Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mercredi 3 avril 2013

Gilles Bernheim, Grand Rabbin de France, passe aux aveux dans une affaire de plagiat…


Gilles Bernheim, le Grand Rabbin de France, est passé aux aveux dans une piteuse affaire de plagiat…

Gilles Bernheim, Grand Rabbin de France, passe aux aveux dans une piteuse affaire de plagiat… des aveux plutôt passablement inélégants, le Grand Rabin tentant de se défausser, au moins en partie, sur un étudiant…

Jean-Noël Darde, maître de conférences de l'Université Vincennes à Saint-Denis publie ce mercredi 3 avril 2013 sur son blog Archéologie du "copier-coller" les aveux de Gilles Bernheim, Grand Rabbin de France, dans cette regrettable affaire de plagiat concernant le livre "Quarante méditations juives"…




Une affaire gravissime car elle met en cause l'honnêteté morale et intellectuelle, non pas d'un homme politique vulgaire ministre menteur par essence, mais le Grand Rabbin de France, la plus haute autorité religieuse israélite en France… Des aveux qui viennent bien tard, seulement après que les dernières preuves du plagiat aient incontestablement été consignées par Jean-Noël Darde…

La chronologie des derniers actes de cette affaire peut être suivie sur le blog Archéologie du "copier-coller" :

25 mars 2013 : NON, JEAN-FRANÇOIS LYOTARD N’ÉTAIT PAS UN PLAGIAIRE !

28 mars 2013 : Gilles BERNHEIM, la bible, le tragique et le plagiat de Jean-Marie DOMENACH

2 avril 2013 : DOLORES LYOTARD : HUIT CENTS MOTS, MOT À MOT

2 avril 2013 : Le témoignage d’Élisabeth WEBER, éditrice et co-auteur du livre d’entretiens Questions au judaïsme

3 avril 2013 : GILLES BERNHEIM, L’AVEU

5 avril 2013 : Jean-Noël Darde : Gilles Bernheim, un second mensonge, un souci et sa source



1er avril 2013 (sur Rue89) : Plagiat : la très fragile défense du grand rabbin Gilles Bernheim

5 avril 2013 : Jérôme Dupuis (L'Express) : L'autre mystère du Grand Rabbin Bernheim

5 avril 2013 : Dreuz.info : Les juifs de France auraient pu se passer d’un Grand Rabbin plagiaire

6 avril 2013 : ContreInfo.com : Le grand rabbin Bernheim désagrégé en plein vol !

Pour une bonne rigolade malgré tout : Le grand Rabbin avait un nègre et le nègre pompait…

Jérôme Cahuzac… un détail… la pointe de l'iceberg… mais un honnête homme : le panache de l'aveu !


La classe politique républicaine aux abois… Haro sur celui qui se repent

Flanby et ses minhistrions plus indécents que jamais !

Ça va être un calvaire pour Flanby, pas d'échappatoire façon Chirac : une dissolution de l'Assemblée nationale impossible avant le 17 juin… Et alors tout est possible… la rue… la Révolution…

La classe politique républicaine aux abois…

L'affaire Jérôme Cahuzac n'est qu'un détail, en fait c'est la pointe de l'iceberg…
  
Jérôme Cahuzac est certainement un honnête homme : il a le courage et le panache indéniables de confesser avoir fauté envers de minuscules lois de la République… Restent tous les autres, l'immense majorité de ceux qui dissimulent toujours… de ceux qui se jouent des lois et des institutions de la République… De ceux illégitimes qui persistent…  De ceux qui impudemment violent la Loi, la Loi naturelle, la Loi de Dieu…



L'affaire Cahuzac : une boîte à gigognes ?
Le bruit court que Jérôme Cahuzac n'aurait été qu'une victime sacrificielle qui paierait pour le comportement ordinaire d'autres personnalités du gouvernement.

L'affaire Cahuzac fonctionnerait-elle comme une boîte à gigognes avec des démissions en cascade qui vont s'enchaîner pour le gouvernement ? suite… L'arbre qui cache la forêt ?

lundi 1 avril 2013

Sylvie Collet présente le Journal hebdomadaire de la Voix de la Russie : l'agression de Flanby et de ses comparses occidentaux contre la Syrie au cœur de nos inquiétudes…





Au sommaire de cette édition du 1er avril 2013 :

- Flanby sur France 2 : M. Bricolage nous présente sa boîte à outil
- Chypre : Les banksters braquent les économies des citoyens
- Entretien avec Thierry Messan : sur la situation en Syrie et l'ingérence des pays occidentaux
- La 4e cérémonie des Bobards d'Or : Les salles de rédaction françaises n'étaient pas à la fête
- Exposition universelle 2020 : Ekaterinbourg défend sa candidature devant la délégation du BIE
- Coopération entre la Chine et la Russie : les relations s'intensifient dans tous les domaines
- La Voix de la Russie portera désormais jusqu'en Chine avec un nouveau partenariat entre les médias des deux pays.


Savoureux "poisson d'avril" :

Connaissez-vous Fleur Pélerin ? Un nom prédestiné pour une ambassadrice des hautes qualités des Français, ou plutôt des imposteurs qui croient encore pouvoir les représenter… Le "poisson d'Avril" du "Petit Journal" : "SAY OUI TO FRANCE" – La réponse au French Bashing ?




http://www.sayouitofrance-innovation.com/


Écoutez plutôt la leçon administrée par Philippe de Villiers à un Flanby gélifié, le 5 février 2013 au Parlement europeen de Strasbourg…


vendredi 29 mars 2013

Vendredi-Saint à Rome

L'intervention du cardinal Jorge Mario Bergoglio avant le conclave… un texte essentiel…


L'intervention du cardinal Bergoglio avant le conclave
Des notes que la charité du pape a transformées en texte écrit


Au cours de l’homélie de la première messe qu’il a célébrée à Cuba, après plusieurs semaines passées à Rome pour l’élection du nouveau pape, le cardinal Jaime Ortega a révélé les propos que le cardinal Jorge Mario Bergoglio avait tenus lors de la congrégation générale des cardinaux avant d’entrer en conclave. Le pape l'a autorisé à le faire.

Le cardinal Jorge Mario Bergoglio a prononcé un discours « magistral, perspicace, captivant et authentique », a-t-il déclaré, au cours de la messe célébrée à la cathédrale de la Havane, samedi dernier, 23 mars, en présence du nonce apostolique à Cuba, Mgr Bruno Musarò, celle des évêques auxiliaires Alfredo Petit Havana et Juan de Dios Hernández, et du clergé invité à renouveler ses vœux sacerdotaux.

Il a précisé que l’intervention du cardinal Bergoglio s’articulait en quatre points et reflétait sa vision personnelle de l’Église, telle qu’elle se présente aujourd’hui.

L’évangélisation. Il affirmait que « l’Église doit tout quitter et se tourner vers les périphéries », pas seulement géographiques, mais également humaines et existentielles, qu’elle doit aller vers les plus petits, approcher les personnes où se manifeste le péché, la douleur, l’injustice et l’ignorance.

Critique de l’Église « autoréférentielle » et du regard que celle-ci porte sur elle-même, qui est proche du « narcissisme théologique », un regard qui l’éloigne du monde et qui fait qu’elle « prétend tenir Jésus Christ pour elle, sans le faire sortir dehors ».

Conséquences, selon le cardinal Jorge Mario Bergoglio, de cette vision autoréférentielle : l’Église n’évangélise pas et verse dans une vie mondaine pour elle-même.

Conclusion : l’archevêque de Buenos Aires, invitait à tenir compte de ces graves conséquences pour « avoir une idée claire des changements et réformes dont l’Église a urgemment besoin ».

Dernier point : le cardinal Bergoglio confiait aux cardinaux qu’il espérait en un « homme qui, partant de la contemplation de Jésus Christ, pourrait aider l’Église à se rapprocher des périphéries existentielles de l’humanité ».

En donnant toutes ces caractéristiques sur le nouveau pape, le cardinal Bergoglio pouvait-il imaginer que c’est à lui que serait revenu la tâche de réparer la barque de Pierre ?

Le cardinal Ortega a été si touché par tout ce qu’il avait entendu qu’il a demandé à Jorge Mario Bergoglio s’il pouvait avoir son texte. L’archevêque de Buenos Aires lui a dit qu’il avait pris quelques notes mais ne l’avait pas rédigé.

Le lendemain matin, le cardinal Bergoglio « dans une extrême délicatesse » a remis au cardinal Ortega une feuille sur laquelle il avait reconstitué les points de son intervention. Le cardinal Ortega lui a demandé s’il pourrait le publier une fois le conclave conclu, et celui-ci a répondu qu’il était d’accord. Une fois que l’archevêque est devenu pape, le cardinal Ortega lui a redemandé s’il pouvait publier le texte de son intervention aux congrégations générales et le pape lui a confirmé qu’il pouvait le faire.

La revue de l’archidiocèse de la Havane Palabra Nueva, dirigée par Orlando Marquez, a alors publié une transcription du manuscrit que le cardinal Jorge Mario Bergoglio avait remis au cardinal Jaime Ortega.

Le texte de l’intervention du futur pape François, est celui que ce dernier a lui-même transcrit durant la congrégation générale avant le conclave.

Orlando Marquez l’a envoyé à ZÉNIT pour être publié et diffusé. Déjà publié en langue espagnole, voici la traduction française du texte :

La douce et réconfortante joie d’évangéliser

On a parlé d’évangélisation. C’est la raison de l’Église.  « Gardons la douce et réconfortante joie d’évangéliser, même lorsque qu’il faut [...] soit annoncé et l’Église implantée au cœur du monde » (Paul VI). C’est Jésus Christ qui, de l’intérieur, nous y pousse.

1) Évangéliser suppose un « zèle » apostolique. Évangéliser suppose dans l’Église une parésie (témoignage, ndr) d’elle-même. L’Église est appelée à sortir d’elle-même et à aller dans les périphéries, les périphéries géographiques mais également existentielles : là où réside le mystère du péché, la douleur, l’injustice, l’ignorance, là où le religieux, la pensée, sont méprisés, là où sont toutes les misères.

2) Quand l’Église ne sort pas pour évangéliser, elle devient auto-référentielle et tombe malade (cf. La femme toute courbée repliée sur elle-même dont parle Luc dans l’Évangile (13,10-17). Les maux qui, au fil des temps, frappent les institutions ecclésiastiques sont l’auto-référentialité et une sorte de narcissisme théologique. Dans l’Apocalypse, Jésus dit qu’Il est à la porte, qu’il frappe à la porte. Bien entendu, le texte se réfère au fait qu’il frappe à la porte de l’extérieur pour entrer… Mais je pense aux moments où Jésus frappe de l’intérieur pour le laisser sortir. L’Église auto-référentielle prétend retenir le Christ à l’intérieur d’elle-même et ne le fait pas sortir.

3) Quand l’Église est une Église auto-référentielle, elle croit involontairement avoir la lumière, une lumière qui lui est propre. Ce n’est plus la certitude de viser le mysterium lunae, elle va au contraire vers un mal très grave dont on connaît le nom : « la spiritualité mondaine » (Selon Lubac, c’est le pire mal qui puisse arriver à l’Église). L’Église vit pour donner la gloire des uns aux autres. Bref ! Il y a deux images de l’Église : l’Église évangélisatrice qui sème « Dei Verbum religiose audiens et fidenter proclamans » et l’Église mondaine qui vit repliée sur elle-même et pour elle-même. Cette analyse devrait apporter un éclairage sur les changements et réformes possibles qui doivent être faites pour le salut des âmes.

4) Pensant au prochain pape, il faut un homme qui, de la contemplation et de l’adoration de Jésus Christ, aide l’Église à sortir d’elle-même vers la périphérie existentielle de l’humanité, pour qu’elle devienne mère féconde de la « douce et réconfortante joie d’évangéliser ».

Traduction d'Océane Le Gall
(27 mars 2013) © Innovative Media Inc.



CHEMIN DE CROIX AU COLISÉE PRÉSIDÉ PAR LE SAINT-PÈRE FRANÇOIS