Face aux représentants de la Radio télévision italienne, le Pape François lance cet avertissement : « un chrétien doit éviter d'être politiquement correct »
Les chrétiens doivent avoir le courage de la « vérité contre l’hypocrisie et le langage socialement éduqué, car l’hypocrisie est le langage de la corruption ». Le chrétien doit se faire porte-parole de la « vérité de l’Évangile avec la même transparence que celle des enfants ». C’est ce qu’a demandé le Pape François mardi matin durant la messe célébrée dans la chapelle de la Maison Sainte Marthe au Vatican, en présence de la présidente de la Radio Télévision Italienne, Anna Maria Tarantola, et de son directeur général Luigi Gubitosi, leurs familles, ainsi que des employés de la Bibliothèque du Vatican.
Quand Jésus parle à ses disciples, il dit : « Que votre manière de parler soit Oui, oui ! Non, non ! », tenait à souligner le Pape, pour qui « l’hypocrisie n’est pas un langage de vérité ». « Ceux-ci (en se référant à ceux qui utilisent un langage politiquement correct) veulent une vérité soumise à leurs propres intérêts ». « Ils sont eux-mêmes victimes, expliquait-il, de l’idolâtrie narcissique qui les porte à trahir les autres, et les porte à commettre des abus de pouvoir à l’encontre de ceux qui ont confiance en eux ». Et le Pape d’encourager à repousser la vanité, cette faiblesse qui fait que l’on aime les compliments, qui ne sont que « langage persuasif qui porte au contraire à l’erreur, au mensonge ».
L’homélie de ce mardi, dans la continuité de celle de lundi matin sur la corruption, partait du texte de l’Évangile qui nous raconte les questionnements des pharisiens à Jésus au sujet du tribut à verser à César.
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Le pape François reconnaît le martyre de 93 victimes du marxisme républicain…
BASÍLICA DE LA SANTA CRUZ DEL VALLE DE LOS CAÍDOS - Cúpula : Los mártires |
Siguiendo el apunte de Padrós, las figuras de mártires que se pueden identificar en la cúpula son : voir site |
Ce lundi 3 juin 2013 a été publié le décret pontifical reconnaissant le martyre de 93 victimes de la guerre d’Espagne, tous religieux :
- Le serviteur de Dieu Abel Angel Palazuelos Maruri (Dom Mauro, OSB) et ses 17 compagnons bénédictins espagnols, tués en haine de la foi en 1936.
- Le serviteur de Dieu Joan Vilaregut Ferrer (Frère Juan de Jesús, OFM.Carm), et de ses 3 compagnons carmes espagnols et de Pau Segalá Solé, prêtre diocésain, tués en haine de la foi en 1936.
- Les serviteurs de Dieu Crisanto, Aquilino, Cipriano, José et leurs 63 compagnons maristes espagnols, et de deux laïcs, tués en haine de la foi entre 1936 et 1939.
- La servante de Dieu Clementina Arambarri Fuente (Soeur Aurelia) et de ses 3 consœurs religieuses espagnoles de l’ordre des Servantes de Marie ministres des infirmes, tuées en haine de la foi en 1936.
Voici le récit du martyre de l’un des maristes :
Le 14 août les troupes nationalistes libérèrent la ville [de Badajoz], les prisonniers retrouvèrent leur liberté et la communauté se reconstitua, mais le Fr. Auréliano manquait à l’appel.Avec un groupe d’amis, il avait tenté la fuite vers le Portugal. Ceux-ci portaient des armes pour franchir la frontière avec plus d’assurance. Constatant cela le Fr. Aureliano préféra retourner dans la famille des Pesini, à Badajoz, qui lui avait déjà offert refuge. Ils le cachèrent dans une petite villa hors de la ville. Mais la cuisinière de la famille dénonça la cachette et des miliciens vinrent pour arrêter le Frère.Le rencontrant sur la route l’un d’eux dit : « C’est un prêtre ! » Tous se jetèrent sur lui, le frappant avec la crosse des armes, lui donnant des coups de sorte que plusieurs fois il tomba. Il sortit un crucifix et se mit à le baiser. Cela rendit furieux les miliciens qui se mirent à le frapper de manière si violente qu’un œil lui sorti de l’orbite. Des femmes miliciennes criaient : « Déshabillez-le ! ».Avec des coups et des bousculades, il le firent arriver à une des arches du pont. Ils voulaient le fusiller debout, mais lui se mettait à genoux. Ils le forçaient à se tenir debout, il s’agenouillait encore. Pendant tout ce temps les miliciens et les miliciennes n’avaient cessé de blasphémer. Plusieurs fois ils avaient invité le Frère à répéter les blasphèmes mais lui ou se taisait ou répondait : « Cela je ne le dirai pas ! » Ils lui demandèrent : « Où veux-tu que nous te tuons ? » « Où vous voulez ! » fut sa réponse. C’est à genoux qu’ils le fusillèrent tandis qu’il serrait le crucifix et criait : « Vive le Christ Roi ! »