Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.…
dimanche 24 avril 2011
jeudi 21 avril 2011
dimanche 17 avril 2011
"Piss Christ" : Blasphème d'un fétichiste urophile…
Un Christ plongé dans l’urine financé par une mairie UMP, un conseil régional PS, un ministère du gouvernement Sarkozy et LVMH…
En France, le Ministère de la culture du gouvernement Sarkozy, une mairie UMP et un conseil régional PS financent actuellement une exposition appelée «je crois aux miracles» organisée autour de la photo d’un Christ plongé dans l’urine. Des affiches de cette photo blasphématoire, appelée «Piss Christ», sont exposées publiquement en pleine rue d’Avignon.
Le groupe LVMH (Dior, Guerlain, Moët, Hennessy, etc.), dirigé par Bernard Arnauld, cofinance ce "Piss Christ" et met son logo sur l'affiche, alors que ce même groupe LVMH se définit sur son site internet, comme « l’ambassadeur de l’art de vivre occidental dans ce qu’il a de plus raffiné » !!! (NB: On comprend pourquoi la société Hermès s'est récemment battue pour ne surtout pas être engloutie dans ce groupe.)
Les actionnaires et clients apprécieront de voir ce que LVMH fait de leur argent.
Enfin quelques sponsors secondaires (non présents sur les affiches) participent au blasphème comme la SNCF ou la Fondation CARTIER.
Aux États Unis, puis en Australie, cette photo blasphématoire réalisée en 1987 a été bannie. Le gouvernement Sarkozy, la mairie UMP, le conseil général PS et LVMH, eux, en font tranquillement la promotion dans l’ancienne cité des papes. L’œuvre y est installée dans un des plus beaux hôtels particuliers de la ville, devenu une sorte de temple du blasphème.
Devant ces faits inacceptables, les chrétiens mais aussi toutes les personnes honnêtes refusant ces actes discriminatoires et provocants, exigent des autorités et dirigeants impliqués les mesures immédiates suivantes :
- Faire retirer la photo blasphématoire de cette exposition et interdire toute présentation publique en France, en raison de son caractère provoquant et discriminatoire envers les chrétiens.
- Faire enlever et détruire tous les supports de communication utilisant cette photo (affiches, panneaux municipaux, brochures etc.)
- Faire stopper tout financement public et privé de cette exposition (près d'un million d’euros par an prévus pour une nouvelle période de 10 ans !!! dont une grande partie par le contribuable).
Pour suivre les développements de cette agression envers tous les chrétiens, pratiquant ou non, et affirmer sa solidarité en signant la pétition se reporter au site http://www.civitas-institut.com
Bonne nouvelle en ce début de semaine sainte : Deux des prétendues œuvres du fétichiste urophile, le provocateur américain Andres Serrano présentées en Avignon par le marchand Yvon Lambert ont été envoyées à la poubelle… à coups de marteau et de pioche… Un comble, le directeur déconfit du musée-latrines ose porter plainte !!! Les catholiques ont aussi droit à la liberté d'expression… Qu'on la respecte !!!
Frédéric Mitterrand, ministre de la culture préposé au compost a condamné ce qu'il qualifie d'une « atteinte à un principe fondamental, la présentation de ces œuvres relevant pleinement de la liberté de création et d’expression qui s’inscrit dans le cadre de la loi », tout en reconnaissant que « l’une des deux œuvres pouvait choquer certains publics ». Sachez, Monsieur le Préposé au Compost, que la laïcité c'est le respect de toutes les sensibilités, y compris celle des catholiques… ces « certains publics », comme vous le dites avec tant de mépris.
Le « Piss Christ » défoncé à coups de masse
Le « Piss Christ » d’Andres Serrano, qui a provoqué une polémique à Avignon, vient d’être détruit. Des jeunes-gens ont profité de l’ouverture du musée pour se rendre en milieu de journée devant l’"œuvre" et la détruire à coups de masse et de marteau.
Ils auraient pénétré dans la Collection Lambert en payant leur entrée, comme de simples visiteurs. Puis, le visage découvert, ils ont détruit la protection en verre et sont venus à bout de celle en plexiglas avec des masses et des marteaux avant de s’attaquer au « Piss Christ ». Une bombe peinture aurait également été utilisée par ces jeunes-gens. Ils ont quitté le musée aux cris de « vive Dieu ! vive Dieu ! ». Une altercation aurait eu lieu avec le service d’ordre, rapidement débordé. Quelques coups auraient même été échangés.
Une autre "œuvre" d’Andres Serrano, représentant deux religieuses, l’une derrière l’autre, avec un voile blanc, manifestement antichrétienne, a également été détruite au marteau par ces jeunes-gens.
Samedi, plusieurs centaines de catholiques ont manifesté devant la Collection Lambert qui hébergeait le « Piss Christ ». Près de 80 000 personnes ont signé une pétition demandant le retrait de l’œuvre. Une requête partagée par Mgr Cattenoz, évêque d’Avignon.
À savourer : Sur France-Info, Yvon Lambert explique avoir reçu « 30 000 mails d’intégristes » et se déclare « choqué » par la destruction de deux de ses "œuvres". Pointant « l’ignorance », il menace de « prendre ses cliques et ses claques » au vu de « l’ambiance nationale »…
Liens :
http://www.ndf.fr/general/17-04-2011/exclusif-le-piss-christ-defonce-a-coup-de-masse
http://defendonslecrucifix.org
http://www.christianophobie.fr/breves/en-direct-davignon
http://www.civitas-institut.com
Quand Éric Zemmour louvoie… Où es-tu Éric ? Contorsions d'un histrion figaresque prébendé par le PAF…
Frédéric Mitterrand, ministre de la culture préposé au compost a condamné ce qu'il qualifie d'une « atteinte à un principe fondamental, la présentation de ces œuvres relevant pleinement de la liberté de création et d’expression qui s’inscrit dans le cadre de la loi », tout en reconnaissant que « l’une des deux œuvres pouvait choquer certains publics ». Sachez, Monsieur le Préposé au Compost, que la laïcité c'est le respect de toutes les sensibilités, y compris celle des catholiques… ces « certains publics », comme vous le dites avec tant de mépris.
Le « Piss Christ » défoncé à coups de masse
Le « Piss Christ » d’Andres Serrano, qui a provoqué une polémique à Avignon, vient d’être détruit. Des jeunes-gens ont profité de l’ouverture du musée pour se rendre en milieu de journée devant l’"œuvre" et la détruire à coups de masse et de marteau.
Ils auraient pénétré dans la Collection Lambert en payant leur entrée, comme de simples visiteurs. Puis, le visage découvert, ils ont détruit la protection en verre et sont venus à bout de celle en plexiglas avec des masses et des marteaux avant de s’attaquer au « Piss Christ ». Une bombe peinture aurait également été utilisée par ces jeunes-gens. Ils ont quitté le musée aux cris de « vive Dieu ! vive Dieu ! ». Une altercation aurait eu lieu avec le service d’ordre, rapidement débordé. Quelques coups auraient même été échangés.
Une autre "œuvre" d’Andres Serrano, représentant deux religieuses, l’une derrière l’autre, avec un voile blanc, manifestement antichrétienne, a également été détruite au marteau par ces jeunes-gens.
Samedi, plusieurs centaines de catholiques ont manifesté devant la Collection Lambert qui hébergeait le « Piss Christ ». Près de 80 000 personnes ont signé une pétition demandant le retrait de l’œuvre. Une requête partagée par Mgr Cattenoz, évêque d’Avignon.
À savourer : Sur France-Info, Yvon Lambert explique avoir reçu « 30 000 mails d’intégristes » et se déclare « choqué » par la destruction de deux de ses "œuvres". Pointant « l’ignorance », il menace de « prendre ses cliques et ses claques » au vu de « l’ambiance nationale »…
Liens :
http://www.ndf.fr/general/17-04-2011/exclusif-le-piss-christ-defonce-a-coup-de-masse
http://defendonslecrucifix.org
http://www.christianophobie.fr/breves/en-direct-davignon
http://www.civitas-institut.com
Quand Éric Zemmour louvoie… Où es-tu Éric ? Contorsions d'un histrion figaresque prébendé par le PAF…
Aux menteurs et adeptes du double jeu qui bafouent le sacré…
Et si les catholiques suivaient l'exemple de ce musulman à l'égard de ceux-là qui bafouent le sacré ? … …
Que nos amis musulmans se rassurent… "Se rassurent" ? Est-ce bien le terme qui convient ? Qui dit UMP dit gaulliste… Qui dit gaulliste dit "traitre"… Un "traitre" est toujours nécessairement un menteur… Le double langage gaulliste on connaît… Pour le malheur de tous les Français, toutes confessions confondues.
Voici une information de source sûre glanée sur le site ami "Les Manants du Roi"… 31 postes (et postes budgétaires) d'aumôniers catholiques dans la Marine ont été supprimés et remplacés par 31 postes d'aumôniers... musulmans. C'est le président honoraire de l'amicale des Anciens Marins et Marins Anciens Combattants de Gisors (Eure), « La Frégate » qui s'exprime :
« La Frégate », amicale des Anciens Marins et Marins Anciens Combattants de Gisors (Eure), dont je suis président honoraire, organise le 60ème anniversaire de sa création, le 28 mai prochain. Pour cela, elle s'assure le concours du Bagad de Lann-Bihoué.Afin d'aider le président en titre, j'ai proposé mes services, en qualité de Délégué départemental FAMMAC de l'Eure. Le président m'a demandé de faire venir un aumônier de la Marine pour concélébrer la messe avec le curé de la paroisse. De ce fait, je me suis entretenu ce matin avec le Vicaire Général aux Armées, afin d'obtenir un aumônier « Marine », tel que nous l'avions eu en 2001 pour le 50ème anniversaire. Sa réponse négative est justifiée par un manque de personnel. Mais, le plus surprenant est la motivation... Tenez vous bien : 31 postes (et postes budgétaires) d'aumôniers catholiques ont été supprimés et remplacés par 31 postes d'aumôniers... musulmans. Oui, oui, vous avez bien lu !
Le Vicaire Général m'a clairement dit que je pouvais dire cette vérité dont personne n'ose parler, au titre du politiquement correct. Voilà qui est fait !
jeudi 14 avril 2011
Discours du rabbin Rzeichhorn qui savait tout…
Le discours du rabbin Rzeichhorn prononcé en 1865 au cimetière de Prague sur la tombe du rabbin Siméon Ben Jahouda. Retranscrit par deux journalistes qui furent tués peu après. Louis-Ferdinand Céline y fait écho dans "Bagatelles pour un massacre". Noter qu'il ne s'agit pas ici du discourt complet mais d'un résumé.
mercredi 13 avril 2011
La Marine jette l'ancre
Communiqué de presse du Bureau Politique du Front National :
"Le Bureau Politique du Front National condamne les choix de Nicolas Sarkozy qui ont conduit la France à s’enliser dans la guerre civile ivoirienne par un soutien inconditionnel à Alassane Ouattara et une participation active des soldats français de la force Licorne au renversement de Laurent Gbagbo et de son gouvernement, allant ainsi bien au-delà du mandat de l’ONU.
L’arrestation de Laurent Gbagbo par les militaires français qui l’ont remis immédiatement aux chefs de la rébellion, constitue une violation gravissime des règles les plus élémentaires du droit international, à l’heure où le Tribunal pénal international soupçonne les partisans de Ouattara de s’être livrés à des massacres et des atrocités.
Les décisions de Nicolas Sarkozy portent gravement préjudice aux intérêts de la France en Côte d’Ivoire, mettent en danger la vie de nos compatriotes dans ce pays et dans toute l’Afrique, ainsi que celle de nos soldats engagés dans cette guerre civile.
Le Bureau Politique du Front National réitère sa position sur le conflit ivoirien en préconisant la protection de nos ressortissants, la neutralité des troupes françaises, l’arrêt des combats et le retour aux négociations."
Voilà qui est clair et net pour le nouveau programme politique du "Parti aux Deux-Cantons"… Chacun chez soi. On est si bien chez soi… Rien à foutre des Arabes et des Nègres… des Chinois et des Nippons et de leur nuage, qu'ils le gardent pour eux leur nuage… Et toi Sarko, finis tes voyages de représentant de commerce… La Légion Étrangère, à dissoudre ! Chacun chez soi ! Pour les vacances, à la maison ! La Tunisie, l'Égypte, la Thaïlande, les Seychelles, l'Espagne ou le Portugal c'est pas patriote d'aller y dépenser sa monnaie… Les "Deux-Cantons" si chèrement et de haute lutte conquis que voilà une belle grande et noble Patrie !
Ces "Deux-Cantons", ça ne peut qu'évoquer ces maudites "Deux-Églises", nid de l'Infâme… Et avec quelle opportunité ! Petite France… Frileuse… Franchouillarde… Xénophobe contrariée… Peau de chagrin. Plus gaulliste "nauséabond" que La Marine, tu meurs… Avis aux amoureux de l'Algérie française égarés bernés cocufiés…
Ces "Deux-Cantons", ça ne peut qu'évoquer ces maudites "Deux-Églises", nid de l'Infâme… Et avec quelle opportunité ! Petite France… Frileuse… Franchouillarde… Xénophobe contrariée… Peau de chagrin. Plus gaulliste "nauséabond" que La Marine, tu meurs… Avis aux amoureux de l'Algérie française égarés bernés cocufiés…
mardi 12 avril 2011
Robert Boissières : 12 avril 1962 - 12 avril 2011
Seigneur, voici couler le sang de nos garçons,
Il a tout recouvert la Patrie déchirée.
Quand verrons-nous jaillir, ô tardive saison
De tout ce sang versé, la moisson désirée ?
Souvenons-nous…
lundi 11 avril 2011
Pauvre Gbagbo… J'ai pleuré pour toi…
"J’ai pleuré de te voir ainsi traité, toi, ton épouse et ta famille. Toi un Chef d’État, même sortant, comment a-t-on pu te traiter ainsi ? Ce n’est pas toi qui as été ridiculisé, c’est la Côte d’Ivoire entière. Toi le grand Gbagbo, en sous-corps, t’épongeant les aisselles avec un regard apeuré. Tu m’as rappelé Saddam Hussein quand il a été attrapé dans son trou…"
Voir l'article de Venance Konan en intégralité : Pauvre Gbagbo… J'ai pleuré pour toi…
lundi 4 avril 2011
Arunachal Pradesh : chasseurs d'âmes
Voici un superbe documentaire, en langue anglaise, présenté par la « Catholic Radio and Television Network » (CRTN) sur le travail de l'Église catholique avec les peuples autochtones en Inde, en Arunachal Pradesh …
« Quand j'ai rencontré des chrétiens, le christianisme était pour moi une chose vraiment très difficile à digérer. Je les ai haïs comme des n'importe quoi. Chaque fois que j'en ai rencontrés, je les ai battus, je les ai insultés, je leur ai confisqué leurs Écritures, la Bible, et autres objets de culte... Nous sommes allés dans un village, où le christianisme était pratiqué.… Nous avons fait une croix, et y avons attaché le prêtre. Nous l’avons battu, comme cela est dit dans les Évangiles… vous savez, la Passion du Christ… Nous avons fait de même. » Taw Tagar
L'Arunachal Pradesh - en sanskrit "La Terre où se lève le Soleil" - est une zone montagneuse à l'extrême nord-est de l'Inde. L'État s'étend sur près de 84 mille kilomètres carrés et intègre une grande variétés de paysages des contreforts de l'Himalaya. Vingt tribus principales pour environ un million de personnes habitent l'État. Certaines pratiquent l'hindouisme, d'autres, regroupées à l'ouest, le bouddhisme tibétain. Mais la plupart des tribus pratiquent des religions autochtones impliquant l'interaction entre divinités et esprits de la nature. En 1978, l'Inde a promulgué une loi visant essentiellement à décourager toute présence chrétienne. Aucun prêtre n'était autorisé à pénétrer dans l'État d'Arunachal Pradesh. Aujourd'hui, l'Arunachal Pradesh figure toujours parmi ces sept États indiens où les lois anti-conversion continuent à être en vigueur, même si environ 250 000 ressortissants d'Arunachal Pradesh sont désormais chrétiens. Cette vidéo relate l'histoire de ce travail missionnaire, mais constitue avant tout un beau documentaire sur une région à découvrir……
« Là où Dieu pleure » :
entretien avec Monseigneur George Palliparampil, évêque de Miao
ROME, dimanche 3 avril 2011 (ZENIT.org) - Quand George Palliparampil, aujourd'hui évêque de Miao, a commencé son ministère dans l'extrême nord-est de l'Inde, son travail missionnaire était illégal et il a dû subir des interrogatoires de police.
Malgré les obstacles incessants, la terre missionnaire de Mgr Palliparampilis est l'endroit où l'Église catholique a le plus progressé au cours des 30 dernières années, avec plus de 10000 baptêmes d'adultes chaque année, en dépit d'une interdiction frappant les conversions. Aujourd'hui, plus de 40% des quelques 900.000 habitants de l'Arunachal Pradesh sont catholiques, et leur nombre augmente rapidement.
Le prélat, âgé de 56 ans, a été questionné dans l'émission de télévision « Là où Dieu pleure ».
Q : Votre Excellence, nous parlons de l'extrême nord-est de l'Inde, une région très montagneuse habitée par des tribus qui, jusqu'à il y a encore 60 ans, étaient des chasseurs de têtes de culture païenne. Combien de tribus vivent encore dans cette zone ?
Mgr Palliparampil : - Il existe 26 tribus principales, divisées en peut-être plus de 120 sous-tribus, chacune avec son propre dialecte et sa culture spécifique.
Ces tribus étaient païennes ?
- Je voudrais clarifier que le mot « païen » s'entend dans le sens que ce sont des gens qui n'ont aucune religion organisée. Ils adorent les puissances de la nature. Le mot « animisme » serait plus approprié. Tout se ramène aux esprits, bons et mauvais. Si survient quelque chose de bon, cela est dû à la présence de bons esprits. Si, en revanche, survient quelque chose de mauvais, c'est à cause des esprits mauvais, et il faut se les concilier. Des sacrifices propitiatoires doivent être accomplis afin d'apaiser l'esprit mauvais.
Existe-t-il le concept d'un Dieu ?
- Oui, par exemple les Tani croient en un ancêtre commun. J'ai effectué une étude de leur culture, et elle est très semblable à ce que nous lisons dans le Livre de la Genèse. Ils croient en un seul Dieu. Le soleil et la lune sont les deux yeux de Dieu à travers lesquels Dieu nous voit. Abotani, le premier père, avaient deux fils comme Caïn et Abel, et ainsi continue l'histoire.
Donc, quand est arrivé le christianisme, il y avait déjà une ouverture ?
- Il y avait une ouverture, et elle existe encore. En fait, ils réalisent qu'ils trouvent leur épanouissement dans quelque chose qu'ils possédaient déjà en partie. Les groupes Tani croient qu'ils font partie d'une religion mondiale.
Les Tangsa y trouvent l'accomplissement de leurs récits. Ensuite nous avons la fameuse croix Mishmi. Certains groupes de Mishmi ont l'habitude de tatouer une croix sur leur corps, mais personne ne connaît l'origine de ce tatouage.
La nouvelle acceptation du christianisme dans cette zone s'est faite au prix de maintes difficultés. Il y a des obstacles imposés non seulement par la culture païenne, mais aussi par les restrictions décrétées par le gouvernement indien qui, jusqu'à très récemment, ne permettaient pas aux chrétiens d'exercer leur ministère dans la zone de l'Arunachal Pradesh. Quand êtes-vous allé pour la première fois dans l'Arunachal Pradesh ?
- Ma première visite a été à un village appelé Pappu nala, dans lequel 400 personnes s'étaient rassemblées pour célébrer Noël. Au moment où nous avons atteint la zone, elle était encerclée par la police, et nous sommes repartis. Sur la route, nous avons été rattrapés et détenus jusqu'à 1h30 du matin. Ils nous ont interrogés mais, au lieu de m'effrayer, j'ai senti en moi une détermination qu'il fallait faire quelque chose en ces lieux, car j'avais trouvé les gens affamés de foi, et des services de l'Église, tout ce dont ils avaient été privés jusqu'ici.
Les dirigeants politiques ne voulaient pas que les chrétiens viennent, ils ne voulaient pas que les chrétiens évangélisent, et ils vous arrêtaient et vous déportaient. Mais quelle a été la réaction des gens ?
- Les gens veulent quelqu'un qui les aime. C'est mon expérience. J'ai rencontré un excellent accueil ; et pour vous donner une idée, quand les gens du village de Pappu nala ont appris que nous avions été arrêtés, 300 d'entre eux se sont rendus au commissariat de police avec des poignards, des épées et des torches et l'ont encerclé, décidés à ne pas bouger tant que nous ne serions pas relâchés. Vers 23h30, le policier nous a demandé : « Je vous prie, faites partir ces gens. Vous passerez la nuit ici et demain nous vous ramènerons chez vous ». J'ai insisté : « Non, ce ne sont pas nous qui les avons appelés ». Le chef de village a ajouté : « Nous ne bougerons pas d'ici ». Pour finir, vers minuit et demi, ils ont pris un camion de l'armée pour nous ramener à Assam, mais les gens ont insisté : « Nous ne partirons pas, car nous n'avons pas confiance dans le gouvernement ». Ils se sont entassés au maximum dans le camion et tous nous ont escortés jusqu'à la mission. Seulement alors ils sont repartis. C'est la réaction des gens. Je suis resté là toutes ces années. Au début je ne faisais que passer. A partir de 1992, je me suis installé, et je dirais que je suis devenu l'un d'entre eux.
Effectivement, le gouvernement perçoit de plus en plus que l'Eglise protège la culture locale. Comment se fait-il que vous protégiez la culture locale et comment y parvenez-vous face à la globalisation et la sécularisation ?
- C'est effectivement la première chose qu'il faut garder présente à l'esprit : la compréhension erronée que certaines personnes ont de la culture. Certains pensent que la culture est quelque chose de très statique - une façon traditionnelle de s'habiller et de vivre, peut-être dans des huttes. Cela seul n'est pas la culture. La culture est ce qui façonne un homme ; ce qui lui confère son identité, son mode de pensée, son système des valeurs. En devenant chrétien ou en vivant chrétiennement dans la société moderne mondialisée, un membre d'une tribu ne devient pas pour autant moins tribal.
Dans votre diocèse, il n'y a que 70 000 catholiques et ce chiffre est en rapide augmentation. Quel a été, selon vous, le plus grand outil d'évangélisation, qui a encouragé la diffusion de la foi dans l'Arunachal Pradesh ?
- Je crois que le plus grand succès, si on peut dire ainsi, est que les gens ont senti que, dans l'Église, ils trouvent quelqu'un qui chemine avec eux. Non pas quelqu'un qui vient pour leur donner des plans et des projets, en leur disant : « Faites ceci et vous progresserez » ou, « nous vous donnons des fonds pour que vous en disposiez comme bon vous semble » ou encore « Priez comme ceci et vous serez sauvés » ... . » Non, ce qu'ils ont vu, c'est quelqu'un qui s'implique dans chaque aspect de leur vie et ils l'acceptent.
Je peux citer le policier qui nous a arrêtés en 1980. Il a dit très clairement : « Il n'y a pas de village où ces missionnaires chrétiens ne sont pas allés. Ils ont dormi dans les maisons tribales. Ils ont mangé avec les membres des tribus. Et ceux-ci peuvent entrer à tout moment dans leurs maisons. Leurs enfants vont à leurs écoles dans toute l'Inde, et ils accueillent les malades pour les soigner, pas seulement dans les hôpitaux du nord-est, mais jusqu'à Chennai, Apollo et Velur, et pas pour les convertir mais seulement pour des raisons humanitaires. Quand ces personnes [les missionnaires chrétiens] arrivent, je dois l'admettre, les membres des tribus désirent faire partie du christianisme ». Et c'est ce qui se passe en réalité. Il ne s'agit pas d'une sorte de conversion imposée comme certains le prétendent. C'est tout simplement l'acceptation.
Propos recueillis par Mark Riedermann pour l'émission télévisée « Là où Dieu pleure », conduite par la Catholic Radio and Television Network (CRTN), en collaboration avec l'association Aide à l'Église en Détresse (AED).
Sur le Net :
- Aide à l'Église en détresse France
www.aed-france.org
- Aide à l'Église en détresse Belgique
www.kerkinnood.be
- Aide à l'Église en détresse Canada
www.acn-aed-ca.org
- Aide à l'Église en détresse Suisse
www.aide-eglise-en-detresse.ch
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