Samir Nasri entouré de fans du Manchester City |
Une campagne de presse se déchaîne contre Samir Nasri… Quel est donc son crime ? Tout simplement celui d'avoir rappelé aux journalistes, certes avec les mots et les gestes d'un garçon de son âge, qu'ils ne peuvent tout se permettre… Alors qu'en France, l'insulte au Chef de l'État n'est plus poursuivie, un crime subsiste : celui de lèse-journaliste. Crime impardonnable que celui de froisser l'ego de ceux qui en France détiennent à présent le véritable pouvoir : celui de manipuler et façonner l'opinion publique… Thierry Roland, paraît-il également offensé par Samir Nasri, appartenait bien lui aussi à cette caste là… Et que dire des campagnes de diffamation menées par Canal+ contre les Espagnols ? Rafael Nadal est-il un garçon bien malappris lorsqu'il refuse tout entretien avec un journaliste de cette officine ? Rien ne diffère fondamentalement le refus de Rafael Nadal ne communiquer avec Canal+ de celui du jeune champion Samir Nasri qui cloue le bec aux journalistes de l'Équipe ou de l'AFP…
Et voilà que le Bloc Identitaire surfe sur cette vague d'indignation orchestrée… Chacun sait que ledit Bloc Identitaire est une officine sioniste, qui bondit sur toute occasion d'attiser la haine contre tout musulman… Ces Identitaires qui aujourd'hui seraient complices agissants de l'infâme criminel compulsif DeGaulle et de sa honteuse capitulation. Quant à nous l'issue d'un conflit ne change rien aux engagement que nous prenions alors à l'égard de nos tous nos compatriotes d'Algérie par un choix autre qu'une capitulation face à une faction.
11 octobre 2011, contre la Bosnie-Herzégovine :
Samir Nasri obtient et transforme un pénalty qui qualifie in extremis la France pour l'Euro 2012
Ces journalistes ombrageux se gardent bien de rappeler que le mardi 11 octobre 2011 lors de France-Bosnie-Herzégovine, dernier match qualificatif pour l'Euro 2012 en Pologne et Ukraine, c'est Samir Nasri qui a qualifié l’équipe nationale de France… Les Bleus ne doivent leur ticket de qualification qu'à un penalty alors obtenu et transformé par Samir Nasri. Ainsi, pensions-nous, Samir Nasri s'inscrivait-il ce jour là définitivement dans la lignée des meneurs de jeu décisifs dans les plus grands matchs, ceux dont dépend le destin d'une équipe… L'ego froissé de journaleux voudrait aujourd'hui qu'il en soit autrement !
Islamophobie : le piège sioniste…