Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

samedi 2 février 2013

Flanby et sa bande de minhistrions s'en viennent pavaner à Tombouctou…


À coup sûr le Mali ça paie bien plus que l'Afghanistan !

Des Touareg et de tous les autres, Flanby n'en a rien à foutre… pourvu qu'il y ait des images



vendredi 1 février 2013

L'Algérie pas duppe d'une honteuse déculottée : le Mali et les sept mensonges à Flanby


Flanby, "néo-colonialiste" : voilà la vision qu'a désormais l'Algérie de l'histrion de la normalitude qui prétend gouverner la France ! La déculottée de Flanby devant le Parlement algérien en décembre 2012 n'aura fait que révéler la nature profonde du personnage : fourbe, méprisable ! Une certitude à présent fortement ancrée chez tous les Algériens lucides… Aussi les paroles à Flanby autant que ses actes ne sont plus analysés et interprétés en Algérie qu'avec un maximum de réserve et vigilance… Vigilance dont les Français devraient fortement s'inspirer, face à ce Flanflan-la-Rose-au-Cul mais aussi face aux médias qui relayent servilement ses mensonges…
 

Les mensonges de la propagande de guerre française au Mali


Cocorico ! La France aura bien eu sa « tempête de désert ». Hollande a pris la « courageuse » décision d’envoyer les hélicoptères Gazelle des forces spéciales de l’armée de terre, des Mirage 2000D et des Rafale contre les colonnes des djihadistes qui menacent la sécurité de l’Europe.

Dans cette guerre, la France n’a pas besoin de justification supplémentaire, il suffit qu’elle ressasse la propagande rodée désormais au fil des dernières guerres de l’Empire, elle intervient pour sauver le peuple malien et pour les droits de l’Homme. Les intérêts de la France, au premier rang desquels le contrôle des mines d’uranium du Niger voisin, ne viendraient qu’en second lieu. Comme d’habitude, les médias de l’hexagone ont rivalisé dans le rôle qui leur est dévolu : la fabrication de mensonges éhontés en vue de justifier une guerre de rapine et de domination néo-coloniale. Retour sur les mensonges les plus grotesques.

Premier mensonge. Les apparences diplomatiques sont sauves. Le président français a justifié sa décision d’intervenir au Mali en prétextant l’appel à l’aide du gouvernement malien. En effet, le président intérimaire malien, Dioncounda Traoré, a lancé un appel au secours à la France pour stopper l’avancée des rebelles d’Ansar Dine qui avaient pris le contrôle de la ville stratégique de Konna. Mais ce que le gouvernement et les médias français ont oublié de rappeler c’est que ce président malien ne dispose d’aucune légitimité pour appeler à l’intervention militaire d’une puissance étrangère sur le sol malien.

Il s’agit d’un président intérimaire désigné en concertation avec l’Union africaine et les États de l’Afrique de l’ouest pour retourner au plus vite à l’ordre constitutionnel après le coup d’État du capitaine Amadou Sanogo et en vue de préparer des élections. Aussi bien le commandement de l’armée malienne que de larges secteurs de la société civile et politique malienne, même s’ils sont attachés au recouvrement par leur pays de son intégrité territoriale et à son unité nationale, s’opposent légitimement à l’intervention étrangère dans des conditions qui n’assurent pas au Mali le contrôle des opérations et de la suite des évènements.

Second mensonge. Le gouvernement français justifie son opération Serval par le souci de contrer les rebelles d’Ansar Dine qui ont lancé la semaine dernière une offensive contre des localités situées au centre du pays en direction du sud. Ce faisant, le gouvernement français tente de donner à cette opération un caractère défensif. Rien n’est plus faux. Depuis que le nord du mali a échappé au contrôle du gouvernement central de Bamako pour tomber entre les mains du mouvement Ansar Dine et des autres mouvements djihadistes, on le sait, la France n’a pas cessé d’appeler à la guerre en poussant en avant les États de la CEDEAO pour donner un semblant de légitimité africaine à cette guerre néo-coloniale. Après avoir réussi à torpiller les efforts de médiation du gouvernement algérien en vue de trouver une solution politique à la crise et à arracher une résolution du conseil de sécurité de l’Onu autorisant le déploiement d’une force africaine mais dans le cadre d’un plan de résolution politique globale de la crise, la France a continué en coulisses à pousser le gouvernement malien et les autres gouvernements de l’Afrique de l’ouest à vider cette résolution onusienne de son contenu et à se préparer à la guerre.

De son côté, l’Algérie a réussi récemment à amener les deux principaux protagonistes du mouvement national touareg Ansar Dine et le MNLA à trouver un accord en vue de négocier une solution politique avec le gouvernement de Bamako. Des délégations de ce mouvement ont rencontré le ministre des affaires étrangères du Burkina Faso à Ouagadougou. Mais sous la pression française, le gouvernement malien a ignoré ces bons offices et a continué en secret à préparer l’offensive armée qui était planifiée entre l’été et l’automne 2013 comme en témoigne le recrutement tous azimuts et l’entraînement de mercenaires de tous les coins d’Afrique, étant entendu que les 3000 hommes de la CEDEAO n’allaient pas suffire à déloger les mouvements touareg de leurs positions. Le mouvement Ansar Dine n’avait plus d’autre choix que d’attendre que l’adversaire se prépare à son aise et qu’il se fasse écraser ou alors d’anticiper sur l’action de ses adversaires et lancer une offensive militaire pour rappeler à Bamako son existence et le forcer à négocier sérieusement. La France a compris l’enjeu et a dû changer son plan initial. Au lieu d’attendre encore quelques mois le temps de préparer ses supplétifs africains pour la sale besogne, elle a dû intervenir directement. En apparence, Ansar Dine et ses alliés d’Aqmi et du Mujao ont mal calculé leur coup en provoquant cette intervention française prématurée qui pourrait leur coûter cher. Mais d’un autre côté, les masques sont tombés. La France est intervenue directement dans un conflit dont il n’est pas sûr qu’elle s’en sorte sans perdre beaucoup de plumes.

Troisième mensonge. Le gouvernement français prétend qu’il mène cette guerre contre les djihadistes qui contrôlent le nord du Mali et menacent désormais le territoire de la France et de l’Europe. En reprenant cet argument officiel, les médias français usent d’un mensonge grossier. D’abord, ils sont bien culottés de servir pareil argument à leurs téléspectateurs La France qui n’a pas hésité à armer et soutenir les djihadistes en Libye et qui n’hésite pas aujourd’hui à soutenir les djihadistes en Syrie se découvre subitement une âme laïque et démocratique au Mali ! La laïcité ici n’est qu’un cache-sexe servant à cacher de sordides desseins stratégiques et économiques. Le mouvement Ansar Dine est avant tout un mouvement de libération touarègue. Ses membres fondateurs et ses cadres, à commencer par leur leader Iyad Agh Ghali, proviennent tous du mouvement de libération touareg qui a lutté les armes à la main durant les années 80 contre le gouvernement central de Bamako et qui ont déposé les armes dans le cadre des Accords d’Alger en 1991.

Que ce mouvement ait connu par la suite une évolution idéologique fondamentaliste est une chose que seul une islamophobie aveugle pourrait confondre avec le djihadisme terroriste dans lequel excellent des groupes comme Aqmi et le Mujao. Justifier une guerre au Mali au nom de la lutte contre le fondamentalisme d’Ansar Dine c’est comme si l’Etat italien justifiait dans les années 70 et 80 une mise hors-la loi du parti communiste italien sous prétexte que les groupes terroristes des Brigades rouges et de Prima Linea usaient de la même rhétorique marxiste-léniniste !

Quatrième mensonge. La propagande française met l’accent sur le fait qu’il n’y a pas de différence fondamentale entre Ansar Dine et les autres groupes djihadistes. La preuve c’est que Ansar Dine a gardé des contacts avec ces mouvements. Ansar Dine se défend en disant qu’il n’a rien à voir avec ces mouvements mais comme ils sont sur le même terrain, il est normal qu’il ait des contacts avec eux.

D’ailleurs, les services français entretiennent des contacts officiels sous la couverture du Quai d’Orsay avec ces groupes comme vient de le dévoiler un des chefs d’Aqmi au Mali, Abdelhamid Abou Zeid et ce, dans le but de libérer les otages français contre des rançons qui se sont avérées ces dernières années un mode bien commode de financer ces groupes terroristes dans leurs actions contre l’adversaire inavoué de la France dans la région : l’Algérie. Pire, rien n’interdit de penser que les services français regardent avec une certaine complaisance le jeu que certains protagonistes régionaux jouent avec les narco-terroristes du Mujao pour affaiblir l’encombrant voisin algérien… Parmi les arguments servis pour justifier la soi-disant collusion d’Ansar Dine avec les groupes terroristes, la propagande française relayée malheureusement par certains médias algériens, il y a le fait qu’Ansar Dine refuse de combattre Aqmi et le Mujao en avançant que ce n’est pas son rôle à lui de les combattre, en tout cas pas avant la résolution du conflit avec Bamako et le retour de la paix et de la stabilité dans la région.

Et dans ce cas, les djihadistes étrangers seront bien obligés de quitter le territoire malien de gré ou de force. Comme le rappelle à juste tire un porte-parole d’Ansar Dine, pourquoi les gouvernements occidentaux qui mettent aujourd’hui la pression son mouvement pour combattre Aqmi n’ont pas usé des mêmes pressions sur le régime du président malien déchu Amadou Toumani Touré dont la collusion avec les groupes narco-terroristes était avérée ?

Que le programme et l’interprétation rigoriste de la Charia islamique d’Ansar Dine posent problème, sans doute. Mais ce sera une affaire interne à la société touarègue et malienne et ce n’est en tout cas pas l’affaire de la France et des gouvernements africains à sa botte. Si l’application de la Charia devait constituer un objet de casus belli, la France devrait entrer sans tarder en guerre contre les pétro-monarchies du Golfe et bientôt contre les pays arabes dont la nouvelle constitution devrait s’inspirer explicitement de la Charia : Égypte, Tunisie, Libye et bientôt Syrie ! Non content de semer la confusion au sein de l’opinion publique et d’essayer de diaboliser coûte que coûte Ansar Dine parce qu’il ne s’inscrit pas dans leur stratégie néo-coloniale, les services français cherchent à faire diversion via les sites franco-israéliens amis qui font passer Ansar Dine pour une création tantôt saoudienne tantôt qatarie, en laissant aux sites makhzéniens le loisir de vendre la thèse éculée qui voit dans le DRS algérien le nouveau démiurge de la géopolitique sahélo-saharienne.

Cinquième mensonge. Le gouvernement français a monté toute sa campagne diplomatique en direction de l’Union africaine, l’Union européenne et l’Onu en vue de justifier une guerre au Mali au nom de la défense de l’intégrité et de l’unité territoriale du Mali menacée par la déclaration d’indépendance unilatérale de l’Azawad proclamée par le MNLA. C’est peut-être le plus gros mensonge de cette guerre tant il est archi-connu que la France a toujours tenté de manipuler les mouvements séparatistes touarègues au Mali et au Niger pour faire chanter les gouvernements de Bamako et Niamey en vue de les amener à accepter ses conditions de « coopération » néo-coloniales.

Il ne faut pas oublier que le mouvement séparatiste appelé MNLA a été créé dans la précipitation par Mohamed Ag Najem qui commandait un millier de mercenaires touarègues maliens au service du régime de Kadhafi et qui a été retourné par les services français quelques semaines avant la chute de Tripoli. Ag Najem aurait-il accepté de trahir Kadhafi et de retourner au Mali s’il n’avait pas eu les assurances de Paris pour pouvoir rentrer chez lui avec armes et bagages remplis d’or et de dollars pour jouer le nouveau rôle qui lui a été dévolu ?

C’est quand le MNLA a été chassé de ses positions conquises au nord par les combattants d’Ansar Dine et des autres groupes djihadistes que le gouvernement français a changé de fusil d’épaule et s’est mis à défendre hypocritement la thèse de l’intégrité territoriale du Mali. En fait, la diplomatie française est en train de réchauffer un vieux plan colonialiste visant à diviser l’Afrique et les Africains pour mieux régner.

Elle agite notamment l’épouvantail de l’islamisme pour faire passer la manipulation sordide des élites et des populations bambara au sud contre les tribus berbères et maures du nord qu’elle juge moins dociles et plus enclines à s’allier avec les nouveaux régimes qui sont en train d’émerger en Afrique du nord à la faveur des mouvements de contestation que les officines impérialistes cherchent à instrumentaliser et à dévoyer mais en vain. L’opposition entre populations musulmanes et populations chrétiennes et/ou animistes est en train de devenir un nouveau cheval de bataille idéologique impérial en Afrique comme l’illustre à merveille le laboratoire soudanais appelé à servir de modèle pour toute la région.

Sixième mensonge. Les médias français ont abreuvé les téléspectateurs d’images et de reportages bidon montrant des citoyens maliens dans la capitale qui applaudissent l’intervention française. Bien-sûr, il se trouvera toujours des Maliens qui se rappellent l’esclavage d’avant-hier des esclavagistes touarègues et maures et oublient l’esclavage moderne d’hier et d’aujourd’hui des colons et des capitalistes français mais la majorité des Maliens ne sont pas dupes du jeu de la France.

Les médias français montrent ce qu’ils veulent montrer et s’imposent le silence sur les manifestations des patriotes maliens, réunis au sein de la COPAM (coordination des organisations patriotiques du Mali) qui ont appelé au lendemain de l’intervention française au départ du président malien qui n’a aucune légitimité démocratique.

Septième mensonge. Au lendemain de l’intervention française, les médias reprennent les communiqués triomphalistes du ministère français de la défense. Une centaine de djihadistes auraient été éliminés et leur avance vers le sud aurait été stoppée.

Les pertes françaises sont minimisées. La perte d’un hélicoptère Gazelle a été attribuée au début à un crash. Mais voilà que les nouvelles moins rassurantes commencent à tomber. Ce n’est pas un hélicoptère mais deux qui ont été abattus dès le premier jour de l’opération. Le pilote d’un hélicoptère Gazelle, le lieutenant a été mortellement touché.

Mais le fait qui témoigne de la grossièreté des mensonges de guerre français est qu’on apprend au troisième jour de l’opération Serval que l’offensive des combattants d’Ansar Dine n’est pas totalement stoppée alors qu’on nous a assuré la veille qu’elle a été stoppée. Pire, le gouvernement français vient de renforcer son dispositif d’intervention militaire de manière spectaculaire et inquiétante comme s’il s’agissait d’une guerre contre une armée conventionnelle.

A en croire le site spécialisé dans les questions militaires « Mer et marine » les forces françaises engagées actuellement au Mali proviennent du dispositif Epervier basé au Tchad et qui ne comprend pas moins que six Mirage 2000D, deux Mirage F1 CR, trois C135, un C130 Hercule et un C160 Transall. Et aux dernières nouvelles, on apprend l’engagement des Rafale ! La facture risque d’être très salée pour un Hollande qui cherchait à faire des économies mais surtout pour le peuple fra,çais appelé à se serrer encore plus la ceinture pour contribuer à cette guerre coloniale !

Mais comme un malheur n’arrive jamais seul. On apprend en même temps que l’opération d’un commando de la DGSE en vue de libérer un des leurs détenu par les miliciens du groupe Chabab en Somalie s’est soldée par un fiasco. L’otage aurait été tué et deux membres du commando de la DGSE éliminés. La propagande française voudrait faire croire que le commando de la DGSE a éliminé 17 djihadistes mais n’arrive pas à expliquer comment ils n’ont même pas pu récupérer les corps de leurs camarades tués. Les djihadistes somaliens ont même déclaré qu’ils détiennent un membre du commando français blessé mais vivant ! Ces déboires risquent d’annoncer d’autres conséquences beaucoup plus dramatiques pour les populations civiles du nord Mali et pour la vie des otages français eux-mêmes.

Au lieu d’assurer sa sécurité et celle de ses ressortissants, la France est bien partie pour vivre quelques aventures que ne lui envieraient pas ses alliés de l’Otan qui lui ont promis jusqu’ici bien timidement leur soutien logistique. Tout cela pour l’uranium du Niger et les milliards de bénéfices d’AREVA et de SUEZ et leurs banquiers !


Une semaine d'images au Royaume de Thaïlande




Enjoy these interesting images from around the kingdom,
captured by Post Photographers over the past seven days.


Procession funéraire à Phnom Pennh

jeudi 31 janvier 2013

Funérailles royales à Phnom Penh…


Avant les funérailles, du 1er au 4 février, du Roi-Père Norodom Sihanouk décédé le 15 octobre à Pékin à l’âge de 89 ans une répétition a eu lieu ce samedi 26 janvier à Phnom Penh…

Environ 3000 personnes, policiers, gendarmes, fonctionnaires, jeunesse du Parti du peuple cambodgien, personnel de la Croix-Rouge, représentants des minorités ethniques, ont participé ce samedi à cette répétition de la grande marche funéraire qui accompagnera le vendredi 1er février la dépouille de l’ancien roi du Cambodge du Palais royal de Phnom Penh au site de crémation situé sur l’esplanade du Musée national. Les participants ont accompli 1,5 km d'un trajet de 6 km qui le 1er février passera par le quai Sisowath, les boulevards Sihanouk, Norodom, Sothearos, les artères autour du Wat Phnom et du monument de l’Indépendance.

« La marche d’aujourd’hui était acceptable et j’espère que la parade (du 1er février) sera encore meilleure », a déclaré le ministre de la Défense Tea Banh lors d’une réunion après la répétition. Une salve de 101 coups de canon… puis, en fin de journée, quelque 20 000 bonzes ont accompagné le roi Norodom Sihamoni et la reine-mère Norodom Monineath pour la cérémonie marquant les 100 jours de la disparition du Roi-Père. Le Roi et la Reine-Mère sont allés durant une heure et demi à la rencontre des bonzes, dont certains venaient de pays étrangers, voire de France ou du Canada, lors de la cérémonie destinée à insuffler la « patience et la paix » à la population avant la marche du 1er février et la crémation du Roi défunt le 4 février. Près de deux millions de personnes sont attendues pour ces cérémonies…


*    *    *

À l'aube de ce vendredi 1er février débuteront les funérailles royales par une longue procession à travers le centre de Phnom Penh… Le Roi-père quittera le Palais royal porté sur un charriot funéraire doré bordé de dragons pour revenir près du Palais, au Carré royal où il reposera dans le Preah Men jusqu’au lundi 4 février… Alors, sa dernière épouse la reine-mère Norodom Monineath, et son fils le roi Norodom Sihamoni, en faveur de qui le roi Norodom Sihanouk a abdiqué en 2004, allumeront le bûcher.

Les cendres du Roi Sihanouk reposeront dans une urne conservée dans un stupa (cénotaphe), au sein même du Palais royal, respectant ainsi les vœux du défunt.

Ce 26 janvier 2013, 100ème jour du deuil,  plusieurs centaines de moines bouddhistes en prière face au Palais royal
(on aperçoit, au fond à droite, le Men)

Portrait du Roi-Père, en ville

Cette photo permet de situer l'emplacement du Veal Men (Carré royal)
dont on aperçoit le sommet du Men (le crématorium symbolisant le Mont Méru) tout au fond à gauche du bâtiment d'entrée du Palais royal.
Emplacement vraiment exigu et encaissé entre le Palais royal, le Musée royal et deux blocs bâtis…
Il faut espérer que la foule attendue évaluée à 2 millions de personnes soit disciplinée et ne veuille pas s'en approcher coûte que coûte…




Contrairement à la tradition qui veut que les membres de la famille royale reposent en position fœtale dans une urne,
le roi-père Sihanouk a souhaité une position allongée dans un cercueil





Aspect du Veal Men (Carré royal) le 24 janvier… les funérailles débuteront le 1er février… la cérémonie de crémation sera  le 4 février

Le Men (crématorium) symbolisant le Mont Méru






Consulter l'article : เขมรยิงสลุตปืนใหญ่ 101 นัด งานพระศพกษัตริย์สีหนุ คาดขบวนแห่ยาว 6 กม. (cet article présente une série d'excellentes photos à différents instants de la cérémonie du 100ème jour, ce 26 janvier)


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Il y a un siècle, la crémation solennelle des restes du roi Norodom

En cette veille du lancement des cérémonies pour le roi-père Norodom Sihanouk, LePetitJournal.com met à l'honneur un événement qui eut en son temps un retentissement comparable : la crémation du roi Norodom, qui à l'époque s'était tenue près de deux ans après sa mort. Le texte qui suit est extrait du Petit Journal illustré du 14 janvier 1906, quotidien parisien fondé à la fin du 19e siècle – alors l'un des plus gros tirages de la presse française.



Le Petit Journal illustré du 14 janvier 1906

Norodom Ier, roi du Cambodge, décédé le 23 avril 1904, aura attendu plus de vingt mois son incinération solennelle. C'est la tradition, sur les rives du Mékong, de laisser passer une longue période avant de livrer les restes des souverains à l'anéantissement final.

Au Cambodge, les riches ont la coutume de garder leurs morts dans leur demeure pendant plusieurs mois, avant de les brûler ; il en est qui enterrent provisoirement les cadavres de leurs parents décédés, pour en brûler les ossements quelques années après ; quant aux pauvres, ils brûlent leurs morts tout de suite après le décès. Le temps de conservation des cadavres se mesure donc à la richesse des familles, et le bûcher sur lequel on les brûle est d'autant plus beau que la condition sociale de la famille du défunt est plus élevée.

On ne s'étonnera donc pas si, depuis si longtemps, le corps de Norodom attend son incinération.

On l'a placé, ce corps royal, accroupi dans une énorme urne de métal, ornée de ciselures d'or ; à l'intérieur de cette urne, le roi défunt macère dans un bain de mercure. L'urne, sans avoir été ouverte, a été portée en grande pompe dans le monument qui lui est destiné et que l'on vient de construire ; ce monument est constitué par de grandes pièces de bois ouvragées de bois d'espèces odoriférantes, que relient de solides nattes rehaussées d'ornements et de dessins dorés.

L'urne, une fois placée au milieu de ce palais, on met le feu à l'édifice, et le roi est incinéré en même temps que sa dernière demeure, tout s'envolant en fumées légères, son corps, l'urne et le palais. Car le bûcher d'un roi défunt doit être, selon les traditions kmères, un palais construit tout exprès pour le feu.

Ce palais porte le nom de "Men" ; il a été construit solidement, comme s'il devait être habité pendant de longues années. Les ossements que le feu n'aura pas consumés seront enfermés dans une nouvelle urne en or et déposés dans une tour construite tout exprès à quelque distance du palais. Les cérémonies qui suivront l'incinération de Norodom seront très brillantes ; à cette occasion, le roi Sisowath doit faire quantité de largesses à son peuple et accorder des grâces aux prisonniers.




mercredi 30 janvier 2013

Très forte inquiétude Touarègue face aux incohérences des incursions françaises en Azawad


Le Cercle national des Combattants approuve l’intervention française au Mali, tout en regrettant que cette dernière n’ait pas eu lieu à temps, avant que le mal ne soit fait. Et ce, dans le cadre des accords bilatéraux de défense qui nous engageaient à intervenir aux côtés de l’armée malienne en cas d’agression extérieure avérée. Le CNC se félicite de constater que, malgré un contexte difficile (retrait d’Afghanistan en cours, gel des crédits, réductions drastiques des effectifs, insuffisance des moyens de projection lointaine, remise en cause des grandes composantes, solidarité européenne a minima), notre armée a pu intervenir aussi rapidement dès que la décision a été prise. Encore une fois, nos soldats ont répondu « présent » avec célérité, professionnalisme et détermination.

Mais, afin de stabiliser tout le Sahel, nous demandons que les aspirations profondes de la population touarègue, aujourd’hui en voie de « clochardisation » accélérée, soient prises en compte. Nous rappelons qu’au moment des indépendances, en 1960, les Touaregs avaient supplié – en vain – les autorités françaises de leur accorder un territoire. Organisés en tribus d’origine berbère, dans une société où la femme occupe traditionnellement une place prépondérante, possédant leur propre langue, leur écriture et leur alphabet, pratiquant un islam très pondéré de par leurs contextes culturels et sociétaux spécifiques, les Touaregs demandent surtout la libre disposition de leurs espaces de parcours traditionnels.

Il faut donc trouver, très vite et de façon claire et nette, une solution politique au niveau sous-régional. Dans un premier temps entre le Mali et le Niger. La France a, dans ce domaine, un devoir historique à assumer. Les Touaregs ne doivent pas être les grands perdants – ni les victimes – des événements en cours.

Roger Holeindre


Temoust Survie Touarègue :

Lettre ouverte au Président de la République Française au sujet de l’intervention française au Mali

Monsieur le Président,

La France est intervenue militairement au Mali le 11 janvier 2013, officiellement « afin de stopper l’avancée des islamistes armés vers le sud, menaçant Bamako » et de mettre un terme au terrorisme islamiste au Mali.

Nous, organisations et citoyens Français-Amazighs, de culture laïque et profondément attachés aux valeurs de justice, de liberté et de respect des droits humains, avons applaudi l’initiative française dès lors qu’elle visait clairement et seulement à combattre le terrorisme islamiste et le banditisme lié notamment au trafic de drogue.

Cependant, nous observons que la France intervient aujourd’hui pour protéger le « sud-Mali » mais qu’elle est restée indifférente à la présence depuis plus d’une décennie des mêmes islamistes dans le nord-Mali où ils s’adonnaient librement aux rapts, aux crimes et autre narcotrafic, avec la complicité de certaines autorités maliennes. Les Touaregs avaient appelé en vain, dès le début des années 2000, la France et la communauté internationale pour les aider à éliminer ces groupes maffieux. Il y a là manifestement une politique française de deux poids deux mesures.

Afin de mettre un terme à l’incurie de l’État malien, à la marginalisation des populations du nord-Mali et à l’insécurité liée à la présence des islamo-narcotrafiquants dans ce territoire, les populations locales ont créé il y a un an, le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA). Dans la mesure où le MNLA a toujours combattu les intégristes islamistes armés (les dernières batailles du MNLA contre les groupes de Al Qaida et du Mujao datent de novembre et décembre 2012 à Gao et Ménaka), dans la mesure où ce mouvement dispose de milliers de combattants volontaires, aguerris et connaissant parfaitement le terrain parce qu’ils y sont nés et y ont grandi et dans la mesure où le MNLA se dit disposé à intégrer ses troupes dans le dispositif militaire dirigé par la France contre les islamistes, pourquoi la France continue t-elle d’ignorer cette offre ? Pourquoi réserve t-elle son dialogue et son soutien au seul gouvernement malien, pourtant illégitime, excluant le MNLA dont l’objectif est conforme au droit international relatif à l’autodétermination et dont l’action armée fait suite au refus de dialogue de l’ancien gouvernement malien ?

Récemment, et notamment depuis que l’armée française a repris quelques localités à l’ouest du Mali, la France a élargi son objectif en ajoutant à la lutte contre le terrorisme islamiste, « la reconquête de l’intégrité territoriale du Mali ». Ce nouvel objectif, outre qu’il est illégal en référence au droit international, dévoilerait l’objectif réel de la France qui serait de combattre le MNLA et de prendre le contrôle du territoire de l’Azawad et de ses ressources naturelles sous couvert de lutte contre le terrorisme islamiste.

Il est par conséquent très urgent que la France clarifie sa position et ses objectifs. Nous rappelons que le MNLA est né dans le seul but de défendre les droits et les intérêts des populations de l’Azawad dans le respect du droit international relatif au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Le conflit qui oppose le MNLA au gouvernement malien est un conflit interne qui doit se régler par un dialogue entre les deux parties concernées, avec l’entremise d’un médiateur neutre et crédible. Dans tous les cas, il est inacceptable que la France continue de soutenir un camp (le Mali) contre un autre (le peuple de l’Azawad) car cela est illégal (notamment en référence au droit international), illégitime et surtout injuste. Si la France maintient sa politique contre les populations de l’Azawad, elle risquerait de provoquer une guerre civile aux conséquences incalculables.

Par ailleurs, nous souhaitons vous alerter M. le Président, sur le fait que le Mali a un voisin, le Niger, presque en tous points identique et où les populations du nord du pays se sont révoltées à maintes reprises et pour les mêmes raisons qu’au nord-Mali. Ces populations suivent avec une grande attention la manière avec laquelle la question de l’Azawad est traitée. Tout parti pris, toute injustice contre l’Azawad ne manquera pas de provoquer des réactions d’indignation et de colère des populations voisines et cousines du nord-Niger et même du sud-Libye. Le conflit risque alors de dégénérer et de déstabiliser l’ensemble de la sous-région. Sans parler des Français Amazighs, près de deux millions de personnes, qui ne manqueront pas d’actionner tous les moyens légaux et démocratiques en vue de faire sanctionner les responsables de toutes les dérives.

Un dernier point M. Le Président, tout le monde vous a alerté sur les actes de représailles susceptibles d’être commis par les soldats maliens qui avancent vers le nord derrière l’armée française. Or, d’après des rapports d’ONG (FIDH, WRH…) et des témoignages des populations, des crimes auraient été commis par l’armée malienne contre des civils, notamment à Niono et Sévaré. Nous vous demandons instamment de condamner fermement les exactions commises par l’armée malienne sur les populations civiles de l’Azawad notamment Touarègues et Maures et de diligenter une commission d’enquête impartiale pour faire toute la lumière sur les faits et le cas échéant, faire juger et sanctionner immédiatement les auteurs des exactions. De toutes les manières, dans le cas où des crimes contre l’humanité seraient avérés, il est clair que c’est la France qui se retrouverait devant la CPI et non le gouvernent malien.

En tout état de cause, la seule méthode juste, crédible et susceptible de conduire à une solution durable, est de réunir le gouvernement malien et le MNLA autour d’une table de négociations pour trouver ensemble la sortie de crise et envisager un futur de paix et de développement. Le MNLA s’est dit prêt à cette rencontre, reste l’accord du Mali. Il est du devoir de la France désormais partie prenante au conflit, de convaincre le gouvernement malien d’accepter dans les plus brefs délais l’ouverture des discussions directes avec le MNLA.

Voilà M. Le Président, l’état de nos doutes, de nos craintes et de nos espoirs. Nous avons entendu vos intentions de tourner le dos à la Françafrique. Nous attendons à présent des faits qui prouvent que vous agissez en démocrate et en faveur de la justice, des droits et des intérêts de l’Afrique et de ses peuples, sans discrimination.

En espérant que vous porterez toute l’attention nécessaire à notre requête, nous vous prions d’agréer, Monsieur Le Président, l’expression de notre haute considération.

Paris, 26 janvier 2013

- Congrès Mondial Amazigh (CMA)
- Organisation de la Diaspora Touarègue en Europe (ODTE)
- Association Temoust
- Association corso-Berbère
- Association culturelle Amazigh
- Tamaynut-France
- Action Culturelle Amazighe Laique

L’espace touareg et ses tribus les plus importantes

lundi 28 janvier 2013

La Voix de la Russie : "Quand l'or part… les guerres arrivent !'





Au sommaire de cette édition du 28 janvier 2013 :

- L'Europe de Bruxelles n'était qu'une étape vers la mondialisation
- Quand l'or part… les guerres arrivent !
- La diplomatie selon Sergeï Lavrov : incompréhensible pour un Laurent Fabius
- Le CRSC de Paris rend hommage à Vladimir Vyssotsky

En bref et en détail :

- La France et l'Allemagne fêtent les 50 ans du Traité de l'Élysée comme un vieux couple
- Solidarité Kosovo n'oublie pas les Serbes du Kosovo et de la Métochie
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N.B. : Les commentaires qui accompagnent chaque semaine ce journal sont tout aussi édifiants que le journal lui-même… Pour la lecture de ces commentaires reportez-vous sur le site Prorussia.tv… Vous ne serez pas déçus, il existe encore en Flanbyland des Français qui ne sont pas que des flans…