Le long des quais il n'y a plus rien
Pas même un murmure ou un refrain
Le cœur des hommes a déserté
Ce beau souvenir devenu musée.
Paris n'est plus qu'un théâtre d'ombres
Où tout s'écroule et tout sombre
Dans le néant indifférencié
D'un magma d'hommes sans identité.
Des fantômes toujours en retard
Si pressés d'arriver nulle part
Descendent des avenues aseptisées
Cimetières géants aux enseignes dorées.
Richesses et misères se croisent
Réussites et échecs se toisent
Plus personne à qui parler
Plus de mémoire à partager.
Briller un peu plus que le voisin
Tel est le seul et unique dessein
Des clones tristes et frustrés
Qui font semblant d'exister.
Ils sont les symptômes du temps
Ils n'ont ni femmes ni enfants
Chaque jour un peu plus gris
Une seule issue : quitter Paris.
Le cœur des hommes a déserté
Ce beau souvenir devenu musée.
Paris n'est plus qu'un théâtre d'ombres
Où tout s'écroule et tout sombre
Dans le néant indifférencié
D'un magma d'hommes sans identité.
Des fantômes toujours en retard
Si pressés d'arriver nulle part
Descendent des avenues aseptisées
Cimetières géants aux enseignes dorées.
Richesses et misères se croisent
Réussites et échecs se toisent
Plus personne à qui parler
Plus de mémoire à partager.
Briller un peu plus que le voisin
Tel est le seul et unique dessein
Des clones tristes et frustrés
Qui font semblant d'exister.
Ils sont les symptômes du temps
Ils n'ont ni femmes ni enfants
Chaque jour un peu plus gris
Une seule issue : quitter Paris.