Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

lundi 16 juillet 2012

Skoll : Yukio Mishima




Yukio Mishima

La notte era nera e piena di stelle,
Ma l´orizzonte si cinse di nuvole
Che a sprazzi di luce lampeggiavano libere.

Le lanterne di carta bianca di riso
Si dimenavano al vento come vespe nervose
E l´orchesta suonava, c´eravamo solo noi.

Ed il vento si alzó le prime gocce che caddero,
L´orchestra fuggí, noi guardammo in su
Continuando la danza nel silenzio del buio.

Le gocce eran piume che solleticavano il volto,
Ci pulirono gli occhi che scopriron lo specchio,
Ci guardammo da fuori abbracciati cosí.

I nostri corpi riflessi i pochi vestiti già fradici,
Le lanterne si spensero ma vedemmo piú chiaro,
Allora capimmo di piu: Yukio Mishima!

I grandi uomini non parlano,
Come fiori di ciliegio si disperdono,
Prima delle discendenze che si ostinano a sopravvivere agli eroi.

Ma come il fiore reciso che io scelsi tra mille per te
Il piú bello è il più giovane che prima cade sul prato.
Per dimostrare che vivere non ha senso senza il morire.
Ripercorrendo il sostanziale sacrificio degli eroi!


dimanche 15 juillet 2012

Redouanne Harjane - Marrakech 2012 : une schizophrénie délirante…


"Tu te dis que ça n'arrive qu'aux autres, mais pourtant ça n'arrive qu'à toi."




" Hey, hier soir j'ai mis tellement de crème anti-vieillissement que ce matin jme suis réveillé hier "…

"On dirait des hiboux empaillés, quelle idée d'empailler des hiboux sa bouge déjà pas le truc… comment… ils sont cons les riches !"…

"Coucher avec une femme enceinte, premier pas vers la pédophilie"…


Redouanne Harjane : La vie c'est dingue, la vie c'est fou !

vendredi 13 juillet 2012

Bangkok : suicide, mode d'emploi… faire-part sur Facebook… mais information tronquée…




Aimer la vie c'est aussi ne pas en être prisonnier


Une information qui tombe à pic pour un billet d'un vendredi 13… Est-ce une première sur Facebook ? En tout cas l'information est largement répercutée… Pour une nouvelle convivialité ? Un Espagnol de 37 ans résidant à Bangkok s’est suicidé tôt ce jeudi matin, informant en direct ses amis du réseau social Facebook de sa décision…

Juan Andres Medin Pineiro a été retrouvé mort devant l’écran de son ordinateur qui affichait sa page Facebook, avec près de lui un verre de bière agrémentée de poison. D’après le lieutenant-colonel de police Apichan Swasdibutra, l’homme avait posté un message sur le réseau social, disant qu’il souhaitait mourir, et qu’il s’excusait auprès de ses collègues de travail de ne plus pouvoir les aider. Certains de ses amis, mis en direct au courant du suicide, se sont précipités vers l’appartement de l’Espagnol qui ne répondait pas. Ils ont alors appelé la police, puis enfoncé la porte de la chambre où ils ont trouvé le corps sans vie de Juan Andres Medin Pineiro. Juan Andres travaillait dans une société de téléphonie mobile et habitait à un 10ème étage sur l’avenue Ratchadaphisek à Bangkok. Une enquête de police est en cours pour connaître les raisons du suicide.

L'information est certes intéressante… Mais, hormis le mauvais goût, au propre comme au figuré, de finir devant un verre de bière, un choix d'alcools tellement plus savoureux pouvant s'offrir pour cette ultime occasion - même aux condamnés à la guillotine, on n'a jamais proposé de la bière -,  l'information la plus intéressante, la seule qui mériterait attention n'a pas filtré : quel était ce poison si efficace ? Quand donc les journaleux se décideront-ils à faire un vrai travail sérieux d'information ?

Spaniard kills self while on Facebook




mercredi 11 juillet 2012

TF1 ressuscite la voix de Merah : Dérapage ou manipulation ?



Le Quotidien d'Oran : TF1 ressuscite la voix de Merah : Dérapage ou manipulation ?

par Moncef Wafi




Et si TF1 avait été manipulée ? La diffusion par la chaîne française d'extraits de discussions entre Mohamed Merah et la police française pourrait n'être, en fin de compte, qu'un grossier montage orchestré par les barbouzes français pour se défendre de l'assassinat du tueur de Toulouse et de Montauban, thèse défendue par Me Zahia Mokhtari, l'avocate algérienne de Mohamed Benalal Merah, le père de Mohamed.

Ainsi, au moment où la défense de ce dernier se mettait en place et que Me Mokhtari déclarait, depuis plusieurs semaines, qu'elle allait se déplacer à Paris pour remettre à la justice deux vidéos et des documents photos prouvant, selon elle, que Mohamed a été «liquidé pour ne pas parler», l'affaire TF1 éclate. «Nous disposons de deux vidéos et des documents photos ainsi que des témoignages attestant que Mohamed Merah a été liquidé et que les forces de l'ordre aurait pu arrêter pour s'expliquer. Je remettrai cela à la justice française, le 12 ou le 13 juillet», a déclaré l'avocate qui est attendue vendredi dans le bureau du juge parisien qui instruit la plainte contre X, déposée par le père.

Selon une transcription de ces vidéos, publiée le 12 juin par un journal algérien, Mohamed Merah aurait affirmé avoir découvert durant le siège de son appartement qu'un homme qu'il croyait être son ami était en réalité un agent des services français qui l'aurait manipulé. Coïncidence ou timing choisi pour court-circuiter la défense, il n'en demeure pas moins que les extraits « choisis » par l'émission « Sept à Huit » remettent en cause la ligne de défense pour laquelle a opté l'avocate mandatée par le père Merah, pour poursuivre le Raid en justice pour assassinat. L'avocate a qualifié, hier, cette diffusion de «pièce de théâtre» et s'est dite «étonnée par le timing choisi», en estimant que «des personnes dans l'ombre s'agitaient». La diffusion de ces extraits où l'on entend expliquer ses crimes a, comme attendu, suscité l'indignation des familles des victimes du tueur au scooter et des politiques, sans pour autant appeler à soulever les questions qui entourent cette « fuite » organisée. Pour sa part, la directrice de l'information du groupe TF1, Catherine Nayl, s'est justifiée par la teneur informationnelle de ces minutes diffusées, sur quatre heures et demie d'enregistrements, pour «démontrer la façon dont les hommes du Raid ont négocié». «Je pense que ce document prouve que jusqu'au bout les négociateurs ont essayé d'arrêter Mohamed Merah et de l'arrêter vivant», a-t-elle expliqué.

La chaîne télévisée, connue pour être proche de la droite française, s'érige en véritable défenseur de la cause des policiers justement remis en cause par Me Mokhtari. Dans ces enregistrements sélectionnés, Merah affirme être prêt à poursuivre dans sa folie meurtrière, assure être en lien avec Al-Qaïda et le grand banditisme et explique comment il a trompé la vigilance des services de renseignements qui le surveillaient. Tout pour disculper les services secrets français, mis sérieusement en difficulté dans le traitement du cas Merah, et réfuter la thèse d'un agent infiltré travaillant pour le compte des services de la direction centrale du Renseignement intérieur, la DCRI.

A travers cette diffusion, TF1 fait fort et se fait l'avocat du Raid qui avait assiégé l'appartement de Merah, à Toulouse, pendant 32 heures, au plus fort du premier tour de la campagne présidentielle française. Elle se fait le porte-parole des patrons du Renseignement français qui avait, rappelons-le, été appelés à comparaître devant le Sénat. Gérard Longuet et Claude Guéant, alors ministres de la Défense et de l'Intérieur, avaient décidé de ne pas donner de suite favorable à la demande socialiste, prétextant un « devoir de réserve » de Erard Corbin de Mangoux, directeur général de la Sécurité extérieure (DGSE), et Bernard Squarcini, à la tête de la DCRI. Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls avait relevé que l'enregistrement réalisé durant le siège par la police, n'avait «jamais été rendu public» et s'interroge sur les moyens par lesquels le diffuseur a pu se procurer ledit enregistrement.

Pour sa part, l'Inspection générale de la Police nationale (IGPN), la «police des polices», a été chargée de mener une enquête administrative et une enquête pénale sur la diffusion de ces enregistrements. A propos de ces derniers et des déclarations de Mohamed Merah sur notamment la mort, son appartenance à Al Qaïda ou son style de vie «fashion» qu'il qualifie de «ruse», Dominique Thomas, doctorant à l'EHESS et spécialiste des mouvements islamistes, a estimé que les propos de Merah font partie des « lieux communs de la culture djihadiste. Pour un djihadiste, la mort est une délivrance. Merah a pu lire cette phrase sur n'importe quel forum islamiste. Cela ne prouve pas qu'il ait reçu une instruction spécifique ou qu'il s'est rendu au Pakistan comme il l'affirme. Ces enregistrements viennent confirmer que Mohamed Merah avait une culture très faible et répétait aux enquêteurs des phrases toutes faites, entendues ça et là». Il dira également que Merah n'était pas un érudit de la culture islamique et l'absence à toute référence idéologique de la pensée djihadiste, le fait notamment douter de son appartenance à Al Qaida. Alors qui croire ? TF1 a sans doute ouvert prématurément le procès contre le Raid désignant médiatiquement le coupable.

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lundi 9 juillet 2012

Mohamed Merah… TF1 sème le trouble par la diffusion d'un montage, pourquoi pas falsifié ?


Ce dimanche 8 juillet 2012 à une heure grande écoute, TF1 a diffusé un montage se disant un extrait des négociations de la police avec Mohamed Merah pendant le siège de son appartement à Toulouse… Un document bien sûr à considérer avec beaucoup de précautions dans une affaire où rien n'est clair… Chacun sait qu'aujourd'hui le premier le rôle des journalistes est de construire une opinion publique, autrement dit de la manipuler… Il n'est pas bien difficile de percevoir quelles thèses cette diffusion vient conforter…

Cette diffusion sert manifestement la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) fortement soupçonnée d’avoir téléguidé Mohamed Merah… Si l’on en croit l’un de ses agents : « Ces scènes démontrent qu’il ne s’agit pas de discussions entre un officier et un agent, et détruisent la théorie "foireuse" du complot du père Merah. On entend bien que Mohamed Merah n’a pas été manipulé par les services français mais s’est joué d’eux. » Et le même agent d’affirmer triomphant que ce document : « lève un doute sur ce point ». Avec la diffusion de TF1, on voudrait qu’ainsi soit faite la preuve que Mohamed Merah est le manipulateur et non le manipulé et qu’il revendiquerait les crimes sans larmes et sans remords… Une diffusion qui, comme par le plus grand des hasards, survient au moment où, suite à la plainte déposée par le père de Mohamed Merah pour « homicide volontaire » contre le Raid qui a tué son fils présenté comme « une taupe » des services français, Isabelle Coutant-Peyre et Zahia Mokhtari, ses avocates , s’apprêtent à se rendre à Paris…

Rien n'atteste l'authenticité des dialogues… Il s'agit d'un montage… Même une voix peut être restituée, les ingénieurs audio sont là pour ça… Si la justice est saisie comme le souhaitent les familles des victimes, l'on attend aussi qu'elle se prononce sur l'authenticité des dialogues, authenticité que rien ne prouve… Dialogues falsifiés ou authentiques, on attende une réponse claire…
 








Froide, la voix d'un Merah sans remords indigne les familles

De sa détermination meurtrière et de son absence de remords, Mohamed Merah n'a rien caché durant le siège de son appartement toulousain, selon les extraits des négociations avec la police dont la diffusion ce dimanche 8 juillet  par TF1 a suscité la fureur des proches des victimes.

Derrière la pointe d'accent méridional du "tueur au scooter" qui a abattu sept personnes les dix jours précédents, le ton est calme, posé. Amusé même quand il explique qu'il ne peut faire cuire son repas, son micro-ondes étant criblé de balles. Il s'exprime clairement, malgré quelques tics de langage ("T'as vu", "voilà").

La diffusion de cet enregistrement dans l'émission Sept à Huit a suscité la colère des familles, "scandalisées", qui vont saisir la justice en urgence pour faire interdire sa diffusion sur internet.

Le parquet de Paris a lancé une enquête préliminaire pour violation du secret de l'instruction et une enquête administrative a été confiée à la "police des polices" pour trouver la fuite d'un document dont les familles et leurs avocats n'ont pas eu connaissance. "À ce rythme, ce sont les vidéos des tueries (ndlr: prises par Merah et envoyées à al-Jazeera) qui se retrouveront sur la toile et l'atteinte sera alors irrémédiable", s'est indignée une avocate des familles, Me Samia Maktouf.

"Forte valeur d'information"

Le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a regretté qu'"aucune précaution (n'ait) été prise pour respecter les familles des victimes" avant la diffusion de ce que la représentante du Crif Midi-Pyrénées, Nicole Yardeni, a décrit comme un document "terrifiant", montrant "quelqu'un qui a le goût du sang".

"Nous avons beaucoup réfléchi, décidé de diffuser ce document qui a une forte valeur d'information", s'est défendu sur RTL Emmanuel Chain, producteur de l'émission Sept à Huit, assurant avoir pensé "en permanence aussi à l'émotion" des familles. Sollicitée par l'AFP, TF1 n'avait pas réagi dimanche soir. Le document commence quand la voix de Merah s'élève le 21 mars au matin, quelques heures après l'échec du premier assaut du Raid. "Je suis quelqu'un de déterminé, je n'ai pas fait ça pour me laisser faire attraper, t'as vu", "Donc voilà, sachez qu'en face de vous, vous avez un homme qui n'a pas peur de la mort, moi la mort, je l'aime comme vous vous aimez la vie."

Dans les 32 heures du siège, Merah raconte ses contacts avec Al Qaïda, décrit les actions qu'il envisageait ou son style de vie "fashion": "ça fait partie de la ruse, tu vois." Car "la guerre est une ruse."

"Tuer en priorité des militaires"

Ce négociateur, "Hassan", est l'agent de la DCRI qui l'a rencontré de retour de son voyage au Pakistan. Il lui explique les assassinats de trois parachutistes à Toulouse et Montauban puis de trois enfants et d'un père de famille juifs.

"Mon but dans ces attentats, c'était de tuer en priorité des militaires parce que ces militaires-là sont engagés en Afghanistan, et tous leurs alliés t'as vu, que ce soit de la police, de la gendarmerie, de la police nationale, de tout", dit-il.

Il raconte comment ayant raté une cible, un autre militaire, il s'est rabattu sur l'école juive Ozar Hatorah. Il dit: "J'ai repris le scooter et je suis passé comme ça, ce n'était pas prémédité, enfin si, je comptais le faire, t'as vu, mais le matin en me réveillant c'était pas mon objectif."

Merah narre ses périples. "Tu crois que je vais faire du tourisme au Pakistan et en Afghanistan ?", ironise-t-il.

Merah expliquera qu'il était prêt à de nouveaux carnages. Il savait qu'un jour "ça allait être vraiment chaud pour moi, qu'il y allait avoir des barrages, tout ça." Alors, "j'aurais tout fait au culot, je serais entré dans les commissariats, j'aurais abattu le policier qui est à l'accueil, j'aurais abattu des gens dans la rue, des gendarmes qui circulent en voiture, aux feux rouges, j'aurais mis des guet-apens."

"J'allais faire tout au hasard et sans aucune préparation", ajoute-t-il. Dans la nuit du 21 au 22 mars, Merah dit qu'il ne se rendra finalement pas. Les négociateurs ne lui permettent pas de parler à sa mère. Il mourra dans l'assaut du Raid. [AFP]


Le présumé assassin de Montauban et de Toulouse était en contact avec des services de renseignement français : quand le portable de Merah révèle des relations avec la DCRI

Les étranges connexions de Merah avec la DCRI