Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mardi 19 mars 2013

19 mars : Honte à DeGaulle et à Flanby… Que vive à jamais l'exemple de Jean Bstien-Thiry !







19 mars : Honte à De Gaulle, vive Bastien-Thiry !

ACP nationale des Jeunesses Nationalistes

Aujourd’hui 19 mars, partout en France et de manière simultanée, des plaques de rue au nom du 19 mars 1962 et de DeGaulle ont été recouvertes et symboliquement rebaptisées au nom de Jean Bastien-Thiry, martyr de l’Algérie française, fusillé le 11 mars 1963. Le 19 mars 1962 célèbre le prétendu cessez-le-feu en Algérie. En fait, les accords d’Évian signés la veille entérinent la fin de l’Algérie française et livrent ce pays aux tueurs du FLN pourtant battu militairement. Par cette action, les nationalistes dénoncent ce mensonge qui présente le 19 mars comme la fin de la guerre d’Algérie. En effet, après cette date, c'est le 26 mars la tragédie de la rue d’Isly, où des Français tirent sur des Français (80 morts, plus de 200 blessés) ; c’est la livraison aux égorgeurs du FLN de 150 000 Musulmans fidèles à la France qui furent torturés, émasculés, écorchés vifs, bouillis, mutilés, coupés en morceaux, écartelés ou écrasés par des camions, familles entières exterminées, femmes violées et enfants égorgés ; c’est un million d’Européens qu’on livrait à la cruelle vengeance des vainqueurs ; 5000 d’entre eux disparurent dans les semaines qui suivirent : hommes condamnés à la mort lente aux travaux forcés, femmes et jeunes filles livrées à la prostitution et à la traite des Blanches, l’épouvantable boucherie du 5 juillet à Oran, devant l’armée française sans réaction, l’arme au pied. Les services officiels estimeront à plusieurs milliers le nombre des victimes de cette tragédie ; c’est encore la spoliation, l’exode brutal et dramatique d’un million trois cent mille Français d’Algérie, de toutes conditions, chassés par la haine, abandonnant ce qui était leur raison de vivre ; c’est enfin le sacrifice totalement inutile de 30 000 jeunes soldats métropolitains tombés pour que l’Algérie reste française.

Le 19 mars 1962 symbolise donc le déshonneur et la traîtrise, conséquences de la politique funeste et néfaste de DeGaulle. Nous préférons honorer cette noble figure que constitue Jean Bastien-Thiry, symbole d’honneur et de fidélité et dont nous célébrons cette année le triste anniversaire de son exécution. Honte à DeGaulle, vive Bastien-Thiry !



tél. : 07 62 84 04 35


Francisco, um Papa que quer ser protector de todos


"Tout ce qui varie, tout ce qui se charge de termes douteux et enveloppés a toujours paru suspect, et non seulement frauduleux, mais encore absolument faux, parce qu’il marque un embarras que la vérité ne connaît point."

"Au-dessus du Pape, il n’y a rien ni personne sur cette terre. Ou il y a Dieu, ou c’est le néant absolu."

"Habemus papam… sans savoir qui est élu, mais c’est le pape et cette succession apostolique incroyable d’aisance, de calme et de célérité qui donne à Pierre son 266e successeur que je célèbre. Alors que partout dans le monde, ce n’est que luttes, intrigues, complots, guerres civiles, campagnes éprouvantes et rumeurs pour être élu, voici que dans l’Église, à une place qui ne connaît pas d’équivalent dans le monde, en un peu plus de vingt-quatre heures, un jour calendaire, c’est fait. Dans le calme, la dignité, la prière, la confiance, le silence et le secret. N’est-ce pas merveilleux !"
"La seule révolution qui tienne, la révolution chrétienne est en marche."


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Um Papa que quer ser protector de todos
V Mais Informação Especial | Inauguração Pontificado Papa Francisco

Rádio RenasceçaMais informação sobre este video

Francisco, un Pape déjà entré dans le cœur de tout catholique,
et à un point tel que l'auteur de cette vidéo l'a datée de l'an dernier !


Hervé Cheuzeville : Honnis soient les “bien-pensants”!

lundi 18 mars 2013

La Voix de la Russie : Flanby et Fabius veulent armer les djihadistes en Syrie… des armes qui passeront au Mali contre les soldats français…


"Ce ne serait pas malin de fournir aux amis syriens de quoi permettre à leurs amis maliens d’estourbir quelques-uns des nôtres !"
Christian Vanneste

Une émission d'information déjantée  qui pète d'excellence…
Après les prétendues "infos" du PAF, trente-sept minutes de désintoxication revigorante…





Au sommaire de cette édition du 18 mars 2013 :

- François Hollande à Dijon : rencontre avec le pays réel
- Le gouvernement cherche 5 milliards d'euros : pourquoi pas dans la poche de ses élus ?
- Dans le cadre de notre magazine "Paroles d'élus", nous avons rencontré le sénateur UMP de seine maritime, Patrice Gélard
- Pas assez de mort en Syrie : Laurent Fabius et François Hollande veulent armer l'ASL
- Le Centre de Russie pour la Science et la Culture organise les rencontres saint-petersbourgeoises à Paris

En bref et en détail :

- Pendant qu'Israël cherche des soutiens à Bruxelles, la Palestine est reçue en amie à Moscou
- Quand la force publique ne suffit plus, les citoyens sont obligés de prendre leur sécurité en main
- Ankhar Kochneva est libre, enfin !


Dominique Jamet : Nos ennemis au Mali seraient-ils nos amis en Syrie ?

dimanche 17 mars 2013

Jésus et la femme adultère… Père Michel-Marie Zanotti Sorkine : "Occupez-vous de vos fesses !"


Lucas Cranach l'Ancien (1472-1553): Le Christ et la femme adultère.


Jésus s'était rendu au mont des Oliviers ; de bon matin, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s'assit et se mit à enseigner. Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu'on avait surprise en train de commettre l'adultère. Ils la font avancer, et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été prise en flagrant délit d'adultère. Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, qu'en dis-tu ? » Ils parlaient ainsi pour le mettre à l'épreuve, afin de pouvoir l'accuser. Mais Jésus s'était baissé et, du doigt, il traçait des traits sur le sol. Comme on persistait à l'interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d'entre vous qui est sans péché, qu'il soit le premier à lui jeter la pierre. » Et il se baissa de nouveau pour tracer des traits sur le sol. Quant à eux, sur cette réponse, ils s'en allaient l'un après l'autre, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme en face de lui. Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-il donc ? Alors, personne ne t'a condamnée ? » Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »




Magistrale prédication du Père Michel-Marie Zanotti Sorkine, à écouter absolument :







Georges Brassens, 1964

La belle qui couchait avec le roi de Prusse,
Avec le roi de Prusse,
À qui l'on a tondu le crâne rasibus,
Le crâne rasibus,

Son penchant prononcé pour les "ich liebe dich",
Pour les "ich liebe dich",
Lui valut de porter quelques cheveux postiches,
Quelques cheveux postiches.

Les braves sans-culottes et les bonnets phrygiens,
Et les bonnets phrygiens,
Ont livre sa crinière à un tondeur de chiens,
À un tondeur de chiens.

J'aurais dû prendre un peu parti pour sa toison,
Parti pour sa toison,
J'aurais dû dire un mot pour sauver son chignon,
Pour sauver son chignon,

Mais je n'ai pas bougé du fond de ma torpeur,
Du fond de ma torpeur.
Les coupeurs de cheveux en quatre m'ont fait peur,
En quatre m'ont fait peur.

Quand, pire qu'une brosse, elle eut été tondue,
Elle eut été tondue,
J'ai dit: "C'est malheureux, ces accroche-cœur perdus,
Ces accroche-cœur perdus."

Et, ramassant l'un deux qui traînait dans l'ornière,
Qui traînait dans l'ornière,
Je l'ai, comme une fleur, mis à ma boutonnière,
Mis à ma boutonnière.

En me voyant partir arborant mon toupet,
Arborant mon toupet,
Tous ces coupeurs de nattes m'ont pris pour un suspect,
M'ont pris pour un suspect.

Comme de la patrie je ne mérite guère,
Je ne mérite guère,
J'ai pas la Croix d'honneur, j'ai pas la Croix de guerre,
J'ai pas la Croix de guerre,

Et je n'en souffre pas avec trop de rigueur,
Avec trop de rigueur.
J'ai ma rosette à moi : c'est un accroche-cœur,
C'est un accroche-cœur.





jeudi 14 mars 2013

Saint François d'Assise, jésuite et évêque de Rome… De l'amour en éclats ?


Habemus Papam, dominum cardinalem Bergoglio. Il est jésuite et nous vient de l'Argentine ! Il a pris le nom de François. Il s'agit du premier pape des Amériques et du premier Jésuite à devenir pape.
L'élection par les 115 cardinaux réunis en secret dans la Chapelle Sixtine avait été annoncée auparavant par l'émission rituelle d'une fumée blanche et par les cloches de la Basilique Saint Pierre qui avaient retenti à toute volée. "Les cardinaux sont allés me chercher au bout du monde", ont été les premières paroles du nouveau Pape, François, qui ajoutait : "Avant de vous bénir, je vous demande de prier pour moi". Et ce fut une Place Saint-Pierre en silence qui se recueillait. François priait aussi pour son prédecesseur Benoît XVI, pour que Dieu le préserve.
José Maria Bergoglio, archevêque de Buenos Aires, 76 ans, est né le 17 décembre 1936 dans la capitale argentine, d'un couple d'immigrés italiens. Sa formation est celle d'un ingénieur chimiste. Mais il est entré très tôt dans la Compagnie de Jésus. Prêtre depuis 1969, il a toujours lié sa carrière ecclésiastique à l'expérience de la réalité sociale de son pays. Dès 1992, il était évêque auxiliaire de Buenos Aires, promu archevêque en 1998.
José Maria Bergoglio est connu pour la vie simple qu'il a menée à Buenos Aires, voyageant en métro et en bus, passant ses week-ends dans les paroisses défavorisées, au contact des prêtres des bidonvilles. Il est cardinal depuis 2001. Et son nom avait déjà beaucoup été cité lors du précédent conclave.


Ordena e nós te seguiremos

De l'amour en éclats

Jacques Trémolet de Villers : Fioretti corses per Francesco :

C’est dans mon île maternelle où la neige et la grippe m’ont retenu au-delà du délai raisonnable que j’ai appris l’élection de notre nouveau pape.

Le mercredi 12 mars, à 17 heures précises, notre curé avait célébré la messe « pro eligendo Pontifice » et nous étions entrés en conclave, avec leurs Éminences. Le lendemain, après l’Angelus du soir, le bruit se répandit sur le cours que la fumée était blanche. Nous descendîmes donc au bistrot le plus voisin, c’est-à-dire celui qui est en face, dont la télévision était allumée. Le bruit fut confirmé par les deux journalistes de LCI, Vincent Roux et Aymeric Pourbaix, de très loin les plus compétents pour traiter l’événement.

Comme la fumée était décidément blanche, je commandais du champagne à notre hôte, précisant que la tournée était pour tout le monde. Le monde, il faut le dire, était réduit. Une table de joueurs de belote, trois ou quatre habitués de l’apéritif. Le patron me fit quand même remarquer : « Vous offrez le champagne et vous ne savez pas qui est élu. » La remarque me permit une facile mise au point. Je fête l’Habemus papam, sans savoir, effectivement, qui est élu, mais c’est le pape et cette succession apostolique incroyable d’aisance, de calme et de célérité qui donne à Pierre son 266e successeur que je célèbre. Alors que partout dans le monde, ce n’est que luttes, intrigues, complots, guerres civiles, campagnes éprouvantes et rumeurs pour être élu, voici que dans l’Église, à une place qui ne connaît pas d’équivalent dans le monde, en un peu plus de vingt-quatre heures, un jour calendaire, c’est fait. Dans le calme, la dignité, la prière, la confiance, le silence et le secret. N’est-ce pas merveilleux !

Et j’ajoutai : Ici, en Corse, terre vaticane depuis plus de mille ans, c’est un peu plus proche que pour les autres…

Nous en étions là de mon enthousiasme pour la succession apostolique quand le cardinal Tauran, très ému, apparut sur l’écran et nous annonça… la surprise.

La divine surprise !…

Il faudrait être Dante pour chanter cette élection du jésuite disciple de François d’Assise, amoureux de Dame Pauvreté, piémontais d’Argentine, l’Inattendu.

La poésie naît de la surprise… au bout du vers, au rejet du vers suivant, au moment où on ne l’attend pas, dans le son et dans l’idée, dans l’image, elle fait s’écrier au sublime. La majesté calme de la succession de saint Pierre est, déjà, en soi, une présomption forte de la divinité de l’Église, mais cette faculté de surprendre, aussi calmement, aussi pleinement… là, on tombe à genoux !

Dans la salle du café, les téléphones portables étaient réquisitionnés. C’était à qui interrogerait l’homme compétent, le journaliste « au parfum », le vaticaniste expérimenté… en vain… personne, absolument personne ne l’avait prévu. Et il était là, tout simple, les bras un peu ballants, demandant que nous priions pour son prédécesseur, puis pour lui, et, après avoir revêtu l’étole, nous donnant la bénédiction, Urbi et Orbi, avec indulgence plénière.

Alors, les langues se délièrent… mais c’est qui ? Et son âge ? Vous avez vu son âge ? Quelqu’un se souvint que le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine – ici, dans son village, on l’appelle Michel – à la Procure, avait parlé de l’archevêque de Buenos Aires, qui, comme lui, était partisan de donner le baptême à qui le demandait, sans imposer tout une préparation interminable. Si Michel le connaissait, déjà, c’était plus proche. Et puis, le Piémont, c’est à côté, et l’Argentine, pour les anciens du village – aujourd’hui, ils sont morts, mais les morts, ici, ne sont jamais vraiment morts – c’était la terre promise des oncles et des grands-pères. L’oncle d’Amérique, c’était l’oncle d’Argentine !

En le regardant plus attentivement, nous lui trouvions comme une ressemblance avec le plus respecté de nos oncles ! Cet air grave, ce regard pénétrant, cette autorité naturelle… et puis… François ! Dans une île que les Franciscains ont évangélisée, où la seule hérésie qui ait poussé était précisément celle des « Fraticelli », ces disciples exaltés qui avaient déformé le message du Poverello…

Le lendemain, Corse-matin nous apprenait que François, un corse de Lavatoggio, avait tenu un restaurant, Le Rabelais, à Buenos Aires où celui qui s’appelle dorénavant François avait ses habitudes. « Il venait manger le petit salé aux lentilles et le bœuf bourguignon, il ne voulait pas avoir de traitement de faveur parce qu’il était le cardinal de Buenos Aires. Au contraire, c’est un homme humble à l’écoute des autres et des plus pauvres. Quand je l’ai vu rentrer pour la première fois dans mon établissement, j’étais un peu gêné. Mais il m’a très vite mis à l’aise et s’est comporté très simplement. À Buenos Aires, il a refusé de vivre dans le somptueux palais de l’Archevêché pour résider dans un appartement où il payait un loyer… » ; et François ajoute « le Pape François a un charisme immense, quand vous le côtoyez, vous avez l’impression d’approcher le Seigneur ! »

Ainsi commencent, dans l’île dont le seul saint canonisé – saint Théophile de Corte – portait l’habit de saint François, les fioretti de notre nouveau pape. Les informations venues d’ailleurs nous en ont donné d’autres. L’homélie de la Chapelle Sixtine sortie de son propre cœur après qu’il a repoussé le texte qu’on lui avait préparé, le pèlerinage à Sainte-Marie-Majeure… nous ne sommes pas au bout de nos surprises… Unanimement, on rappelle : il recentre l’Église sur Jésus-Christ… mais ses prédécesseurs avaient-ils fait autre chose ? D’où vient que le message, toujours le même – Semper Idem – soit aussi toujours nouveau ? Et cette fois comme encore plus nouveau ? François parle comme Benoît qui parlait comme Jean-Paul, mais, en quelques phrases, Il les a presque fait oublier.

Après Jean-Paul II le Grand, après le délicat et lumineux Benoît XVI, pouvait-il sortir du conclave un élu qui nous étonne ? Toutes les hypothèses étaient envisagées, pesées, analysées… sauf François.

Jean-Paul II disait au Parc des Princes : « la société de consommation ne rend pas l’homme heureux », Benoît XVI voulait que l’on mît de la gratuité au cœur de l’économie… François a épousé Dame Pauvreté.

Ils n’ont pas fini, les grands de ce monde, de n’y rien comprendre et de n’en pas revenir. Deposuit potentes de sede, et exaltavit humiles. C’est en acte, sous nos yeux, en 2013, ce verset du Magnificat. La seule révolution qui tienne, la révolution chrétienne est en marche.

J’ai bien eu raison de commander du champagne !


mercredi 13 mars 2013

Flanby, excrément de dame Démocratie…



L’Église catholique apostolique romaine affiche une insolente vigueur… Une Église catholique unie qui en impose par sa spiritualité… Une Église catholique qui affirme sa pérennité et reste la plus ancienne institution de l’Humanité… L’Église catholique, la plus forte communauté d’hommes… Catholiques, nous sommes… avant toute autre illusoire appartenance. Combien dérisoires, combien insignifiants sont ces excréments d’une Démocratie matérialiste qui prétendraient nous imposer leur loi…

Flanby ou le grand méchant mou de l’Élysée


Flanby… Un surnom que le chef de l’État doit à son actuel ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. Celui-ci n’avait d’ailleurs jamais été avare de sobriquets à l’égard du futur président de la République : Fraise des bois, Guimauve le conquérant… Mais, durant la dernière campagne présidentielle, le capitaine de pédalo lancé à la mer par le tonitruant Jean-Luc Mélenchon avait éclipsé tous les autres. Capitaine de pédalo pris aujourd’hui dans une tempête de force 12, où il tourbillonne comme une barquasse de Palavas-les-Flots aux milieux de vagues hawaïennes. Tous ces quolibets convergeaient vers une même cible : stigmatiser l’indécision et la mollesse dont, aux yeux de ses proches, faisait preuve François Hollande en tant que premier secrétaire du PS.

Martine Aubry, durant la primaire socialiste, lui avait reproché, outre de demeurer continuellement dans le « flou », sa mollesse chronique. Appréciation aussitôt confirmée par son ex-compagne, Ségolène Royal, qui s’empressait d’en rajouter une épaisse couche en soulignant la difficulté qu’éprouvait le père de ses enfants lorsqu’il s’agissait de prendre une décision, préférant se réfugier dans l’indéterminé et le nébuleux.

Une quasi-année de présidence a largement étayé ces jugements. Au point qu’un hebdomadaire a récemment baptisé Hollande de « louvoyeur ». C’est-à-dire celui qui navigue en zigzag, louvoyant au plus près les vents de son opinion publique, celui du « peuple de gauche » bien sûr. Un président qui biaise et tergiverse sans cesse. Par tempérament. Toujours selon Martine Aubry, ou plutôt sa grand-mère, « quand c’est flou il y a un loup ». Et plus sûrement encore un « louvoyeur ».

Plus Flanby que jamais

Mais aujourd’hui, de tous ces qualificatifs, celui qui revient de nouveau le plus régulièrement, c’est Flanby. En référence, pour qualifier surtout sa politique économique, au côté « flasque » du célèbre et insipide flan caramélisé. Une politique sans consistance et velléitaire, faite d’hésitations et de renoncements, dans une situation de grande urgence : « Délabrement des finances publiques (87,2 milliards d’euros de déficit en 2012 quand l’Allemagne est à l’équilibre) et la ruine de notre commerce extérieur (67 milliards d’euros de déficit en 2012 quand l’Allemagne dégage un excédent de 188 milliards et l’Italie (…) un surplus de 11 milliards. » Face à ces problèmes pressants, des réponses flasques pour des résultats évidemment avachis. Un ensemble de mesures gouvernementales ayant elles aussi la mollesse et la fadeur du flan. Rappelons que jadis, l’expression c’est du flan était synonyme d’une autre expression populaire, c’est de la blague. Hollande, de l’effondrement gélatineux de ses promesses à la blague gigantesque que constitue sa politique économique, c’est vraiment « du flan », dans toute l’acceptation de ce terme. En octobre 2011, Fabius toujours, qui ne pouvait pas croire à une victoire présidentielle de l’élu corrézien, ricanait avec un mépris non dissimulé : « Vous imaginez François Hollande président de la République ? » L’inimaginable, même pour un socialiste, est pourtant arrivé.

Récemment François Hollande se disait « déterminé » à redresser l’emploi « coûte que coûte ». Mais sans s’attaquer bien sûr à la dépense publique et au gaspillage étatique qui, sous de ronflantes annonces de rigueur, continuent à creuser leurs sillons. Et nos déficits. La rigueur, c’est-à-dire l’effort budgétaire à supporter, c’est pour les contribuables. Pas pour les administrations ni surtout pour les responsables de notre gabegie. « Redresser l’emploi coûte que coûte »… Mais pas au prix de se fâcher avec les fonctionnaires, base électorale du PS, ou avec les députés de sa majorité, dont la plupart en sont restés à l’État providence dépensier… Ce qui, pour des parlementaires, simplifie souvent le problème de leur réélection.

Mou et dur tout à la fois

Il y a pourtant, quelques domaines où Flanby sait se montrer dur et intransigeant. Où il devient le grand méchant mou élyséen.

Le premier c’est évidemment lorsqu’il s’agit de taxer les contribuables. 32 milliards d’euros de hausse de prélèvements. Là, Guimauve le Conquérant manie la massue plombée et cogne à coups redoublés, avec une énergie qui relève de la taxofolie. Quitte d’ailleurs à éroder toujours davantage le pouvoir d’achat des Français, donc à remettre en cause cette croissance qu’il prétend relancer tout en siphonnant son moteur d’une bonne partie du carburant.

Le président de la République ne mollit pas non plus quand il s’agit de coloniser l’administration avec des gens du PS. Une colonisation d’ailleurs à plusieurs cercles. Il y a d’abord le premier, les socialiste au sens large, avec leurs alliés de gauche.C’est en quelque sorte l’Etat PS. A l’intérieur duquel on trouve aux places décisives les hollandistes pur jus. Et puis, quintessence de la quintessence, le cercle étroit de la super élite formée par les condisciples de la fameuse promotion Voltaire. Dernier exemple en date : Ségolène Royal, nommée vice-présidente de la Banque publique d’investissement (BPI), est désormais, bien que sans expérience dans ce métier, banquière de choc grâce au bon plaisir de son ex-conjoint. La promotion Voltaire : un patronage dont Hollande aime d’ailleurs à rappeler – pour s’en réclamer ? – l’engagement férocement anti-religieux du père de Candide contre « l’infâme ».

Autres domaines où Flanby, le flan qui remplace parfois sa crème par du cheval, sait se montrer tout aussi déterminé et intransigeant : les questions idéologiques dites « sociétales ». Mariage gay, PMA, GPA, euthanasie et demain bien sûr le droit de vote aux étrangers auquel Martine Aubry, de sa mairie de Lille, exhorte le PS à ne jamais renoncer et dont elle espère toujours que la loi sera promulguée pour les prochaines municipales. Elle a peut-être besoin des voix musulmanes pour assurer sa réélection ? Rappelons que lors de la dernière élection présidentielle, 93 % d’électeurs musulmans ont voté en faveur de Françaois Hollande.

Il faut dire que ces « questions sociétale » sont les seules mesures sur lesquelles Hollande peut actuellement réunir sa majorité, de plus en plus profondément divisée par ses choix économiques. Politicien aussi cynique que louvoyeur, Flanby ne va donc pas se priver de revenir sur ce terrain « clivant » entre la gauche et la droite et où il possède une majorité assurée, aussi bien à l’Assemblée nationale qu’au Sénat. Peu lui importe s’il faut pour cela rompre avec l’ordre naturel (fidèle en cela à son patron Voltaire) et détricoter toujours davantage, à travers son maillage familiale, la société française, pourvu qu’il résolve, même momentanément, ses problèmes de politicaillerie partisane. Que lui importe aussi de faire grimper toujours plus haut le scepticisme et le mépris des Français à l’égard de leurs représentants politiques. « Le propre du flan, c’est qu’il se dégonfle vite », s’amusait une blogueuse blagueuse. Certes, mais même démoulé et effondré, nous risquons d’avoir Flanby dans nos assiettes à dessert pour quelques années encore. À moins, d’une façon ou d’une autre, de renverser la table.

Addendum : Hollande conspué à Dijon [/]

Faisant allusion à la cote de popularité du président de la République en chute, un quotidien de gauche avait malicieusement titré : « Hollande à Dijon, car sa cote dort ». Son passage dans la capitale de la Bourgogne, où il a été chahuté, aura plutôt eu l’effet inverse. Ce qui s’annonçait comme une visite pépère dans la ville de son vieil ami et complice François Rebsamen, avec militants socialistes mobilisés pour l’occasion, a pourtant connu un premier accroc qui risque de coûter au chef de l’État encore quelques points supplémentaires. « Monsieur Hollande, où sont vos promesses », l’ont interpellé, sur un ton peu amène, les habitants d’un quartier populaire auxquels se sont joints des syndicalistes, en colère eux aussi. L’évacuation immédiate (et musclée selon certains) des trouble-fête par les services de la Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) n’a fait, selon le journal très pro-Hollande Le Monde, « qu’ajouter à la triste impression de mise en scène ». Cette visite de deux jours en Côte-d’Or devait inaugurer une série de voyages en province, façon Chirac, au cours desquels Hollande avait pour objectif, outre de serrer des mains et d’embrasser les petits enfants, d’ expliquer sa politique aux Français. A Dijon, où la moutarde est montée au nez de certains manifestants, le chef de l’Etat a eu droit à une véritable explication de texte. D’autant plus que plusieurs centaines de manifestants contre le mariage gay ont également crevé le décor de cette visite Potemkine pour crier au chef de l’État leur désapprobation et leur colère. Le tour de France de ce dernier commence sous les hués. De quoi rendre sa cote de popularité encore plus comateuse.



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*** Véronique Genest assure dans "C à vous" être un « étron libre »

Véronique Genest, qui n’est pas franchement une professionnelle de la politique, est au moins douée d’une certaine franchise et d’une grande honnêteté intellectuelle… Candidate, suppléante il est vrai, dans une législative partielle pour la huitième circonscription des Français établis hors de France (Chypre, la Grèce, Israël, l’Italie, Malte, Saint-Marin, le Vatican, la Turquie), Véronique Genest interrogée sur sa position politique dans l’émission "C à vous" du lundi 4 mars 2013,  a osé proclamer avec toute la force de ses convictions : « je suis un étron libre »
Comédienne, novice en politique, mais se voulant indépendante et parfaitement lucide quant aux vertus de la démocratie et de ses acteurs.
Merci, Véronique Genest, pour cette belle profession de foi… qui vous fera pardonner la naïveté d'une "islamophobie" tout au service d’Israël…


mardi 12 mars 2013

Résurrection d'une paroisse : Saint-Vincent de Paul avec le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, sur la Canebière à Marseille…

[Lien pour suivre les émissions en direct depuis le Vatican : Radiovaticana.va]

Fasse que le Saint-Esprit nous donne un prochain Saint-Père qui sache ressusciter la sainte Église catholique apostolique et romaine avec autant de ferveur et vigueur qu'à son humble niveau le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine a rendu vie à sa paroisse marseillaise de Saint-Vincent de Paul…


« Combien de vents de la doctrine avons-nous connus au cours des dernières décennies, combien de courants idéologiques, combien de modes de la pensée… La petite barque de la pensée de nombreux chrétiens a été souvent ballottée par ces vagues – jetée d’un extrême à l’autre : du marxisme au libéralisme, jusqu’au libertinisme ; du collectivisme à l’individualisme radical ; de l’athéisme à un vague mysticisme religieux ; de l’agnosticisme au syncrétisme et ainsi de suite. Chaque jour naissent de nouvelles sectes et se réalise ce que dit saint Paul à propos de l’imposture des hommes, de l’astuce qui tend à les induire en erreur (cf. Ep 4, 14). Posséder une foi claire, selon le Credo de l’Église, est souvent défini comme du fondamentalisme. Tandis que le relativisme, c’est-à-dire se laisser entraîner “à tout vent de la doctrine”, apparaît comme l’unique attitude à la hauteur de l’époque actuelle. L’on est en train de mettre sur pied une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et qui donne comme mesure ultime uniquement son propre ego et ses désirs. »

« Benoît XVI donne une indication dans son message pour le Carême de cette année (voir n. 3). Nous lisons dans ce message : Parfois, on tend en effet à circonscrire le terme de « charité » à la solidarité ou à la simple aide humanitaire. Il est important, en revanche, de rappeler que la plus grande œuvre de charité est justement l’évangélisation, c’est-à-dire le « service de la Parole ». Il n’y a pas d’action plus bénéfique, et donc charitable, envers le prochain que rompre le pain de la Parole de Dieu, le faire participer de la Bonne Nouvelle de l’Évangile, l’introduire dans la relation avec Dieu : l’évangélisation est la promotion la plus élevée et la plus complète de la personne humaine. Comme l’écrit le Serviteur de Dieu le Pape Paul VI dans l’Encyclique Populorum progressio, "le premier et principal facteur de développement est l’annonce du Christ (cf. n. 16)" »
« Suppliants et humbles, nous Vous implorons, Seigneur : que votre immense bonté donne à la sacro-sainte Eglise Romaine un Pontife tel qu’il Vous plaise toujours par son zèle surnaturel envers nous et qu’il mérite la vénération de votre peuple par son sage gouvernement à la gloire de votre Nom. »
Prière lors de la Messe pro eligendo Pontifice

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« La tentation permet à notre liberté de se déterminer ! »…
Superbe !!! Écoutez :

« C'est la prière qui transfigure notre vie ! »


« Convertissons-nous un p'tit peu et ce sera déjà beaucoup ! »


« Dieu ne lâche pas ses enfants prodigues ! »


AU DIABLE LA TIÉDEUR
Suivi de Petit traité de l'essentiel

Père Michel-Marie ZANOTTI-SORKINE
Un curé pas comme les autres



À Marseille, en haut de la Canebière, l'église des Réformés devait être détruite. L'évêque tente une dernière chance et en confie la charge au père Zanotti-Sorkine. Sept ans plus tard, dans ce quartier ou les catholiques sont minoritaires, chaque dimanche matin, l'église est archipleine. Cent soixante-deux baptêmes d'adultes ont été célébrés à Pâques 2012. Un miracle ? Non, mais une exception en France qui tient à quelques raisons. L'église est ouverte douze heures par jour, la messe est dite quotidiennement dans la nef. Le culte est célébré dans la grande tradition : processions solennelles, enfants de chœur, encens, grandes orgues, chants, célèbres sermons du nouveau curé, chapelets dits en commun, confessionnal ouvert deux fois dans la journée.

Le prêtre reçoit sans rendez-vous tous les soirs à partir de vingt heures. Ce qu'il prêche : les grands préceptes de l'Église catholique, le don de soi, l'amour des autres, la confiance en Dieu, la pratique religieuse. Tous les paroissiens le disent : « Je viens ici parce que j'y découvre ce que je n'ai pas trouvé ailleurs ». Né en 1959, l'auteur a d'abord été chanteur-compositeur-interprète dans des cabarets. À 28 ans, il arrête et étudie la philosophie et la théologie puis entre chez les Franciscains. En les quittant, il vient à Marseille, où il est ordonné prêtre à 40 ans.

Le livre est divisé en deux parties :
- la première s'adresse aux prêtres : cinquante pages de pensées, conseils, sentences simples et fortes qui redéfinissent leur sacerdoce ;
- la seconde est destinée aux fidèles et aux autres pour leur rappeler les bases de la religion catholique ainsi que des comportements et des vertus qui aident à vivre.


http://www.delamoureneclats.fr


- EXCEPTIONNEL ! -

Le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine
prêchera en la Basilique nationale du Sacré-Cœur
de Koekelberg (Belgique - Bruxelles)

à Bruxelles, le samedi 9 mars 2013 à 15 heures,

dans le cadre du mouvement international œcuménique de prière pour
la guérison de l’humanité « Maranatha »


- Dimanche des Rameaux -
dimanche 24 mars, 17 heures
La Passion de l'Amour
Textes de P. Michel-Marie Zanotti-Sorkine
récités par Marie-Christine Barrault
Église Saint-Vincent-de-Paul « Les Réformés »

La rencontre d'une grande dame du Théâtre avec un texte brûlant de souffrance et d'amour
dans la bouleversante marche au supplice du condamné à mort le plus célèbre de l'Histoire.

Maurice Duruflé, dans son sublime Requiem, accompagnera cette Passion
grâce au talent de l'ensemble AD FONTES et de l'organiste Chantal De Zeeuw.

- Triduum Pascal -

À tous les jeunes de 20 à 35 ans,
le Ciel envoie cette invitation
avec les encouragements de la Sainte Vierge !

Venez vivre le Triduum Pascal
à la Paroisse Saint-Vincent-de-Paul « Les Réformés »
du jeudi 28 mars 12h au dimanche 31 mars 18h.

Demandez le programme !

Grand Messe de la Cène du Seigneur,
Adoration au Reposoir,
Chemin de Croix, Rosaire,
Veillée Pascale avec, en cette nuit unique,
plus de 30 baptêmes d'adultes !


Échanges, partages et enseignement du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine,
mais aussi
Détente, ballade dans les Calanques, pèlerinage à Notre-Dame de la garde, découverte de Marseille...


4 jours pour reprendre force et joie près de Jésus et de notre mère Marie !
Logés, nourris par la paroisse, il vous revient seulement de trouver un moyen pour arriver jusqu'à nous !

On vous attend !


Pour toute question, une adresse : inscriptiontriduum@gmail.com



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Benoît XVI : quel coup de maître du Saint-Esprit !


Le pape n’est pas parti. Loin de là ! Par son geste inattendu et presque unique, le voici qui arrive enfin dans les esprits et passe à l’Histoire. Quel coup de maître de la part du Saint-Esprit qui le conduit ! Le Souffle divin ne pouvait pas faire mieux que ce coup d’éclat qui n’en a pas l’air pour maintenir ce « Joseph », charpentier de la théologie, comme un trésor dans les consciences. Certes, nous ne verrons plus son visage au sourire mesuré — mais tellement vrai ! Nous allons perdre de vue sa silhouette fragile, inquiète, inadaptée aux dimensions de l’univers dont il eut la charge, nous allons peut-être même (ce serait dommage !) égarer ses livres, oublier ses encycliques, laisser sous la poussière d’une étagère son Jésus de Nazareth, mais lui, cet homme, ce prêtre, ce pape, il va rester en nous, je l’assure, comme un être à part, ce que le chrétien doit être. On a salué, y compris ses ennemis bornés et souvent infamants, sa large intelligence et son érudition — il eût été difficile de penser le contraire — mais ses efforts de chaque jour pour tenir l’Église debout et fidèle à son Christ, sous le feu d’un contexte universel qui l’attendait, non en face mais au tournant, peu d’êtres les ont recueillis et salués. Tant pis pour nous qui avons toujours un pape de retard !

Si, par son dernier geste pontifical, qui n’est pas une bénédiction, mais un au revoir de la main, Joseph Ratzinger révèle la grandeur de son être uniquement harnaché à son Dieu, éloigné de toute gloire mondaine, il y a mieux : sans grand bruit de mots, ce qui est un comble pour celui que l’on maintenait dans le camp des intellectuels et même des professeurs qui, paraît-il, ne comprennent rien au réel, il offre à présent une dernière chance à l’humanité en lui montrant par le simple fait de sa démission qui n’est autre qu’un engagement, la nécessité pour l’homme contemporain, sûr de lui, bavard et faussement autonome, de calmer le jeu. Et, par un saut radical dans l’intériorité, de rejoindre sa Source. Demain, si les heures se couvraient d’ombres — on ne sait jamais ! — il est une chose certaine, c’est que nous ne pourrions pas accuser Benoit XVI de silence !

Cet homme nous a dit la vérité, la seule, la vraie qui, aujourd’hui, au grand jour, transpire de son front : à la fin, c’est l’humilité qui gagne !

En se retirant sur la montagne, avec l’Église non plus sur les épaules, mais dans le cœur, celle-ci n’a rien à craindre, puisque la prière des saints comme celle des humbles est infaillible. Bon travail, très Saint-Père… et mille fois merci !




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Plantu : dégueulis à l’usage de bobos retardés

Ce 1er mars, Plantu a offert au journal Le Monde l’un de ses dessins les plus réussis, avec pour noble sujet, que dis-je, pour dégueulis à l’usage de bobos retardés, le pape Benoit XVI, aviné, devant sa télé, soutane retroussée, journal porno à ses pieds, pizza sur la table, télécommande en main, fin prêt pour une retraite bien salée. Rien de bien nouveau sous l’ombre du Monde ! Et comme Plantu ne croit sans doute pas en Dieu, ou du moins, en l’honnêteté de ceux qui le représentent, on peut penser, sans crainte de se tromper, qu’il est allé, pour dessiner son chef-d’œuvre, chercher son inspiration dans son propre monde intérieur, ce qu’on ne saurait lui reprocher, puisqu’il est de vérité que l’on ne décrit bien que ce que l’on vit soi-même. Et à en croire les as du crayon, c’est encore plus vrai pour le dessin.

Toutefois, malgré l’offense qui est ici recherchée sous un humour de pissotière, sans grand effet, d’ailleurs, et j’en suis sûr, sous la fierté pour l’artiste de railler au nom de la liberté d’expression qui bon lui semble, il convient tout de même de remercier ce grand dessinateur qui, sans le savoir, vient de servir magnifiquement la cause de l’Église en honorant de son œuvre unique l’une des plus grandes vérités que l’Évangile ait révélée au monde, à savoir que l’outragé, le méprisé, le moqué, finit par gagner la partie. Le Christ en tête, avec sa couronne d’épines, son manteau d’opérette, son roseau de sceptre, et derrière lui, la foule des humiliés, aujourd’hui sur les autels, pour avoir tenté d’aimer jusqu’à la démesure l’humanité tout entière, y compris les Plantu, l’ont parfaitement démontré.

On ne saurait donc que trop conseiller à ce bon dessinateur et, puisque j’y suis, au Monde de continuer avec élan leur approche irrespectueuse et parfois ordurière de nos Pères, de manière à consolider la foi catholique dans les esprits insoumis qui, grâce à leur art d’écrire et de dessiner, sont de plus en plus nombreux ici-bas. Plantu, vous vous êtes planté !



Jacques Trémolet de Villers : "Un acte souverainement libre !"