Décidément tous les ingrédients du gaullisme se retrouvent chez Flanby, ostensiblement exhibés… Mensonge, lâcheté, démission, abandon, trahison, collusion avec l'ennemi… Et par dessus tout l’incitation à la division et à la haine entre Français, entre Français et Algériens… Ce voyage en Algérie était une occasion unique pour rétablir la vérité pour un apaisement et une franche réconciliation entre Algériens et Français… Une occasion unique de panser les blessures… Que nenni… Flanby campé dans la falsification de l'Histoire et l’humiliation de ses compatriotes s’est ingénié à attiser les haines, flatter les instincts les plus bas… Propagation par le mensonge éhonté d'un désir de revanche voire de vengeance auprès des Algériens… Frustration des Français toujours davantage déconsidérés dans leurs œuvres, méprisés, insultés…
Flanby devant le Parlement algérien : une traître humiliation infligée aux Français
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Flanby et Ben Bella : ils furent copains comme cochons ! |
Le mot de « repentance » n’aura donc pas été prononcé. Mais c’est tout comme. François Hollande, avec l’autorité que lui confère sa charge de président de la République française, est allé devant le Parlement algérien, devant ceux qui ont combattu la France, devant cette Algérie qui, « il y a cinquante ans, (…) s’arrachait à la France », devant des protagonistes ou des approbateurs d’une guerre menée à coups d’attentats, de massacres, d’atrocités commises sur la population civile – d’origine française ou algérienne – pour y dire son admiration pour ce combat. Pour le justifier. Pour le bénir comme une insurrection face à une tyrannie insoutenable : celle de la « colonisation ».
On comprend que chacun de ces mots sur cette histoire où la « vérité » officielle règne toujours ait été reçu par les applaudissements nourris du Parlement algérien.
François Hollande a voulu faire le parallèle avec l’issue de la Seconde Guerre mondiale. « De même que la France et l’Allemagne avaient été capables après une guerre tragique qui les avait opposées d’être les moteurs de la construction européenne, eh bien l’Algérie et la France peuvent construire aussi l’union, l’unité méditerranéenne de demain. »
Mais la France en position de vaincue, la France comme l’agresseur qui se serait débarrassée des responsables de son odieuse tyrannie, et la bonne Algérie conduite par ses combattants de la liberté…
Oui, François Hollande, parlant comme chef de l’État, s’est exprimé devant ceux qui assument pleinement l’héritage de huit ans d’horreurs, a glorifié cette Algérie « fière, consciente de ses forces », riche de sa jeune population, « dynamique », « en développement », « un pays courageux », qui grandit dans « la dignité et l’unité », « tous ces Algériens venus à travers plusieurs générations donner leur force de travail pour permettre à la France d’être ce qu’elle est aujourd’hui ».
Et la France ?
« La vérité je vais la dire ici, devant vous. Pendant 132 ans, l’Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal, ce système a un nom, c’est la colonisation, et je reconnais ici les souffrances que la colonisation a infligées au peuple algérien. » Voilà comment François Hollande écrit l’histoire. En tous points comme si les 132 années de présence française en Algérie étaient une sorte de parenthèse d’occupation nazie dans la vie d’un peuple « libre et souverain » (mais qu’était « l’Algérie » d’avant la présence française sinon un conglomérat de territoires sous domination ottomane, livrée à la violence des Barbaresques ?).
Le parallèle est insupportable. Il est un affront. Il tente d’accabler la France de « crimes contre l’humanité ». Il grossit les erreurs, les fautes, les malheurs qui ont accompagné la présence française en Algérie – il y en eut comme dans toute entreprise humaine – pour les ériger en « système » qu’il est donc possible et juste de combattre à n’importe quel prix. Il oublie la force de pacification, de civilisation, de secours aux populations, d’enrichissement qu’aura été la France en Afrique du Nord, parce que ce sont là des tabous. Tout au plus François Hollande a-t-il salué les « Français d’Algérie », « instituteurs, médecins, architectes, professeurs, artistes, commerçants, agriculteurs qui, avec le peuple algérien, avaient su nouer, dans des conditions difficiles, intolérables parfois, des relations tellement humaines ». Ce sont les gentils qui ont su le rester contre « système », alors ? Laissez-nous rire !
Et l’inestimable richesse de la langue française enseignée, offerte et laissée comme un cadeau et une assurance d’existence sur la scène internationale ? Avec Léopold Senghor, Hollande voit une Algérie qui a « su se l’approprier comme un butin de guerre ».
Et les Pieds-noirs ? « Tous ces Français nés en Algérie et qui sont partis dans les conditions que chacun connaît et avec le déchirement dont ils ne se sont jamais remis mais qui portent toujours je vous l’assure, l’Algérie dans leur cœur. » Les voilà presque complices de l’indépendance. Compréhensifs. Aidant la France à renforcer « cette passion d’être ce qu’elle est aujourd’hui ».
Et les Harkis ? Mot absent, mot tabou. Et absent de cette phrase du Président : « La vérité, elle doit être dite aussi sur les circonstances dans lesquelles l’Algérie s’est délivrée du système colonial, sur cette guerre qui, longtemps, n’a pas dit son nom en France, la guerre d’Algérie. Voilà, nous avons le respect de la mémoire, de toutes les mémoires. Nous avons ce devoir de vérité sur la violence, sur les injustices, sur les massacres, sur la torture. » Ne rêvez pas. Si Hollande a pensé aux « massacres » des harkis, c’est uniquement pour les taire. Et la « torture », on sait de quel côté il la voit.
Si c’est ainsi qu’il veut ouvrir une « nouvelle page » des relations franco-algériennes, faites de circulation facilitée et de relations économiques beaucoup plus étroites, qu’il ne parle pas de « vérité ».
JEANNE SMITS (article extrait de Présent n° 7756 du samedi 22 décembre 2012)
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[Communiqué de l'Action Française] - La honteuse repentance de Flanby :
Monsieur
"Reconnaissance Lucide" — telle est l’expression hollandaise pour
« repentance »… Il est venu aussi, en guise de
"réparation", ouvrir grandes les portes de la France à une Algérie pressée de se débarrasser de sa jeunesse à laquelle un État indépendant et corrompu est devenu incapable d’assurer un avenir…
Le Chef de l’État français vient de porter, délibérément, un mauvais coup à la France.
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Flanby en Algérie : repentance et feu vert à l’afflux d’Algériens en France :
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Pour Fabrice Robert, de Paris à Alger, avec Flanby, c’est toujours la France qu’on veut “niquer” :
Dans un communiqué, ce Fabrice Robert fustige les déclarations sidérantes du "président de la République" :
« incapable de se faire respecter par les Algériens présents en France, mais allant faire repentance et reconnaître notre pseudo culpabilité chez eux, François Hollande n’est définitivement pas notre président. »
Dans ce communiqué, Fabrice Robert rappelle que « le Bloc Identitaire avait déjà réagi à la pétition des Inrocks, en lançant sa propre pétition
“Niquons les Inrocks“ ».
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Drôle de coïncidence ! -
Grande Poste : les lignes téléphoniques et l'internet seront toutes rétablies, « au plus tard vendredi » [ie après le départ de Flanby !]
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D'un Français de Saint-Petersbourg : Lettre ouverte à notre (pseudo)président-pseudo-historien :
Oui, vous avez été un bien piètre historien en ce jeudi 20 décembre. Et un président indigne, car un vrai chef d'Etat ne salit pas son pays surtout devant d'anciens ennemis. Votre visite d'hommage à la plaque commémorative du traitre Maurice Audin en dit long sur votre attachement à la France. J'aurais préféré vous voir à la récente cérémonie d'inhumation du Général Bigeard à Fréjus. Il ne fallait pas y compter. Vous avez préféré salir sa mémoire et celle de tous ses compagnons d'armes lors de votre visite en Algérie. Quand un chef d'Etat célèbre les traitres à leur patrie et crache sur la mémoire de ceux qui se sont battus pour elle, il n'y a plus aucun espoir.
... Pour faire bref, disons en toute simplicité que ce Flanby-là est un vrai gaulliste, un digne successeur de son homologue l'infâme criminel compulsif DeGaulle.