Fasse que le Saint-Esprit nous donne un prochain Saint-Père qui sache ressusciter la sainte Église catholique apostolique et romaine avec autant de ferveur et vigueur qu'à son humble niveau le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine a rendu vie à sa paroisse marseillaise de Saint-Vincent de Paul…
« Combien de vents de la doctrine avons-nous connus au cours des dernières décennies, combien de courants idéologiques, combien de modes de la pensée… La petite barque de la pensée de nombreux chrétiens a été souvent ballottée par ces vagues – jetée d’un extrême à l’autre : du marxisme au libéralisme, jusqu’au libertinisme ; du collectivisme à l’individualisme radical ; de l’athéisme à un vague mysticisme religieux ; de l’agnosticisme au syncrétisme et ainsi de suite. Chaque jour naissent de nouvelles sectes et se réalise ce que dit saint Paul à propos de l’imposture des hommes, de l’astuce qui tend à les induire en erreur (cf. Ep 4, 14). Posséder une foi claire, selon le Credo de l’Église, est souvent défini comme du fondamentalisme. Tandis que le relativisme, c’est-à-dire se laisser entraîner “à tout vent de la doctrine”, apparaît comme l’unique attitude à la hauteur de l’époque actuelle. L’on est en train de mettre sur pied une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et qui donne comme mesure ultime uniquement son propre ego et ses désirs. »
« Benoît XVI donne une indication dans son message pour le Carême de cette année (voir n. 3). Nous lisons dans ce message : Parfois, on tend en effet à circonscrire le terme de « charité » à la solidarité ou à la simple aide humanitaire. Il est important, en revanche, de rappeler que la plus grande œuvre de charité est justement l’évangélisation, c’est-à-dire le « service de la Parole ». Il n’y a pas d’action plus bénéfique, et donc charitable, envers le prochain que rompre le pain de la Parole de Dieu, le faire participer de la Bonne Nouvelle de l’Évangile, l’introduire dans la relation avec Dieu : l’évangélisation est la promotion la plus élevée et la plus complète de la personne humaine. Comme l’écrit le Serviteur de Dieu le Pape Paul VI dans l’Encyclique Populorum progressio, "le premier et principal facteur de développement est l’annonce du Christ (cf. n. 16)" »
« Suppliants et humbles, nous Vous implorons, Seigneur : que votre immense bonté donne à la sacro-sainte Eglise Romaine un Pontife tel qu’il Vous plaise toujours par son zèle surnaturel envers nous et qu’il mérite la vénération de votre peuple par son sage gouvernement à la gloire de votre Nom. »
Prière lors de la Messe pro eligendo Pontifice
* *
*
« La tentation permet à notre liberté de se déterminer ! »…
Superbe !!! Écoutez :
« C'est la prière qui transfigure notre vie ! »
« Convertissons-nous un p'tit peu et ce sera déjà beaucoup ! »
« Dieu ne lâche pas ses enfants prodigues ! »
AU DIABLE LA TIÉDEUR
Suivi de Petit traité de l'essentiel
Père Michel-Marie ZANOTTI-SORKINE
Un curé pas comme les autres
À Marseille, en haut de la Canebière, l'église des Réformés devait être détruite. L'évêque tente une dernière chance et en confie la charge au père Zanotti-Sorkine. Sept ans plus tard, dans ce quartier ou les catholiques sont minoritaires, chaque dimanche matin, l'église est archipleine. Cent soixante-deux baptêmes d'adultes ont été célébrés à Pâques 2012. Un miracle ? Non, mais une exception en France qui tient à quelques raisons. L'église est ouverte douze heures par jour, la messe est dite quotidiennement dans la nef. Le culte est célébré dans la grande tradition : processions solennelles, enfants de chœur, encens, grandes orgues, chants, célèbres sermons du nouveau curé, chapelets dits en commun, confessionnal ouvert deux fois dans la journée.
Le prêtre reçoit sans rendez-vous tous les soirs à partir de vingt heures. Ce qu'il prêche : les grands préceptes de l'Église catholique, le don de soi, l'amour des autres, la confiance en Dieu, la pratique religieuse. Tous les paroissiens le disent : « Je viens ici parce que j'y découvre ce que je n'ai pas trouvé ailleurs ».
Né en 1959, l'auteur a d'abord été chanteur-compositeur-interprète dans des cabarets. À 28 ans, il arrête et étudie la philosophie et la théologie puis entre chez les Franciscains. En les quittant, il vient à Marseille, où il est ordonné prêtre à 40 ans.
Le livre est divisé en deux parties :
- la première s'adresse aux prêtres : cinquante pages de pensées, conseils, sentences simples et fortes qui redéfinissent leur sacerdoce ;
- la seconde est destinée aux fidèles et aux autres pour leur rappeler les bases de la religion catholique ainsi que des comportements et des vertus qui aident à vivre.
http://www.delamoureneclats.fr
- EXCEPTIONNEL ! -
Le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine
prêchera en la Basilique nationale du Sacré-Cœur
de Koekelberg (Belgique - Bruxelles)
à Bruxelles, le samedi 9 mars 2013 à 15 heures,
dans le cadre du mouvement international œcuménique de prière pour
la guérison de l’humanité « Maranatha »
- Dimanche des Rameaux -
dimanche 24 mars, 17 heures
La Passion de l'Amour
Textes de P. Michel-Marie Zanotti-Sorkine
récités par Marie-Christine Barrault
Église Saint-Vincent-de-Paul « Les Réformés »
La rencontre d'une grande dame du Théâtre avec un texte brûlant de souffrance et d'amour
dans la bouleversante marche au supplice du condamné à mort le plus célèbre de l'Histoire.
Maurice Duruflé, dans son sublime Requiem, accompagnera cette Passion
grâce au talent de l'ensemble AD FONTES et de l'organiste Chantal De Zeeuw.
- Triduum Pascal -
À tous les jeunes de 20 à 35 ans,
le Ciel envoie cette invitation
avec les encouragements de la Sainte Vierge !
Venez vivre le Triduum Pascal
à la Paroisse Saint-Vincent-de-Paul « Les Réformés »
du jeudi 28 mars 12h au dimanche 31 mars 18h.
Demandez le programme !
Grand Messe de la Cène du Seigneur,
Adoration au Reposoir,
Chemin de Croix, Rosaire,
Veillée Pascale avec, en cette nuit unique,
plus de 30 baptêmes d'adultes !
Échanges, partages et enseignement du
Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine,
mais aussi
Détente, ballade dans les Calanques, pèlerinage à Notre-Dame de la garde, découverte de Marseille...
4 jours pour reprendre force et joie
près de Jésus et de notre mère Marie !
Logés, nourris par la paroisse,
il vous revient seulement de trouver
un moyen pour arriver jusqu'à nous !
On vous attend !
* *
*
Benoît XVI : quel coup de maître du Saint-Esprit !
Le pape n’est pas parti. Loin de là ! Par son geste inattendu et presque unique, le voici qui arrive enfin dans les esprits et passe à l’Histoire. Quel coup de maître de la part du Saint-Esprit qui le conduit ! Le Souffle divin ne pouvait pas faire mieux que ce coup d’éclat qui n’en a pas l’air pour maintenir ce « Joseph », charpentier de la théologie, comme un trésor dans les consciences. Certes, nous ne verrons plus son visage au sourire mesuré — mais tellement vrai ! Nous allons perdre de vue sa silhouette fragile, inquiète, inadaptée aux dimensions de l’univers dont il eut la charge, nous allons peut-être même (ce serait dommage !) égarer ses livres, oublier ses encycliques, laisser sous la poussière d’une étagère son Jésus de Nazareth, mais lui, cet homme, ce prêtre, ce pape, il va rester en nous, je l’assure, comme un être à part, ce que le chrétien doit être. On a salué, y compris ses ennemis bornés et souvent infamants, sa large intelligence et son érudition — il eût été difficile de penser le contraire — mais ses efforts de chaque jour pour tenir l’Église debout et fidèle à son Christ, sous le feu d’un contexte universel qui l’attendait, non en face mais au tournant, peu d’êtres les ont recueillis et salués. Tant pis pour nous qui avons toujours un pape de retard !
Si, par son dernier geste pontifical, qui n’est pas une bénédiction, mais un au revoir de la main, Joseph Ratzinger révèle la grandeur de son être uniquement harnaché à son Dieu, éloigné de toute gloire mondaine, il y a mieux : sans grand bruit de mots, ce qui est un comble pour celui que l’on maintenait dans le camp des intellectuels et même des professeurs qui, paraît-il, ne comprennent rien au réel, il offre à présent une dernière chance à l’humanité en lui montrant par le simple fait de sa démission qui n’est autre qu’un engagement, la nécessité pour l’homme contemporain, sûr de lui, bavard et faussement autonome, de calmer le jeu. Et, par un saut radical dans l’intériorité, de rejoindre sa Source. Demain, si les heures se couvraient d’ombres — on ne sait jamais ! — il est une chose certaine, c’est que nous ne pourrions pas accuser Benoit XVI de silence !
Cet homme nous a dit la vérité, la seule, la vraie qui, aujourd’hui, au grand jour, transpire de son front : à la fin, c’est l’humilité qui gagne !
En se retirant sur la montagne, avec l’Église non plus sur les épaules, mais dans le cœur, celle-ci n’a rien à craindre, puisque la prière des saints comme celle des humbles est infaillible. Bon travail, très Saint-Père… et mille fois merci !
* *
*
Plantu : dégueulis à l’usage de bobos retardés
Ce 1er mars, Plantu a offert au journal Le Monde l’un de ses dessins les plus réussis, avec pour noble sujet, que dis-je, pour dégueulis à l’usage de bobos retardés, le pape Benoit XVI, aviné, devant sa télé, soutane retroussée, journal porno à ses pieds, pizza sur la table, télécommande en main, fin prêt pour une retraite bien salée. Rien de bien nouveau sous l’ombre du Monde ! Et comme Plantu ne croit sans doute pas en Dieu, ou du moins, en l’honnêteté de ceux qui le représentent, on peut penser, sans crainte de se tromper, qu’il est allé, pour dessiner son chef-d’œuvre, chercher son inspiration dans son propre monde intérieur, ce qu’on ne saurait lui reprocher, puisqu’il est de vérité que l’on ne décrit bien que ce que l’on vit soi-même. Et à en croire les as du crayon, c’est encore plus vrai pour le dessin.
Toutefois, malgré l’offense qui est ici recherchée sous un humour de pissotière, sans grand effet, d’ailleurs, et j’en suis sûr, sous la fierté pour l’artiste de railler au nom de la liberté d’expression qui bon lui semble, il convient tout de même de remercier ce grand dessinateur qui, sans le savoir, vient de servir magnifiquement la cause de l’Église en honorant de son œuvre unique l’une des plus grandes vérités que l’Évangile ait révélée au monde, à savoir que l’outragé, le méprisé, le moqué, finit par gagner la partie. Le Christ en tête, avec sa couronne d’épines, son manteau d’opérette, son roseau de sceptre, et derrière lui, la foule des humiliés, aujourd’hui sur les autels, pour avoir tenté d’aimer jusqu’à la démesure l’humanité tout entière, y compris les Plantu, l’ont parfaitement démontré.
On ne saurait donc que trop conseiller à ce bon dessinateur et, puisque j’y suis, au Monde de continuer avec élan leur approche irrespectueuse et parfois ordurière de nos Pères, de manière à consolider la foi catholique dans les esprits insoumis qui, grâce à leur art d’écrire et de dessiner, sont de plus en plus nombreux ici-bas. Plantu, vous vous êtes planté !
Jacques Trémolet de Villers : "Un acte souverainement libre !"