Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mardi 4 janvier 2011

Gbagbo affûte sa défense


La journaliste Awa Tabitha Danon de la RTI reçoit sur le plateau de l'émission  dite "Raison d'État" Jacques Verges et Roland Dumas en vue de "comprendre" la crise post-électorale ivoirienne et de "sonder des pistes" de sortie de crise.


Des Ivoiriens de France étaient ce lundi 3 janvier à l`aéroport de Roissy afin de "faire une surprise" à Jacques Vergès et Rolland Dumas, avocats de Laurent Gbagbo, pour leur retour d`Abidjan, a constaté un journaliste de l’AFP. "On veut leur faire une surprise, on ne comprend pas que des avocats français puissent défendre un tel criminel, qui insulte même leur pays", a expliqué à l`AFP M. Coulibaly, 46 ans. "Les gens en Côte d`Ivoire souffrent, certains n`ont plus à manger, et quand on voit ces avocats aller là-bas, récupérer de l`argent dans de telles conditions, on trouve ça honteux car c`est l`argent du peuple ivoirien" a pour sa part dénoncé Agathe.  "Contrairement à l`image que les médias donnent il n`y a pas que dans le Nord qu`Alassane Ouattara est soutenu. "Mon petit frère fait partie des tout premiers morts en Côte d`Ivoire après les élections. On entend parler de personnes blessées, qui sont paraît-il amenées à l`hôpital mais qui n`ont toujours pas été revues depuis" a pour sa part expliqué Marocas, Ivoirienne vivant en France "depuis 20 ans".
"Ils ont arrêté mon fils, blessé par balle mon neveu, j`ai le cœur vraiment gros aujourd`hui et je ne veux qu`une chose, c`est que Gbagbo parte, on veut Ouattara !" a insisté une Ivoirienne au bord des larmes, qui a requis l`anonymat.

L'Avocat du Diable



Maître Jacques Vergès, aussi appelé "l'avocat du diable", défend Khieu Sampan, 76 ans et ancien président du régime cambodgien Khmer rouge entre 1975 et 1979, jugé par un tribunal de l'ONU pour un génocide qui a coûté la vie à deux millions de personnes.

lundi 3 janvier 2011

Égaré

 "… depuis son arrivée en ville, un sourd mélange de haine, de souffrance et de mauvaise humeur l'avait saisi au contact de ses contemporains, qu'il avait perdu l'habitude de voir de près."
Tony Duvert : Quand mourut Jonathan, p. 67

samedi 25 décembre 2010

Noël à Bethléhem : entre occupation israëlienne et islam radical…

« Couper Bethléhem de Jérusalem et du reste du monde n’apportera pas la paix » 

Monseigneur Fouad Twal, patriarche catholique latin de Jérusalem


Encore un mur de trop…


L’occupation israélienne a radicalement limité la liberté de culte des Palestiniens et leur accès aux églises en Terre sainte. Depuis que le mur d’Israël est terminé dans la partie nord de la cité, Bethléhem et Jérusalem sont désormais complètement coupées l’une de l’autre.

À bien des égards, Bethléhem est devenue la ville emblématique palestinienne sous occupation : sa population est confrontée à des violences quotidiennes, sa géographie historique et son paysage sont abîmés par l’expansion des colonies illégales, le Mur israélien de séparation enfonce profondément ses méandres dans son cœur et la coupe de ses liens ancestraux, politiques, sociaux, économiques et religieux avec Jérusalem et le reste de la Cisjordanie, et ses perspectives économiques sont de plus en plus sombres, année après année. Pour les Palestiniens qui vivent à Bethléhem et dans ses environs, chaque Noël devient moins une raison de se réjouir qu’une raison de réfléchir sur l’immense tragédie qui s’est abattue sur la ville sainte où vit l’une des plus anciennes communautés chrétiennes de la Terre.

Toutes les fêtes chrétiennes pénalisées par le bouclage de Bethléhem d’Israël
- D’après le rapport sur la Liberté religieuse dans le monde de 2010, publié par le Département d’Etat US, la construction du mur a « empêché de façon conséquente les habitants de Bethléhem de se rendre à l’église du Saint-Sépulcre à Jérusalem et a rendu difficiles les visites sur les sites chrétiens de Béthanie et Bethléhem pour les Palestiniens qui vivent côté Jérusalem de la clôture ».
- Le même rapport stipule que le Mur et « les check-points ont également nui aux déplacements du clergé entre Jérusalem et les églises et monastères de Cisjordanie, de même qu’à ceux des congrégations entre leur siège et leurs lieux de prières. »
- Le Mur a également pénalisé la fête de Mar Elias (Saint Elie), célébrée traditionnellement en août par les chrétiens palestiniens et musulmans de Bethléhem, dont beaucoup ne peuvent plus se rendre au monastère situé pourtant à seulement quatre kilomètres au nord de Bethléhem.
- La deuxième halte de la procession chrétienne avec les Patriarches, venant de Bethléhem, se faisait autrefois quelques mètres après la mosquée Bilal/tombe de Rachel. Aujourd’hui, à cause du Mur, la procession n’attend plus le patriarche à cet endroit.
- Les restrictions israéliennes aux déplacements des Palestiniens ont aussi affecté la fête de la Vierge Marie, une procession annuelle qui a lieu en août. Ces restrictions empêchent les chrétiens de la région de Bethléhem de participer à la procession qui se termine à l’église de l’Assomption, à Gethsémani dans Jérusalem.


Le mur de Bethléem : une toile pour les artistes