Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

jeudi 31 janvier 2013

Funérailles royales à Phnom Penh…


Avant les funérailles, du 1er au 4 février, du Roi-Père Norodom Sihanouk décédé le 15 octobre à Pékin à l’âge de 89 ans une répétition a eu lieu ce samedi 26 janvier à Phnom Penh…

Environ 3000 personnes, policiers, gendarmes, fonctionnaires, jeunesse du Parti du peuple cambodgien, personnel de la Croix-Rouge, représentants des minorités ethniques, ont participé ce samedi à cette répétition de la grande marche funéraire qui accompagnera le vendredi 1er février la dépouille de l’ancien roi du Cambodge du Palais royal de Phnom Penh au site de crémation situé sur l’esplanade du Musée national. Les participants ont accompli 1,5 km d'un trajet de 6 km qui le 1er février passera par le quai Sisowath, les boulevards Sihanouk, Norodom, Sothearos, les artères autour du Wat Phnom et du monument de l’Indépendance.

« La marche d’aujourd’hui était acceptable et j’espère que la parade (du 1er février) sera encore meilleure », a déclaré le ministre de la Défense Tea Banh lors d’une réunion après la répétition. Une salve de 101 coups de canon… puis, en fin de journée, quelque 20 000 bonzes ont accompagné le roi Norodom Sihamoni et la reine-mère Norodom Monineath pour la cérémonie marquant les 100 jours de la disparition du Roi-Père. Le Roi et la Reine-Mère sont allés durant une heure et demi à la rencontre des bonzes, dont certains venaient de pays étrangers, voire de France ou du Canada, lors de la cérémonie destinée à insuffler la « patience et la paix » à la population avant la marche du 1er février et la crémation du Roi défunt le 4 février. Près de deux millions de personnes sont attendues pour ces cérémonies…


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À l'aube de ce vendredi 1er février débuteront les funérailles royales par une longue procession à travers le centre de Phnom Penh… Le Roi-père quittera le Palais royal porté sur un charriot funéraire doré bordé de dragons pour revenir près du Palais, au Carré royal où il reposera dans le Preah Men jusqu’au lundi 4 février… Alors, sa dernière épouse la reine-mère Norodom Monineath, et son fils le roi Norodom Sihamoni, en faveur de qui le roi Norodom Sihanouk a abdiqué en 2004, allumeront le bûcher.

Les cendres du Roi Sihanouk reposeront dans une urne conservée dans un stupa (cénotaphe), au sein même du Palais royal, respectant ainsi les vœux du défunt.

Ce 26 janvier 2013, 100ème jour du deuil,  plusieurs centaines de moines bouddhistes en prière face au Palais royal
(on aperçoit, au fond à droite, le Men)

Portrait du Roi-Père, en ville

Cette photo permet de situer l'emplacement du Veal Men (Carré royal)
dont on aperçoit le sommet du Men (le crématorium symbolisant le Mont Méru) tout au fond à gauche du bâtiment d'entrée du Palais royal.
Emplacement vraiment exigu et encaissé entre le Palais royal, le Musée royal et deux blocs bâtis…
Il faut espérer que la foule attendue évaluée à 2 millions de personnes soit disciplinée et ne veuille pas s'en approcher coûte que coûte…




Contrairement à la tradition qui veut que les membres de la famille royale reposent en position fœtale dans une urne,
le roi-père Sihanouk a souhaité une position allongée dans un cercueil





Aspect du Veal Men (Carré royal) le 24 janvier… les funérailles débuteront le 1er février… la cérémonie de crémation sera  le 4 février

Le Men (crématorium) symbolisant le Mont Méru






Consulter l'article : เขมรยิงสลุตปืนใหญ่ 101 นัด งานพระศพกษัตริย์สีหนุ คาดขบวนแห่ยาว 6 กม. (cet article présente une série d'excellentes photos à différents instants de la cérémonie du 100ème jour, ce 26 janvier)


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Il y a un siècle, la crémation solennelle des restes du roi Norodom

En cette veille du lancement des cérémonies pour le roi-père Norodom Sihanouk, LePetitJournal.com met à l'honneur un événement qui eut en son temps un retentissement comparable : la crémation du roi Norodom, qui à l'époque s'était tenue près de deux ans après sa mort. Le texte qui suit est extrait du Petit Journal illustré du 14 janvier 1906, quotidien parisien fondé à la fin du 19e siècle – alors l'un des plus gros tirages de la presse française.



Le Petit Journal illustré du 14 janvier 1906

Norodom Ier, roi du Cambodge, décédé le 23 avril 1904, aura attendu plus de vingt mois son incinération solennelle. C'est la tradition, sur les rives du Mékong, de laisser passer une longue période avant de livrer les restes des souverains à l'anéantissement final.

Au Cambodge, les riches ont la coutume de garder leurs morts dans leur demeure pendant plusieurs mois, avant de les brûler ; il en est qui enterrent provisoirement les cadavres de leurs parents décédés, pour en brûler les ossements quelques années après ; quant aux pauvres, ils brûlent leurs morts tout de suite après le décès. Le temps de conservation des cadavres se mesure donc à la richesse des familles, et le bûcher sur lequel on les brûle est d'autant plus beau que la condition sociale de la famille du défunt est plus élevée.

On ne s'étonnera donc pas si, depuis si longtemps, le corps de Norodom attend son incinération.

On l'a placé, ce corps royal, accroupi dans une énorme urne de métal, ornée de ciselures d'or ; à l'intérieur de cette urne, le roi défunt macère dans un bain de mercure. L'urne, sans avoir été ouverte, a été portée en grande pompe dans le monument qui lui est destiné et que l'on vient de construire ; ce monument est constitué par de grandes pièces de bois ouvragées de bois d'espèces odoriférantes, que relient de solides nattes rehaussées d'ornements et de dessins dorés.

L'urne, une fois placée au milieu de ce palais, on met le feu à l'édifice, et le roi est incinéré en même temps que sa dernière demeure, tout s'envolant en fumées légères, son corps, l'urne et le palais. Car le bûcher d'un roi défunt doit être, selon les traditions kmères, un palais construit tout exprès pour le feu.

Ce palais porte le nom de "Men" ; il a été construit solidement, comme s'il devait être habité pendant de longues années. Les ossements que le feu n'aura pas consumés seront enfermés dans une nouvelle urne en or et déposés dans une tour construite tout exprès à quelque distance du palais. Les cérémonies qui suivront l'incinération de Norodom seront très brillantes ; à cette occasion, le roi Sisowath doit faire quantité de largesses à son peuple et accorder des grâces aux prisonniers.




mercredi 30 janvier 2013

Très forte inquiétude Touarègue face aux incohérences des incursions françaises en Azawad


Le Cercle national des Combattants approuve l’intervention française au Mali, tout en regrettant que cette dernière n’ait pas eu lieu à temps, avant que le mal ne soit fait. Et ce, dans le cadre des accords bilatéraux de défense qui nous engageaient à intervenir aux côtés de l’armée malienne en cas d’agression extérieure avérée. Le CNC se félicite de constater que, malgré un contexte difficile (retrait d’Afghanistan en cours, gel des crédits, réductions drastiques des effectifs, insuffisance des moyens de projection lointaine, remise en cause des grandes composantes, solidarité européenne a minima), notre armée a pu intervenir aussi rapidement dès que la décision a été prise. Encore une fois, nos soldats ont répondu « présent » avec célérité, professionnalisme et détermination.

Mais, afin de stabiliser tout le Sahel, nous demandons que les aspirations profondes de la population touarègue, aujourd’hui en voie de « clochardisation » accélérée, soient prises en compte. Nous rappelons qu’au moment des indépendances, en 1960, les Touaregs avaient supplié – en vain – les autorités françaises de leur accorder un territoire. Organisés en tribus d’origine berbère, dans une société où la femme occupe traditionnellement une place prépondérante, possédant leur propre langue, leur écriture et leur alphabet, pratiquant un islam très pondéré de par leurs contextes culturels et sociétaux spécifiques, les Touaregs demandent surtout la libre disposition de leurs espaces de parcours traditionnels.

Il faut donc trouver, très vite et de façon claire et nette, une solution politique au niveau sous-régional. Dans un premier temps entre le Mali et le Niger. La France a, dans ce domaine, un devoir historique à assumer. Les Touaregs ne doivent pas être les grands perdants – ni les victimes – des événements en cours.

Roger Holeindre


Temoust Survie Touarègue :

Lettre ouverte au Président de la République Française au sujet de l’intervention française au Mali

Monsieur le Président,

La France est intervenue militairement au Mali le 11 janvier 2013, officiellement « afin de stopper l’avancée des islamistes armés vers le sud, menaçant Bamako » et de mettre un terme au terrorisme islamiste au Mali.

Nous, organisations et citoyens Français-Amazighs, de culture laïque et profondément attachés aux valeurs de justice, de liberté et de respect des droits humains, avons applaudi l’initiative française dès lors qu’elle visait clairement et seulement à combattre le terrorisme islamiste et le banditisme lié notamment au trafic de drogue.

Cependant, nous observons que la France intervient aujourd’hui pour protéger le « sud-Mali » mais qu’elle est restée indifférente à la présence depuis plus d’une décennie des mêmes islamistes dans le nord-Mali où ils s’adonnaient librement aux rapts, aux crimes et autre narcotrafic, avec la complicité de certaines autorités maliennes. Les Touaregs avaient appelé en vain, dès le début des années 2000, la France et la communauté internationale pour les aider à éliminer ces groupes maffieux. Il y a là manifestement une politique française de deux poids deux mesures.

Afin de mettre un terme à l’incurie de l’État malien, à la marginalisation des populations du nord-Mali et à l’insécurité liée à la présence des islamo-narcotrafiquants dans ce territoire, les populations locales ont créé il y a un an, le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA). Dans la mesure où le MNLA a toujours combattu les intégristes islamistes armés (les dernières batailles du MNLA contre les groupes de Al Qaida et du Mujao datent de novembre et décembre 2012 à Gao et Ménaka), dans la mesure où ce mouvement dispose de milliers de combattants volontaires, aguerris et connaissant parfaitement le terrain parce qu’ils y sont nés et y ont grandi et dans la mesure où le MNLA se dit disposé à intégrer ses troupes dans le dispositif militaire dirigé par la France contre les islamistes, pourquoi la France continue t-elle d’ignorer cette offre ? Pourquoi réserve t-elle son dialogue et son soutien au seul gouvernement malien, pourtant illégitime, excluant le MNLA dont l’objectif est conforme au droit international relatif à l’autodétermination et dont l’action armée fait suite au refus de dialogue de l’ancien gouvernement malien ?

Récemment, et notamment depuis que l’armée française a repris quelques localités à l’ouest du Mali, la France a élargi son objectif en ajoutant à la lutte contre le terrorisme islamiste, « la reconquête de l’intégrité territoriale du Mali ». Ce nouvel objectif, outre qu’il est illégal en référence au droit international, dévoilerait l’objectif réel de la France qui serait de combattre le MNLA et de prendre le contrôle du territoire de l’Azawad et de ses ressources naturelles sous couvert de lutte contre le terrorisme islamiste.

Il est par conséquent très urgent que la France clarifie sa position et ses objectifs. Nous rappelons que le MNLA est né dans le seul but de défendre les droits et les intérêts des populations de l’Azawad dans le respect du droit international relatif au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Le conflit qui oppose le MNLA au gouvernement malien est un conflit interne qui doit se régler par un dialogue entre les deux parties concernées, avec l’entremise d’un médiateur neutre et crédible. Dans tous les cas, il est inacceptable que la France continue de soutenir un camp (le Mali) contre un autre (le peuple de l’Azawad) car cela est illégal (notamment en référence au droit international), illégitime et surtout injuste. Si la France maintient sa politique contre les populations de l’Azawad, elle risquerait de provoquer une guerre civile aux conséquences incalculables.

Par ailleurs, nous souhaitons vous alerter M. le Président, sur le fait que le Mali a un voisin, le Niger, presque en tous points identique et où les populations du nord du pays se sont révoltées à maintes reprises et pour les mêmes raisons qu’au nord-Mali. Ces populations suivent avec une grande attention la manière avec laquelle la question de l’Azawad est traitée. Tout parti pris, toute injustice contre l’Azawad ne manquera pas de provoquer des réactions d’indignation et de colère des populations voisines et cousines du nord-Niger et même du sud-Libye. Le conflit risque alors de dégénérer et de déstabiliser l’ensemble de la sous-région. Sans parler des Français Amazighs, près de deux millions de personnes, qui ne manqueront pas d’actionner tous les moyens légaux et démocratiques en vue de faire sanctionner les responsables de toutes les dérives.

Un dernier point M. Le Président, tout le monde vous a alerté sur les actes de représailles susceptibles d’être commis par les soldats maliens qui avancent vers le nord derrière l’armée française. Or, d’après des rapports d’ONG (FIDH, WRH…) et des témoignages des populations, des crimes auraient été commis par l’armée malienne contre des civils, notamment à Niono et Sévaré. Nous vous demandons instamment de condamner fermement les exactions commises par l’armée malienne sur les populations civiles de l’Azawad notamment Touarègues et Maures et de diligenter une commission d’enquête impartiale pour faire toute la lumière sur les faits et le cas échéant, faire juger et sanctionner immédiatement les auteurs des exactions. De toutes les manières, dans le cas où des crimes contre l’humanité seraient avérés, il est clair que c’est la France qui se retrouverait devant la CPI et non le gouvernent malien.

En tout état de cause, la seule méthode juste, crédible et susceptible de conduire à une solution durable, est de réunir le gouvernement malien et le MNLA autour d’une table de négociations pour trouver ensemble la sortie de crise et envisager un futur de paix et de développement. Le MNLA s’est dit prêt à cette rencontre, reste l’accord du Mali. Il est du devoir de la France désormais partie prenante au conflit, de convaincre le gouvernement malien d’accepter dans les plus brefs délais l’ouverture des discussions directes avec le MNLA.

Voilà M. Le Président, l’état de nos doutes, de nos craintes et de nos espoirs. Nous avons entendu vos intentions de tourner le dos à la Françafrique. Nous attendons à présent des faits qui prouvent que vous agissez en démocrate et en faveur de la justice, des droits et des intérêts de l’Afrique et de ses peuples, sans discrimination.

En espérant que vous porterez toute l’attention nécessaire à notre requête, nous vous prions d’agréer, Monsieur Le Président, l’expression de notre haute considération.

Paris, 26 janvier 2013

- Congrès Mondial Amazigh (CMA)
- Organisation de la Diaspora Touarègue en Europe (ODTE)
- Association Temoust
- Association corso-Berbère
- Association culturelle Amazigh
- Tamaynut-France
- Action Culturelle Amazighe Laique

L’espace touareg et ses tribus les plus importantes

lundi 28 janvier 2013

La Voix de la Russie : "Quand l'or part… les guerres arrivent !'





Au sommaire de cette édition du 28 janvier 2013 :

- L'Europe de Bruxelles n'était qu'une étape vers la mondialisation
- Quand l'or part… les guerres arrivent !
- La diplomatie selon Sergeï Lavrov : incompréhensible pour un Laurent Fabius
- Le CRSC de Paris rend hommage à Vladimir Vyssotsky

En bref et en détail :

- La France et l'Allemagne fêtent les 50 ans du Traité de l'Élysée comme un vieux couple
- Solidarité Kosovo n'oublie pas les Serbes du Kosovo et de la Métochie
- Mali : la France paie l'addition libyenne
- Nigéria : le massacre des chrétiens continue


N.B. : Les commentaires qui accompagnent chaque semaine ce journal sont tout aussi édifiants que le journal lui-même… Pour la lecture de ces commentaires reportez-vous sur le site Prorussia.tv… Vous ne serez pas déçus, il existe encore en Flanbyland des Français qui ne sont pas que des flans… 

dimanche 27 janvier 2013

Flanby et ses séides gaullo-FLN fomentent un nouvel attentat contre Jean-François Collin…


Selon un communiqué du Comité Veritas, le gaullo-FLN Flanby avec la complicité d'un de ses valets minhistrion s’apprêterait à signifier à notre respecté président de l'Adimad, Jean-François Collin, sa radiation de la Valeur militaire… Une décision hautement imbécile qui illustrerait parfaitement la vision politique traditionnelle des socialistes. Si la Légion d’honneur est décernée sur des critères subjectifs voire partisans, la preuve en est les récentes promotions d’un imam islamiste notoire et d’une menteuse manipulatrice professionnelle, la Valeur militaire repose, elle, sur des faits, des actes précis et reconnus de bravoure face à l’ennemi, en l’occurrence l’ennemi FLN ! Acte de bravoure de Jean-François Collin en temps de guerre dont le prix reste une mutilation irréversible… Comment nier des faits ? Seuls des illusionnistes socialistes déconnectés des réalités peuvent oser une telle aberration… Une radiation qui ne serait donc que du vent… Du vent de haine… Un vent nauséabond… Un pet ! Une incongruité qui ne pourrait que disqualifier un peu plus leurs auteurs, les déshonorer… "Un peu plus, un peu moins", direz-vous… après l'inqualifiable discours à Flanby devant le Parlement algérien désormais tout est possible en ce malheureux pays, la France…

Le gaullo-FLN Flanby à Alger en décembre 2012…
Encore tout débraillé après une déculottée…

Communiqué du Comité Veritas

Avons-nous atteint le fond ?

Avec la décision de retirer la Croix de la Légion d’Honneur à notre ami Jean-François COLLIN, nous croyions que rien ne pouvait plus désormais nous surprendre de la part de nos ennemis, nous disons bien « ennemis » parce que c’est de cela qu’il s’agit dorénavant, d’ennemis qui nous ont déclaré une guerre ouverte à travers, non pas une, mais deux offenses maintenant !

En effet, nous venons d’apprendre l’impensable. Au pays des droits de l’Homme, une sanction pour DÉLIT D’OPINION : Le Ministre de la Défense LE DRIAN s’apprête à signifier à notre ami le retrait de la « Croix de la Valeur Militaire » qui lui a été décernée en tant que grand mutilé de guerre à titre définitif !

Vous avez bien lu, et cette déconcertante nouvelle est officialisée par le responsable du bureau des décorations du Ministère questionnée par notre amie Éliane SALLABERRY qui n’a pu obtenir la raison d’une telle décision.

Qu’en dire sinon que ces sordides décisions ne sont que le reflet de la haine que nous prouvent tous les jours ces tenants de la décadence de la France, ces responsables du malheur de toute une communauté trahie qui n’en finit plus de les subir ?

Et, parallèlement, sont décorés des porteurs de valises et un Imam islamiste notoire. Alors nous sommes en droit de nous poser certaines questions quant aux nouvelles « valeurs » de cette société qui sanctionne ses patriotes et encense les traitres en temps de guerre et même un « cheval de Troie » !

Allons-nous réagir, et comment ? Ou avons-nous atteint définitivement le fond ? Vous pouvez tous écrire à M. Le Drian et à M. Georgelin l’indignation que vous avez ressentie à cette nouvelle. Vous pouvez tous apprendre au Ministre de la Défense et au Grand Chancelier de la Légion d’Honneur, que si nous sommes toujours en démocratie, le délit d’opinion n’existe pas dans le droit français et que M. Collin n’a pas commis d’autre faute que celle d’exprimer un avis que nous partageons tous, à savoir que De Gaulle est le plus grand traître de l’Histoire :

Ministère de la Défense : 14 rue Saint Dominique 75007 PARIS

Chancellerie Légion d’Honneur : 1 rue Solférino 75700 PARIS SP7

PROTESTEZ ! ÉCRIVEZ ! PROUVEZ QUE LE FOND N’EST PAS ATTEINT !

Jean-Marie AVELIN, président
Geneviève de TERNANT, vice-présidente
Alain ALGUDO, vice-président
Anne CAZAL, déléguée générale
Alain AVELIN, délégué à la communication

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À propos de la déculottée de Flanby en Algérie…


Lettre ouverte du président du Cercle national des Rapatriés à François Hollande

Combien de fois vous ai-je entendu dire que vous êtes le président « de tous les Français » et un « homme de dialogue » ? Vous êtes exactement l’inverse : un homme sectaire. Votre « discours d’Alger » n’a été qu’un réquisitoire haineux contre l’œuvre magnifique de la France en Algérie.

Je ne vous pardonnerai jamais d’avoir ainsi souillé la mémoire de mes aïeux qui, à la sueur de leur front, avaient bâti ce merveilleux pays. Combien de pionniers sont morts, épuisés par leur travail et les maladies ? Vous n’avez même pas eu cette décence de le reconnaître, de parler de ce peuple cosmopolite – français, berbère, arabe, espagnol, italien, maltais, juif – tous Français d’Algérie, de peur de vexer vos hôtes…

Je ne vous pardonnerai jamais d’avoir également travesti la vérité historique. Vous vous êtes comporté d’une façon indigne de votre fonction, comme un procureur partial, pour condamner la France. Vous avez parlé de la « souffrance du peuple algérien » en omettant volontairement de parler de la nôtre de souffrance. Notre seul « tort », c’est d’avoir aimé viscéralement notre terre natale. Le félon, De Gaulle, avait déjà fait de nous non pas des Français à part entière, mais des Français entièrement à part, autant dire des parias.

Vous avez évoqué la « torture ». Celle « pratiquée » par la France, bien sûr… Eh bien, oui, je l’avoue, si j’avais eu à le faire, je l’aurais fait pour sauver des centaines de vies d’innocentes victimes, hommes, femmes et enfants. Vous occultez les horreurs barbares du FLN.

Vous avez glorifié les traîtres, les collabos, les porteurs de valises, en citant quelques noms, dont celui de Germaine Tillon, mais vous avez omis d’y ajouter le camarade Yveton, gazier de son état, qui déposa une bombe dans un vestiaire de l’EDF, Yveton que votre idole, le président Mitterrand, fit condamner à mort.

Comment osez-vous parler de « vérité historique » en ne condamnant que la France ? Sans jamais dénoncer les attentats commis par le FLN, les assassinats de dizaines de milliers de harkis, les milliers de disparus d’Oran lâchement abandonnés depuis cinquante ans. Ces otages dont personne ne parle. Vous écrivez l’Histoire en vous référant à l’« historien » Benjamin Stora qui a quitté l’Algérie à l’âge de dix ans…

Je ne vous pardonnerai jamais d’avoir insulté ces civils et ces militaires qui ont combattu pour la France et pour l’honneur de la France.

Je ne vous pardonnerai jamais votre lâcheté : sans prononcer le mot de « repentance », vous avez fait pire encore. Quant à moi, septuagénaire, tant que Dieu m’en donnera la force, je me battrai pour que la vérité historique soit dite et que soit reconnue l’œuvre positive de la France en Algérie. Je suis fier de mes ancêtres qui, d’un désert, ont fait un paradis devenu, depuis son abandon par la France, un enfer d’où la jeunesse ne rêve que de s’enfuir pour retrouver en France ses « persécuteurs ». Cherchez l’erreur…

André Vidal, président du Cercle national des Rapatriés



Georgelin se cassera la gueule dans les Pyrénées le 18 août 2023… De ce salopard rien d'autre à retenir que cette radiation de la Légion d’Honneur de notre ami Jean-François Collin, président de l’Adinad…



jeudi 24 janvier 2013

Lettre ouverte au "général" Georgelin, la honte… Honneur à Jean-François Collin…





De Jean-Pierre PAPADACCI : LETTRE OUVERTE AU GÉNÉRAL GEORGELIN

Monsieur,
J’avais déjà peu de considération pour l’officier qui, ayant fait principalement carrière dans les écoles, les états-majors, les cabinets de toutes sortes et peut-être même les loges, avait atteint le plus haut grade et la plus haute fonction de l’armée française.
J’avais ressenti de la honte lorsque, faisant fi de toute modestie et de toute dignité, vous aviez accepté de devenir le premier grand chancelier, d’origine militaire, dépourvu de tout titre de guerre. Je pensais avoir tout vu mais je me trompais. À l’arrivisme et à l’outrecuidance, qui vous caractérisent, vous avez ajouté l’infamie d’une décision : l’exclusion d‘un Français exemplaire de l’Ordre de la Légion d’Honneur.
Je vous tiens pour l’unique responsable de cette sanction injuste et partisane. Vous êtes responsable car, en décidant de saisir le conseil de l’ordre, vous avez obéi immédiatement à la délation d’un Gavoury qui vous sommait par communiqué de presse d’ouvrir une procédure disciplinaire. Vous êtes responsable car vous avez qualifié des propos libres et incontestables (déjà maintes fois tenus et écrits contre De Gaulle Charles par de nombreuses personnalités appartenant à l’ordre, sans entraîner aucune sanction) en un acte contraire à l’honneur et vous avez choisi la sanction la plus grave envers un patriote irréprochable, OFFICIER décoré et blessé au combat. Vous êtes responsable car vous n’avez pas eu pour Jean-François Collin l’indulgence qui fut accordée à un ancien président de la République et à un ancien Premier ministre, pourtant tous deux repris de justice. Vous avez attendu un an avant de rendre publique votre sanction infamante sans avoir eu la correction d’en informer auparavant le premier intéressé. Bien que général, vous vous êtes dispensé d’une tradition et d’un vieil usage de l’armée qui demande que toute sanction soit notifiée à l’intéressé mais aussi clairement motivée. Et vous y avez ajouté la maladresse, pour ne pas dire la perfidie, de faire coïncider l’exclusion de Jean-François Collin avec l’annonce d’un wagon de promotions de “favoris” du pouvoir comprenant, entre autres, l’imam marocain de Bordeaux et une avocate qui s’était illustrée dans la défense des terroristes du FLN.
Certes votre sanction inique et sans appel, dans la droite ligne des tribunaux militaires d’exception gaullistes qui firent exécuter, emprisonner, limoger, dégrader et déchoir les Patriotes Résistants de l’Algérie Française, restera sans effet sur un HOMME qui a toujours fait passer l’HONNEUR avant les honneurs. Mais elle constitue néanmoins une PROVOCATION et un véritable OUTRAGE envers les Français d’Algérie et tous les patriotes qui cultivent encore une haute idée de la PATRIE et de L’HONNEUR. Une telle décision, qui révèle parfaitement au grand jour votre conception sordide et courtisane de l’HONNEUR, ne pouvait rester sans riposte c’est pourquoi je tiens à vous exprimer, par la présente mon indignation doublée de mon plus profond mépris.
Veuillez agréer, Monsieur, les salutations françaises que m’impose la courtoisie.


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Caroline Fourest décorée par le régime socialiste, tout comme l'imam Tareq Oubrou ! … À quand le tour à Florence Cassez, compagne d'un voyou ?

La récipiendaire a-t-elle invité ses amies Femen chez le ministre de la Culture ?
Dans l’agenda du ministre de la Culture, Aurélie Filipetti, on pouvait lire à la date du 17/01/2013 : « Cérémonie de remise des insignes de Chevalier de l’ordre de la Légion d’Honneur à … … Caroline Fourest, journaliste, essayiste et chroniqueuse. »
Caroline Fourest, récemment condamnée pour diffamation et notamment dénoncée dans Les intellectuels faussaires : Le triomphe médiatique des experts en mensonge de Pascal Boniface, directeur de l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), comme une « experte en mensonges ». Distinguée tout spécialement par le régime socialiste.



Thomas Piketty refuse la Légion d'honneur et tacle le gouvernement



Georgelin se cassera la gueule dans les Pyrénées le 18 août 2023… De ce salopard rien d'autre à retenir que cette radiation de la Légion d’Honneur de notre ami Jean-François Collin, président de l’Adinad…




mardi 22 janvier 2013

La Voix de la Russie : "Hollande ne sait plus ce qu'il a dit, alors sait-il encore ce qu'il fait ?"





Bienvenue pour cette nouvelle édition du journal télévisé de La Voix de la Russie. Ce rendez-vous hebdomadaire en français vous présente les actualités russes, françaises et internationales sous l’angle de la réinformation. Contrairement à une vision tronquée et manichéenne de l’information délivrée par le mainstream médiatique français, nous nous efforcerons de vous faire percevoir que la vérité n’est jamais toute entière du même côté…

Au sommaire de cette édition du 21 janvier 2013 :

- L'Islam : des données bien différentes en France et en Russie
- Immigration : les rois de France exilés dans leurs tombeaux pendant que Vladimir Poutine protège la Russie
- Piraterie en Somalie : Quand la France casque, la Russie cogne !
- Mali : Hollande ne sait plus ce qu'il a dit, alors sait-il encore ce qu'il fait ?
- Théâtre du Châtelet : rencontre inspirée entre la haute couture française et le ballet classique russe

En bref et en détail :

- Syrie : la presse indépendante assassinée, à qui profite le crime ?
- Épiphanie en terre orthodoxe : entre la pureté et la glace

lundi 21 janvier 2013

Messes pour Louis XVI… 2013… la Dérévolution de la France, bientôt une réalité


"Louis XVI" 2013 !...

Les Français ont un Roi ! Qu'attendons-nous pour l'appeler ?
« Je suis au service de la France et si les Français le veulent, je serai toujours là », Louis XX

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Les Messes pour Louis XVI, dites partout en France - et à l'étranger - depuis 1793, ne sont plus de pure commémoration. Elles doivent aussi, elles doivent surtout, pour aujourd'hui, nourrir le processus de Dérévolution dont la France a besoin pour renouer avec son Histoire, se replacer dans le droit fil de sa trajectoire historique et, s'il se peut, reprendre, un jour, sa marche en avant.

Pendant bien des années, en effet, tous les 21 janvier, les Messes pour Louis XVI étaient, essentiellement, commémoratives.

Les dernières de cette longue série, que l’Action française était presque seule à maintenir, ne réunissaient plus, du moins en province, malgré une fidélité remarquable des participants, que peu de monde ; elles étaient plutôt tristes ; souvent, le célébrant ne disait pas un mot du roi Louis XVI ; ces Messes avaient un air de naufrage du grand souvenir qui les motivait.

Les choses ont bien changé depuis déjà quelques années.

Il semble qu'elles aient basculé, pour un certain nombre de raisons assez identifiables, autour des années 1987, 1989 et 1993...

1987, c'était le millénaire capétien où le comte de Paris prit l'heureuse décision de titrer, avec solennité, ses petits-fils Jean et Eudes, ducs de Vendôme et d'Angoulême ; de désigner le prince Jean comme devant reprendre le flambeau de la Famille de France et de la tradition royale. Par là, il semble qu'il rouvrait à l'hypothèse monarchique un horizon nouveau...

1989, ce fut l'échec patent des commémorations de la Révolution.

1993, deuxième centenaire de l'exécution de Louis XVI, ce fut, grâce à l'action de quelques uns (Jean Raspail, Marcel Jullian, Jean-Marc Varaut…) l'occasion d'un procès en règle de la Révolution, de ses horreurs, de l’exécution du Roi et de la Reine, du martyre de Louis XVII, de la Terreur, du génocide vendéen...

Quelques uns encore (Jean-Marc Varaut, Alain Besançon, Jean-François Mattéi) ont développé l’idée que cette révolution était la matrice des horreurs révolutionnaires et totalitaires qui ont marqué tout le XXème siècle. Ainsi, le rejet de la Révolution commençait à s’inscrire dans notre modernité. Et aboutissait, de facto, à la remettre en cause. On sait que, depuis, cette remise en cause est pratiquée aussi par des intellectuels issus de la gauche, parmi les plus éminents.

Au cours des années qui ont suivi, la redécouverte progressive de notre histoire monarchique par un certain nombre d’intellectuels, mais aussi dans la presse, les médias, et, finalement, une frange non négligeable de l’opinion française, s’est faite, de plus en plus, de façon non plus négative, mais positive.

Un certain basculement de ce que Barrès nommait « les puissances du sentiment » s’est produit, en France, à partir de 1987 jusqu’à aujourd’hui, l’on ne peut plus parler ni de la Révolution ni de notre passé monarchique, après, comme on en parlait avant…

Ce n’est sûrement pas une coïncidence, si, simultanément, dans toute la France, les Messes du 21 janvier ont pris, de façon a priori surprenante, un nouveau visage. Les assistances sont devenues nombreuses, ferventes, priantes ; les prêtres sont devenus sensibles à l’exemplarité du Roi et de la Reine, au sort indigne infligé à Louis XVII, aux conséquences sociales, politiques et, même, religieuses de la Révolution. Ces Messes ont cessé d’être des Messes d’enterrement. Elles ont retrouvé un sens. La liturgie y est, souvent, redevenue très belle et la présence des Princes, à Paris, comme en Province, donne à ce qu’elles commémorent une incarnation qui pourrait être utile au temps présent.

C’est ainsi que les Messes pour Louis XVI contribuent symboliquement et effectivement au processus de dérévolution. Processus dont la France a besoin pour rompre le cycle schizophrène qui, depuis deux siècles, l’a coupée d’elle-même.

Nous avons la chance historique – pour la première fois depuis fort longtemps – que les Princes de la Maison de France, y soient, à titre éminent, partie prenante.

Si nous savons contribuer à activer et amplifier ce processus, tout simplement, nous serons utiles, non à notre propre plaisir, mais à notre Pays.


Voici une liste, bien loin d'être exhaustive, de ces Messes...

N.B. : Devant la difficulté de recenser, dès à présent, toutes les Messes qui seront dites cette année 2013 en la mémoire du Roi Louis XVI, il peut être opportun de consulter le programme des Messes dites l'an dernier :

Lundi 21 Janvier 2013

(Messes, seulement)

Paris : - 12h15, Saint-Germain-l'Auxerrois.

- 18h, St Nicolas du Chardonnet (5ème).

Saint-Denis : 12h00, en la Basilique Saint-Denis.

Marseille : - 19h, Basilique du Sacré-Coeur, avenue du Prado.

- 18h30, Eglise Saint Pie X, 44, rue Tapis Vert (1er).

Montpellier : 18h, Chapelle des pénitents Bleus, rue des Étuves.

Béziers : 18h, Église des Pénitents, rue du 4 Septembre.

Bordeaux : 19h, Eglise saint-Bruno (tram ligne A).

Fabrègues : 18h30, Prieuré Saint-François de Sales, 1 rue Neuve des Horts.

Lyon : 18h30, Église Saint-Denis de la Croix-rousse.

Grenoble : 18 h, Collégiale saint-André.

Toulon : 18h30, Paroisse Saint-François de Paule. Messe célébrée par Mgr. Rey, évêque de Fréjus-Toulon.

Mulhouse : 19h30 en l'église Saint-Etienne.

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Manifestations organisées d'autres jours que le 21 janvier

Samedi 19 janvier

Le Planquay (Eure) : 11h, Messe, Église du Planquay.

Louailles (Sarthe) : 11h, Messe, Église de Louailles.

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Dimanche 20 janvier

Amiens : 10h30, Chapelle, 195 rue Léon Dupontreué.

Nice : Journée-hommage (Messe, Déjeuner, Conférence) : renseignements 04 93 81 22 27

Nancy : 9h25, Église Saint Pierre, Avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny.

Fête des Rois de l’U.S.R.L. et de La LORRAINE ROYALISTE à partir de 12 h. Repas suivi de la galette traditionnelle, Restaurant « Chez Maître Marcel » (au coin des rues Raymond Poincaré et de l’Armée Patton à Nancy). Allocutions de Jean-Marie CUNY, Jean-Paul LUPORSI, Philippe SCHNEIDER. Inscrivez-vous dès maintenant à La Lorraine Royaliste, 22 rue Victor Hugo, 54000, Nancy ou téléphonez au 06 19 19 10 69.
Inscription impérativement pour le 15 Janvier au plus tard.

Nantes : * 12h30 : Dépôt de Gerbe en hommage à Louis XVI et aux victimes de la Révolution.

* 13h15 : Repas à la Taverne du Château : 23 Allée Commandant Charcot (PAF : 23 euros. Inscription obligatoire par mail : urbvm@hotmail.fr )
* 15h : Conférence de Gérard Bedel : Louis XVI ou la tragédie de la Vertu. (PAF pour ceux qui ne déjeunent pas sur place : 2 euros).

Belloy (Oise) : 11h, Messe, Église de Belloy.

Paris : Marche aux flambeaux en hommage à Louis XVI. Rendez-vous devant l’église de la Madeleine à 18h00 précises.

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Samedi 26 janvier

Nîmes : 11h, Messe, Église Sainte Perpétue

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Dimanche 27 janvier

Chemillé ( Maine-et-Loire) : 10h30, en la chapelle Saint-Joseph, 14 rue du Presbytère.


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Albert Camus le meurtre du roi-prêtre.pdf
L’homme révolté (La Pléiade, pages 528/529)

"Le 21 janvier, avec le meurtre du Roi-prêtre, s’achève ce qu’on a appelé significativement la passion de Louis XVI. Certes, c’est un répugnant scandale d’avoir présenté, comme un grand moment de notre histoire, l’assassinat public d’un homme faible et bon. Cet échafaud ne marque pas un sommet, il s’en faut. Il reste au moins que, par ses attendus et ses conséquences, le jugement du roi est à la charnière de notre histoire contemporaine. Il symbolise la désacralisation de cette histoire et la désincarnation du Dieu Chrétien. Dieu, jusqu’ici, se mêlait à l’histoire par les Rois. Mais on tue son représentant historique, il n’y a plus de roi. Il n’y a donc plus qu’une apparence de Dieu relégué dans le ciel des principes.

Les révolutionnaires peuvent se réclamer de l’Évangile. En fait, ils portent au Christianisme un coup terrible, dont il ne s’est pas encore relevé. Il semble vraiment que l’exécution du Roi, suivie, on le sait, de scènes convulsives, de suicides ou de folie, s’est déroulée tout entière dans la conscience de ce qui s’accomplissait. Louis XVI semble avoir, parfois, douté de son droit divin, quoiqu’il ait refusé systématiquement tous les projets de loi qui portaient atteinte à sa foi. Mais à partir du moment où il soupçonne ou connaît son sort, il semble s’identifier, son langage le montre, à sa mission divine, pour qu’il soit bien dit que l’attentat contre sa personne vise le Roi-Christ, l’incarnation divine, et non la chair effrayée de l’homme. Son livre de chevet, au Temple, est l’Imitation de Jésus-Christ. La douceur, la perfection que cet homme, de sensibilité pourtant moyenne, apporte à ses derniers moments, ses remarques indifférentes sur tout ce qui est du monde extérieur et, pour finir, sa brève défaillance sur l’échafaud solitaire, devant ce terrible tambour qui couvrait sa voix, si loin de ce peuple dont il espérait se faire entendre, tout cela laisse imaginer que ce n’est pas Capet qui meurt, mais Louis de droit divin, et avec lui, d’une certaine manière, la Chrétienté temporelle. Pour mieux affirmer encore ce lien sacré, son confesseur le soutient dans sa défaillance, en lui rappelant sa « ressemblance » avec le Dieu de douleur. Et Louis XVI alors se reprend, en reprenant le langage de ce Dieu : « Je boirai, dit-il, le calice jusqu’à la lie ». Puis il se laisse aller, frémissant, aux mains ignobles du bourreau."

Quand les lys blancs refleuriront 1934
Vive Louis, notre Roi légitime !