Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

samedi 25 mai 2013

Roger Holeindre appelle à manifester le 26 mai pour sauver la Patrie et chasser les imposteurs



Nous vivons une époque où, d’après certains, tout est normal… y compris toutes les déviances. Nos dirigeants permettent de nombreuses atteintes à l’ordre moral et basent leur conception de la vie nationale sur les prétendues “valeurs de la République”.

Est-ce à dire que la simple application… le simple respect de ces dogmes devraient obligatoirement engendrer le désordre des esprits et la justification de n’importe quoi ?

Les socialistes viennent de faire voter une loi qui sacrifie le mariage traditionnel sur l’autel de leurs utopies les plus dangereuses… les plus nihilistes.

Le Conseil constitutionnel, dont pourtant la plupart des membres ont été nommés sous l’égide de l’UMP, a entériné ce “crime” démontrant une fois de plus l’action anti nationale de tous ces élus de la “droite molle”… qui se font élire sur un programme “national populaire” et agissent différemment une fois les places acquises (et ce depuis des décennies).

Tous sont inquiets et perplexes face au véritable soulèvement populaire qui semble monter du tréfonds de la Gaule chrétienne… armée de manants… de laissés pour compte… de catholiques humbles et travailleurs citoyens honnêtes… dont les pouvoirs ont peur, car depuis bien longtemps tous ces “messieurs-dames”… président de la République en tête… oublient (où font comme tel)… que le mariage est pour eux une institution commune à toutes les religions… la pierre angulaire de toutes les sociétés organisées… la base même de la société civilisée mise en place par la chrétienté.

Tous ces hommes politiques qui bafouent hardiment les lois naturelles qui ont fait le bonheur des peuples pendant des siècles oublient aussi une chose capitale… C’est que… nul n’est censé ignorer la loi ! Donc… l’article 1116 du Code civil atteste comme principe général du droit que… “Nul ne peut se prévaloir de sa propre turpitude” ! Ce qui en bon français veut dire que ceux qui s’abritent derrière le fait que d’autres… ailleurs… ont déjà légalisé cette déviance sexuelle qu’est le mariage pour tous… ne justifie rien et n’absout pas le crime majeur de changement de société qu’ils viennent d’opérer grâce à un vote à main levée… comme sous la Terreur.

Par leur sectarisme, le président de la République et ses ministres… surtout les “pétroleuses” (sorties d'on ne sait où) ont suscité dans le pays une sourde colère qui n’est due qu’à… leur sectarisme, à leur… morgue, voire à la… brutalité.

La négation honteuse du nombre énorme de participants aux différents défilés tendant à défendre la famille traditionnelle et le mariage normal, restera comme une tâche sombre dans l’histoire du socialisme d’État digne des démocraties populaires. En niant l’évidence… M. Valls, et son préfet de police aux ordres, ont démontré leur total asservissement à leurs idéologies les plus sectaires… partisanes et faussement réformatrices.

L’histoire retiendra que, lors du premier défilé, la police se conduisit très correctement… et même (j’y étais)… avec une certaine sympathie. Si les choses ont “légèrement” (j’écris bien “légèrement”) dérapé par la suite… la faute n’en revient qu’aux dirigeants socialistes et, en premier lieu, au ministre de l’Intérieur, car eux seuls ont pu recruter ces “policiers en civil” qui sont la cause des tabassages inutiles et des gazages “criminels”, sur des familles entières, y compris des enfants en berceaux.

La “gueule” sympathique de M. Valls ne change rien au fait que dans ce drame qui est en marche… et qui ne s’arrêtera pas de sitôt, il est… par sa morgue… son inexpérience policière et sa doctrine sectaire, le premier responsable de tout ce qui peut advenir.

Dans tous les cortèges des “anti-mariage pour tous”… où sont les voitures brûlées… les magasins saccagés ?

Cela n’empêche pas nos socialistes d’en remettre et de se déconsidérer chaque jour un peu plus.

La déclaration d’un ténor du PS, M. Jean-Christophe Cambadélis, député PS de Paris, le 14 mai 2013, sur la radio Public Sénat… explique tout… démontre tout… La voici : « On n’a pas anticipé la connexion entre ce que l’on avait vu lors des manifestations contre le mariage pour tous et les hooligans qui gravitent autour du PSG. Là, il y a eu la conjonction des deux et évidemment ils s’en sont donné à cœur joie. »

Voici donc… encore plus qu’hier… le mensonge et la désinformation, mis une fois de plus au service de l’abaissement de la France ! Mais bien sûr… Il n’y a que les ignares… les imbéciles bornés… pour voir le mal là où il n’est pas !

Comme à l’accoutumée, le journal Le Monde, toujours cité en référence, dédramatise la chose, mais au “ras les pâquerettes”… pour la joie et le bonheur ! Il n’est en rien question pour ces messieurs d’essayer seulement d’entrevoir une seule seconde l’avenir de la France en tant que nation… en tant que peuplement… en tant que cohésion nationale. C’est dans le numéro du dimanche 19 et lundi 20 mai 2013, dans un éditorial non signé et sous le titre… « Mariage Gay : L’adoption d’une réforme juste », que ces grands moralistes nous donnent leur vision du “problème”…

« (…) Pouvoir se dire, au terme de son mandat, qu’il a “changé la France” et laissé une “trace” : telle est l’ambition que François Hollande a affichée lors de la conférence de presse du 16 mai. »

Nul doute que la loi instaurant le mariage et le droit à l’adoption pour les couples homosexuels figurera en bonne place, à l’heure de ce bilan. « Une nouvelle fois, le législateur a assumé son rôle et sa responsabilité, accompagner l’évolution des mœurs et des mentalités, accélérer la modernisation de la société, en effacer les archaïsmes, élargir le champ des droits et des libertés. »

Dès le départ, les choses sont claires et même… bienvenues… puisqu’il ne s’agit que :
1 – d’accélérer la modernisation de la société,
2 – d’en effacer les archaïsmes,
3 – et d’en élargir le champ des droits et des libertés.

Oui, il faut vraiment être obtus pour refuser cela à tous ces braves gens totalement normaux et tellement désireux d’avoir des enfants… dans un pays où l’on en tue 250 000 par an par avortement… Bébés, faut-il le préciser, sains et en parfaite santé !

Mais les méchants… peut-être un peu “réacs”, voir fascistes… sont là pour refuser l’installation du bonheur sur terre… et ils sont vite découverts… et montrés du doigt.

« (…) La crispation des Églises, notamment de l’épiscopat catholique, la critique d’une partie de la droite et l’embarras de l’autre n’ont pas seulement été révélateurs d’une conception conservatrice, voire réactionnaire, qui fait de la famille le dernier rempart de l’ordre naturel auquel devrait obéir la société. Elles ont fait remonter à la surface, une homophobie et une intolérance que l’on croyait d’un autre âge. »

La seule vérité qui ressort de cet éditorial… est celle-ci…

M. Hollande, son mandat terminé pourra dire qu’il a laissé une trace… en changeant la France… Mais le problème est que personne ne lui a demandé… ni ne l’a autorisé… à changer la France.

Il n’est pas là pour cela… Il a été élu Président de la République pour assurer à la totalité des Français… la paix… du travail… la sécurité et la liberté… un point, c’est tout ! Car ce que nos éditorialistes ne mentionnent pas… c’est ceci…

Si une partie de l’épiscopat… bien tardivement… relève la tête… si des centaines de milliers de familles descendent dans la rue… prient… et crient leur colère… c’est pour la défense du mariage normal… existant depuis la nuit des temps et comprenant un père… une mère… des enfants !

Ces unions donnent un peuple qui, sur une terre bien précise, bâtit une nation… qui devient une PATRIE, c’est-à-dire la terre des pères.

C’est pourquoi tous ceux, calmes et disciplinés qui, aujourd’hui veulent faire savoir qu’ils existent… sentent que leur mode de vie… leur famille et leur religion sont menacés. Et cela, ils le savent car ils ont des yeux pour lire, et des oreilles pour entendre les élucubrations de l’entourage direct de ce président à la conduite familiale indécente vu sa fonction, et aux mœurs dépravées, et qui sera demain bien étonné quand certains demanderont l’officialisation de la polygamie.

Les Français fidèles aux traditions de notre peuple savent que le mariage entre personnes de même sexe n’est qu’un début… Le début de la descente aux enfers. Demain ce sera…

1 – La légalisation de la procréation médicalement assistée.
2 – La marchandisation des enfants… qui a déjà commencé.
3 - L’introduction dès l’école maternelle de programmes banalisant l’homosexualité.
4 – La propagande pour la théorie de “gender” qui vise l’asexuation des individus dès l’école maternelle.
5 – La présence partout de représentants du lobby homosexuel, surtout dans les instances de répression des déclarations ou actions prétendues homophobes.
6 – L’accueil prioritaire de tous les immigrés se déclarant homosexuels et soi-disant menacés dans leur pays pour ce fait (ce qui sera un raz-de-marée).

À une époque où l’intelligence politique aurait voulu, vu les excès sur toute la planète, que la protection des enfants soit renforcée… ces fous permettent que se mettent en place des pratiques de trafic… de vente et d’achat d’enfants pour toutes les raisons… dont se serviront les pervers et que ne manqueront pas d’exploiter (cela a déjà commencé), toutes les maffias internationales qui font argent de tout.

Cela est le programme officiel non secret des plus excités des amis de M. Hollande et de ses alliés verts qui sont pour la glorification de l’homosexualité.

Quand l’ordre et la raison seront revenus au Royaume de France, tous ces gens devront passer en Haute cour.

Tous ces marchands d’incohérence ont beau faire et dire… Ne pas être d’accord avec leurs idées n’est pas un “crime homophobe”… mais simplement un acte de résistance pour refuser de cautionner la dépravation de notre morale chrétienne, et refuser, en plus, l’augmentation de l’immigration-invasion… car… il ne manquera plus alors que l’attribution de la carte d’électeur à tous ces prétendus “homos étrangers, nouveaux réfugiés politiques” pour que le vote des Français devienne à jamais caduc.

Si l’on tient compte du fait que M. Hollande doit déjà son élection au vote communautaire (majoritairement musulman), on doit donc savoir que demain c’est simplement en appliquant nos propres lois qu’ils nous bâillonneront !

Nous serons des étrangers… chez nous… sur notre propre sol !

C’est pourquoi, frères d’arme anciens combattants… jeunes de France… amis de tout âge… je vous invite à venir défiler avec nos amis de CIVITAS pour affirmer votre désir de conserver une France chrétienne… et chasser ces imposteurs !

Roger Holeindre,
Président du Cercle National des Combattants,
Ancien député,
Ancien grand reporter


26 mai à 14h30 - manifestation "Ennemis du mariage, de la famille, de la France : du balai !" - de la place Général Catroux (métro Malesherbes) à l'Opéra. Des cars s'organisent à partir de différentes villes. Les infos se trouvent ici :
Des bus de toute la France pour la manifestation "coup de balai" du 26 mai
http://www.civitas-institut.com/content/view/982/1/


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Roger Holeindre préfère défendre la Chrétienté et quitte le nouveau FN

Les Éditions d’Héligoland

Dans Présent, Roger Holeindre explique son départ du FN… Extraits :

“Que les choses soient claires. Si vous me demandez si je trouve que Marine est une bonne militante, eh bien je trouve que c’est une excellente militante. […] Elle a la fibre politique. Ce que je lui reproche, c’est d’avoir une fibre politique un peu trop personnelle, et qui ne correspond plus à ce qui a été le programme du Front national depuis ses débuts […]. Je trouve qu’elle a les dents un peu longues. C’est bien quand on est jeune ! Mais on peut se battre en respectant au moins une grande partie du programme, ce qui n’est pas le cas en ce qui la concerne. […] Je ne pense pas qu’on puisse faire de la politique dans un parti nationaliste, dans un parti national, en oubliant une grande partie de l’histoire de France : en l’occurrence cinquante ans de son histoire. […] Comment peut-on faire une politique pour l’avenir de la France, et pour l’avenir de l’Europe, en oubliant cela ? C’est aussi honteux que d’oublier que la France est une terre chrétienne, que la France a été la fille aînée de l’Église !

Dans mes discours, maintenant, en province, devant des salles parfois ébahies, je dis : « Le combat de demain, ce sera notre combat chrétien face à l’islamisme. Parce que les islamistes nous respecteront si nous nous faisons respecter et si nous sommes respectables. »

-- Vous n’êtes donc en rien d’accord avec le discours – j’allais dire d’« investiture » – de Marine où elle invoque la laïcité comme le rempart face à l’islam.

Non, je ne le suis pas. Je pense que c’est la chrétienté qui peut être un rempart. Pas en se battant contre l’islam, mais en se faisant respecter face à l’islam. Ce ne sont pas les islamistes qui ont refusé que l’Europe soit une puissance chrétienne, c’est M. le Premier ministre de l’époque, Lionel Jospin, et M. Chirac. De quoi se mêlaient ces deux individus en disant que l’Europe ne pouvait pas être un bastion chrétien !

[…] Je pense créer un mouvement qui ne sera pas électoraliste mais un mouvement de pensée et de défense de la France, de la France chrétienne. Qui pourrait s’appeler : France-Résistance, pour Dieu et la patrie. […] Je pense qu’aujourd’hui, en l’an 2011, il est nécessaire que les Français se rappellent qu’ils sont les fils de la fille aînée de l’Église, que la France est une terre chrétienne, et que face aux musulmans, comme je l’ai dit, si nous voulons être respectés, il faut se faire respecter en étant respectables. […] Je souhaite que ceux qui se disent intéressés par le programme de Marine Le Pen rejoignent le FN ; je répète que ce sont des raisons politiques qui m’ont poussé à le quitter, parce que le programme tel qu’il est défini aujourd’hui ne correspond pas à mes idées premières et aux années de combat que j’ai sacrifiées pour la France.”




À quand l'interdiction de la Fête des mères ?


La logique du chamboulement du Code civil voulu par la loi sur le mariage pédés-taubira-gouines voudrait que soient désormais bannis du code les désignations "père" et "mère". Il ne conviendrait plus de ne parler que de "parent n°1" "parent n°2", etc. Tout comme sous le régime de Pol Pot et des Khmers rouges c’était le "Frère numéro 1", etc.

Le concept de "race" vient d’être rayé de la rédaction des lois françaises, les mots "père" et "mère" devraient en toute logique l’être prochainement… Faisons confiance à Vincent Peillon et ses frères francs-maçons pour décider de l’interdiction aux enfants des écoles de prononcer ces mots anachroniques et incongrus rappelant, autant que la "race",  leurs origines biologiques… L’exclusion seraient même encourue par tout gamin qui y attacherait une connotation affective en osant balbutier "papa" ou "maman"… Et bien sûr devrait être proscrite la célébration de cette maudite "fête des mères" d’un autre âge, et pourtant devenue si chère aux commerçants…

Rappelons à ceux qui voudraient l’ignorer que c’est le Maréchal Philippe Pétain, chef de l'État français, qui a pour la première fois fait inscrire cette fête des mères aux calendriers officiels…




Ce dimanche 26 mai, c’est bien la fête des mères… mais en cette magnifique journée de "Printemps français" ce devrait aussi être la fête à Flanby et à tous ses complices francs-maçons acharnés à détruire notre civilisation et ses racines ancestrales… Que la fête à Flanby soit grande ! … Et qu’à nouveau l'an prochain nous puissions encore fêter nos mamans !




Le gender, c’est maintenant dans les écoles catholiques !

Fête des Mères en mai 2013, dans une école catholique bretonne costarmoricaine : le « Bonne Fête Maman ! » devient un « Parents Je Vous Aime ! » :


Contact du diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier :
Diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier   10 rue Jean Métairie   CS44224   22000 SAINT BRIEUC


L’école publique Yves Codou [La Mole, Var] supprime les fêtes des mères et des pères / mobilisation
La Mole. Cette année, l’école Yves Codou n’a fêté ni les mères ni les pères, préférant remplacer ces événements traditionnels par une fête des parents, signale jeudi Var-Matin. « En raison de l’évolution sociale de la structure familiale et afin d’éviter toutes polémiques, (nous avons) décidé de fêter désormais la fête des parents à l’occasion de laquelle votre enfant vous offrira une surprise. Nous instaurons cette fête entre les dates de fête des pères et des mères. Ces autres fêtes ne seront plus préparées en classe », dit un mot remis le 16 mai aux enfants et signé par l’équipe enseignante. Une décision qui passe mal auprès des mères de famille. Carole, 37 ans, s’interroge : « Qu’est ce que ça veut dire ? On a l’impression que les familles normales ne le sont plus ». Quant au maire de la commune, Gabriel Ciarimboli, il se défausse sur la direction de l’école : « Je prends acte de cette décision. Je n’ai pas à donner mon avis. Adressez-vous aux personnes concernées. »

Nouvelles de France appelle ses lecteurs à protester auprès de l’école Yves Codou :

04 94 49 55 58

ainsi que de la mairie : 04 94 40 05 80



Espoir : un curé franc-maçon démis de ses fonctions… Un évènement… Enfin !





C’est un évènement : Rome a demandé à l’évêque d’Annecy, Mgr Yves Boivineau, de démettre le curé de la paroisse Sainte-Anne d’Arly-Montjoie à Megève de ses fonctions, en raison de son appartenance au Grand Orient de France. L’abbé Pascal Vesin, âgé de 43 ans, prêtre depuis 1996, initié en 2001 dans une loge du Grand Orient de France, curé depuis 2004, a été informé de la décision dans la journée de jeudi, au cours d’un entretien avec Mgr Boivineau.

Informé en 2010 par courrier, l’évêque a interrogé ce prêtre, qui a nié. Confondu en 2011, il lui a été demandé de quitter la franc-maçonnerie pour se consacrer à son ministère de prêtre. Mais, optant pour la « liberté absolue de conscience », le curé a affirmé son intention de vivre la double appartenance.

L’évêque bienveillant a poursuivi le dialogue afin de lui permettre de revenir sur ses positions. Dès le départ, le père Vesin a été clairement informé de la sanction encourue. Il a tout de même choisi de persévérer dans son erreur. En mars, la décision de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi est tombée. L’évêque a demandé auprès de la Nonciature apostolique le délai nécessaire pour prévenir son Conseil presbytéral. Trois membres de ce Conseil ont été mandatés pour rencontrer leur confrère. Le père Vesin a encore refusé de quitter sa logue maçonnique.

Ce vendredi, le vicaire général du diocèse se rend à Megève pour informer le conseil paroissial de la sanction. Il doit également assurer les messes du week-end, pour expliquer la situation aux fidèles du village et des communes alentours, qui relèvent de la même paroisse.

Dans son communiqué, le diocèse souligne que « la peine peut être levée » si le père Vesin venait à « manifester clairement sa décision de revenir vers l’Église ».

À Megève, les prises de position progressistes du père Vesin (sur le mariage des prêtres, la défense de la laïcité, le port du préservatif ou le refus de laisser afficher les tracts anti-mariage gay) ne laissaient pas indifférent. En janvier 2013, il condamnait les appels à manifester contre la loi Taubira :

« Je suis un fidèle défenseur de la laïcité, de la loi de 1905 qui sépare l’État et les églises. L’Église n’a pas à s’immiscer dans le temporel. Elle peut poser des questions, ouvrir le débat mais de là à manifester… Que l’Église accompagne les grands changements de société oui. Mais dans ce cas-là elle se trompe de combat. On ne l’a pas vue pour ArcelorMittal alors que des gens ont reçu une lettre de licenciement juste avant Noël. Derrière tout ça il y a un fort relent d’homophobie. On m’a demandé d’afficher l’annonce de la manif contre le mariage pour tous le 13 janvier à Paris, j’ai refusé. »

Lundi 27 mai, une conférence de presse est prévue à l’évêché d’Annecy.

Le père Pascal Vesin restera prêtre mais sans droit d’exercer. Il devrait continuer à être rémunéré pendant 6 à 12 mois. Lui-même n’y croyait pas, habitué par le laxisme ambiant :

« Cela faisait quelque temps que j’avais cette épée de Damoclès, mais je ne pensais pas qu’ils iraient jusque-là. »

Depuis jeudi, il fait l’objet d’une « excommunication temporaire » avec interdiction de recevoir les sacrements, selon ses propres termes.

Claude Legrand, grand secrétaire de la Grande Loge nationale française (GLNF), estime que cette décision est « tout à fait exceptionnelle ». Son obédience compterait « une bonne poignée » de prêtres sur 26 000 maçons.

Le vatican va-t-il agir aussi à l’égard de Mgr Pontier ? Une info circule prétendant qu'il appartiendrait au GODF ou autre obédience franc-maçonne. Est-ce confirmé ou démenti ?


Franc-maçonnerie dans l'Eglise catholique romaine…  alliance secrète





La France connaîtra-t-elle un nouveau putsch des généraux ?



Ils sont 4 ou 5 gus dans ces patrouilles + un flic et pas un d'entre eux n'a été capable de mitrailler cette pourriture islamique... J'en reviens pas, c'est à s'en mordre les couilles. Mais qu'est ce qu'il se passe dans ce pays ? Si ces gars-là, qui sont supposés défendre les citoyens ne sont même pas capables de se défendre eux-mêmes… où va-t-on, mes frères ? [Chemin de Mémoire des Parachutistes]

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À  l’issue de la présentation du dernier Livre Blanc, le 29 avril dernier, au Conseil supérieur de la fonction militaire extraordinaire (CSFM), le minhistrion de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a été interpellé sur la loi du mariage pédés-taubira-gouines :

- “Rassurez-nous, monsieur le ministre, le mariage pour tous, ça ne s’appliquera pas aux armées ! Vous imaginez si, à la soirée du régiment, le colonel déboule avec son copain ?”

lui a demandé l’un des militaires présent ce jour-là. Ce à quoi le minhistrion Le Drian, fort étonné - il n'y avait pas pensé ! - a répondu :

- “C’est une loi de la République, elle s’applique à tous.”

Dans son édition du 22 mai, le Canard Enchaîné est revenu sur cet incident. Le débat concernant le mariage pédés-taubira-gouines qui agite l’opinion publique, concerne tout particulièrement les forces armées et tout naturellement nombreuses sont les actions entreprises par des militaires opposés au mariage pédés-taubira-gouines. Deux enquêtes sont en cours au sein des armées. Deux enquêtes qui visent essentiellement ceux qui voient d’un œil favorable le mouvement de la “Manif pour tous”.

“L’activisme des militaires antigays a été jugé assez sérieux pour que le gouvernement ordonne deux enquêtes”, écrit le Canard Enchaîné. “Troublé par le nombre d’enfants d’officiers parmi les jeunes interpellés (les “veilleurs” qui font des sit-in pacifiques)”, le minhistrion de l’Intérieur, Manuel Valls, “a demandé à la DCRI de s’informer sur ce que ces 'agités' (sic) manigançaient”, écrit encore le Canard Enchaîné.

La France connaîtra-t-elle un nouveau putsch des généraux ?



Deux enquêtes cibleraient les militaires hostiles au “mariage pour tous”

Un militaire français blessé dans une agression au cutter à Paris





Je suis arrivé un beau matin du mois de mai
Avec à la main les beignets qu'ma mère m'avait faits.
Ils m'ont demandé
Mon nom, mon métier,
Mais quand fier de moi j'ai dit "artiste de variétés",
A ce moment-là,
Je ne sais pas pourquoi,
J'ai entendu rire un type que je n'connaissais pas.


Le rire du sergent,
La folle du régiment,
La préférée du Capitaine des Dragons,
Le rire du sergent,
Un matin de printemps,
M'a fait comprendre comment gagner du galon
Sans balayer la cour,
En chantant simplement
Quelques chansons d'amour.
Le rire du sergent,
La fleur du régiment, Avait un cœur de troubadour.


Je m'suis présenté tout nu devant un infirmier.
Moyennant dix sacs, il m'a dit : "Moi, j'peux vous aider."
Je m'voyais déjà
Retournant chez moi,
Mais quand ils m'ont dit
Que j'étais bon pour dix-huit mois,
A ce moment-là,
Juste derrière moi,
J'ai entendu rire un type que je n'connaissais pas.


Le rire du sergent,
La folle du régiment,
La préférée du Capitaine des Dragons,
Le rire du sergent,
Un matin de printemps,
M'a fait comprendre comment gagner du galon
Sans balayer la cour,
En chantant simplement
Quelques chansons d'amour.
Le rire du sergent,
La fleur du régiment,
Avait un cœur de troubadour.

Depuis ce temps-là,
Je n'sais pas pourquoi,
Il y a toujours un sergent pour chanter avec moi.

Le rire du sergent,
La folle du régiment,
La préférée du Capitaine des Dragons,
Le rire du sergent,
Un matin de printemps,
M'a fait comprendre comment gagner du galon.

Le rire du sergent,
La folle du régiment,
La préférée du Capitaine des Dragons,
Le rire du sergent,
Un matin de printemps,
M'a fait comprendre comment gagner du galon.



Dachshund UN : une assemblée qui, elle, ne votera jamais à mains levées ! Un modèle ?




« Dachshund UN », un spectacle d'une heure présenté en première québécoise ces 24, 25 et 26 mai place des Festivals à Montréal.

Sur la place des Festivals, l'artiste australien Bennett Miller reproduit à l'échelle un ancien bureau des Nations Unies de Genève. Quarante-sept Teckels y monteront pour s'ébattre et débattre, personnifiant ainsi les représentants des pays qui siègent au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU.

En mettant en scène un tel chaos canin, Bennett Miller souligne l'efficacité et l'indispensable utilité de l'organe onusien. Une critique ludique qui met en lumière « l'impertinence du spectacle de la politique des droits de l'Homme et de la justice internationale ».

Dès le mois de mars Bennett Miller procédait aux auditions et faisait défiler les chiens-saucisses montréalais afin d'élire démocratiquement les 47 perles rares appelées à représenter chaque pays et participer aux débats en ce mois mai dans le cadre des festivités transamériques.

Une Assemblée qui pourrait donner des leçons à nos minables parlementaires français… Des Teckels qui sûrement n'accepteront jamais de voter à mains levées !

vendredi 24 mai 2013

Visakha Pucha, fête majeure de la tradition bouddhique théravada…




Ce vendredi 24 mai est jour de la pleine lune du mois hindou Vaisakha… Visakha Pucha, la fête la plus importante du calendrier bouddhique theravāda… Cette fête célèbre les trois grandes étapes de la vie du Bouddha : la naissance du prince Siddhârta, son Illumination et l'accession du Bouddha au Parinirvāṇa.

Visakha Pucha est en effet le jour le plus important dans la tradition bouddhique. Il correspond en effet aux trois grandes étapes de la vie du Bouddha qui sont la naissance du prince Siddhârta, en 623 avant J.C., son Illumination en 588 avant J.C., et l'accession du Bouddha au Parinirvāṇa, 45 ans plus tard. Chacun de ces événements s'est déroulé durant la pleine lune du mois hindou Vaisakha (6e mois lunaire), qui tombe généralement en mai. À cette date, les fidèles mettent des drapeaux religieux devant leur maison et se rendent dans les temples pour participer à des cérémonies d’acquisition de mérites. Dans la matinée, ils apportent des offrandes aux moines et écoutent leurs sermons. À la nuit tombée une procession à la bougie, appelée "Wien Thien", a lieu dans tous les temples du pays. "Wien Thien" consiste à effectuer trois tours du temple dans le sens des aiguilles d’une montre, en tenant trois bâtons d’encens, des fleurs (généralement un lotus) et une bougie. Ainsi, les fidèles rendent hommage au Bouddha, à son enseignement (le Dharma), et à ses disciples (le Sangha). Ils doivent également s’abstenir de tuer tout animal, de boire de l’alcool ou d’absorber des substances toxiques pendant trois jours. La vente d’alcool est d’ailleurs interdite ce jour-là, tous les lieux de divertissement sont fermés. 

A Visakha Bucha Day walk

25 et 26 mai 2013 - 9ème Fête du Bouddhisme proposée par l’Union bouddhiste de France (retransmise en direct par webcast), avec en point d’orgue la célébration du Vesak, Grande Pagode du Bois de Vincennes, Paris 12ème (entrée libre)





mardi 21 mai 2013

Henry de Montherlant… Pierre Drieu La Rochelle… Yukio Mishima… Dominique Venner…


Dominique Venner avait tenu à déjeuner ce midi avec ses amis, Philippe Conrad, Jean-Yves Le Gallou, Bernard Lugan… À 18 heures ce mardi 21 mai, Philippe Conrad, Jean-Yves Le Gallou et Bernard Lugan se retrouvent sur Radio Courtoisie pour une émission sur Camerone, Diên Biên Phu, Kolwezi… c'est alors qu'ils apprennent le sacrifice de Dominique Venner… Une émission improvisée… incroyable… Des réactions à chaud… Une émission intense…  bouleversante… Un appel à la réflexion…


"Il se voulait une protestation contre l'indignité où avait sombré son pays."
Dominique Venner à propos de Yukio Mishima

« Je suis sain de corps et d’esprit, et suis comblé d’amour par ma femme et mes enfants. J’aime la vie et n’attends rien au-delà, sinon la perpétuation de ma race et de mon esprit. Pourtant, au soir de cette vie, devant des périls immenses pour ma patrie française et européenne, je me sens le devoir d’agir tant que j’en ai encore la force.
Je crois nécessaire de me sacrifier pour rompre la léthargie qui nous accable. J’offre ce qui me reste de vie dans une intention de protestation et de fondation. Je choisis un lieu hautement symbolique, la cathédrale Notre Dame de Paris que je respecte et admire, elle qui fut édifiée par le génie de mes aïeux sur des lieux de cultes plus anciens, rappelant nos origines immémoriales.
Alors que tant d’hommes se font les esclaves de leur vie, mon geste incarne une éthique de la volonté. Je me donne la mort afin de réveiller les consciences assoupies. Je m’insurge contre la fatalité.
Je m’insurge contre les poisons de l’âme et contre les désirs individuels envahissants qui détruisent nos ancrages identitaires et notamment la famille, socle intime de notre civilisation multimillénaire. Alors que je défends l’identité de tous les peuples chez eux, je m’insurge aussi contre le crime visant au remplacement de nos populations.
Le discours dominant ne pouvant sortir de ses ambiguïtés toxiques, il appartient aux Européens d’en tirer les conséquences. À défaut de posséder une religion identitaire à laquelle nous amarrer, nous avons en partage depuis Homère une mémoire propre, dépôt de toutes les valeurs sur lesquelles refonder notre future renaissance en rupture avec la métaphysique de l’illimité, source néfaste de toutes les dérives modernes.
Je demande pardon par avance à tous ceux que ma mort fera souffrir, et d’abord à ma femme, à mes enfants et petits-enfants, ainsi qu’à mes amis et fidèles. Mais, une fois estompé le choc de la douleur, je ne doute pas que les uns et les autres comprendront le sens de mon geste et transcenderont leur peine en fierté. Je souhaite que ceux-là se concertent pour durer. Ils trouveront dans mes écrits récents la préfiguration et l’explication de mon geste.
*Pour toute information, on peut s’adresser à mon éditeur, Pierre-Guillaume de Roux. Il n’était pas informé de ma décision, mais me connaît de longue date. »
Dominique Venner



Le dernier message de Dominique Venner : La manif du 26 mai et Heidegger

Les manifestants du 26 mai auront raison de crier leur impatience et leur colère. Une loi infâme, une fois votée, peut toujours être abrogée.

Je viens d’écouter un blogueur algérien : « De toute façon, disait-il, dans quinze ans les islamistes seront au pouvoir en France et il supprimeront cette loi ». Non pour nous faire plaisir, on s’en doute, mais parce qu’elle est contraire à la charia (loi islamique).

C’est bien le seul point commun, superficiellement, entre la tradition européenne (qui respecte la femme) et l’islam (qui ne la respecte pas). Mais l’affirmation péremptoire de cet Algérien fait froid dans le dos. Ses conséquences serraient autrement géantes et catastrophiques que la détestable loi Taubira.

Il faut bien voir qu’une France tombée au pouvoir des islamistes fait partie des probabilités. Depuis 40 ans, les politiciens et gouvernements de tous les partis (sauf le FN), ainsi que le patronat et l’Église, y ont travaillé activement, en accélérant par tous les moyens l’immigration afro-maghrébine.

Depuis longtemps, de grands écrivains ont sonné l’alarme, à commencer par Jean Raspail dans son prophétique Camp des Saints (Robert Laffont), dont la nouvelle édition connait des tirages record.

Les manifestants du 26 mai ne peuvent ignorer cette réalité. Leur combat ne peut se limiter au refus du mariage gay. Le « grand remplacement » de population de la France et de l’Europe, dénoncé par l’écrivain Renaud Camus, est un péril autrement catastrophique pour l’avenir.

Il ne suffira pas d’organiser de gentilles manifestations de rue pour l’empêcher. C’est à une véritable « réforme intellectuelle et morale », comme disait Renan, qu’il faudrait d’abord procéder. Elle devrait permettre une reconquête de la mémoire identitaire française et européenne, dont le besoin n’est pas encore nettement perçu.

Il faudra certainement des geste nouveaux, spectaculaires et symboliques pour ébranler les somnolences, secouer les consciences anesthésiées et réveiller la mémoire de nos origines. Nous entrons dans un temps où les paroles doivent être authentifiées par des actes.

Il faudrait nous souvenir aussi, comme l’a génialement formulé Heidegger (Être et Temps) que l’essence de l’homme est dans son existence et non dans un « autre monde ». C’est ici et maintenant que se joue notre destin jusqu’à la dernière seconde. Et cette seconde ultime a autant d’importance que le reste d’une vie. C’est pourquoi il faut être soi-même jusqu’au dernier instant. C’est en décidant soi-même, en voulant vraiment son destin que l’on est vainqueur du néant. Et il n’y a pas d’échappatoire à cette exigence puisque nous n’avons que cette vie dans laquelle il nous appartient d’être entièrement nous-mêmes ou de n’être rien.

Le Blog de Dominique Venner

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Communiqué d’Aymeric Chauprade

Mardi 21 mai 2013

Cher Dominique,

Je viens d’apprendre, à sept mille kilomètres de la terre de mes ancêtres et des miens, que tu as achevé ta vie en fidélité à ce que tu as été et ce que tu as défendu depuis la première heure.

Tel Montherlant ou Drieu la Rochelle, tu as choisi la mort volontaire, celle des Romains, ou des Germains, celle de la vieille religion des Européens.

Ce mardi 21 mai, à 16h, tu t’es tiré une balle dans la bouche devant l’autel de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Au risque de ne pas être compris, tu dis ainsi aux catholiques, réveillez-vous, ne baissez pas l’échine devant l’ignominie qui avance partout ! Tu dis aux Français et aux Européens qu’ils ont encore le choix de ne pas pourrir et de ne pas se laisser envahir.

Je t’admire Dominique, pour toute ta vie de combats, d’écrits, d’engagement, de droiture, et je suis fier d’avoir travaillé à tes côtés.

Puisse notre jeunesse française et européenne voir d’abord dans ton geste prométhéen, sacrilège, l’immense appel à la révolte radicale qu’il porte.

Pour mettre fin au grand remplacement, à la dormition européenne, à l’écrasement des valeurs familiales et des fondements de notre civilisation, le temps du grand soulèvement est venu.

J’ai entendu ton appel Dominique, et je ferai moi-même bientôt des choix forts.
Aymeric

Konigsberg : Adieu à Dominique Venner, historien de la réinformation, combattant nationaliste, soldat de l'OAS


Francia : 'Dominique Venner, samurai d’Occidente', l'omaggio di CasaPound con striscioni in tutta Italia


À moy que chault ! : Mort d'un Français
Aujourd'hui, un homme chargé d'histoire, de combats, de culture et de spiritualité, s'est donné la mort. Il y aurait, et il y aura, sans doute beaucoup de choses utiles et profondes à écrire sur ce tragique décès, mais en cet instant, seule une profonde émotion m'étreint. Une émotion presque incrédule face à une disparition immense tant par sa portée symbolique que par l'abîme qu'elle ouvre. Car cette mort, c'est avant tout un implacable rappel à l'ordre pour tous ceux qui pensaient que, dans notre monde vétuste et sans joie, « mourir pour des idées » n'était plus qu'une formule de style, et que « vivre » signifiait simplement chercher à se prolonger coûte que coûte le plus longtemps et le plus confortablement possible.
Cet héroïsme suicidaire, ce jusqu'au-boutisme glorieux, nous avions fini par le croire uniquement cantonné aux pages des livres que nous lisions avec un conviction de plus en plus déclinante.
Par sa violence et sa mise en scène, l'acte de mort de Dominique Venner est un appel à la vie, à une vie vibrante, combattante, engagée, altière et flamboyante. C'est un cri de guerre, un chant de révolte, un appel à la mobilisation ! Le véritable et définitif drame serait qu'il ne soit pas entendu.
Dominique Venner meurt pour que nous n'oublions pas de vivre.
Pour lui, je prie un Dieu auquel il ne croyait pas.
Biographie de Dominique Venner

In memoriam : Le colonel Robert Jambon dédie sa dernière cartouche à ses frères d'armes, les Hmongs



Dominique Venner : Les mystères du “Printemps français”


Les mystères du “Printemps français”
par Dominique Venner


Pourquoi les manifestations françaises contre le mariage gay sont-elles aussi importantes et jamais lassées ? Pourquoi sont-elles un phénomène unique en Europe ? Les réponses sont plus complexes que ne le disent les politologues qui manquent de culture historique. Il faut en effet se souvenir que la France a toujours connu une vie politique et intellectuelle particulièrement conflictuelle.

C’est la France qui inventa 1789, la Révolution et la Contre-Révolution, la droite et la gauche, la Terreur et la révolte populaire de la Vendée. C’est elle qui inventa au XIXème siècle le bonapartisme, les différentes sortes de royalisme et de républicanisme, puis, au XXème siècle, le fascisme et l’antifascisme. C’est elle qui inventa, après 1940 le pétainisme et le gaullisme (François Mitterrand était un ancien pétainiste). On ne peut ignorer que cette période s’est conclue par une atroce guerre civile (1943-1944) et une sanglante épuration.

C’est encore la France qui inventa, à la fin de la guerre d’Algérie (1962), une révolte militaire sans précédent opposant gaullistes et antigaullistes (souvent ex-gaullistes) : plusieurs généraux emprisonnés, ainsi que de très nombreux officiers et quantité de civils. Cette même période (1962) a laissé des traces profondes dans les jeunes générations issues des Européens d’Algérie (Pieds Noirs). Par la suite, c’est encore en France que l’on a vu naître, avec le Front national, le premier grand mouvement « populiste » européen contre l’immigration afro-maghrébine voulue par les mondialistes.

Il faut conserver à l’esprit cette longue histoire conflictuelle pour interpréter le « printemps français ». Il faut encore se souvenir que la France est le dernier pays au monde (avec la Corée du Nord) où subsiste un parti communiste contrôlant une organisation syndicale puissante fonctionnant comme une mafia usant de violences. Ce parti communiste est l’allié électoral du parti socialiste au pouvoir. Il faut se souvenir aussi que beaucoup de cadres de l’actuel parti socialiste sont d’anciens trotskistes qui disposent d’une influence considérable dans l’Éducation nationale, la Justice et les médias. Cela signifie qu’à la différence de l’Allemagne par exemple, subsiste toujours en France un potentiel de guerre civile qui n’attend qu’une occasion pour s’éveiller.

Et, justement, à la suite des provocations méprisantes du président Hollande et de son gouvernement, cette affaire du mariage gay est devenue une occasion d’affrontements pacifiques qui a jeté dans les rues des centaines de milliers d’opposants, et notamment de jeunes mères avec leurs enfants. Au début, l’Église catholique a joué son rôle dans cette mobilisation, puis elle s’est officiellement retirée. On peut noter au passage que l’Espagne, pays où l’Église est plus forte qu’en France, le mariage gay a été adopté sans susciter une telle opposition.

À l’origine, on pensait que le projet socialiste de loi sur le mariage gay était l’un de ces attrape-nigauds par lesquels les politiciens amusent la galerie. Et puis on a compris que derrière l’attrape-nigauds s’était glissé l’un de ces projets pervers par lesquels les fanatiques de la déconstruction et de la mondialisation veulent détruire les dernières charpentes qui structurent les société européennes. Il faut rappeler que le mariage n’est pas qu’une question d’amour. Ce n’est pas un simple contrat, c’est une institution en vue des enfants à venir. Il garantit à l’enfant son identité représentée par un vrai père et une vraie mère. C’est ce qu’a voulu annuler la loi Taubira qui remplace le droit des enfants par le droit accordé à des adultes gay de s’offrir des enfants selon les critères de la société de consommation.

Pour toutes ces raisons, le projet de mariage gay a été ressenti comme une atteinte insupportable à l’un des fondements sacrés de notre civilisation. D’où les immenses manifestions populaires des 13 janvier et 24 mars à Paris, puis du 5 mai un peu partout, en attendant celles du 26 mai.

Les manifestants souvent très jeunes ne sont pas homogènes. Pour une part ce sont des bourgeois catho non-violents, issus des JMJ, séduits par le nouveau discours tolérant de l’Église en matière d’amour conjugal. Leurs références sont Gandhi et Martin Luther King… Mais, pour une autre part, ce sont de jeunes identitaires mobilisés par le dynamisme insolent des manifestations. L’avenir dira laquelle des composantes l’emportera sur l’autre par sa vitalité et sa détermination.

Dominique Venner pour la Nouvelle Droite Populaire

La loi Taubira est promulguée ! Loi-fiction, loi-bidon… On s’assied, tranquillement, sur cette promulgation…


Et après le 26 mai ?


Elle est très intéressante, cette question qui circule sur les blogs, dans les courriels et dans les articles : que faisons-nous le 27 mai ? Gouverner, c’est prévoir.

Les Français sont un peuple de gouvernants. C’est pour cela qu’ils sont si difficiles à gouverner. Comme « le moindre avocat pelliculeux qui s’est fait applaudir par trente personnes dans une arrière-salle de bistrot se voit président de la république » (Léon Daudet), chacun de nous à son idée sur « les suites politiques à donner à cette manif ».

Pour ma part, il me semble que la première chose à faire, c’est de la réussir, cette manif, de la réussir en nombre, et en qualité. Et jusqu’au 26 au soir, rien est gagné.

Comme elle est pour tous, et que donc chacun apporte sa contribution, à cinq jours de l’échéance, voici la mienne.

1. – « En toutes choses, il faut d’abord considérer la fin. » Le but de cette manif est le rejet de la loi Taubira. Le Conseil constitutionnel s’est prononcé.

Le président a décidé qu’il promulguait. Tout est perdu ?

Non. Tout est clair.

Maintenant, c’est l’épreuve de force. Non seulement on ne lâche rien, mais toutes les énergies sont lâchées.

J’achetais, l’autre jour, un nouvel antivol pour ce vélo qui ne me quitte plus et m’est bien utile, particulièrement dans les manifs. Comme je soupesais un modèle qui m’apparaissait décidément bien lourd, je dis au vendeur : au moins, celui-là, il est invulnérable. À quoi il me répondit, en souriant : face aux voleurs, monsieur, rien n’est invulnérable.

La résistance de monsieur Hollande à la voix du peuple est semblable à cet antivol. Elle semble assise sur un soc invincible : les institutions, le vote des assemblées, la complicité des grands médias… jusqu’au moment où une force plus forte que toutes ces fictions légales et figurations de mots et d’images fait enfin triompher la réalité. Et le voleur emporte la bicyclette.

Car ce qui est devant nous est moins solide qu’un bon antivol en métal bien trempé. Les institutions, qui sont par nature une fiction ; la loi, expression de la volonté générale ; la volonté générale exprimée souvent par les élus ; les élus censés être les représentants de toute la nation, le président élu par une minorité d’électeurs censé être le président de la république, c’est-à-dire le défenseur du bien commun – la chose publique – tout cela ne tient que si tout le monde y croit… ou, plus modestement, que personne ne le mette véritablement en cause. C’est ainsi, et, même si cela marche mal, mieux vaut encore le garder que connaître pire. Mieux vaut le mal qu’on connaît que celui qu’on appréhende, etc., mais lorsque, tout à coup, la coupe est si pleine qu’elle déborde, que l’évidence élémentaire de la chose publique n’est plus assurée, et que le peuple en colère est dans la rue, ces constructions de juristes apparaissent pour ce qu’elles sont : des abstractions. Le citoyen, désabusé, devient agnostique, voire incroyant.

Cela fait longtemps que notre « religion démocratique » a perdu ses fervents, ses apôtres. Il ne lui reste plus que des défenseurs intéressés : ceux qui en profitent en vivant de l’argent public, et la masse des « croyants sociologiques » qui, empêtrés dans l’habitude et ayant beaucoup mieux à faire toute la journée que de réfléchir au meilleur régime possible, acceptent celui qui est en place. Tout cela est bien faible… Si mon vendeur avait conclu sa petite démonstration par un « en somme, l’efficacité de cet antivol dépend de l’impression qu’il fait au voleur potentiel… », je ne donnerais pas cher de ma si précieuse monture à deux roues.

2. – Mais le 26 mai ne sera, probablement, qu’un très fort coup d’épaule et la porte de la liberté, du renouveau ne s’ouvrira que dans les temps qui suivent. Pourquoi ? Parce que si nous savons très précisément ce que nous ne voulons pas, nous ne savons pas encore clairement ce que nous voulons. Si nous étions certains – par millions – que, derrière l’écroulement de ce système fatigué mais malfaisant, il y avait la prairie fraîche et joyeuse d’un vrai printemps français, rien ne résisterait à notre enthousiasme. Et, c’est tout de suite que, par-dessus les barbelés et autre clôture fictive, nous sauterions dans cette nouvelle terre, en criant, comme Jeanne, « Tout est nôtre ! ».

3. – Dès lors la question centrale de l’après 26 mai est : qui nous donnera cet enthousiasme ? Qui dessinera, non pas le rêve, mais l’esquisse de cette réalité nouvelle, des traits rajeunis et souriants de la France qui vient ? Qui ?

La réponse est dans la question, comme elle est dans la journée du 26 mai. Qui ? Eh bien, nous ! Nous ! Vous et moi ! Chacun des participants… pas un autre… pas un maître, pas un soi-disant homme providentiel, pas un parti, surtout pas ! Et encore moins un candidat, quel qu’il soit !

Le neuf, c’est nous ! Nous, réunis à Paris, pour la fête des mères, et la fête des familles. Nous, en prenant conscience, dans notre compagnonnage de rues, de qui nous sommes, et que nous sommes, nous, le peuple de France. Peuple, famille de familles, prêt à faire, enfin, le gouvernement des familles, pour les familles et par les familles. Seul moyen d’en finir avec l’escroquerie plus que centenaire du prétendu « gouvernement du peuple, pour le peuple, et par le peuple »… derrière lequel partis, maffias, loges, lobbies confisquent le pouvoir, notre argent, et prétendent nous imposer, en notre nom, des lois iniques et destructrices de la famille.

Il a fallu mille ans à nos rois pour faire la France… et le peuple de France. Mais, maintenant, il est fait, ce peuple, et malgré les coups incroyables qui lui ont été portés, la saignée des guerres inutiles, les mensonges martelés par des médias inconscients, la confiscation de ces richesses par des aventuriers de passage, il est toujours là, vigoureux, jeune, décidé, renaissant.

Cette renaissance du peuple de France par lui-même, cette rencontre avec lui-même, c’est, au-delà du rejet de la loi Taubira, la grâce politique du 26 mai 2013.

4. – La première fois que j’ai rencontré, de façon sérieuse, le Prince de la Maison de France, il m’avait dit : « Nous autres, les rois, nous avons le temps avec nous. »

Je n’ai pas oublié cette formule. Je nous l’applique aussi, avec une évidence encore plus forte. « Nous autres, les peuples, nous avons le temps avec nous. »

Pourquoi ?

Parce que nous sommes des familles… et que les familles épousent le temps, le fécondent, et, par là le transcendent. Un député, un président, une assemblée, c’est élu à cinq ans, qui déjà ne sont plus que quatre. Une famille compte par génération – vingt-cinq ans – et déjà, en plusieurs générations. Qui a le temps est plus riche que celui qui a l’argent.

En politique, celui qui a le temps a tout.

Prenons le temps, sans précipitation mais sans aucun retard… hâtons-nous lentement ! Mais hâtons-nous !

Allons-y à cette manifestation, comme on va à une fête. Allons-y à cette fête, comme on va joyeusement, en bande, à de vrais repas de noces.

La loi est promulguée ! On s’assied, tranquillement, sur cette promulgation. Loi-fiction, loi-bidon.

Ce qui se passera, alors, sera au-dessus encore de ce que nous imaginons.

Et après, nous pourrons commencer à parler sérieusement du 27 mai.