Le dernier petit de la famille Brookesia : micra… Ses découvreurs l'ont baptisé Brookesia micra… Il est à ce jour le plus petit caméléon du monde. À l'âge adulte, il atteint tout juste 20 millimètres de long, sans compter sa queue. Une équipe d’herpétologues allemands l’a débusqué au nord de Madagascar en même temps que trois autres minuscules espèces de la même famille Brookesia : confidens, tristis et desperata !!!
Brookesia micra vit sur l'îlot de Nosy Hara, un îlot minuscule… et sa taille résulterait d'une adaptation à son habitat. La nuit, il vit assoupi accroché aux branches basses des arbres. Dans la journée, Brookesia micra se déplace au sol sur le lit des feuilles mortes…
Selon
Franck Glaw, herpétologue allemand du Museum d'histoire naturelle de Munich, ces animaux miniaturisés seraient le fruit d'un phénomène évolutif, dit nanisme insulaire, qui résulterait d’une l'adaptation à un habitat réduit, aux ressources plutôt rares… Dans ce contexte, une petite taille procure un avantage certain : l'animal a moins besoin d'énergie pour survivre. Brookesia micra serait proche de "la limite de miniaturisation" pour un reptile, car le rapport volume/surface de la peau d'un animal à sang froid doit être suffisant pour lui permettre de réguler correctement sa température.
Thème de réflexion, par analogie : nos sociétés à l’espace culturel atrophié par la pensée unique, le correctement correct, la démocratie ne tendent-elles pas, elles aussi, à engendrer des hommes politiques à la dimension de cette pauvreté intellectuelle. Un nanisme démocratique ? Esprit petit bourgeois ?
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Brookesia micra x simplet desperata |
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Brookesia micra x joyeux confidens |
Nanisme démocratique, vraiment pas loin de cette définition, publiée dans le
n° 3034 de Rivarol de ce 17 février 2012, qu’Hermann Hesse donne, dans
Le Loup des Steppes, de l’esprit bourgeois. On pourra retrouver cette définition dans
Le Petit Lexique du partisan européen, modeste mais intéressante brochure à laquelle avait contribué Guillaume Faye en 1985, qui vient d’être rééditée, et disponible sur Librad :
« L’homme a la possibilité de s’abandonner entièrement à l’esprit, à la tentative de pénétration du divin, à l’idéal de la sainteté. Il a également la possibilité inverse de s’abandonner entièrement à la vie de l’instinct, aux convoitises de ses sens, et de concentrer tout son désir sur le gain de la jouissance immédiate. La première voie mène à la sainteté, au martyre de l’esprit [...]. La seconde mène à la débauche, au martyre des sens [...]. Le bourgeois, lui, cherche à garder le milieu modéré entre ces extrêmes [...]. Il n’aspire ni à la sainteté, ni à son contraire, il ne supporte pas l’absolu, il veut bien servir Dieu, mais aussi le plaisir [...]. Le bourgeois, de par sa nature, est un être doué d’une faible vitalité, craintif, effrayé de tout abandon, facile à gouverner. C’est pourquoi, à la place de la puissance, il a mis la majorité. À la place de la force, la loi. À la place de la responsabilité, le droit de vote [...]. Il est clair que cet être pusillanime, en quelque grande quantité qu’il existe, est incapable de se maintenir, qu’en raison de ces facultés il ne peut jouer dans le monde un autre rôle que celui d’un troupeau de brebis entre des loups errants. »
Brebis ou caméléons ? Brebis et caméléons ? À méditer...