Au Royaume de Thaïlande, le président Nicolas Sarkozy avec 1652 suffrages (64,84%) a très largement écrasé son adversaire socialiste qui, en majorité au Lycée français de Bangkok, n’a ramassé que 896 voix (35,16%)… 95 bulletins ont été comptés blancs ou nuls…
Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.…
lundi 7 mai 2012
Ça vaut mieux que d'attraper la scarlatine…
Au Royaume de Thaïlande, le président Nicolas Sarkozy avec 1652 suffrages (64,84%) a très largement écrasé son adversaire socialiste qui, en majorité au Lycée français de Bangkok, n’a ramassé que 896 voix (35,16%)… 95 bulletins ont été comptés blancs ou nuls…
En intégralité le discours très personnel de Nicolas Sarkozy à la Mutualité ce 6 mai 2012
"Quand ce que nous aimons tant haïr disparaît, c'est l'amour aussi qui s'en va…"
Texte du discours de Nicolas Sarkozy à La Mutualité
« La France a un nouveau président de la République, c'est un choix démocratique républicain. François Hollande est le président de la France et il doit être respecté. J'ai beaucoup souffert que l'institution que je représente n'ait pas été respectée, ne donnons pas le mauvais exemple. Je ne serai jamais comme ceux qui nous ont combattu. Nous aimons notre pays. Je viens de l'avoir au téléphone et je veux lui souhaiter bonne chance au milieu des épreuves. Je souhaite de tout cœur que la France qui est notre pays, qui nous rassemble, réussisse à traverser les épreuves car il y a quelque chose de beaucoup plus grand que nous, c'est notre pays, c'est notre patrie, c'est la France. Nous devons ce soir uniquement penser à la grandeur de la France. Je veux remercier tous les Français pour l'honneur qu'ils m'ont fait de m'avoir choisi pour présider notre pays pendant cinq ans. Jamais je n'oublierai cet honneur et dans la vie d'un homme… [applaudisements : Merci Nicolas !] … c'est à moi de dire merci… car dans la vie d'un homme, présider la France c'est quelque chose que je ne pourrai jamais oublier, c'est un honneur immense. J'ai essayé de faire de mon mieux pour protéger les Français des crises sans précédent qui ont ébranlé le monde pour que la France en sorte plus forte. J'en ressors avec un amour de la France plus grand encore, plus fort encore, et avec plus d'admiration encore pour ce que les Français sont capables d'accomplir dans les situations les plus difficiles. J'ai tout fait pour faire gagner les idées qui nous rassemblent, je n'ai pas ménagé ma peine, je me suis engagé totalement. Mais je n'ai pas réussi à convaincre une majorité de Français. Ensemble, nous avons fait une campagne inoubliable contre toutes les forces, et Dieu sait qu'elles étaient nombreuses contre nous. Je porte toute la responsabilité de cette défaite. Je me suis battu sur la valeur de la responsabilité et je ne suis pas un homme à éviter les responsabilités. » … vient ensuite une longue et magistrale improvisation… la plus belle partie du discours… « Je vous aime. Merci. »
Sarkozy, tu vas nous manquer !
Dorénavant dotés d'un morne président, les Français finiront par regretter le sortant, tellement énervant mais tellement différent. C'est du moins l'avis, un brin provocant mais avant tout lucide, de Rosecrans Baldwin, chroniqueur invité à s'exprimer dans les colonnes du New York Times…
La France est ravie d'être débarrassée de Nicolas Sarkozy. Inefficace aux commandes, il était prompt à commettre des gaffes publiques. Pourtant, il va manquer aux Français, plus qu'ils ne le pensent. Par-delà sa muflerie et ses commentaires à faire grincer des dents, il a transformé la façon qu'avait la France de concevoir la présidence, tout comme il a modifié la vision que les Etats-Unis avaient des Français.
En France, les chefs de l'Etat gouvernent depuis un palais et, traditionnellement, ils se retirent sur un nuage. Les prédécesseurs de Nicolas Sarkozy, François Mitterrand et Jacques Chirac, les "deux pères ennemis" de la Ve République, flottent encore au-dessus du pays, désincarnés, intouchables. Leur réputation est à jamais gravée dans le marbre : Chirac reste populaire alors qu'il a été récemment inculpé de détournement de biens publics, et on garde de Mitterrand l'image d'un homme digne, en dépit de sa maîtresse et de sa fille qu'il a longtemps tenu cachées.Sarkozy n'aurait pu être plus différent. Il a occupé le trône tel un mortel, plutôt que comme une créature céleste ou un souverain. Il avait des appétits et des préjugés terre à terre et semblait souvent inconscient de l'impact que cela pouvait avoir. Le soir de son élection [le 6 mai 2007], il a organisé un dîner fastueux [au Fouquet's, sur les Champs-Elysées]. Il a pris des vacances sur le yacht d'un riche partisan. Peu après son divorce, il a épousé un top-modèle après l'avoir emmené en rendez-vous galant à Disneyland.Vous avez du mal à visualiser un président français affublé d'oreilles de Mickey ? Imaginez donc la réaction de la France. Les Français aiment que leur président ait un air paternel, pour ne pas dire grand-paternel. Sarkozy, lui, s'exhibait trop, littéralement. Que de clichés ont montré le président prenant un bain de soleil à côté de sa poupée en Bikini, ou en short sur les marches du palais de l'Elysée après son jogging matinal !Mais ces défauts le rendaient aussi accessible. Il était impétueux, jeune, émotif et direct, aussi âpre que les cigares qu'il adorait fumer. Attiré par les feux de la rampe, on le disait en privé lunatique. Et superficiel, si superficiel.Les politiciens français sont issus d'une élite homogène. Là encore, Sarkozy était une exception. Hollande, "M. Normal", représente par conséquent un retour à la moyenne. Calme, placide, il déteste le conflit. Il incarnera la France comme personne, en dehors de son pays, ne souhaite la voir : morne, élitiste, hautaine.En fait, Sarkozy n'a jamais été particulièrement "français" au sens où nous, Américains, l'entendons. Ce n'était ni un gourmet, ni un universitaire, ni un philosophe. Il aimait les Etats-Unis à corps perdu, et Elvis, et il n'avait pas honte de le dire. Et nous, dans la mesure où nous n'avons jamais pu aimer un président français, nous nous sommes entichés de lui. Le fait que des millionnaires étaient aux commandes ne dérangeait pas les Américains. Sarkozy, président des riches, a toujours été plus notre homme que le leur. Pendant cinq ans, nous avons eu en Europe quelqu'un que nous aurions pu élire nous-mêmes.C'est fini, il est parti. Les électeurs n'ont pas voté pour Hollande, mais contre son adversaire – rejet de la politique de Sarkozy, mais aussi de ce qui le distinguait, de sa vanité et de ses mauvaises manières. Tout au long de l'Histoire, la France et les Etats-Unis se sont à la fois désirés et détestés. Les Américains continuent de rêver de Paris ; les Parisiens rêvent encore de l'Amérique qu'ils voient dans les films de David Lynch. Il va falloir du temps aux deux pays pour s'habituer à un nouveau dirigeant, à une nouvelle image. Quant à nous, nous allons peut-être même apprendre ce qu'est un vrai socialiste.Pour les Français, ce sera pire. Peut-être ne regrettent-ils pas Nicolas Sarkozy aujourd'hui ; peut-être n'espéreront-ils jamais son retour. Mais son absence se fera quand même sentir. La température va baisser. Quand ce que nous aimons tant haïr disparaît, c'est l'amour aussi qui s'en va.
Rosecrans Baldwin est l'auteur de "Paris I Love You But You're Bringing Me Down" [Paris je t'aime, mais tu me déprimes] qui retrace son année et demie d'expatriation en France et qui vient juste d'être publié aux États-Unis. Il est également le cofondateur du site internet The Morning News.
Une Révolution : le Rouge vire au Bleu… à Madrid… ou le charme tranquille de Rafael Nadal
Rafael Nadal lors de sa conférence de presse en préambule au Masters de Madrid… charme tranquille… mais fermeté : "C'est une honte, un manque de respect par rapport à la tradition et l'histoire…"
dimanche 6 mai 2012
samedi 5 mai 2012
Laissez-vous tenter… Nicolas Sarkozy : le bon choix, Louis-Ferdinand Céline…
C'était ce jeudi 3 mai 2012… Nicolas Sarkozy était l'invité exceptionnel de "Laissez-vous tenter"… L'occasion pour lui de révéler en toute simplicité ses goûts et ses coups de cœur en matière de littérature, de cinéma, de musique… Contraste étonnant quand on songe à ce que peuvent être actuellement ses autres préoccupations… L'occasion aussi d'écouter un court extrait d'un entretien de Céline datant de 1959…
«Quand j'ai lu Voyage au bout de la nuit, ça a été un choc… je n'ai même pas compris ce qui m'arrivait ! »
vendredi 4 mai 2012
Et moi… et moi… et moi… et m… Ce qu'elle était grotesque la tirade anaphorique à Flamby ! Et voilà que Flanby se mue en soufflé au fromage ! … pschitt… pour un plouf dimanche ?
Et moi, et moi, et moi… J'y pense et puis j'oublie… C'est la vie, c'est la vie…
Le monde entier est un cactus… Aïe aïe aïe, ouille, aïe aïe aïe…
Ne m'demande pas pourquoi j'dis des choses comme ça… C'est vrai qu'je change souvent de discours…
Une Tombe à La Place Du Cur
Devant mon téléviseur à vingt heures
J'observe le monde qui crève
Guerre, famine, catastrophe, meurtre.
y a plus de rêves, plus rien ?
J'reste neutre devant tout ce liquide écarlate
J'éclate mes pâtes à la sauce tomate
Un crane fendu dans l'écran ça craint
Mais pas plus que quand mon estomac crie de faim
Ça m'fait rire tout ces guignols
qui font semblant d'etre choqués par ces images ouai
Et 5 minutes après, on tout oublier
La tête dans un film ou dans un sacré corsage
Autant prié le diable tout les jours et la nuit
Pour entendre, s'étendre les diablesses jouir d'envie
Plutôt que de se mentir à regarder le ciel sale
et essayer de faire du bien dans ce monde
C'est un être fiable, faible
Comme un agneau dans les serres d'un aigle
Ça m'fait peur donc laisse moi avoir
{Refrain:}
Tombe à la place du cur
Tombe, tombe, tombe...
Une tombe à la place du cur
Les anges vengeurs m'ont dans le collimateur
Tombe à la place du cur
Tombe, tombe, tombe...
Une tombe à la place du cur
Les anges vengeurs t'ont dans le collimateur
Ne m'demande pas pourquoi j'dis des choses comme ça
C'est vrai qu'je change souvent de discours
Et qu'avec toi j'suis toujours cor-da
Je retourne ma veste
Car t'est le best pour ça
Pose plus d'questions (écoute ça) ouai
J'ai une tombe à la place de c'qui me fait me battre
Enterre moi dans ton cur
On gagnerais toujours aux cartes
Mon cur est un cimetiere
où réside des fantomes féminins de mon (A.M.O.U.R.)
Ne les entends tu pas crier elles sont (A.M.E.R.)
Ouvre moi ton axe, j'ferais pas comme ton ex
car j'connais ma vie, j'la créee et j'la détruie
Mon cur est une prison (et t'a pris perpète)
Envole toi ma cherie comme la fumée d'un pète (ou d'un cigare)
Et gare à tes fesses si tu m'trompes
Je crois que j'te plombe, ma colombe
toi et elle c'est pour l'éternité
Range ta rancur, j'ai une
{au Refrain}
Comme un président qui envoie ses troupes dans la terreur
Une tombe à la place du cur
Comme un maton qui claque la porte, mais qui est le pêcheur
Une tombe à la place du cur
Comme un croque-mort qui s'marre et qui en a marre t'entendre des pleurs
Une tombe à la place du cur
Comme un serial killer qui aime m'infliger cette douleur
Une tombe à la place du cur
Sans foi ni loi tel un putain de dictateur
Une tombe à la place du cur
Comme un macro qui débarque sur le boulevard pour relever le compteur
Une tombe à la place du cur
Comme un juge qui envoie en taule un mineur
Une tombe à la place du cur
Comme un soldat sur le front qui croit défendre son honneur
{au Refrain}
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