Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mercredi 15 février 2012

Le lynchage d'Abdesselam Khochiba - اعدام عبد السلام خشيبة


Scènes ordinaire du "Printemps arabe" en Libye : le lynchage d'Abdesselam Khochiba, officier de Mouammar Kadhafi... c'était fin  2011.

Images insoutenables de la bêtise humaine et d'une foule déchaînée  Lynchage d'un officier du régime de Mouammar Kadhafi par ses pairs… Inimaginable pour tout soldat d'honneur, cette participation d'officiers (ou prétendus tels) et autres militaires à la chasse puis à la mise à mort de cet homme, lui-même officier…

Images dont l'horreur ne peut que rejaillir sur tous ceux qui hors de Libye se sont rendus complices de ces insurgés… Images dont l'horreur ne peut que rejaillir sur tous ceux qui, à présent parfaitement informés et avertis, souhaiteraient que de tels comportements s'installent en Syrie…


Hymne à Mouammar Kadhafi, héros et martyr africain



dimanche 12 février 2012

Le dîner annuel du CRIF ou le renouvellement traditionnel du serment d’allégeance à Israël…


Paris, le 8 février 2012, le dîner annuel du CRIF ou le renouvellement traditionnel du serment d’allégeance à Israël… à la veille de rendez-vous majeurs pour l'attribution des pouvoirs dans le fief de France…

On ne peut être plus clair, plus explicite et à la fois plus malicieux que Richard Prasquier, président du Crif : 

« Le dîner du Crif est un lieu de rassemblement. Ici, les antagonismes de la cité laissent place à une convivialité qui accentue ce qui unit, qui est intangible, plutôt que ce qui oppose, qui est conjoncturel ».

… … bien évidemment !!!


Le défilé des vassaux et le serment de Nicolas Sarkozy… diffusion en direct par la chaîne officielle "Public Sénat"




Claude Guéant, éminent théoricien des civilisations supérieures, policier en chef du fief de France,
n'avait pas manqué de renouveler son allégeance…




Hollande s’affiche bien présent lors de ce riruel, solidaire de Nicolas Sarkozy dans son engagement au service d’Israël



Éric Zemmour, comme à son habitude, baignant dans l'euphémisme : "Marre de tous ces dîners communautaires !"
Haute trahison de pseudo-dirigeants, dans les faits larbins dociles au service d'une puissance étrangère ?



Syrie : Homs libérée, le peuple syrien en liesse !


Homs enfin définitivement  libérée du terrorisme
 



Homs liberée des milices islamistes… des racailles salafistes… des mercenaires pour la plupart libyens qui terrorisaient la population… Bashar ne tombera pas… Le plan occidental du pitoyable Alain Juppé et de nos médias asservis qui faisaient porter le chapeau au pouvoir a échoué…

- Libérée des griffes de vos sataniques frères des synagogues…
- Libérée des griffes des faux musulmans que vous sionistes avez créés et nommés salafistes… wahabites… frères musulmans…
- Libérée des griffes de votre agent de la CIA le dénommé Erdogan, le diable, le criminel…
- Libérée des griffes des Israéliens, Juifs, Occidentaux priant Satan et complotant en permanence pour que coule le sang des innocents…

Sergueï Lavrov, ministre russe des affaires étrangères, met en garde contre l’ébranlement des fondements des Nations-Unies en cas de l’application du scénario libyen en Syrie

Le ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a averti que l’application du scénario libyen en Syrie portera atteinte à la stabilité internationale et ébranlera les fondements des Nations-Unies.

Lors d’une cérémonie organisée à l’occasion de la fête professionnelle des diplomates russes, Sergueï Lavrov a affirmé que son pays est contre la violence de toute source, soulignant qu’elle s’attaque aux principes fondamentaux de la loi internationale qui constituent le pilier du système des relations internationales.

De même, le parti communiste russe a affirmé son appui et sa solidarité avec la Syrie et sa condamnation des actes des Etats-Unis et de leurs alliés d’incitation et d’escalade de la tension en Syrie. Dans un communiqué publié aujourd’hui, Guennadi Zoganov, président de la commission centrale du parti communiste russe, a souligné nombre de preuves sur l’implication directe de la Turquie, de l’Arabie Saoudite et de Qatar dans les affaires intérieures de la Syrie. Zoganov a souligné son appui aux mesures adoptées par la Syrie pour rétablir la paix et la sécurité via le dialogue.

De son côté, Mikhaïl Bogdanov, représentant spécial du président russe pour les affaires du Moyen-Orient, vice-ministre des affaires étrangères, a fait savoir que les observateurs de la Ligue arabe peuvent vérifier ses nouvelles sur l’existence des unités spéciales étrangères, notamment celles qataries et britanniques, en Syrie. Dans une déclaration, Bogdanov a indiqué que la Syrie est un pays souverain et qu’il fallait vérifier ces nouvelles.

Pour sa part, Alexander Chin, ambassadeur de Russie en Tunisie, a réitéré la position de son pays rejetant l’imposition de toute sanction à la Syrie, affirmant que ces sanctions aggraveront le conflit dans le pays. Dans un entretien avec le quotidien tunisien al-Chourouq, l’ambassadeur russe a fait savoir qu’il est inadmissible que le Conseil de sécurité adopte un projet de résolution englobant des points sur le renversement de l’autorité en Syrie. Il a ajouté que son pays est convaincu que l’objectif principal que la communauté internationale doit envisager, au cours des conflits politiques locaux, le fait que l’autorité gouvernante et l’opposition doivent s’asseoir sur la table des négociations pour relancer le volet politique.

En outre, l’ambassadeur russe au Liban, Alexander Zaspékine, a affirmé que la position de son pays vis-à-vis de la Syrie se base sur les constances de la légalité internationale. Dans un entretien à la presse, M. Zaspékine a souligné que la Russie qui appuie l’initiative arabe estime que nombre de ses articles entravent le dialogue. Il a souligné la nécessité que les observateurs arabes poursuivent leur action, surtout que leur rapport avait parvenu à des points importants.

L’ancien premier ministre russe, Yevgeny Primakov, a souligné la nécessité de résoudre la crise en Syrie via le dialogue, rappelant que la Russie avait suggéré d’accueillir ce dialogue, « mais les représentants de l’opposition avait refusé de mener un dialogue avec les autorités syriennes ». Dans un entretien avec le quotidien égyptien al-Ahram, M. Primakov a fait noter que la Russe avait recouru au veto contre le projet de résolution arabo-occidental sur la Syrie du fait que ce projet lance des accusations à la direction syrienne et ignore l’autre partie de la crise.

Le patriarche d’Antioche dénonce les ingérences et les manipulations étrangères

Le primat de l’Eglise syriaque orthodoxe, Ignace Zakka Ier Eiwas, a affirmé que les troubles qui secouent actuellement la Syrie sont fomentés et orchestrés depuis l’étranger.

“Ces troubles sont fomentés et organisés par des forces extérieures et non par les membres de la société syrienne“, a ainsi déclaré le patriarche lors d’une rencontre avec un groupe d’experts russes en mission en Syrie.

“Les Chrétiens en Syrie restent en sécurité, contrairement à ce qui a lieu en Égypte ou en Irak“, a-t-il également souligné au cours de cette rencontre visant à analyser la situation sur place dans l’optique d’une sortie de crise.

En décembre dernier, les trois patriarches chrétiens de Syrie, Ignace Zakka Ier (syrien-orthodoxe), Grégoire III (grec-catholique melkite) et Ignace IV (grec-orthodoxe) ont rendu public un appel commun à la paix dans le pays, rejetant toute intervention étrangère.


Articles liés : L’Armée syrienne libre, représentant légitime du peuple syrien?
                    La Syrie et les germes d'une guerre mondiale
Dossier Syrie : Mondialisation.ca, Centre de Recherche sur la Mondialisation

samedi 11 février 2012

Robert Boissières


Sur ce blog, une page spéciale est désormais dédiée à Robert Boissières [clic sur sur cette page,  bouton à droite "Robert Boissières" ]. Une page qui appartient à tous ceux qui se souviennent de Robert, à tous ses amis… Qu'ils y déposent témoignages, photos, documents pour que de Robert vive le souvenir…

 
Robert Boissières, 20 ans
(photo prise peu avant son assassinat)
Robert Boissières, né le 11 février 1942 à Toulouse, a été odieusement assassiné à vingt ans devant le domicile de ses parents le jeudi 12 avril 1962 à Alger par une bande d'aviateurs de l'armée française en vadrouille. Agression gratuite, lâche, imbécile, criminelle. Geste de Français ordinaires…

Aspects de la France, jeudi 19 avril 1962


Nouvelles d’Alger 
(Copie intégrale d’un article non signé publié par Aspects de la France, le jeudi 19 avril 1962. L’original de cette coupure de journal m’a suivi jusque dans mon exil asiatique.)
Le 12 avril 1962, vers 23 heures, un peu avant le couvre-feu, un jeune Français de 20 ans, étudiant en 1ère année de Droit, Robert Boissières, a été tué par les « forces de l’ordre », une patrouille de gendarmerie de l’Air, près du Rectorat, route du Golf à Alger. 
Il venait, avec quatre camarades, dont son frère, âgé de 18 ans, d’apposer des inscriptions "O.A.S." dans le quartier.
Ils rentraient chez eux lorsque, entendant une voiture militaire, ils se cachèrent dans le rebord du talus, parmi les herbes. C’est là que sans sommation aucune, Robert Boissières fut exécuté d’une rafale de mitraillette, tandis que son camarade, Jean Zonza, 21 ans, étudiant en Médecine, était grièvement blessé.
Le quartier fut mis en émoi par cette rafale et en particulier les parents de Robert qui habitent au Clair Logis des P.T.T. Son père, inquiet, descendit immédiatement sur les lieux du drame. Il rencontra un militaire qui lui annonça froidement qu’il venait de « fusiller » un jeune, en même temps qu’il lui tendait la carte d’identité de sa victime. Douleur du pauvre père lorsqu’il reconnut que c’était celle de son fils.
Les Agences de Presse ont donné différentes versions, des versions fausses surtout. On a prétendu qu’un coup de feu avait été tiré. C’est faux. Ces garçons n’étaient pas armés. Mais on use du mensonge pour essayer d’excuser un acte odieux…
Les obsèques de la jeune victime ont été célébrées ce matin, lundi 16 avril, à 9 heures, à la "sauvette". On avait interdit tous faire-part et communiqués dans les journaux. On craignait l’affluence… J’y suis allé avec mes enfants et deux camarades de Robert Boissières.
Malgré toutes les précautions prises par les autorités, il y avait plus d’un millier de personnes à suivre ce malheureux convoi de quelques mètres dans le cimetière de Saint-Eugène, entre la morgue et le dépositoire. Mais obsèques émouvantes, bouleversantes dans leur simplicité, dans leur clandestinité. Foule digne, très impressionnée… Les martyrs de la foi en ont eu d’identiques, et de telles morts, de telles obsèques ne peuvent qu’affermir une religion ou un idéal…
Le jeune frère de Robert, retenu à l’école de police d’Hussein Dey, n’a pas été autorisé à rendre ce dernier hommage… Quelle tristesse.
Ce n’est pas avec de tels assassinats, de tels procédés pour essayer d’étouffer nos sentiments qu’on parviendra à l’apaisement d’une population française de plus en plus survoltée.
Après cette pénible cérémonie, je suis allé ensuite, seul, me recueillir sur les lieux du drame. À l’endroit où est tombé ce pauvre enfant : des bouquets de fleurs, quelques-uns avec ruban tricolore et contre le tronc d’un arbre mort trois lettres sont épinglées : celle d’une mère bouleversée, et deux autres écrites par des camarades de la victime. Lettres qui crient une indignation bien légitime…

Le rédacteur, sous la menace de la censure et de la saisie du journal, malgré son émotion, reste très réservé. Il ne précise pas que la caserne de ces aviateurs jouxte l’immeuble du Clair Logis des P.T.T. Il ne s’interroge pas sur ce que faisaient réellement à cette heure hors de leur base ces aviateurs ? Retour de beuverie ? Ce qui est avéré est que le militaire assassin qui proclama froidement qu’il venait de « fusiller » un jeune, ses acolytes et toute la troupe, jusqu’à tard dans la nuit, fêtèrent ce haut fait de guerre sous les fenêtres des familles des victimes. De plus, nous ne pouvons manquer de nous interroger sur la sanction de cet acte de bravoure. L’assassin et ses complices furent-ils par la suite décorés ? La haine gaulliste n’exclut rien.

Depuis, en France, sur le territoire français métropolitain, partout, chacun risque de croiser l’un de ces ivrognes. Pourquoi ne serait-ce pas celui-ci ? Pourquoi pas celui-là ? De toute façon par leurs votes successifs, et d’abord celui en faveur de l’abandon de l’Algérie, les Français ont sans cesse réaffirmé leur complicité avec ces assassins… Décidément, ce pays m’est définitivement infréquentable… À présent, mon vœu le plus cher reste de n'avoir jamais à vivre dans ce pays d’infâmes, la France,… ni d'y crever,… ni que mes cendres y soient  souillées.

Alex Nicol dans « La Bataille de l’OAS » publié dès novembre 1962 (Les Sept Couleurs) donnera une version qui rejoint celle d’Aspects de la France, et  confirme (pages 129-130) : « Jamais on n’a fait état de l’ouverture d’une enquête quelconque ni de sanctions prises contre ces militaires pour le moins nerveux sur la gâchette… »

Une version tout aussi horrible de ces faits est rapportée par Francine Dessaigne dans son « Journal d'une mère de famille pied-noir » :

Vendredi 13 avril 1962. … Le journal d'hier nous apprend la mort de Robert Boissières, dix-neuf ans. Jeudi soir, il dînait en compagnie de son frère aîné chez la fiancée de ce dernier. Vers 11 heures ils rentrent à pied dans le quartier de la Redoute. Un groupe de jeunes gens court sur la chaussée suivi de près par une patouille de métropolitains. Les Boissières s'arrêtent. Les jeunes gens prennent une petite rue et disparaissent dans la nuit. La patrouille revient sur ses pas et retrouve les deux frères. Bruit de culasse, les jeunes gens s'aplatissent sur le trottoir. Les soldats s'approchent et, presque à bout portant, tirent deux balles dans la tête de Robert et une rafale sur son frère. Robert Boissières est mort hier matin; son frère exsangue est dans un état grave. C'est ce que raconte à mon mari un de leurs cousins…

Les divergences entre ces versions des circonstances d’un même assassinat témoignent de l’extrême tension qui régnait alors à Alger et de l’intolérable pression exercée par les séides du pouvoir métropolitain d’alors désormais allié inconditionnel du FLN, tant dans le crime que dans la propagande et la manipulation de l’information. Ce même jour, ce 12 avril 1962, le général Edmond Jouhaud, arrêté à Oran peu avant, est condamné à mort. Le vendredi suivant, le 20 avril, le général Raoul Salan devait être lui aussi arrêté…


Faire-part édité et diffusé clandestinement par l’Association générale des étudiants d'Alger (AGEA) :


(Maquette réalisée par Josseline Revel-Mouroz et Hélène Mattéi - AGEA)
Instants de bonheur à l'AGEA…  Robert : le seul civil

Le 10 octobre 1984 Robert a quitté Terre-Cabade. Il repose désormais au nouveau cimetière de Cugnaux, dans la proche banlieue de Toulouse.


Le 5 juillet 2003, en présence de plus de 1500 personnes unies dans un profond recueillement, était inaugurée, au centre du cimetière du Haut-Vernet à Perpignan, une stèle en l'honneur de 104 des "fusillés et combattants  tombés pour que vive l'Algérie française". 


Inauguration de la stèle aux "Martyrs tombés pour l'Algérie française", fin de cérémonie : appel personnel de chacun des 104 Martyrs
"Aux fusillés, aux combattants tombés pour que vive l'Algérie française",
cimetière du Haut-Vernet, Perpignan


"Aux fusillés, aux combattants tombés pour que vive l'Algérie française"… 104 martyrs auprès des fusillés  Bastien Thiry, Degueldre, Dovecar, Piegts,
 cimetière du Haut-Vernet, Perpignan

vendredi 10 février 2012

Lajos Marton, héros du Petit-Clamart : "Ma vie pour la Patrie !", un appel au courage, à l’insoumission et à la fidélité…



Lajos Marton : "Ma vie pour la Patrie !", Éditions Les Amis du Livre Européen 2012, 376 pages

Lajos Marton signera son nouveau livre "Ma vie pour la Patrie !"  à la librairie Facta, 4 rue de Clichy, 75009 Paris (Tel. : 01 48 74 59 14. Mo Trinité), le samedi 11 février de 14 heures 30 à 18 heures.

Lajos Marton s'est illustré par sa participation à l’opération du Petit-Clamart qui manqua de peu le 22 août 1962 la capture de l'infâme criminel compulsif DeGaulle, qui prétendait encore exercer les fonctions de président d’une France qu'il avait déshonorée par sa capitulation et l'abandon de populations, toutes origines confondues, aux représailles de combattants FLN de la 23ème heure en Algérie. Pour son abnégation et sa participation à cet acte héroïque, Lajos Marton sera condamné à mort !!!

Lajos Marton nous offre dans cet ouvrage richemment illustré le récit haut en couleurs d'une existence mouvementée qui le mènera de l’insurrection de Budapest jusqu’au Tchad, toujours au service de son idéal et de ses principes. Une vie qui le lit comme un roman d’aventures… Un appel au courage, à l’insoumission et à la fidélité.

Lajos Marton est né en 1931 dans une famille paysanne à Pósfa, un village de l’ouest de la Hongrie. Excellent élève, il veut devenir officier, et intègre très vite l’état-major de l’armée de l’air où il a accès à des informations importantes sur l’organisation du Pacte de Varsovie. Il constitue des dossiers qu’il transmet à l’OTAN par l’intermédiaire de l’ambassade des États-Unis. En octobre 1956, il participe à l’insurrection anti-communiste, et lorsque les Soviétiques attaquent la Hongrie en novembre 1956, il prend la fuite vers la France (la justice hongroise le condamnera à mort par contumace en 1959).

Anticommuniste, il se lie à des milieux militants et militaires français, et participe à l’Opération Résurrection en mai 1958 qui contribue à la prise de pouvoir en France de DeGaulle. Plus tard, il est recruté dans le commando du colonel Bastien-Thiry. Après l’opération du Petit-Clamart contre DeGaulle, il parviendra à vivre dans la clandestinité pendant plus d’un an et sera condamné à mort par contumace.

Arrêté en septembre 1963, Lajos Marton a droit à un nouveau procès, où il écope d’une peine de 20 ans de prison. Comme la plupart des combattants de l’OAS, il sera gracié et libéré en 1968. Il obtient la nationalité française dans les années 80.

En juillet-aôut 1983, Lajos Marton fait partie du Commando Omega en tant que « conseiller technique » dans le cadre de l’intervention de la DGSE au Tchad, pour préparer l’Opération Manta qui repoussa une offensive sur le Tchad composée de rebelles tchadiens menés par Goukouni Oueddei et dirigée en sous-main par Mouammar Kadhafi.

Il conte ses souvenirs dans le livre "Il faut tuer De Gaulle", publié en 2002, avec notamment des détails inédits sur l’attentat du Petit-Clamart. Ces mémoires sont éditées en 2003 en Hongrie sous le titre Meg kell ölni De Gaulle-t.

À partir de 2004, Lajos Marton effectue des démarches en Hongrie pour avoir accès aux archives secrètes communistes le concernant. Il obtient plus de 1100 pages le concernant. Parmi toutes les informations révélées par ces archives secrètes, on y apprend notamment que les services secrets communistes hongrois ont essayé d’utiliser l’attentat du Petit-Clamart pour brouiller les relations franco-allemandes, en tentant de faire accréditer la thèse que les trois Hongrois de l’attentat avaient été recrutés par les services secrets ouest-allemands.

La découverte de ces documents secrets ainsi que le souhait de compléter son récit (en partie remanié par les Éditions du Rocher) a poussé Lajos Marton a rééditer ses mémoires en 2011, en France comme en Hongrie.