Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

samedi 21 janvier 2012

Quand les lys blancs refleuriront 1934




Chanson royaliste de l'entre deux guerre de l'Action Française sur l'air de "Quand les lilas refleuriront" (1890 de George Auriol et Désiré Dihau) , paroles de Gabriel Neyron de Méons, résumant l'espoir des "camelots du Roi" dans le retour à la Monarchie...

Enregistrement d'époque par Fanny Lancret :

quand les lys blancs refleuriront
bientot finira notre peine
avec entrain nous chanterons
quand les lys blancs refleuriront

de la délivrance prochaine
notre espérance n'est pas vaine
quand les lys blancs refleuriront
allez dire au roi qu'il revienne

quand les lys blancs refleuriront
vive le roi vive la reine
a pleine voix nous crierons
quand les lys blancs refleuriront

ah pour la france quelle aubaine
quand elle brisera ses chaines
quand les lys blancs refleuriront
allez dire au Roi qu'il revienne

quand les lys blancs refleuriront
parfumant l'air de leur haleine
délivrés enfin nous serons
quand les lys blancs refleuriront

personne alors qui ne comprenne
que notre victoire est certaine
quand les lys blancs refleuriront
allez dire au roi qu'il revienne

quand les lys blancs refleuriront
la joie au coeur l'ame sereine
au combat gaiement nous irons
quand les lys blancs refleuriront

notre sang rougira la plaine
c'est Charette qui nous entraine
quand les lys blancs refleuriront
allez dire au Roi qu'il revienne !


mercredi 11 janvier 2012

Honte aux rédacteurs et présentateur du journal de la chaîne de télévision d'État France 2

Réaction d'un Soldat de France en retraite, après les propos déplacés de monsieur David PUJADAS, au JT de 20 heures, ce 11 janvier 2012 sur la chaîne de télévision d'État France 2

Mes chers médias. Et, ayant écouté les infos de 20 heures sur France2, je m’adresse particulièrement à Monsieur David Pujadas…

Tout d’abord, je comprends parfaitement votre émotion devant la mort d’un des vôtres, et compatis volontiers à votre peine et m’incline devant la douleur que provoque cette disparition soudaine. 



Je la partage d’autant plus que depuis des mois je ressens la même peine à chaque fois que j’apprends  la mort au combat d’un de mes jeunes camarades soldats. D’un de ceux qui sont tombés au champ d’honneur sans faire de bruit au service de notre pays, de notre Patrie à l’ombre de notre drapeau. 



Cela dit, je trouve profondément indécent que vous fassiez la une de votre journal de 20 heures, ce 11 janvier 2012, sur cette disparition, dramatique, en nous assommant avec les témoignages de ses camarades. De leurs commentaires dithyrambiques. Ils sont certainement mérités et, peut-être, en deçà de la vérité. Du rappel de sa carrière de ses qualités humaines et professionnelles. 



Pourtant, je ne peux que m’étonner de ce battage médiatique sur une mort brutale, mais somme toute, dramatiquement normale et tristement banale. Je vous reproche de faire de cette mort une mort particulière en faisant de votre confrère un martyr de l’information durant plus de vingt minutes, à une heure de grande écoute, alors que vous ne rendiez compte de la mort d’un de nos soldats, qu’après des grands titres, parfois oiseux, durant HUIT ridicules petites secondes. 



Ainsi, force m’est de constater que la vie d’un journaliste, aussi bon soit-il, a beaucoup, beaucoup plus d’importance à vos yeux que celle d’un soldat au service de sa Patrie. 
J’étais déjà révolté lorsque vous avez eu l’outrecuidance de faire la fête pour le retour de vos deux imbéciles qui étaient allé, de leur propre initiative, apporter le soutien des journalistes de gauche aux talibans, et qui sont responsables de la mort de soldats qui, à cause d’eux, ont été exposés anormalement aux coups mortels de nos adversaires.

Je suis également révolté lorsque vous annoncez, toujours lors d’un journal de 20 heures, la mort d’un de vos collègues de travail décédé d’une longue maladie alors que vous ne vous êtes pas étendu sur la disparition du dernier de nos grands soldats qu’était le général Bigeard. Nous aussi nous avons des camarades qui disparaissent après avoir lutté contre un cancer et nous ne l’annonçons pas sur les ondes des chaînes que nous payons. 



Voyez-vous, nous soldats, nous pleurons la disparition de nos frères dans la dignité, dans le silence de nos cœurs meurtris, dans le respect du sacrifice qu’ils ont accepté de faire pour que VOUS, journalistes, puissiez vivre et exercer votre métier en toute liberté. 



Il est profondément indécent que vous étaliez vos états d’âme au vu et su de tous. Que vous mettiez en avant les risques de votre métier et les présentiez comme des risques exceptionnels. Ce n’est pourtant, qu’un dramatique mais banal accident de travail. 
En effet, il y a une différence fondamentale entre la mort de votre journaliste et la mort au combat. Un reporter de guerre qui meurt dans l’exercice de son métier, meurt pour que l’information nous arrive. C’est beaucoup pour l’information, je vous l’accorde sans arrière pensée mais c’est bien peu pour une Nation. Si nous n’avions pas cette information, cela ne remettrait pas en cause notre société, notre liberté, notre civilisation. 



En revanche, la mort au combat de nos soldats est toujours une mort qui est consentie pour que nous restions LIBRES. Pour que les valeurs, héritées de nos pères au siècle dernier, de nos aïeux en 1789, de nos ancêtres en 732, soient transmises et que notre civilisation perdure. 



Je suis triste de la mort de cet homme qui laisse femme et enfants et, le chrétien que je suis, déplore toujours la perte d’une vie humaine car elle est, par essence, profondément injuste. 



Je pense, et j’en terminerai là, que vous vous trompez de guerre. Ce n’est pas en Syrie qu’il faut que vos grands reporters agissent, mais chez nous. 


Vous ne rendez pas compte de la guerre qui s’installe dans notre pays et vous en taisez les combats qui ne vous servent pas. Je n’en veux pour preuve, parmi d’autres, que celles que vous pouvez connaître en suivant ces liens et en visionnant le clip joint.
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Dunkerque/actualite/Secteur_Dunkerque/2012/01/06/article_le-feu-a-detruit-l-interieur-de-l-eglise.shtml

http://www.afriquejet.com/explosion-de-leglise-sainte-therese-au-nigeria-2011122530373.html

http://www.dailymotion.com/video/xnibye_nouvelle-preuve-de-courage-du-maire-de-marignane_news

http://www.capital.fr/enquetes/derapages/l-incroyable-derive-financiere-de-la-mairie-de-paris-549730
En conclusion monsieur Pujadas, je pense que vous n’êtes pas un bon journaliste. Vous faites trop ressortir votre sensibilité politique en souhaitant, durant un 20 heures, à madame Brochen-Aubry d’être présidente de la République. En vous faisant le complice d’une falsification, grotesque, d’un texte par mademoiselle Fourest lors de votre émission « des paroles et des actes » avec Marine Le Pen. Pour ne citer que ces deux exemples. 



Vous n’êtes pas objectif, vous n’êtes pas un vrai journaliste. Vous usez de votre position pour abuser et imposer aux Français des sujets qui ne les intéressent pas en utilisant des moyens que vous reprochez à vos adversaires d’utiliser. C’est détestable. 
Ayez monsieur, si possible, plus de respect pour votre beau métier cela ferait du bien à la France….

Croyez, monsieur Pujadas, en l’expression des meilleurs sentiments démocratiques d’un vieux soldat profondément attaché à la justice et à l’honnêteté. 
  
Major (er) …