qui semblait le dépasser : les pensées, disait-il, lui venaient comme d’ailleurs et de plus haut, sans qu’il puisse s’en glorifier comme émanant de lui-même.

Nous gardons et chérirons de lui cette œuvre qui demeurera et qui est assurément indispensable pour comprendre le triste XXe siècle ; avec son Sac de Rome et son Hérésie spécifique, sa Vieillesse du Monde que fut le communisme et son « soi-disant anti-racisme » qui le continua.

Jean Madiran pouvait irriter avec ses argumentations pointues, ses mots choisis avec une précision d’orfèvre, ses déductions implacables et ses conclusions assassines pour telle tromperie ou telle imprécision. Ce microchirurgien du verbe relevait implacablement les erreurs de logique et les faiblesses de pensée comme les fautes de style, mais c’était le bien de sa patrie et de l’Église qui le mouvait.

Quel homme sérieux et savant, pourrait-on penser. Mais il n’y avait pas de lourdeur chez Jean Madiran. Il se méfiait de ceux qui ne plaisantent ni ne chantent, il avait cet esprit espiègle que l’on trouve dans les monastères – comme le Barroux – chez des moines de soixante ou quatre-vingts ans, et ses yeux bleus pétillaient toujours de malice… Il n’avait pas envie de mourir.

Il attendait le Ciel, sans doute. Ce Ciel qui inquiète les moins confiants, les moins croyants d’entre nous : « Imaginez tout ce que vous aimez sur cette terre, tout ce qu’il y a de plus chouette – eh bien ! au Ciel, c’est pareil, mais en infiniment mieux ! » Mais il aimait cette terre et cette France, au point de ne plus vouloir, depuis quelques années, la quitter pour être sûr de ne pas mourir loin d’elle. Et il aimait sa femme, Michèle, à qui nous pouvons seulement dire aujourd’hui notre immense peine et notre profonde affection, partagée par tous ceux qui doivent tant à Jean Madiran.

Que Dieu l’accueille en son paradis et que, là-haut, il ne nous oublie pas.

JEANNE SMITS

Article extrait de Présent n° 7908 du vendredi 2 août 2013

Bernard Antony : Lourdes, 31 juillet 2013, 20 heures

Présent : L’esprit français

L’hommage de Jean-Marie Le Pen

Caroline Parmentier : L’école Madiran

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Jeanne Smits : Jean Madiran, RIP : l’hommage de “Présent”


Les obsèques de Jean Madiran seront célébrées, ce lundi 5 août à 10 h en la chapelle Notre-Dame des Armées (impasse des Gendarmes) à Versailles, par Dom Louis-Marie, père abbé du Barroux.