Carnets de Voyages en Syrie avec la Communauté syrienne de France

Pages spéciales…

Le Maître et Flanby…


Au pays de Mikhaïl Boulgakov, Flanby rend visite à Maître Poutine…

Flanby saura-t-il enfin se taire, et ne plus se comporter en guignol irresponsable et diplomatiquement nul... Flanby saura-t-il écouter les leçons de Maître Vladimir Poutine et nous revenir tout nouveau et plein de bonnes idées ? Flanby aura-t-il révisé ses leçons avant de s'envoler rencontrer le Maître ? Le Maître qui, début juin 2012, l'avait déjà courtoisement invité à plus de lucidité à l'égard de la Syrie et du président Bachar el-Assad :

« Regardez, l'Irak, la Libye, est-ce que c'est le bonheur, est-ce que ces pays sont en sécurité aujourd'hui ? Nous savions tous que Kadhafi était un tyran. Mais pourquoi n'écrivez-vous pas ce qui s'est passé après sa chute, à Syrte notamment ? »

La crise syrienne connait déjà un vainqueur, la Russie de Poutine, qui s’est révélée comme l’adversaire le plus efficace face à l’hégémonisme atlanto-wahhabite. Et qui a pris la tête d’un regroupement de nations résistantes au projet de l’Empire atlantiste. Une résistance victorieuse, car ce qui a marché en Libye a manifestement échoué en Syrie, et les Russes ont joué, après l’armée et le peuple syriens, un rôle fondamental dans cet échec. On peut toujours essayer d’analyser ou disséquer, ou retourner telle ou telle déclaration de responsable russe : le fait demeure que Moscou ne fera rien contre le gouvernement syrien, et qu’il continuera de l’aider – discrètement – diplomatiquement, économiquement et militairement. Parce que, pour Poutine et son administration, ce qui est en jeu en Syrie, ce n’est pas la base navale de Tartous, c’est la crédibilité internationale de la Russie.

samedi 23 février 2013

Hommage à Monseigneur Pierre Boz…


« Il nous reste l’immense regret de n’avoir pas eu assez tôt la conscience d’une communauté, d’un peuple nouveau qui était en train de naître dans ce pays. Communauté et peuple nouveau que nous n’avons pas pu défendre. »


Monseigneur Pierre Boz,
Exarque patriarcal des melchites catholiques
est décédé à l'âge de 87 ans  le 15 février 2013 à l’hôpital du Val de Grâce


Ses obsèques seront célébrées
ce samedi 23 février 2013 en la Chapelle du Val de Grâce
Place Laveran 75005 Paris


Monseigneur Pierre Boz était Exarque Patriarcal des Melkites catholiques (Exarque du patriarche de Damas et de tout l'Orient), président de l'Association des Chrétiens originaires de Kabylie et de leurs amis, conseiller pour l'islam auprès de l'archevêché de Paris.

Oranais d'adoption, père blanc à Fort national, assistant de Monseigneur Bertrand Lacaste évêque d’Oran en 1962, chargé de mission par le cardinal Feltin en 1965, arabisant de longue date, spécialiste des dialectes du Maghreb, fin connaisseur de la culture berbère, islamologue, Monseigneur Pierre Boz est l'auteur d'un livre à découvrir « L’islam découverte et rencontre ».

Le 29 juin 1962, alors aumônier de la Petite Chapelle, il a participé à des négociations officieuses afin de faciliter le départ des commandos de l'OAS-Oran dont une partie quitteront le port d'Oran à bord du bateau le « Ville d'Alger » destination Marseille en tenue de brancardiers de la Croix-Rouge.

Le 5 juillet 1962, Pierre Boz présent à Oran vivra l'horreur des massacres des Musulmans et Européens français d'Algérie par les hordes FLN…


Un livre à découvrir…


Très soucieux d'entendre l'intériorité religieuse de cette expérience, il met en valeur ses proximités et ses différences avec celle des juifs et des chrétiens. Lors de la première édition de ce livre au début des années 1990, le contexte de l'islam était différent, moins marqué par la percée des mouvements fondamentalistes, la question du terrorisme, le développement et l'organisation d'un islam propre à la France. Cette nouvelle édition propose donc des informations complémentaires, avec de nouveaux chapitres consacrés par exemple à la notion de Djihad, aux forces en présence au sein de l'islam de France, ou aux commentaires nouveaux du Coran. Une excellente initiation à l'islam, conçue dans un esprit de compréhension, de respect et de dialogue.

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Homélie de Monseigneur Pierre Boz à Notre Dame de Paris, le 5 juillet 2012

Membre du groupe de recherche des Français disparus en Algérie, le 5 juillet 2012 à Notre-Dame de Paris Monseigneur Pierre Boz concélèbre avec Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, évêque auxiliaire de Paris, président de la cérémonie, une messe solennelle du souvenir pour toutes victimes des évènements 1954-1962, avec une intention particulière pour les enlevés et disparus et les religieuses et les religieux tués lors de ces troubles. Lors de cette messe Monseigneur Pierre Boz, l'Oranais, a prononcé cette très belle homélie :


Pierre Boz a passé une grande partie de sa vie en Algérie, comme enseignant de la langue arabe, ouvrant sur la lecture du Coran. Initié également au monde berbère par des années passées chez les Pères Blancs à Fort-National (Béni-Iratem), il a vécu d'abord à Alger, et ensuite à Oran, durant les évènements d'Algérie qui ont abouti à son indépendance en juillet 1962. Comme des centaines de milliers de Pieds-noirs et d'Algériens musulmans, qui ne pouvaient plus vivre dans ce pays, il a connu l'Exode et une "fin des temps". Il témoigne.

Monseigneur,

Chers amis « Pieds-Noirs »,

Nous sommes ici ce soir pour le souvenir et la prière d’intercession pour toutes les victimes de la guerre d’Algérie de 1954 à 1962. Le Seigneur les a déjà sûrement prises en grâces et en pitié, quelles que furent leur religion et leur foi.

Nous aurons une intention particulière pour les religieuses et les religieux massacrés durant ces évènements et les hommes, les femmes, les enfants enlevés et disparus à jamais.

S’il nous arrive encore de nous souvenir des drames vécus, des atrocités, des enlèvements et de ne pouvoir encore effacer certaines images qui rendent nos nuits interminables, c’est que nous ne sommes pas totalement guéris de cette fin des temps que beaucoup d’entre nous ont vécue. Comment réparer des blessures, les fêlures irréversibles striées dans nos cœurs et nos vies ? Cela donnera à notre mémoire l’empreinte de la douleur, du mal subi qui nous rendent solidaires de tous les peuples ou communautés victimes de génocide, même si ce mot terrible n’a pas encore é appliqué à notre histoire.

Mais une longue marche, une longue maturation ont été accomplies et assurées depuis cinquante ans par les hommes et les femmes de communautés si diverses qui constituaient notre quotidien sur notre Algérie natale, Ces hommes et ces femmes, nous sommes de ceux-là, juifs, musulmans, chrétiens ou sans aucune religion, furent condamnés à la Dispersion à la suite d’un invraisemblable mélange d’erreurs de jugement, de passions et peut-être aussi de haine et de trahisons. Si pour les décisions au plus haut niveau, si pour les engagements de toutes sortes qui sont à l’origine de notre sinistre destinée, nous n’avons pas été consultés, et délibérément écartés, nous savons du moins comment tout cela s’est passé. Et nous avons eu le temps avec le temps qui passe, de prendre la mesure de nos propres responsabilités comme « pieds-noirs », mais aussi une plus grande clairvoyance sur les responsabilités des autres acteurs du drame qui fut le nôtre.

Et jamais, dans cette quête, aucun sentiment de repentance ou une quelconque demande de pardon ne se sont imposés à nous. Il nous reste l’immense regret de n’avoir pas eu assez tôt la conscience d’une communauté, d’un peuple nouveau qui était en train de naître dans ce pays. Communauté et peuple nouveau que nous n’avons pas pu défendre. Nous fûmes même traités d’assassins lorsqu’il fut question de défendre la terre de nos morts.

Au-delà de toute rancune, au-delà de toute haine, la mémoire de ce passé reste une nécessité absolue pour sa transmission dans les temps à venir, comme une part irremplaçable de l’Histoire de la France, de l’Europe, de notre Mer commune, et aussi de l’Église. Ce passé fait désormais partie de l’héritage spirituel de nos enfants et des générations à venir. Il doit également peser sur notre propre réflexion, pour un retour et la cohérence sur nous-mêmes, la réconciliation avec notre histoire et notre place dans le monde et dans notre nouvelle patrie. Pour aller de l’avant, la réconciliation est nécessaire et signe de notre humanité, avec tout homme de bonne volonté qui a pu être notre adversaire, peut-être même notre ennemi, jusqu’à celui qui, par temps de folie, a tué ou enlevé l’un des nôtres.

Comme dit l’Écriture, jusqu’en éternité, seront reconnus ceux qui ont « traversé la Grande Épreuve » et qui restent signés du Sang de l’Agneau.

Mais il fallait aussi que Lumière soit faite sur ce passé.

Il fallait à tout prix, extraire de l’histoire, nos communautés d’Algérie, du magma idéologique et tragique dans lequel a baigné pendant des décennies, toute l’Afrique du Nord : fin de l’Empire Ottoman (1917), première revendication d’indépendance de l’Algérie en 1926, à Paris, et les 10 000 Algériens assassinés ou disparus, victimes des combats en France entre partisans algériens du pour ou du contre la France (entre 1945 et 1954), proclamation au temps de la « guerre froide » de la Troisième Internationale du Komintern Soviétique, déclarant que toute colonisation, identifiée à l’exploitation « de l’homme par l’homme », était le crime absolu pour les pays qui en bénéficiaient.

Plus profondément, il fallait séparer la guerre de conquête de l’Algérie, guerre hélas semblable à toutes les guerres durant lesquelles assaillants et assaillis commirent des actes irréparables, séparer la guerre de conquête d’avec l’arrivée sur ces terres africaines, des hommes et des femmes les plus pauvres de la Méditerranée. Les Métropolitains eux-mêmes se rendirent compte, lors du l’Exode imposé en 1961-1962, que les descendants de ces premiers arrivés, appelés « Pieds Noirs » n’avaient aucune ressemblance avec les découvreurs conquérants d’Isabelle la Catholique, revenant des Amériques, sur des galions remplis des trophées et d’or. Plus de cent ans de « colonie » n’avaient pas transformé ces hommes et ces femmes en « maîtres d’esclaves », ni en possesseurs de trésors. Ils n’avaient que le souvenir de leurs morts, leurs ancêtres qui n’ont vécu, la plupart d’entre eux, sur cette terre, que les années de leur jeunesse de pionniers et d’ouvreurs d’espaces nouveaux, tant cette terre était ingrate et dure, et depuis des siècles fermée sur elle-même. Leur existence ne dépassait pas trente cinq ans.

Et pourtant que de liens créés, qui ne nous font que regretter cet immense gâchis de cette fausse guerre d’Algérie, durant laquelle les habitants de ce pays ont failli perdre leur âme et le culte héréditaire de la lumière et de terre et de la mer ! Ce fut une histoire achevée par un simulacre de traité de paix entre des communautés qui avaient déjà appris à vivre ensemble, à faire la fête ensemble, et à mourir ensemble.

Et mourir ensemble aussi pour une Patrie, découverte dans la douleur et dans le doute, mais avec quelle loyauté et quelle générosité. Ceux de nos frères algériens qui sont morts et ont souffert pour notre commune patrie ne sont ni des traitres ni des renégats. Ce sont les meilleurs d’entre nous. Car leur route fut plus longue et souvent plus cruelle que la nôtre, combien semée de malheurs. Mais ils sont avec les « Pieds-Noirs », les annonciateurs de temps nouveaux que nous vivons. Avec le retour parmi nous en « terres d’Occident » de nos frères d’Afrique du Nord. C’est avec eux qu’il faudra construire un monde nouveau. Si le chagrin, surgi de l’abandon de leur terre l’Algérie, a fait mourir prématurément, nombre de nos anciens, lors de leur exil en 1962 en France ou ailleurs en Méditerranée, jamais le suicide pratiqué par nos ancêtres les Donatistes n’a traversé le cerveau d’un « Pied-Noir ». Revenus en Europe, les «Pieds-Noirs » se sont remis à la tâche avec un courage et une persévérance qui étonnèrent les Métropolitains. Ceux-ci eurent du mal à reconnaître en ces hommes et ces femmes, ceux ou celles qui « auraient fait suer le burnous » ou auraient humilié l’ « indigène » comme on disait alors. C’est ainsi que certains observateurs de la vie économique de l’Europe n’hésitent pas à signaler, à décrire le rôle et la part non négligeable prise par les Français d’Algérie, dans l’embellie économique et les progrès acquis durant les « Trente Glorieuses » en France.

Nos frères des communautés ecclésiales d’Europe furent étonnés de la ferveur, de la chaleur des chrétiens venus d’Algérie dans l’expression de leur foi et aussi de leur expérience et des difficultés de la Rencontre avec l’Autre.

Mais à une autre échelle ou perspective, cette vie commune de plus d’un siècle, et cette rencontre au niveau de la pensée et du comportement quotidien, qui sont les bases de toute rencontre durable au-delà des cultures, cette première rencontre entre Orient et Occident après les Croisades, dans un tout autre contexte, n’a-t-elle pas semé des germes qui ont lentement mûri pour au moins initier ces mouvements profonds qui bouleversent actuellement, dans un sens positif, nous l’espérons de tour notre cœur, le monde arabo-musulman ?

C’est ce rôle qu’ont joué les chrétiens du Moyen-Orient auprès de leurs compatriotes, lors de la « Renaissance » de ce continent à la fin du 19e siècle.

Et commence à se lever au milieu de nous ce souffle, non pas de l’oubli qui serait une trahison pour notre histoire, commence à se lever au milieu de nous, ce Souffle de l’Esprit, ce souffle de l’Espérance, cet espoir qui purifie, qui dégage des horizons nouveaux pour des routes nouvelles, fi sabil lillah, « sur la voie de Dieu » comme on disait autrefois ?

vendredi 22 février 2013

jeudi 21 février 2013

Le minhistrion Montebourg et l'industrie française vus par un patron américain



 En dépit de moult revers, il a toujours bien belle allure… et le verbe haut, le minhistrion à Flanby !!!

La lettre de Titan à Montebourg

« Les Échos » publient aujourd'hui la copie d'un courrier par lequel le président du groupe américain Titan explique au prétendu "ministre" du Redressement productif pourquoi il jette l'éponge sur la reprise de l'usine Goodyear d'Amiens Nord. Applaudissons au réalisme de cet industriel… et souhaitons que ce courrier connaisse la plus large diffusion en Flanbyland, notamment auprès des syndicats…






Alors que le minhistrion à Flanby dans sa superbe reste bouche cousue, le PDG de Titan, dans un entretien accordé à l'AFP, met délibérément sa pédagogie au service des Français… Espérons qu'il soit compris… seulement un peu !!!

Le patron américain de Titan International, Maurice Taylor, revient auprès de l'AFP sur sa lettre au "ministre" français Arnaud Montebourg, souhaitant vivement qu'au lieu de négocier, le gouvernement "déroule le tapis rouge à tous ceux qui veulent mettre de l'argent dans des entreprises en France".

Maurice Taylor a confirmé mercredi avoir écrit au "ministre" français du redressement productif, qui "n'arrêtait pas de m'envoyer des lettres". "Ses lettres étaient très cordiales et tout, mais les politiciens font partie du problème, ils n'ont aucune idée de rien".

"Je n'écris pas de lettres toutes roses", la lettre à Arnaud Montebourg n'est pas "une lettre à une petite amie, on parle d'affaires", insiste M. Taylor, dont la missive, accueillie avec délectations par la grande majorité des Français, a provoqué auprès des syndicats des réactions effarouchées.

Dans ses missives, le ministre français suppliait le patron du groupe américain de "relancer les négociations", raconte, moqueur, M. Taylor en prenant l'accent français. "Je lui ai dit vous êtes dingue", ajoute-t-il. Il n'y a pas de négociations possibles puisque "nous sommes les seuls au monde à avoir voulu mettre de l'argent dans l'usine".

"Nous sommes ceux qui avons le carnet de chèques et vous nous dites que nous devons d'abord rencontrer les syndicats…  Vous êtes dingue", insiste-t-il.

"Les ouvriers français travaillent bien mais le problème", c'est que "la journée d'un ouvrier français fait sept heures payées mais les ouvriers prennent une heure pour déjeuner et faire des pauses, ils travaillent trois heures, et les trois autres heures ils s'assoient ou se promènent et discutent".

"Quand j'ai dit ça au président du syndicat, il m'a dit, c'est comme ça en France. Je lui ai dit que les ouvriers (de l'usine Goodyear d'Amiens) étaient parmi les plus payés de France, ils ont de très bons salaires et de superbes prestations sociales", confirme-t-il. 

Les ouvriers français, "on ne peut pas les suspendre, on ne peut pas les licencier", déplore-t-il.

"Non seulement vous êtes parmi les plus chers, mais votre gouvernement autorise les Indiens et les Chinois à vendre leurs pneus en France", alors qu'ils sont "subventionnés par leurs gouvernements" et que leur coûts de production sont moins élevés. À l'inverse, regrette-t-il, "les Français n'ont pas le droit de vendre leurs pneus en Chine".

"Les fermiers français veulent un bon rapport qualité-prix pour leurs pneus" agricoles, spécialité de Titan International, et du coup "ils achètent ces pneus" chinois ou indiens.

Goodyear a annoncé fin janvier que l'usine d'Amiens Nord allait fermer, menaçant 1 173 postes. Des négociations entre le groupe et Titan International, un groupe établi dans l'Illinois, au nord des Etats-Unis, ont échoué à l'automne dernier après plusieurs années de discussions.

Arnaud Montebourg "me dit  - on ne sait pas si on veut que vous veniez produire en France, vous devez d'abord parler aux syndicats, je lui dit - mais qu'est-ce que c'est stupide !", raconte-t-il. "Il faudrait dérouler le tapis rouge à toutes les entreprises qui veulent investir de l'argent en France". Et maintenant les ouvriers d'Amiens "vont tous perdre leur emploi, et ils ne seront jamais payés autant qu'ils le voudraient".

"Bientôt, même Michelin ne produira plus de pneus en France parce que c'est trop cher. Aux États-Unis aussi c'est difficile, mais la différence c'est que les ouvriers américains travaillent huit heures, ils ont une heure de pause, on peut compter sur six heures et demi de travail effectif".

"Je reviens d'Australie, j'y ai rencontré de jeunes Français et Espagnols qui y ont déménagé parce qu'il pouvaient y trouver du travail. C'est pour ça qu'en France, bientôt, tout le monde sera assis dans des cafés à boire du vin rouge mais on ne gagnera plus d'argent", conclut M. Taylor.


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Le Wall Street Journal approuve sans réserve le PDG de Titan et dans un éditorial sous-titré "Un PDG américain dit la brutale vérité à l'État français” rappelle que : « M. Taylor a construit Titan à partir de rien, en a fait un important fabricant mondial de pneus pour le matériel agricole. Quand Goodyear a voulu vendre son usine d'Amiens Nord, Titan a été la seule entreprise à faire une offre. Mais l'usine est contrôlée par la CGT, syndicat d'extrême gauche que M. Taylor nomme, non sans raison, le syndicat communiste. »

L'éditorial n'épargne pas le minhistrion du Redressement productif, Arnaud Montebourg : « Pas un mois ne passe sans qu'une nouvelle usine ferme, ou que M. Montebourg ne menace un patron qui menace de fermer une usine, ou bien qu'il supplie un patron (parfois le même) de rester en France ». L'éditorialiste suggère finalement de rebaptiser Arnaud Montebourg « ministre du déclin industriel ».


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Le New York Times titre « Quel Brouhaha ! », en français dans le texte, et considère que la lettre du PDG a « touché au nerf » les Français. « L'inquiétude sur la baisse de la compétitivité et la politique fiscale clivante du gouvernement Hollande ont conduit certains économistes à se demander si la France ne risquait pas de devenir le prochain grand malade d'Europe. » Pour le quotidien new-yorkais, « la semaine de 35 heures, le marché du travail rigide et l'influence des syndicats sur le marché du travail ont longtemps été source d'aggravation des affaires ».

lundi 18 février 2013

Le Ratanakiri aujourd'hui…


Le Petit Futé, pas plus tard que dans son édition de 2004, présentait encore le Ratanakiri comme "le jardin secret du vieux royaume"… Une province qui, il y a encore bien peu de temps, ne pouvait que faire rêver les amoureux d'Asie… Adieu la forêt… Adieu éléphants, ours malais, tigres, sangliers, gaurs, aigles pêcheurs… Le goudron est arrivé… Touristes et ONG s'y ébattent éhontément… Planteurs et exploitants étrangers pillent et détruisent… des destructions irrémédiables… encore bien plus néfastes que les effets des guerres sauvages dont ce coin d'Indochine a aussi subi les ravages…

RATANAKIRI

Province montagneuse située à l’extrême Nord-Est du Cambodge, Ratanakiri est un peu le jardin secret du vieux royaume. Oubliée parce qu'enclavée, elle est quasiment déserte, peuplée pour l’essentiel de tribus proto-indochinoises telles que Kroeung, Tampoun, Jaraï, Brou, Katcha… minorités dont la culture et le mode de vie sont restés pratiquement inchangés depuis la préhistoire. Ratanakiri est une zone de hauts plateaux où alternent jungles et forêts claires. La région est truffée de chutes d’eau, de grottes, de lacs, de mines d’or et de pierres précieuses. L’éléphant y remplace souvent le camion et les animaux sauvages abondent, tels l’ours malais, le tigre, le sanglier, le gaur, l'aigle pêcheur, et toutes sortes d’oiseaux colorés.

Ratanakiri, c'est une nature somptueuse, des paysages grandioses, des cultures authentiques, mais également des pistes défoncées et une poussière rouge qui vous colle à la peau. Pour pleinement goûter un séjour à Ratanakiri, il faut avoir le temps. Les liaisons aériennes sont parfois fluctuantes et un billet de retour n’est pas toujours synonyme de place dans l'avion... Banlung, la « ville rouge », est la capitale de la province. Elle succède en cela à Lomphat qui, située plus au sud, sur la rivière Sré Pok, a été détruite par les bombardements US pendant les années 1970 et n’est plus de nos jours qu’un gros village endormi. Durant toute la saison sèche, un épais nuage de poussière de latérite flotte au-dessus de cette ville du bout du monde, très « western », avec ses grandes rues à angle droit et ses maisons uniformément rouges.

Un vieux chasseur kroeung…  avec en mémoire bien des drames…
Ses longues oreilles percées ont longtemps porté ses trophées de chasse

À l'ombre des anacardiers, un trou noir et étouffant profond de 10 mètres… avec peut-être tout au fond quelques rares tout petits cailloux

Inlassablement, des tas de terre rouge remontée du fond du puits puis filtrée à mains nues dans l'espoir de quelques cailloux dits "précieux"…

Plus d'une semaine de travail pour une bande de tissu qu'un touriste "généreux" paiera à peine 5 dollars…

Les ONG sont passées par là… Un puits, avec une pompe évoquant un linga et une vasque d'écoulement qui pourrait être un yoni…

Du plaisir de faire ostensiblement la charité… Et on se fait copieusement photographier !!!

La distribution faite, certains de recevoir les bénéfices d'une bonne action… encore une belle photo de groupe…
avec ces pauvres enfants sans lesquels cette jubilation orgueilleuse de la compassion ne leur serait pas donnée…

Adieu la forêt… une pépinière d'hévéas qui, avec les anacardiers, bouleverseront les paysages…

À perte de vue ces pépinières d'hévéas… au fond la forêt irrémédiablement condamnée…

Insouciant, il est déjà entré dans un autre monde…

samedi 16 février 2013

Le Journal de Syrie





~ Le gouvernement turc poursuit ses violations flagrantes des principes de la loi internationale
~ Le premier ministre Al Halaki rencontre le Patriarche Grégoire III Laham:
~ Mufti Hassoun: La Syrie paye le prix de ses position soutenant les causes arabes
~ L'Inde contre toute intervention militaire en Syrie
~ Homs: Aveux d'un terroriste
~ Liban: Arrestation de onze personnes à Ersal pour detention d'armes


vendredi 8 février 2013

Les Pussy Riot promues "citoyennes d'honneur de la Ville de Paris" ?




Un vœu demandant à ce que les trois membres des Pussy Riot, Nadejda Tolokonnikova, Ekaterina Samoutsevitch et Maria Alekhina, soient nommées « citoyennes d’honneur de la Ville de Paris » sera déposé ce lundi 11 février au conseil de la Ville de Paris par les élus EELV.

C'est sans doute pour donner plus de poids à ce dossier urgent que des fervents de ces hooliganes en haine de la religion fondatrice l'Europe ont barbouillé aux couleurs de leurs héroïnes punks le monument érigé en mémoire du corps expéditionnaire russe venu soutenir les alliés en France lors de la guerre de 1914-1918. Ce monument situé place du Canada dans le 8e arrondissement de Paris avait été inauguré par Vladimir Poutine, alors Premier ministre, en juin 2011.

Le monument est un hommage aux soldats de l’Empire russe venus soutenir la France lors de la Première Guerre mondiale. Ce corps expéditionnaire russe comprenait 45 000 soldats et officiers organisés en quatre brigades, dont deux, fortes de 20 000 militaires, ont lutté sur le front franco-allemand en Champagne, coûtant la vie à plus de 5 000 d’entre eux. En 1917, année de la révolution russe, les brigades ont été dissoutes mais plus de 1 000 volontaires se sont engagés dans les troupes des Alliés pour continuer le combat au côté des Français.

Un acte en parfaite harmonie avec le climat de haine et destructeur des bases de notre civilisation instauré par les néo-sans-culottes portés au pouvoir autour de Flanby… Gageons que cet acte imbécile aura largement contribué à sensibiliser les élus de la ville de Paris et que Nadejda Tolokonnikova, Ekaterina Samoutsevitch et Maria Alekhina qui avaient escaladé l'autel de la cathédrale orthodoxe du Christ-Sauveur à Moscou pour une « prière punk » invitant la Vierge Marie à « chasser » du pouvoir le président Vladimir Poutine verront leur bravoure sacrilège reconnue… "Dis-moi avec qui tu fricottes, je te dirai qui tu es !" Et pourquoi pas ne pas remplacer le monument souillé par les statues de ces rebelles ? …

La culture selon les Pussy Riot et leurs fans en France

Au goulag ou au bordel, les Pussy Riot rien à branler !

jeudi 7 février 2013

La France promet, compromet, trahit… et s'en va… Une tradition fortement ancrée !



La France promet, compromet, trahit… et s'en va… Une tradition dont ont fait les frais avant Bamako et Tombouctou, Saïgon et Phnom Penh tragiquement… et aussi après les Khmers et les Vietnamiens du Sud, les Tamacheks, Arabes, Kabyles, Européens d'Algérie… Une tradition décidément bien établie… Aujourd'hui comportement franchement criminel de Flanby qui, pour quelques images de propagande à destination de la France et dans l'attente d'un prochain sondage moins désastreux pour son ego, n'a pas hésité à promettre, compromettre, puis livrer à l'abandon et aux représailles des populations généreuses mais sans défense et démunies de tout…

mercredi 6 février 2013

Robert Brasillach : Poèmes de Fresnes… "L’Enfant Honneur"



Robert Brasillach, le poète assassiné
Robert Brasillach, lors de son procès

Pierre Fresnay



Robert Brasillach, « Poèmes de Fresnes » dits par Pierre Fresnay 1/3


Robert Brasillach, « Poèmes de Fresnes » dits par Pierre Fresnay 2/3


Robert Brasillach, « Poèmes de Fresnes » dits par Pierre Fresnay 3/3



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Au berceau de l’enfant Honneur
On a vu deux fées apporter
Deux présents pour l’enfant Honneur
Le courage avec la gaieté.

- A quoi, dit-on à la première,
Sert un présent comme le vôtre ?
– Presqu’à rien répond la première
A donner du courage aux autres.

- L’autre, dit-on à la seconde,
N’est-il pas de trop pour l’Honneur?
– Un enfant, répond la seconde,
A toujours besoin d’une fleur.

Robert Brasillach (30 janvier 1945)


Le 6 février 1945 Robert Brasillach était fusillé, victime des vagues de l'Épuration… L'avocat général Philippe Bilger retrace le parcours de Robert Brasillach ainsi que son procès dans son dernier livre : "20 minutes pour la mort, Robert Brasillach : le procès expédié" publié aux éditions du Rocher.

Un procès qui n'a duré que 6 heures et dont le délibéré a pris 20 minutes (du jamais vu) pour aboutir à la sentence de mort. 20 minutes pour tout revoir, tout peser, tout analyser. Bref, 20 minutes pour rien, car tout était déjà décidé bien avant l'heure :
"… rien, jamais, ne parviendra à justifier cette froide résolution mise en œuvre par une cour d'exception et validée par un général de faire disparaitre un esprit, une âme, une vie de la surface de la France."



mardi 5 février 2013

Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) fait la nique à Flanby…


Le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) sur son site annonce clairement sa stratégie de collaboration sur le terrain avec les troupes françaises dans sa lutte contre le terrorisme islamique… Une collaboration incontournable pour les troupes françaises. Mais, il est bien évident que cette collaboration a un prix politique tout aussi clairement affirmé : une large autonomie de l’Azawad… bien plus une indépendance… Une indépendance qui concernera et chagrinera autant le Mali que le Niger, le Tchad et l’Algérie… Une dimension que Flanby n’a jamais pu ignorer… Des communiqués que l’Azawad a précisément eu l'intelligente sagesse de publier avant et alors que Flanby et ses minhistrions pavanaient à Tombouctou et Bamako…

Flanby qui a délibérément et éhontément menti aux populations maliennes qui l’accueillaient… Décidément un Flanby très gaulliste :  « L'intégrité du Mali ! ». Un mensonge évident et cynique face à des populations confiantes. Un mensonge qui ne peut que rappeler le malentendu « Je vous hais, compris ! » de DeGaulle ou son traître « Vive l’Algérie française ! » à Mostaganem…

Mensonge et affront à l’égard de ses hôtes quand il affirme : « Aujourd’hui c’est le plus beau jour de ma vie politique », alors que chacun sait, et lui le premier, que le plus beau jour de sa vie politique à Flanby c’est ce 14 mai 2011 quand Dominique Strauss-Kahn lui a ouvert la voie de la présidence de la République française par un malencontreux débraquettage…


État de l’Azawad

Unité – Liberté - Justice

Conseil Transitoire de l’État de l’Azawad
C.T.E.A

Communiqué de presse

Lutte anti-terroriste : le MNLA procède à l’arrestation de deux hauts responsables terroristes du Mujao et d’Ansar Edine

Le Mouvement National de la Libération de l’Azawad (MNLA) informe l’opinion nationale et internationale qu’une de ses unités antiterroriste a procédé, samedi 2 février 2013, à l’arrestation de deux hauts responsables terroristes qui sévissaient dans l’Azawad. Les deux terroristes ont été arrêtés dans la zone d’In Khalil, près de la frontière algérienne. Le premier terroriste est Mohamed Moussa Ag Mohamed. Il était l’un des trois plus importants chefs d’Ansar Edine et était commissaire du groupe terroriste Ansar Edine comme de l’AQMI. Le second terroriste est un haut responsable du MUJAO. Il s’agit de Oumeïni Ould Baba Akhmed.

Les deux responsables terroristes ont été emmenés à Kidal par les unités qui ont procédé à leur arrestation. Ils ont ensuite été auditionnés en présence du chef d’État major du MNLA, le colonel Mohamed Ag Najim. Dans le cadre de la coordination antiterroriste mise en place avec les forces françaises de l’opération « Serval », le MNLA transmettra à ces dernières toutes les informations récoltées au cours de l’interrogatoire des deux prisonniers.

D’autre part, il est également porté à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que la veille, soit le vendredi 1er février, une unité du MNLA a procédé à l’arrestation de deux autres terroristes à la suite du contrôle de deux personnes suspectes à bord d’un véhicule qui s’est avéré rempli d’explosifs. Les deux terroristes ont également été arrêtés et sont actuellement en détention à Kidal sous le contrôle du MNLA.

Par les preuves du terrain, le MNLA apporte aux yeux du monde entier toutes les garanties de son réel engament dans la lutte contre le terrorisme. Le MNLA apporte la preuve qu’il est la seule force politique et militaire valable dans l’Azawad et dément concrètement les mensonges de certains qui seraient mieux inspirés de faire l’économie de leurs allégations quand le MNLA agit concrètement sur le terrain.

L’acharnement de certains cercles obscurs qui cherchent à diminuer ou à noyer le MNLA avec des groupes artificiellement créés se trompent lourdement s’ils estiment faire l’impasse sur les nobles objectifs des azawadiens dont le MNLA demeure le seul représentant légitime. Il doit être bien compris que les mêmes causes engendrent les mêmes effets et que ce n’est pas en rééditant les mêmes pratiques, et avec les mêmes personnes, que le problème de l’Azawad se réglera. Le MNLA tout en étant entièrement engagé dans la lutte contre le terrorisme ne perd pas de vue l’intérêt suprême de la population azawadienne qui a placé en lui sa confiance.

Ouagadougou, le 04 février 2013

Mossa Ag attaher,
Chargé de communication du CTEA,
Porte-parole du MNLA


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État de l’Azawad

Unité – Liberté - Justice

Conseil Transitoire de l’État de l’Azawad
C.T.E.A

Note d’information à l’attention des médias

Il est porté à la connaissance des médias de la presse écrite, de la radio et de la télévision qu’au cours du Congrès de Tinzawatene, le Mouvement National de la Libération de l’Azawad (MNLA) et le Conseil transitoire de l’État de l’Azawad (CTEA), ont mandaté un seul et unique porte-parole du MNLA et chargé de communication du CTEA en la personne de Monsieur Mossa Ag Attaher. Nulle autre personne n’est habilitée à communiquer avec les médias sur les avis et positions du MNLA et du CTEA.

Toute déclaration, position ou avis concernant le MNLA n’engage que leurs auteurs et nullement le MNLA ou le CTEA. Par ailleurs, toute communication officielle du MNLA ou du CTEA n’est désormais validée que par sa publication sur le site officiel du MNLA.

Kidal, le 01 février 2013

Le Secrétaire Général du MNLA, président du CTEA

Bilal Ag Acherif

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Communiqué N-48/ Entrée des troupes françaises à Kidal

État de l’Azawad

Unité – Liberté - Justice

Conseil Transitoire de l’État de l’Azawad
C.T.E.A

Communiqué de presse

Entrée des troupes françaises à Kidal

Aucune autre force n’est en en présence à Kidal en dehors du MNLA et des troupes françaises de l’opération « Serval ».

Hier les troupes françaises qui ont atterris à Kidal ont été très bien accueillies par les populations de Kidal et par l’État major du Mouvement National de la Libération de l’Azawad. Des drapeaux français et des drapeaux de l’Azawad ont été déployés pour accueillir les soldats français en toute fraternité.

Le MNLA salue l’attitude de la France et rend hommage au sens du discernement des forces françaises qui œuvrent dans le cadre de l’opération « Serval ». En entrant seuls dans Kidal et en coopération avec les seules forces du MNLA, les forces françaises ont évité un carnage ethnique qui n’aurait pas manqué de se produire.

D’autre part, et pour couper court à toute tentative de déstabilisation, le MNLA tient à préciser que les seules forces en présence à Kidal sont les forces françaises de l’opération « Serval » et les troupes du MNLA. Il n’y a aucune autre force en présence à Kidal contrairement aux affirmations relayées par certains articles de presse faisant état de la présence d’un groupe islamiste portant le nom de MIA et se définissant comme dissident du groupe terroriste Ansar Eddine.

Le MNLA dément formellement toute autre présence en dehors de la sienne et de celle des troupes françaises et considère qu’il a démontré, par les actes, sa démarcation de tout groupe islamiste et à plus forte raison terroriste. Avant l’arrivée des troupes françaises, le MNLA a affronté seul la coalition terroriste MUJAO, AQMI et Ansar Eddine. Le MNLA a amplement prouvé sa totale démarcation avec les terroristes en les combattant concrètement sur le terrain.

Cependant, comme à l’accoutumée, certains cercles obscurs, à travers certains médias, tentent à tout pris de coller au MNLA un mouvement islamiste dans le but évident de le discréditer et de créer la confusion et l’amalgame afin de justifier leur hostilité au MNLA.

Concernant le groupe islamiste MIA, qui se dit dissident d’Ansar Eddine depuis moins de dix jours, le MNLA apporte clairement la précision que ce groupe islamiste n’agit en aucune façon aux côtés du MNLA comme le rapporte une certaine presse. Face à cette nouvelle campagne de dénigrement, le MNLA tient à informer l’opinion publique nationale et internationale qu’il ne saurait y avoir une quelconque collaboration avec ce groupe et qu’il n’est absolument pas question de l’envisager.

Ouagadougou, le 30 janvier 2013

Mossa Ag Attaher
Chargé de communication du CTEA
Porte parole du MNLA
Tél. 0022665074646 / 0022679097070

lundi 4 février 2013

Phnom Penh en deuil accompagne la crémation du Roi-Père…


À la tombée de la nuit, ce lundi 4 février, chants et musique funèbres se taisent pour une ultime prière des moines. Vers dix-huit heures, un feu d'artifice surgit autour du crématorium. Alors que les canons dressés sur les berges du Tonlé Sap crachent leurs salves solennelles, une fumée grise s'échappe du Preah Men.  La crémation est lancée. Des larmes inondent le visage du roi Sihamoni et de la Reine-Mère. "C'est le dernier soir pour nous tous pour rendre hommage au grand roi héros et pour l'envoyer au paradis, déclare le prince Sisowath Thomico, l'aide de camp du Roi-Père… Il est le héros du Cambodge". 

Conformément à la tradition, plus tôt dans l’après-midi, devant le Veal Preah Men, le carré dédié aux incinérations royales, 405 prisonniers dont 30 étrangers ont reçu solennellement la grâce royale ainsi que des cadeaux de la famille royale.

Après le recueil des cendres, le roi Sihamoni et la reine-mère Monineath disperseront une partie de ces cendres aux confluents du Mékong, du Tonlé Bassac et du Tonlé Sap. Une autre partie reposera dans une urne qui sera conservée au Palais royal, après une procession sur le site du cénotaphe.




Outpouring of Grief, as ‘King Father’ Is Cremated

La Voix de la Russie du 4 février 2013…





Au sommaire de cette édition du 4 février 2013 :

- L'État français en faillite : 63 % des Français sont d'accord, ça sent le Sapin !
- Le Forum de Davos est clos. Pas d'inquiétude, c'est juste une diversion
- Traité des Forces Conventionnelles en Europe : sans les Russes
- Mariage pour tous : une minorité sape les fondements de la civilisation européenne
- Hommage à Evgueni Etvouchenko, le grand poète de l'âme slave

En bref, mais en détails :

- L'afffaire Cassez : les deux pieds dans le pathos, pour faire oublier le reste
- L'Iran devient une puissance spatiale
- Israël veut la guerre en Syrie
- Il y a 70 ans, Stalingrad ne tombait pas !

samedi 2 février 2013

Flanby et sa bande de minhistrions s'en viennent pavaner à Tombouctou…


À coup sûr le Mali ça paie bien plus que l'Afghanistan !

Des Touareg et de tous les autres, Flanby n'en a rien à foutre… pourvu qu'il y ait des images



vendredi 1 février 2013

L'Algérie pas duppe d'une honteuse déculottée : le Mali et les sept mensonges à Flanby


Flanby, "néo-colonialiste" : voilà la vision qu'a désormais l'Algérie de l'histrion de la normalitude qui prétend gouverner la France ! La déculottée de Flanby devant le Parlement algérien en décembre 2012 n'aura fait que révéler la nature profonde du personnage : fourbe, méprisable ! Une certitude à présent fortement ancrée chez tous les Algériens lucides… Aussi les paroles à Flanby autant que ses actes ne sont plus analysés et interprétés en Algérie qu'avec un maximum de réserve et vigilance… Vigilance dont les Français devraient fortement s'inspirer, face à ce Flanflan-la-Rose-au-Cul mais aussi face aux médias qui relayent servilement ses mensonges…
 

Les mensonges de la propagande de guerre française au Mali


Cocorico ! La France aura bien eu sa « tempête de désert ». Hollande a pris la « courageuse » décision d’envoyer les hélicoptères Gazelle des forces spéciales de l’armée de terre, des Mirage 2000D et des Rafale contre les colonnes des djihadistes qui menacent la sécurité de l’Europe.

Dans cette guerre, la France n’a pas besoin de justification supplémentaire, il suffit qu’elle ressasse la propagande rodée désormais au fil des dernières guerres de l’Empire, elle intervient pour sauver le peuple malien et pour les droits de l’Homme. Les intérêts de la France, au premier rang desquels le contrôle des mines d’uranium du Niger voisin, ne viendraient qu’en second lieu. Comme d’habitude, les médias de l’hexagone ont rivalisé dans le rôle qui leur est dévolu : la fabrication de mensonges éhontés en vue de justifier une guerre de rapine et de domination néo-coloniale. Retour sur les mensonges les plus grotesques.

Premier mensonge. Les apparences diplomatiques sont sauves. Le président français a justifié sa décision d’intervenir au Mali en prétextant l’appel à l’aide du gouvernement malien. En effet, le président intérimaire malien, Dioncounda Traoré, a lancé un appel au secours à la France pour stopper l’avancée des rebelles d’Ansar Dine qui avaient pris le contrôle de la ville stratégique de Konna. Mais ce que le gouvernement et les médias français ont oublié de rappeler c’est que ce président malien ne dispose d’aucune légitimité pour appeler à l’intervention militaire d’une puissance étrangère sur le sol malien.

Il s’agit d’un président intérimaire désigné en concertation avec l’Union africaine et les États de l’Afrique de l’ouest pour retourner au plus vite à l’ordre constitutionnel après le coup d’État du capitaine Amadou Sanogo et en vue de préparer des élections. Aussi bien le commandement de l’armée malienne que de larges secteurs de la société civile et politique malienne, même s’ils sont attachés au recouvrement par leur pays de son intégrité territoriale et à son unité nationale, s’opposent légitimement à l’intervention étrangère dans des conditions qui n’assurent pas au Mali le contrôle des opérations et de la suite des évènements.

Second mensonge. Le gouvernement français justifie son opération Serval par le souci de contrer les rebelles d’Ansar Dine qui ont lancé la semaine dernière une offensive contre des localités situées au centre du pays en direction du sud. Ce faisant, le gouvernement français tente de donner à cette opération un caractère défensif. Rien n’est plus faux. Depuis que le nord du mali a échappé au contrôle du gouvernement central de Bamako pour tomber entre les mains du mouvement Ansar Dine et des autres mouvements djihadistes, on le sait, la France n’a pas cessé d’appeler à la guerre en poussant en avant les États de la CEDEAO pour donner un semblant de légitimité africaine à cette guerre néo-coloniale. Après avoir réussi à torpiller les efforts de médiation du gouvernement algérien en vue de trouver une solution politique à la crise et à arracher une résolution du conseil de sécurité de l’Onu autorisant le déploiement d’une force africaine mais dans le cadre d’un plan de résolution politique globale de la crise, la France a continué en coulisses à pousser le gouvernement malien et les autres gouvernements de l’Afrique de l’ouest à vider cette résolution onusienne de son contenu et à se préparer à la guerre.

De son côté, l’Algérie a réussi récemment à amener les deux principaux protagonistes du mouvement national touareg Ansar Dine et le MNLA à trouver un accord en vue de négocier une solution politique avec le gouvernement de Bamako. Des délégations de ce mouvement ont rencontré le ministre des affaires étrangères du Burkina Faso à Ouagadougou. Mais sous la pression française, le gouvernement malien a ignoré ces bons offices et a continué en secret à préparer l’offensive armée qui était planifiée entre l’été et l’automne 2013 comme en témoigne le recrutement tous azimuts et l’entraînement de mercenaires de tous les coins d’Afrique, étant entendu que les 3000 hommes de la CEDEAO n’allaient pas suffire à déloger les mouvements touareg de leurs positions. Le mouvement Ansar Dine n’avait plus d’autre choix que d’attendre que l’adversaire se prépare à son aise et qu’il se fasse écraser ou alors d’anticiper sur l’action de ses adversaires et lancer une offensive militaire pour rappeler à Bamako son existence et le forcer à négocier sérieusement. La France a compris l’enjeu et a dû changer son plan initial. Au lieu d’attendre encore quelques mois le temps de préparer ses supplétifs africains pour la sale besogne, elle a dû intervenir directement. En apparence, Ansar Dine et ses alliés d’Aqmi et du Mujao ont mal calculé leur coup en provoquant cette intervention française prématurée qui pourrait leur coûter cher. Mais d’un autre côté, les masques sont tombés. La France est intervenue directement dans un conflit dont il n’est pas sûr qu’elle s’en sorte sans perdre beaucoup de plumes.

Troisième mensonge. Le gouvernement français prétend qu’il mène cette guerre contre les djihadistes qui contrôlent le nord du Mali et menacent désormais le territoire de la France et de l’Europe. En reprenant cet argument officiel, les médias français usent d’un mensonge grossier. D’abord, ils sont bien culottés de servir pareil argument à leurs téléspectateurs La France qui n’a pas hésité à armer et soutenir les djihadistes en Libye et qui n’hésite pas aujourd’hui à soutenir les djihadistes en Syrie se découvre subitement une âme laïque et démocratique au Mali ! La laïcité ici n’est qu’un cache-sexe servant à cacher de sordides desseins stratégiques et économiques. Le mouvement Ansar Dine est avant tout un mouvement de libération touarègue. Ses membres fondateurs et ses cadres, à commencer par leur leader Iyad Agh Ghali, proviennent tous du mouvement de libération touareg qui a lutté les armes à la main durant les années 80 contre le gouvernement central de Bamako et qui ont déposé les armes dans le cadre des Accords d’Alger en 1991.

Que ce mouvement ait connu par la suite une évolution idéologique fondamentaliste est une chose que seul une islamophobie aveugle pourrait confondre avec le djihadisme terroriste dans lequel excellent des groupes comme Aqmi et le Mujao. Justifier une guerre au Mali au nom de la lutte contre le fondamentalisme d’Ansar Dine c’est comme si l’Etat italien justifiait dans les années 70 et 80 une mise hors-la loi du parti communiste italien sous prétexte que les groupes terroristes des Brigades rouges et de Prima Linea usaient de la même rhétorique marxiste-léniniste !

Quatrième mensonge. La propagande française met l’accent sur le fait qu’il n’y a pas de différence fondamentale entre Ansar Dine et les autres groupes djihadistes. La preuve c’est que Ansar Dine a gardé des contacts avec ces mouvements. Ansar Dine se défend en disant qu’il n’a rien à voir avec ces mouvements mais comme ils sont sur le même terrain, il est normal qu’il ait des contacts avec eux.

D’ailleurs, les services français entretiennent des contacts officiels sous la couverture du Quai d’Orsay avec ces groupes comme vient de le dévoiler un des chefs d’Aqmi au Mali, Abdelhamid Abou Zeid et ce, dans le but de libérer les otages français contre des rançons qui se sont avérées ces dernières années un mode bien commode de financer ces groupes terroristes dans leurs actions contre l’adversaire inavoué de la France dans la région : l’Algérie. Pire, rien n’interdit de penser que les services français regardent avec une certaine complaisance le jeu que certains protagonistes régionaux jouent avec les narco-terroristes du Mujao pour affaiblir l’encombrant voisin algérien… Parmi les arguments servis pour justifier la soi-disant collusion d’Ansar Dine avec les groupes terroristes, la propagande française relayée malheureusement par certains médias algériens, il y a le fait qu’Ansar Dine refuse de combattre Aqmi et le Mujao en avançant que ce n’est pas son rôle à lui de les combattre, en tout cas pas avant la résolution du conflit avec Bamako et le retour de la paix et de la stabilité dans la région.

Et dans ce cas, les djihadistes étrangers seront bien obligés de quitter le territoire malien de gré ou de force. Comme le rappelle à juste tire un porte-parole d’Ansar Dine, pourquoi les gouvernements occidentaux qui mettent aujourd’hui la pression son mouvement pour combattre Aqmi n’ont pas usé des mêmes pressions sur le régime du président malien déchu Amadou Toumani Touré dont la collusion avec les groupes narco-terroristes était avérée ?

Que le programme et l’interprétation rigoriste de la Charia islamique d’Ansar Dine posent problème, sans doute. Mais ce sera une affaire interne à la société touarègue et malienne et ce n’est en tout cas pas l’affaire de la France et des gouvernements africains à sa botte. Si l’application de la Charia devait constituer un objet de casus belli, la France devrait entrer sans tarder en guerre contre les pétro-monarchies du Golfe et bientôt contre les pays arabes dont la nouvelle constitution devrait s’inspirer explicitement de la Charia : Égypte, Tunisie, Libye et bientôt Syrie ! Non content de semer la confusion au sein de l’opinion publique et d’essayer de diaboliser coûte que coûte Ansar Dine parce qu’il ne s’inscrit pas dans leur stratégie néo-coloniale, les services français cherchent à faire diversion via les sites franco-israéliens amis qui font passer Ansar Dine pour une création tantôt saoudienne tantôt qatarie, en laissant aux sites makhzéniens le loisir de vendre la thèse éculée qui voit dans le DRS algérien le nouveau démiurge de la géopolitique sahélo-saharienne.

Cinquième mensonge. Le gouvernement français a monté toute sa campagne diplomatique en direction de l’Union africaine, l’Union européenne et l’Onu en vue de justifier une guerre au Mali au nom de la défense de l’intégrité et de l’unité territoriale du Mali menacée par la déclaration d’indépendance unilatérale de l’Azawad proclamée par le MNLA. C’est peut-être le plus gros mensonge de cette guerre tant il est archi-connu que la France a toujours tenté de manipuler les mouvements séparatistes touarègues au Mali et au Niger pour faire chanter les gouvernements de Bamako et Niamey en vue de les amener à accepter ses conditions de « coopération » néo-coloniales.

Il ne faut pas oublier que le mouvement séparatiste appelé MNLA a été créé dans la précipitation par Mohamed Ag Najem qui commandait un millier de mercenaires touarègues maliens au service du régime de Kadhafi et qui a été retourné par les services français quelques semaines avant la chute de Tripoli. Ag Najem aurait-il accepté de trahir Kadhafi et de retourner au Mali s’il n’avait pas eu les assurances de Paris pour pouvoir rentrer chez lui avec armes et bagages remplis d’or et de dollars pour jouer le nouveau rôle qui lui a été dévolu ?

C’est quand le MNLA a été chassé de ses positions conquises au nord par les combattants d’Ansar Dine et des autres groupes djihadistes que le gouvernement français a changé de fusil d’épaule et s’est mis à défendre hypocritement la thèse de l’intégrité territoriale du Mali. En fait, la diplomatie française est en train de réchauffer un vieux plan colonialiste visant à diviser l’Afrique et les Africains pour mieux régner.

Elle agite notamment l’épouvantail de l’islamisme pour faire passer la manipulation sordide des élites et des populations bambara au sud contre les tribus berbères et maures du nord qu’elle juge moins dociles et plus enclines à s’allier avec les nouveaux régimes qui sont en train d’émerger en Afrique du nord à la faveur des mouvements de contestation que les officines impérialistes cherchent à instrumentaliser et à dévoyer mais en vain. L’opposition entre populations musulmanes et populations chrétiennes et/ou animistes est en train de devenir un nouveau cheval de bataille idéologique impérial en Afrique comme l’illustre à merveille le laboratoire soudanais appelé à servir de modèle pour toute la région.

Sixième mensonge. Les médias français ont abreuvé les téléspectateurs d’images et de reportages bidon montrant des citoyens maliens dans la capitale qui applaudissent l’intervention française. Bien-sûr, il se trouvera toujours des Maliens qui se rappellent l’esclavage d’avant-hier des esclavagistes touarègues et maures et oublient l’esclavage moderne d’hier et d’aujourd’hui des colons et des capitalistes français mais la majorité des Maliens ne sont pas dupes du jeu de la France.

Les médias français montrent ce qu’ils veulent montrer et s’imposent le silence sur les manifestations des patriotes maliens, réunis au sein de la COPAM (coordination des organisations patriotiques du Mali) qui ont appelé au lendemain de l’intervention française au départ du président malien qui n’a aucune légitimité démocratique.

Septième mensonge. Au lendemain de l’intervention française, les médias reprennent les communiqués triomphalistes du ministère français de la défense. Une centaine de djihadistes auraient été éliminés et leur avance vers le sud aurait été stoppée.

Les pertes françaises sont minimisées. La perte d’un hélicoptère Gazelle a été attribuée au début à un crash. Mais voilà que les nouvelles moins rassurantes commencent à tomber. Ce n’est pas un hélicoptère mais deux qui ont été abattus dès le premier jour de l’opération. Le pilote d’un hélicoptère Gazelle, le lieutenant a été mortellement touché.

Mais le fait qui témoigne de la grossièreté des mensonges de guerre français est qu’on apprend au troisième jour de l’opération Serval que l’offensive des combattants d’Ansar Dine n’est pas totalement stoppée alors qu’on nous a assuré la veille qu’elle a été stoppée. Pire, le gouvernement français vient de renforcer son dispositif d’intervention militaire de manière spectaculaire et inquiétante comme s’il s’agissait d’une guerre contre une armée conventionnelle.

A en croire le site spécialisé dans les questions militaires « Mer et marine » les forces françaises engagées actuellement au Mali proviennent du dispositif Epervier basé au Tchad et qui ne comprend pas moins que six Mirage 2000D, deux Mirage F1 CR, trois C135, un C130 Hercule et un C160 Transall. Et aux dernières nouvelles, on apprend l’engagement des Rafale ! La facture risque d’être très salée pour un Hollande qui cherchait à faire des économies mais surtout pour le peuple fra,çais appelé à se serrer encore plus la ceinture pour contribuer à cette guerre coloniale !

Mais comme un malheur n’arrive jamais seul. On apprend en même temps que l’opération d’un commando de la DGSE en vue de libérer un des leurs détenu par les miliciens du groupe Chabab en Somalie s’est soldée par un fiasco. L’otage aurait été tué et deux membres du commando de la DGSE éliminés. La propagande française voudrait faire croire que le commando de la DGSE a éliminé 17 djihadistes mais n’arrive pas à expliquer comment ils n’ont même pas pu récupérer les corps de leurs camarades tués. Les djihadistes somaliens ont même déclaré qu’ils détiennent un membre du commando français blessé mais vivant ! Ces déboires risquent d’annoncer d’autres conséquences beaucoup plus dramatiques pour les populations civiles du nord Mali et pour la vie des otages français eux-mêmes.

Au lieu d’assurer sa sécurité et celle de ses ressortissants, la France est bien partie pour vivre quelques aventures que ne lui envieraient pas ses alliés de l’Otan qui lui ont promis jusqu’ici bien timidement leur soutien logistique. Tout cela pour l’uranium du Niger et les milliards de bénéfices d’AREVA et de SUEZ et leurs banquiers !