Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

vendredi 25 août 2017

Déclaration de Louis de Bourbon, duc d’Anjou, pour la Saint-Louis ce 25 août 2017








Lien pour télécharger la déclaration de Mgr le Duc d'Anjou :
Institut de la Maison de Bourbon : Saint-Louis 2017 : Déclaration de Mgr le Duc d'Anjou



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Déclaration de le Saint Louis, 25 août 2017





Chers Français,

En ce 25 août, fête de mon aïeul Saint Louis, premier laïc canonisé, mais aussi modèle des gouvernants ayant su concilier, par sa foi, les rigueurs du pouvoir et le respect des hommes, nous pouvons, une nouvelle fois nous interroger sur la France.

Quinze siècles d’histoire de la royauté, dont on s’accorde à dire qu’elle l’a fondée et formée, me donnent toute légitimité pour m’exprimer au nom de la tradition dont je suis l’héritier et montrer ce qu’elle peut encore apporter aujourd’hui et pour demain.

En effet, les interrogations et inquiétudes partagées sont grandes.

Fidèle à ma ligne de conduite je m’abstiens de toute polémique vis-à-vis de ceux qui ont en charge les affaires publiques, me plaçant résolument sur un autre plan.

J’observe que la France est soumise à d’importantes tensions. Certaines proviennent de l’extérieur. Elles concernent à la fois sa sécurité mise à mal par des forces hostiles qui voudraient imposer leurs pratiques archaïques par des actes aveugles et barbares au cœur même de notre société et le développement des communautarismes brisant l’unité et la solidarité, piliers constitutifs de la France.

Mais les tensions viennent aussi de l’intérieur quand la France ne semble plus avoir exacte conscience de ce qu’elle est. Entre des repentances sans objet et l’abandon de ses racines gréco-latines et chrétiennes, le pays est plus que dérouté et ne sait plus ni d’où il vient ni sur quoi il s’est bâti.

Dès lors, le doute l’emporte sur l’espérance. La France semble peiner, parfois, à affronter l’avenir d’où le désenchantement qui frappe les Français et notamment les jeunes générations. Certains disent qu’ils n’ont plus d’avenir ou bien un avenir sombre fait de précarité et d’incertitude. Quelle société bien cruelle et contre-nature que celle qui crée un tel découragement chez ses enfants ! Au contraire la politique doit être école d’énergies et d’espoirs partagés collectivement et portés par ceux qui entrent dans la vie active.

Une attitude négative, voire passéiste ou nostalgique d’un passé révolu, une attitude de regret permanent et de résignation, n’aide en rien à construire l’avenir. Cela d’autant plus que la France est, désormais, insérée dans le cadre de la mondialisation. Regarder plus en arrière qu’en avant, arc-boutés sur des pratiques dépassées, ne ferait que jouer en notre défaveur. Bien au contraire, les rois nous ont appris à réagir et à anticiper dans les moments où tout semblait perdu. C’est alors qu’ils ont toujours fait preuve de plus d’audace. Retrouvons donc cet esprit conquérant qui fut celui des grandes heures de l’Histoire de France et qui demeure toujours en chacun d’entre nous.

Il passe par un état d’esprit à retrouver. Il commence par la confiance à redonner à la jeunesse notamment en répondant mieux à ses besoins et attentes, se poursuit par l’acceptation des évolutions et enfin en sachant redonner place aux valeurs et à un certain sens de la gratuité. Or mes déplacements en France au long de l’année et les rencontres que j’y fais dans tous les milieux, me montrent que tout cela est possible même si parfois une chape de plomb semble exister pour décourager les initiatives les plus heureuses. La génération montante me paraît être celle qui porte déjà cette nouvelle approche qu’il convient donc de favoriser.

La jeunesse est le temps de l’initiative et de l’action créatrice. Ces dernières années, elle a montré combien elle savait s’adapter. Ainsi, elle a su maîtriser et comprendre les enjeux des nouvelles technologies avec une aisance naturelle ponctuée d’une grande sagesse en comprenant qu’un instrument n’était pas un but. Elle a su employer la technologie comme un moyen tant pour créer une nouvelle économie, une nouvelle dynamique de travail, que pour recréer des réseaux humains adaptés au nouveau rapport à l’espace et au temps et à la prise en compte de la préservation de notre environnement. Surtout elle sait ne pas être dupe sur leurs limites, afin que la technologie demeure au service de l’homme et du bien commun, et non le contraire. Entrée totalement dans le monde moderne, elle n’en veut pas être esclave. Sur ce point elle est en avance et joue son rôle d’éveilleur et d’éclaireur de notre société.

Cette jeunesse a montré par ailleurs tout son dynamisme, toute sa générosité, toute son exigence dans des combats de civilisation essentiels comme la défense de la vie et de l’intégrité de la personne humaine, de la conception à la mort, la défense de la famille, composée d’un père, d’une mère et de leurs enfants, comme cellule de base de toute société humaine. Les jeunes se retrouvent également dans la défense de la Foi et des valeurs de la Chrétienté, notamment en portant aide et assistance aux Chrétiens d’Orient menacés dans leur existence même par une idéologie barbare.

Voilà l’essentiel et les ferments de l’espérance. En effet, cette nouvelle société déroute peut-être les générations plus anciennes et sans doute, à la différence des plus jeunes, sont-ce elles qui sont le plus angoissées et désenchantées par, finalement, ce qu’elles ont laissé se créer sans le maîtriser. Mais ce changement de paradigme est à l’égal de ceux du passé. Imaginons ce que durent être le passage d’un monde rural à un autre, industriel, au milieu du XIXe siècle ou, trois siècles avant, celui de la société féodale à celle de la Renaissance. Chaque fois cela avait perturbé nombre de certitudes et de conservatisme… de droits acquis, et les nouvelles générations, encouragées par le pouvoir royal, l’ont pris à bras le corps. Personnellement, j’aime m’entretenir avec les jeunes entrepreneurs d’aujourd’hui car il me semble qu’ils sont totalement dans la tradition française qui est d’aller de l’avant. Par le passé, animée par un tel esprit, la France a pu faire triompher son modèle social. Ce qui était important hier l’est encore plus aujourd’hui dans notre société planétaire. Mais il faut aussi savoir raison garder et demeurer prudent face à certaines pratiques. De même qu’il faut repousser toutes les manipulations contre-nature, il convient de faire attention à ne pas créer cette société à deux vitesses que les observateurs dénoncent aussi, à juste titre. La réussite des uns ne doit pas se faire aux dépends des autres. Un pays est une aventure collective. Il ne doit pas y avoir de laissés pour compte. Ce ne serait pas conforme à la tradition française qui a toujours été le pays de l’ascenseur social. Le pouvoir a ainsi une responsabilité notamment en matière d’instruction – donner à chacun, selon ses talents, de quoi s’épanouir – et d’éducation en sachant faire de la formation non pas une matière froide et un simple acquis de connaissance, mais un des éléments de l’éthique qui permet à un jeune de devenir un adulte responsable. Tel est bien ce que ma femme et moi ressentons et que nous voulons transmettre à nos enfants. Ce supplément d’âme est nécessaire. Les décennies passées furent sans doute bien fautives sur ce point, ayant trop privilégié les aspects matériels, la consommation et les profits à court terme. Or l’homme n’est pas qu’un corps dont il faut satisfaire les besoins immédiats et à qui il faudrait octroyer toujours plus de droits, ignorant des devoirs essentiels vis-à-vis des autres et notamment des plus fragiles. Les jeunes adultes rappellent en permanence qu’il y a une nécessité à donner du sens à la vie, à retrouver de saines limites, à voir haut. Ainsi la société d’aujourd’hui et celle de demain seront réenchantées.

Dès lors les notions de solidarité et de bien commun doivent redevenir les moteurs de l’action politique et sociale. Le sens de cette action est celui de l’homme, de l’homme corps et âme, seule vraie mesure de l’action politique. Ce n’est pas un hasard si les deux rois les plus appréciés des Français sont Saint Louis et Henri IV. Le premier a assuré la justice dans un temps où la force primait encore trop souvent sur la justice ; le second a redonné la paix et la prospérité dont le peuple a été le premier bénéficiaire.

Il appartient à chacun de vouloir en faire son mode de vie. Si les institutions peuvent favoriser ou non le développement, ce sont finalement les hommes et les femmes qui par leur travail, leur enthousiasme, leur abnégation, et parfois leur sacrifice, le font concrètement. Nous le voyons actuellement tout particulièrement vis-à-vis du péril extérieur auquel le pays, comme toute l’Europe, est confronté. Ce ne sont ni les mots ni des gestes compassionnels qui peuvent conjurer les dangers, mais l’action concrète sur le terrain et parfois, mais trop souvent hélas ! le sacrifice de nos soldats. Nous comprenons alors pleinement tout le sens d’une action dont l’homme est la finalité car, si certains acceptent d’être blessés et de mourir, ce n’est pas pour des satisfactions matérielles mais bien parce qu’ils savent que la vraie valeur est celle de la défense de la civilisation, de notre Patrie charnelle et spirituelle, et bien sûr de nos femmes et de nos enfants, et cela n’a pas de prix…

En joignant l’esprit d’initiative et de progrès ordonné au bien commun à la volonté de préserver son identité et ses racines, et de maîtriser son destin, la France retrouvera le goût de l’avenir qui lui permettra de renouer avec la gloire qui a fait d’elle un grand pays, modèle pour le monde, modèle que le monde attend. Celui que les rois ont voulu. Celui que l’intercession de Saint Louis dont nous commémorions le 720e anniversaire de la canonisation le 11 août dernier, peut nous faire espérer pour demain.

Louis de Bourbon, Duc d’Anjou
le 25 août 2017




jeudi 24 août 2017

Les cinq lois de la stupidité humaine



"Mundus plenus idiotarum est."
En 1976, un professeur d’histoire économique de l’Université de Californie à Berkeley, Carlo M. Cipolla, a publié un livre décrivant les lois fondamentales de ce qui est pour lui la plus grande menace pour l’humanité : la stupidité. Comme l’explique Quartz, les règles établies par Carlo Cipolla n’ont jamais été aussi pertinentes qu’aujourd’hui. Nous sommes plus que jamais menacés de vivre dans une « idiotcratie ».




Carlo Cipolla, qui est mort en l’an 2000, soulignait que les gens stupides sont nombreux, irrationnels et qu’ils créent des problèmes pour les autres sans en tirer le moindre bénéfice, ce qui affaiblit la société. Il n’y a aucune protection contre la stupidité. La seule façon pour une société de ne pas être emportée par le poids de ces idiots et pour ceux qui ne le sont pas est de travailler plus et plus intelligemment.

Carlo Cippolla avait établi 5 lois immuables de la stupidité.

Loi 1 : Toujours et inévitablement nous sous-estimons le nombre d’individus stupides en « liberté ».

Peu importe le nombre d’idiots que vous imaginez autour de vous, vous sous-estimez invariablement le total. Pourquoi ? Parce que vous partez du principe faux que certaines personnes sont intelligentes en fonction de leur travail, de leur niveau d’éducation, de leur apparence, de leur réussite… Ce n’est pas le cas.

Loi 2 : La probabilité qu’une personne soit stupide est indépendante des autres caractéristiques de cette personne.

La stupidité est une variable constante dans toutes les populations. Toutes les catégories qu’on peut imaginer – de genre, ethnique, religieuse, de nationalité, de niveau d’éducation, de revenus – possèdent un pourcentage fixe de personnes stupides. Il y a des professeurs d’université stupides. Il y a des gens stupides au Forum de Davos, à l’ONU et dans toutes les nations de la terre. Combien y en a-t-il ? Personne ne sait. Voir la Loi 1.

Loi 3 : Une personne stupide est une personne qui crée des problèmes à une autre personne ou à un groupe de personnes sans en tirer pour elle-même le moindre bénéfice.

Cette loi implique qu’il y ait trois autres sortes de personnes. Celles intelligentes dont les actions bénéficient à elles-mêmes et aux autres. Les voyous qui tirent des avantages pour eux-mêmes au détriment des autres. Et ceux qui enrichissent les autres à leur détriment. Les non-stupides agissent de façon inconsistante. Parfois, nous [!!!] nous comportons intelligemment, parfois comme des voyous et parfois contre nos intérêts.

Mais les stupides sont eux constants. C’est pour cela qu’ils sont si dangereux selon Marco Cipolla.

« Les personnes stupides sont dangereuses et créent des dommages avant tout parce que les gens raisonnables ont du mal à imaginer et à comprendre des comportements aberrants. Une personne intelligente peut comprendre la logique d’un voyou. Une rationalité détestable, mais une rationalité… Vous pouvez l’imaginer et vous défendre… Avec une personne stupide, c’est absolument impossible. Une personne stupide va vous harceler sans aucune raison, pour aucun avantage, sans aucun plan et aucune stratégie… Vous n’avez aucune façon rationnelle de savoir quand, où, comment et pourquoi une créature stupide va attaquer. Quand vous êtes confronté à un individu stupide vous êtes complétement à sa merci… ».

C’est votre oncle qui ne peut pas s’empêcher de répandre des « fake news » sur les réseaux sociaux ou l’employé du service en ligne qui va vous raccrocher trois fois au nez et va finir par ne pas régler votre problème et vous en créer d’autres.

Loi 4 : les personnes non-stupides sous-estiment toujours les dégâts que peuvent faire les individus stupides. Elles oublient en permanence que conclure un marché ou s’associer avec des personnes stupides est une erreur très coûteuse.

Nous sous-estimons le stupide à nos risques et périls.

Loi 5 : Une personne stupide est la plus dangereuse des personnes.

Elle est plus dangereuse qu’un voyou car nous ne pouvons rien faire ou presque contre la stupidité. La différence entre les sociétés qui s’effondrent sous le poids de leurs citoyens stupides et celles qui surmontent cette difficulté tient à une chose : leur capacité à produire des citoyens se comportant de façon intelligente dans l’intérêt de tous.

Si dans la population non stupide, la proportion de voyous et de personnes agissant à l’encontre de leurs propres intérêts est trop importante : « le pays devient alors un enfer » conclut Marco Cipolla.


Les 5 lois de la stupidité humaine

Carlo M. Cipolla : The Basic Laws of Human Stupidity

The Idiots among us - The five universal laws of human stupidity

Mike Judge : Idiocracy (2006)




mercredi 16 août 2017

Daesh, dignes héritiers des révolutionnaires français de 1789…



Démythifier l'Histoire officielle…
Daesh n'a rien de commun avec l'islam. Les grands ancêtres authentiques de Daesh sont les révolutionnaires français de 1789. Comment mieux faire comprendre aux générations actuelles ce qu'a été la Révolution française qu'en exposant la folie meurtrière et destructrice de toute marque de civilisation de Daesh… en la mettant en parallèle avec les massacres, pillages, destructions des mois et années qui ont suivi 1789… Merci Thierry Ardisson pour ce magistral témoignage, et votre combat pour l'Histoire…








Le Palais des Tuileries a été incendié par la Commune de Paris en 1871 avant d'être rasé par la République en 1883. Aujourd'hui, combien de Français savent qu'entre le Pavillon de Marsan et celui de Flore s'élevait le Palais des Tuileries qui fermait logiquement le quadrilatère du Louvre ? Dans ce palais qui n'existe plus, parmi tous les héritiers des maîtres des lieux, parmi tous ces Fils de France élevés comme des demi-dieux, aucun n'est monté sur le trône ! Louis XVII, le fils de Louis XVI. Séquestré dès l'âge de huit ans à la Prison du Temple, victime d'un véritable lavage de cerveau, "Chou d'Amour" finira par affirmer que sa mère, la Reine Marie-Antoinette, l'a obligé à coucher avec elle ! Napoléon II, le fils de Napoléon l". Exilé à Vienne, étouffé par la Cour des Habsbourg, l'Aiglon ne peut oublier qu'il est l'héritier du Roi des Rois, celui qu'ils appellent l'Ogre, il se laissera mourir à vingt et un ans... Louis-Philippe II, le fils de Louis-Philippe l Beau, intelligent, courageux et passionné par les problèmes sociaux, le Duc d'Orléans aurait pu instaurer en France une Monarchie moderne, mais il se tuera à Neuilly dans un stupide accident de calèche, à l'âge de trente et un ans ! Henri V, le petit-fils de Charles X. Fils posthume du Duc de Berry, "l'Enfant du Miracle" est élevé par la fille de Louis XVI qui lui inculque une vision telle de la Monarchie que lorsqu'en 1873 une réelle possibilité de Restauration E se présente, le Comte de Chambord la fait échouer en refusant le Drapeau Napoléon IV, le fils de Napoléon III. "Loulou" veut être un grand héros, un vrai Bonaparte, mais l'Armée Française ne veut pas de lui, alors il s'engage dans la British Army pour partir en Afrique du Sud où il sera bêtement tué à vingt-trois ans par les Zoulous, un suicide ! Dès la sortie de son fameux Louis XX en 1986, Thierry Ardisson s'était promis de raconter l'histoire de ces cinq petits dauphins qui n'ont jamais régné : les Fantômes des Tuileries. La voici.





mardi 15 août 2017

15-Août : Assomption de notre reine, la Vierge Marie et fête de la France…


Combien de fois la sainte Vierge a su défaire les nœuds les plus étroits de notre histoire ? Rappelons nous en ce 15 août, que la dévotion à Marie a déjà sauvé la France. Le plus pertinent à citer ces temps-ci, aux vues du terrorisme instauré par l’islam de Daesh, sera la bataille de Lépante. Un affrontement meurtrier entre monde chrétien et monde musulman : la victoire est donnée, contre toute attente à la flotte occidentale contre la flotte musulmane dite insubmersible. Et comment ? Grâce à l’appel universel du pape, exhortant la chrétienté à prier le Rosaire. C’est le Rosaire qui donne la victoire, il est une véritable croisade non sanglante.

Le salut de la France meurtrie serait donc entre nos mains ? N’en doutons pas, la prière triomphe de tout. En 1637, Louis XIII prévoit cette consécration à la sainte Vierge comme offrande pour obtenir la venue d’un héritier, qu’il obtint promptement. 2017 approche, et l’avenir de la France est incertain : prions donc le rosaire afin d’obtenir un bon chef d’État.

Il appartient à chaque enfant de France de prier…







Louis-Alexander Désiré chante l'Ave Maria


C'est Louis XIII qui fait du 15-Août la fête de la France…

Louis XIII et Anne d'Autriche sont mariés depuis 1615… mais leur premier enfant ne naît qu'en 1638, après 23 ans de leur mariage. Lorsque en février 1638, il  apprend que la reine est enfin enceinte, Louis XIII signe à Saint-Germain-en-Laye des lettres patentes plaçant le Royaume "sous la protection spéciale de Marie, mère de Jésus".

Le 5 septembre 1638, la naissance de ce premier enfant au château de Saint-Germain-en-Laye apparut comme miraculeuse… L’enfant, le futur Louis XIV, fut prénommé Louis Dieudonné, car on voyait en sa venue une grâce du ciel après le vœu de Louis XIII et la consécration de la France à la Vierge Marie. Deux ans plus tard naissait Philippe, futur duc d'Orléans.

Le 15 août 1638, partout dans le Royaume on avait célébré la consécration faite par Louis XIII à la Vierge, en lui remettant "sa Personne, son État, sa Couronne et ses Sujets".

Des processions en l'honneur de la Vierge et de la France ont désormais lieu dans tout le pays, tous les ans, le 15-Août. Des pèlerinages sont organisés, des enfants consacrés à Marie. Une fête qui reste très importante, dans un pays encore massivement catholique…

Le jour que l'on pourrait donc qualifier de « fête nationale de la France » reste bien le 15-Août, ce jour consacré à la Vierge Marie, toujours férié aujourd'hui, à la fois fête religieuse importante et fête dynastique. Temporel et spirituel se confondant, le Roi l’est "de droit divin", associer le religieux et le politique semble non seulement naturel mais souhaitable.


Consécration de la France à la Sainte Vierge : Texte du vœu prononcé par Louis XIII le 10 février 1638











Le 14 août au soir, procession sur les quais de la Seine
en direction de l’embarcadère des bateaux


Notre-Dame de Paris et le vœu de Louis XIII, une dévotion contemporaine

Le 10 février 1638, le roi Louis XIII consacre la France à la Vierge. De par ce vœu sont instaurées dans toute la France les processions mariales aux fêtes de l’Assomption, la première à Notre-Dame le 15 août 1638. La cathédrale de Paris devient ainsi le mémorial perpétuel de cet acte de consécration, chaque année y sera commémoré le vœu royal. Certaines années seront plus particulièrement marquées, au rang desquelles : le centenaire, en présence de Louis XV, le tricentenaire et, en 1988, le 350e anniversaire présidé par le cardinal Lustiger alors archevêque de Paris.

Louis XIII prendra aussi parallèlement à ce vœu l’engagement de faire reconstruire le chœur et le maître-autel de Notre-Dame de Paris. Ce chantier, débuté en 1699, ne sera exécuté que dans la dernière partie du règne de Louis XIV. Sera ainsi mis en place un décor baroque grandiose conçu par Hardouin-Mansart et de Cotte, dont subsiste encore aujourd’hui les stalles et, dominant la perspective de la cathédrale, la Piéta de Coustou entourée des statues de Louis XIII, remettant sa couronne et son sceptre à la Vierge, et de Louis XIV.


Louis XIII offrant à la Vierge sa couronne et son sceptre
Chœur de Notre-Dame, Guillaume Coustou, sculpteur, 1715 - © P. Lemaître

Si la tradition du renouvellement du vœu s’est perpétuée (hormis pendant les périodes révolutionnaires), celle de la procession dans Paris s’était éteinte au XIXe siècle au profit d’une procession à l’intérieur de la cathédrale. C’est en 1988, à l’occasion du 350e anniversaire du vœu, que le Père Jacques  Perrier, alors curé-archiprêtre de la cathédrale, réinstaura cette tradition en « sortant » de la cathédrale la statue en argent de la Vierge offerte par Charles X en 1826. Cette procession mariale se perpétue depuis, s’étendant même au fil des années, et parcourt aujourd’hui les Îles de la Cité et Saint-Louis via les quais de la Rive Gauche. Au milieu des 150 000 pèlerins, fidèles et visiteurs qui passeront à Notre-Dame pour ces fêtes de l’Assomption, 5 000 assisteront le 14 au soir à la procession fluviale embarqués dans treize bateaux sur la Seine et plus de 10 000, le 15 après-midi, à la procession dans les rues de Paris. Cette dernière se clôt dans la cathédrale, comme depuis 1638, par le renouvellement du vœu de Louis XIII :

Nous avons déclaré et déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre État, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, et que, soit qu’il souffre le fléau de la guerre, ou jouisse de la douceur de la paix, que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire.

Si ces célébrations ont toujours été présidées par le cardinal-archevêque de Paris ou l’un de ses auxiliaires, elles le sont depuis plusieurs années par des cardinaux-préfets (en 2010 le cardinal Claudio Hummes, préfet de la Congrégation pour le clergé, en 2011 le cardinal Marc Ouellet, préfet pour la Congrégation pour les évêques et président de la Commission pontificale pour l’Amérique Latine, en 2012 Monseigneur Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation). Outre l’intérêt particulier porté et renouvelé chaque année par le Saint Père à ces célébrations à Notre-Dame de Paris, il y a dans ces manifestations le signe fort que la nouvelle évangélisation, au travers des prières pour la France, engage l’avenir et s’appuie sur la Vierge au travers de l’acte de consécration de Louis XIII.





15-Août : Assomption de notre reine, la Vierge Marie et fête de la France (2016)…


dimanche 25 juin 2017

Avec la Communauté syrienne de France, Semaine Sainte et Pâques à Damas…



"Seigneur, donne la paix à notre pays, la Syrie”

Semaine Sainte et Pâques à Damas…  Participation aux offices Bab Sharqi (باب شرقي) en cette église al-Zeitoun ou des Oliviers [كنيسة الزيتون], ainsi que les Damascènes désignent familièrement leur cathédrale grecque melkite catholique… Immersion dans la Beauté transcendante du Sacré... Approfondissement de la découverte des rites propres aux églises d'Orient... de la puissance incomparable de la langue arabe, ses chants, ses prêches, dans l'invocation du Sacré… de pratiques catholiques fidèles aux traditions… voilette à la disposition des femmes avant de recevoir l'Eucharistie... communion sous les deux Espèces, le Pain et le Vin... Confirmation parfaite et exemplaire des sensations partout déjà reçues à Damas et en Syrie... Lieux, situations dans lesquels chacun, même étranger se sent partout chez lui et dans la plénitude de la célébration de la vie, de la Foi, de l'Éternité comme jamais nulle part ailleurs... La Syrie, un pays - sans doute le seul au monde - où l'étranger voudrait ne pas seulement passer mais s'y arrêter... où il reviendra inexorablement...


S.B. Gregorios III Laham
Patriarche d’Antioche et de tout l’Orient, d’Alexandrie et de Jérusalem,
Chef et Père de l’Église patriarcale grecque-melkite catholique

Une participation attentive et pieuse aux offices reste évidemment incompatible avec la prise systématique de photographies et de films… Aussi les photos et les enregistrements vidéos ici présentés des cérémonies ne témoignent que de courts moments des jours de cette semaine sainte… Ces offices ayant été retransmis et enregistrés en direct, chacun pourra les revivre en se reportant sur ce lien…    


 Jeudi Saint en l'église des Oliviers…


















Veillée du Vendredi Saint en l'église des Oliviers… 


Vendredi Saint à Damas… En ce jour, comment mieux que dans cette Syrie agressée blessée martyrisée percevoir, deux millénaires après, que les assassins et leurs commanditaires sont toujours les mêmes ? Que la Résurrection soit terrible… contre ceux-là, et leurs complices, qui ont osé tenter tuer Dieu et prétendent toujours régner à sa place. 

Difficile de rendre compte de l'immense ferveur qui accompagne cette cérémonie. La cathédrale était pleine, un écran géant était installé sur le parvis qui ne pouvait accueillir toute la foule… nombreux étaient ceux contraints de rester sur la place des Oliviers…
































Samedi Saint en l'église des Oliviers…
Les cloches sonnent à nouveau









































Lundi de Pâques en l'église des Oliviers…
sur le parvis de la cathédrale et place des Oliviers





























Le reportage vidéo intégral des différentes cérémonies de la semaine sainte peut être consulté en suivant le lien ci-après (ceux qui ne lisent pas l'arabe se repèreront facilement d'après les dates : cette année 2017 le dimanche des Rameaux était le 9 avril et le dimanche de Pâques, le 16 avril) :



Patriarcat - Grec Melkite Catholique - Siège patriarcal d'Antioche - Damas

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L'église al-Zeitoun (كنيسة الزيتون), située dans le quartier Bab Sharqi (باب شرقي) de la vieille ville de Damas, siège du patriarcat grec-melkite catholique, est plus formellement connue sous le nom de cathédrale de Notre-Dame al-Niah [كاتدرائية سيدة النياح] ou Notre-Dame de la Dormition, nommée ainsi en l'honneur d'une icône de la Vierge Marie abritée à l'intérieur.
L'église a été construite en 1833-1834 après que le sultan Mahmoud II (محمود الثاني) ait assoupli les restrictions imposées aux chrétiens sous l'Empire ottoman interdisant la construction de nouvelles églises. L'église a été fortement endommagée lors des violences sectaires qu'a connues la Syrie en 1860, mais les restaurations étaient terminées dès 1864.







L'église al-Zeitoun [كنيسة الزيتون] a été construite principalement à partir de pierre basaltique noire commune à la région désertique volcanique au sud-est de Damas. Les plafonds, élevés, sont voûtés et soutenus par de hautes colonnes. Ces plafonds, peints en blanc, offrent un magnifique contraste avec les piliers de basalte noir, tout comme les sols en marbre blanc.

















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Sa Béatitude Joseph Absi

Les évêques melkites, réunis en Synode, ont élu le mercredi 21 juin 2017 leur nouveau patriarche. Il s'agit de Sa Béatitude Joseph Absi, jusqu'alors vicaire patriarcal à Damas. Âgé de 71 ans, originaire de Damas, ce musicologue de formation, succède au patriarche Grégoire III Laham, dont la démission avait été acceptée le 6 mai dernier par le pape François.

Depuis le 6 mai jusqu’à ce jour, l'Église grecque-melkite, était administrée par Mgr Jean-Clément Jeanbart (74 ans), archevêque d'Alep et doyen du Synode.

Sa Béatitude Joseph Absi est né à Damas le 20 juin 1946. Il est entré dans la Société des Missionnaires de Saintt-Paul, où il avait été ordonné prêtre le 6 mai 1973. Après avoir terminé ses études de philosophie et de théologie au Séminaire majeur de Saint-Paul à Harissa (Liban), il a obtenu la licence de philosophie à l'Université libanaise, la licence en théologie à l'Institut Saint-Paul de Harissa, et le Doctorat en Sciences musicales et en hymnographie byzantine à l'Université du Saint-Esprit de Kaslik, toujous au Liban.

Il a été professeur de philosophie à l'Institut Saint-Paul, professeur de grec et de musicologie à l'université du Saint-Esprit de Kaslik. Il a aussi été supérieur général de son institut religieux.

Depuis le 15 juillet 2001, il était archevêque titulaire de Tarse des Grecs melkites, à la Curie patriarcale de Damas.

L’Église grecque-catholique melkite, dont le siège est à Damas (Syrie), est une Église de rite byzantin unie à Rome depuis le XVIIIe siècle. Elle rassemble 1,3 million de fidèles, principalement en Syrie, au Liban, en Terre Sainte et dans les pays de la diaspora, notamment aux États-Unis.

Comme il est de coutume, au lendemain des élections de patriarches d'Églises orientales en communion avec Rome, le Pape François lui a accordé la "communion ecclésiastique", dans une lettre en français rendue publique ce jeudi 22 juin.

En voici le texte complet :

« À Sa Béatitude Youssef

Patriarche d’Antioche des Gréco-melkites

C’est avec une grande joie que j’ai reçu la lettre par laquelle vous m’avez informé de votre élection comme Patriarche d’Antioche des Gréco-melkites, par le Synode des Évêques, en me demandant l’Ecclesiastica Communio.

Je tiens à vous féliciter et à vous assurer dès maintenant de ma prière afin que le Christ, Bon Pasteur, vous soutienne dans l’accomplissement de la mission qu’il vous a confiée et pour le service qui vous est demandé.

L’élection de Votre Béatitude survient dans une situation délicate pour la vénérable Église gréco-melkite et à un moment où bien des communautés chrétiennes du Moyen-Orient sont appelées à témoigner de façon spéciale de leur foi dans le Christ mort et ressuscité. En ce temps particulièrement difficile, les Pasteurs sont appelés à manifester communion, unité, proximité, solidarité et transparence devant le peuple de Dieu qui souffre.

Je suis certain que Votre Béatitude, dans une fraternelle harmonie avec tous les Pères du Synode, saura, en toute sagesse évangélique, être non seulement ‘‘Pater et Caput’’ au service des fidèles de l’Église gréco-melkite, mais aussi un témoin fidèle et authentique du Ressuscité.

C’est pourquoi, Béatitude, en tant que successeur de Pierre appelé par Jésus à conserver dans l’unité son unique Église, je vous accorde avec une profonde joie la Communion Ecclésiastique sollicitée en conformité avec le Code des Canons des Églises Orientales.

En vous confiant à la maternelle protection de la Très Sainte Mère de Dieu, je vous accorde volontiers la Bénédiction apostolique que j’étends aux évêques, aux prêtres, aux religieux et aux religieuses ainsi qu’à tous les fidèles de l’Église gréco-melkite.

Du Vatican, le 22 juin 2017

FRANÇOIS »


vendredi 23 juin 2017

Prière à Notre-Dame de Soufanieh [ﺳﯾدة اﻟﺻوﻓﺎﻧﯾﺔ], avec la Communauté syrienne de France



Le père Élias Zahlaoui a bien voulu accueillir la Communauté syrienne de France, une fois de plus, en son église Notre-Dame de Damas de la paroisse de Koussour. Après un long entretien amical le père Élias Zahlaoui nous a fait conduire à Soufanieh en la maison de Myrna et Nicolas pour un moment de recueillement et de prière…




En compagnie de Myrna Nazzour (3ème depuis  la gauche) devant l'icône miraculeuse à Soufanieh

Notre-Dame de Soufanieh [ﺳﯾدة اﻟﺻوﻓﺎﻧﯾﺔ] témoigne d'évènements inexpliqués, bouleversants, qui se succèdent à un rythme étonnant : écoulement d'huile d'une réplique de l'icône de la Vierge Marie, effusion d'huile pure sur le visage et les mains de Myrna Nazzour, jeune femme grecque-catholique de 18 ans, simple, équilibrée, mariée depuis sept mois qui revivra la Passion du Christ avec les stigmates et verra la Vierge Marie au cours d'apparitions et d'extases. Le premier évènement survint le 22 novembre 1982. Myrna priait avec d'autres membres de sa famille lors d'une visite chez sa belle-sœur malade, quand soudain, elle ressentit une chose étrange, indescriptible : tout son corps frissonnait comme si une force émanait d'elle. L'huile venait de couler de ses mains pour la première fois. Le deuxième évènement, dans le foyer de Myrna et Nicolas à Soufanieh, débuta le 27 novembre 1982 coïncidant avec la date anniversaire de l'apparition de la Vierge Marie à Sainte Catherine Labouré en 1830 rue du Bac à Paris…
Une ligne de force majeure de ces apparitions mariales est l'Unité des chrétiens d'Orient et d'Occident. L'Icône exsuda de l'huile encore en 2001 lors de la Semaine Sainte, cette année-là commune aux catholiques et orthodoxes.


L'huile commença à exsuder d'une petite réplique de l'icône de la Vierge de Kazan,
achetée par Nicolas à Sofia en Bulgarie, en l'église orthodoxe Alexandre Nevsky en août 1980.




Bientôt 35 ans depuis les premières manifestations mariales le 27 novembre 1982, et la maison du quartier de Soufanieh demeure dans toute sa simplicité, aussi accueillante qu'aux premiers jours des événements, dans une atmosphère de paix, de joie, de sérénité et de gratuité totale en dépit des servitudes que les visites imposent à la maisonnée. Myrna et Nicolas, ainsi que leurs deux enfants, Myriam (née le 15 octobre 1986, mariée en 2010) et Jean-Emmanuel (né le 26 juillet 1988), dans un effacement humble, une générosité imprégnée de l'esprit de l'Évangile continuent à accueillir à n'importe quelle heure, de jour comme de nuit, les pèlerins de toutes confessions qui affluent des quatre coins du monde. 

La prière n'a pas cessé un seul jour depuis ce 27 novembre 1982, quels que soient le temps ou les circonstances, prière à laquelle participent spontanément de nombreux musulmans, la Vierge tenant en Islam une place inégalée.








Autour du père Élias Zahlaoui, en l'église Notre-Dame de Damas à Koussour



L'église Notre-Dame de Damas à Koussour





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Le père Élias Zahlaoui et Myrna Nazzour
en visite de témoignage et de prière
en France  en ce mois de juin 2017














Programme de la tournée de Myrna Nazzour et du père Élias Zahlaoui, son directeur spirituel, organisée par Guy et Mylène Fourmann de Compiègne amis et fidèles de Notre Dame de Soufanieh [source : Jean-Claude Antakli]

Les témoignages auront généralement commencé par le chapelet et terminé par la Sainte Messe. contact : sdfourmann@hotmail.fr


5 juin 2017 à 18 heures : Église Saint Ayoul - place Saint-Ayoul à Provins 77160
6 juin 2017 à 10 heures : Carmel Marie Mère de Dieu, Forges-Montereau 77130
6 juin 2017 à 19 heures : Église Saint Aspais - rue Saint-Aspais, Melun 77000
7 juin 2017 à 18 heures : Basilique de Longpont, place des Combattants, Longpont-sur-Orge 91310
8 juin 2017 à 18 heures : Église Saint Joseph, 57 avenue Roger Salengro, Vaulx-en-Velin 69120
9 juin 2017 à 20 heures : 5 place Chanoine Coupat, Saint-Genis-Laval 69230
10 juin 2017 à 14 heures : Église du Sacré-Cœur, rue du Sacré-Cœur Avignon 84000
12 juin 2017 à 18 heures : Cathédrale Saintt Léonce, 58 rue de Fleury, Fréjus 83600
13 juin 2017 à 16 heures 30 : Église Saint Cléophas, place de l'Abbé Crebassol, Montpellier 34070
15-16 juin 2017 à 18 heures : Camp Dominique Savio, route de Paréac, Julos 65100 (Lourdes)
19 juin 2017 à 18 heures 30 : Église Saint Pierre, rue Saint-Pierre, Roye 80700
20 juin 2017 à 18 heures : Église Saint Jacques, place Saint-Jacques, Compiègne 60200


Pour information et mémoire, ceux qui souhaitent avoir une bibliographie complète sur l'Itinéraire de Myrna en France et dans le monde peuvent contacter Jean Claude Antakli : 9 avenue Edmond d'Esclevin, Juan-les-Pins (06160).

Jean-Claude Antakli : Le Silence de Dieu



Le Silence de Dieu comme les autres livres de Jean Claude Antakli peuvent être commandés directement auprès de l'auteur, pour éventuellement une dédicace. L'intégralité de ses droits d'auteurs sera versé au profit des enfants et des victimes syriennes de à Alep, sa ville natale.

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Élias Zahlaoui






Le père Élias Zahlaoui officie à l’église Notre-Dame de Damas, dans le quartier de Koussour. Dénonçant la propagande occidentale sur la Syrie et les exactions inhumaines de l’État d’Israël en Palestine, il interpelle également l’Église d’Occident sur sa complicité avec les puissances atlantistes.

Quelques éléments biographiques

Né en 1932 à Damas, Élias Zahlaoui étudie en Syrie, au Liban puis à Jérusalem, où il approfondit ses connaissances en philosophie et en théologie. Il poursuit ensuite son cursus en France, à l’université de Lyon, pour y étudier la psychologie.

Ordonné prêtre en 1959, il est nommé au Liban. Il démissionne trois années plus tard et retourne à Damas où il enseigne jusqu’en 1966. Touché cette même année par une maladie affectant les cordes vocales, il se tourne alors vers l’écriture et le théâtre.

Il fonde en 1968 le Foyer universitaire paroissial. Le père Zahlaoui est membre de l’Union des écrivains arabes depuis 1973 et de la Société d’Art dramatique. Il a été choisi pour être membre du Comité populaire d’appui à l’Intifada (insurrection palestinienne) depuis sa création en mai 2001. Il a écrit sur de nombreux sujets, notamment la question palestinienne.

Une cérémonie a eu lieu en son honneur dans le Palais du Peuple à Damas le lundi 6 juillet 2009. Il y a été remercié et honoré par la Première Dame de Syrie, Asma al-Assad, au nom de tous les Syriens.

Depuis le début de l’attaque occidentale contre la Syrie, le père Élias Zahlaoui a écrit plusieurs lettres ouvertes, notamment à François Hollande et Laurent Fabius.

Deux de ses ouvrages ont été traduits en français : Soufanieh. Chronique des apparitions et manifestations de Jésus et de Marie à Damas (1982-1990) (François-Xavier de Guibert, 1991) et Souvenez-vous de Dieu. Messages de Jésus et de Marie à Soufanieh (1982-1990) (François-Xavier de Guibert, 1991).


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Notre-Dame de Soufanieh, Damas, Syrie

Un prêtre arabe catholique de Syrie a invité à Damas le "président d’un grand pays"… Nous avons répondu à l'invitation avec la Communauté Syrienne de France (novembre 2016)

Témoignage de Myrna Nazzour (de Soufanieh) en France


Une lumière nouvelle va jaillir de l’Orient

Conférences en France de Myrna – apparitions de Soufanieh

Conférence de Myrna à Bordeaux








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8/21 juillet : Fête de l'Icône de la Mère de Dieu de Kazan






L’invention de l’icône de la Mère de Dieu de Kazan eut lieu le 8 juillet 1579 à Kazan, vingt-cinq ans après la conquête du royaume de Kazan par le tsar Ivan le Terrible. En 1552, le jour de la fête de la Protection de la Mère de Dieu, Ivan IV, le chef des armées russes qui se préparaient à l’assaut de Kazan, entendit la nuit le carillon des cloches de Moscou. Le tsar comprit que c’était un signe de la grâce Divine: par les prières de la Mère de Dieu, le Seigneur voulut convertir le peuple de Kazan.

La conquête de Kazan, sous la protection de la Très-Sainte Mère de Dieu, finit la résistance qui avait commencé en 1164 par le prince Saint André Bogolubski (1174). La Volga, la voie d’eau principale du pays, devint un fleuve russe. 60 000 Russes furent libérés de la captivité tatare. Le processus de l’instruction du peuple tatare par la lumière de la vérité évangélique commença. De premiers martyrs apparurent: saints Étienne et Pierre (6 avril (24 mars). Le diocèse de Kazan nouvellement fondé, fit partie de l’Église russe et resplendit quelque temps après par ses archevêques: Saint Gourias (1563) et Saint Germain (1567).

Mais une contribution particulière à la glorification de l’Orthodoxie parmi les mahométans de la région de Volga, fut l’invention le 8 juillet 1579 de l’icône miraculeuse de la Mère de Dieu à Kazan.

La propagation de l’Évangile était une affaire difficile dans les terres conquises. La Très-Sainte Mère de Dieu, la protectrice de ceux qui annoncent la parole de Dieu et qui partageait avec les saints apôtres les labeurs de la propagation de l’Évangile encore au cours de sa vie terrestre, voyant le zèle des missionnaires russes, ne tarda pas à leur prêter une assistance Céleste, ayant révélé son icône miraculeuse. En 1579, une partie de Kazan fut dévastée par un incendie et une moitié de son Kremlin fut mit en cendres. Les musulmans en profitèrent pour répandre l’idée qu’il s’agissait là d’un jugement de Dieu contre les orthodoxes. «La foi du Christ, selon les paroles du chroniqueur, se fit un outrage et une parabole». Mais l’incendie de Kazan fut un signe de la chute de l’islam et de l’établissement de l’Orthodoxie sur le territoire de toute la Horde d’or qui devint l’Orient de l’État russe.

Bientôt la ville commença à se relever des ruines. Non loin du lieu où l’incendie avait commencé, des sinistrés, parmi lesquels il y avait un archer, Daniel Onoutchin, construisaient leurs maisons. Sa fille de neuf ans, Matrona, eut alors une vision de la Mère de Dieu qui lui indiquait un endroit dans la ville où il fallait creuser pour trouver son icône cachée dans la terre par des confesseurs de l’Orthodoxie clandestins pendant la domination des musulmans. On ne prêta aucune attention aux paroles de la fille. Trois fois la Mère de Dieu avait indiqué l’endroit où se trouvait l’icône miraculeuse cachée. Finalement, Matrona avec sa mère se mirent à creuser la terre elles-mêmes à l’endroit révélé et trouvèrent la sainte icône. Enfin arrivèrent les autorités de la ville et l’archevêque de Kazan Jérémie avec le clergé. Une action de grâce fut dite sur place, ensuite l’icône fut transportée en l’église de Saint Nicolas de Toula qui se trouvait à proximité et qui avait été épargnée par le feu. De l’église de Saint Nicolas, l’icône fut transportée dans la cathédrale de l’Annonciation, érigée par le tsar Ivan le Terrible. Deux aveugles, Joseph et Nikita, recouvrirent la vue lors de la procession.

En 1579, l’icône apparue ainsi que le récit détaillé de ce qui était arrivé furent envoyés à Moscou. Le tsar Ivan le Terrible envoya à nouveau la sainte icône à Kazan et ordonna d’ériger une église dédiée à la Mère de Dieu de Kazan et d’y placer cette icône.

L’icône trouvée par la fille Matrona dans les terres étrangères rattachées à la Russie, devint bientôt un objet saint vénéré par tout le peuple. Elle devint aussi un signe de la protection Céleste de la Mère de Dieu pour toute l’Église russe, car l’âme du peuple orthodoxe sentait une participation particulière de la Reine des Cieux dans le destin historique de sa patrie. L’icône de Kazan est une copie de l’icône des Blachernes et elle se rapporte au type iconographique qui s’appelle Hodigitria ou Celle qui montre le Chemin. Beaucoup de fois, par son icône de Kazan, la Mère de Dieu montrait aux guerriers orthodoxes russes, accomplissant leur devoir devant Dieu et la Patrie, la voie vers la victoire.

On prie devant l’icône de la Mère de Dieu de Kazan pour recouvrir la vue et avoir la guérison des maladies des yeux, en cas de maladies corporelles, d’invasion étrangère, pour avoir une intercession pendant les temps de trouble, pour la protection de la Russie; on bénit avec cette icône les époux futurs.

Jours de fête: 21 juillet (8 juillet) , 4 novembre (22 octobre)

Tropaire, ton 4

Toi qui nous protèges de tout cœur, Mère du Seigneur tout puissant,
intercède auprès de ton Fils,
le Christ notre Dieu en faveur de nous tous,
et fais que nous trouvions le salut,
nous qui accourons sous ta puissante protection.
Dame souveraine, protège-nous tous, nous qui, 
dans le malheur l'affliction, la maladie et sous le poids de tant de péchés,
avec tendresse te prions devant ton icône immaculée,
avec larmes, le cœur contrit, fais reposer notre irréversible espérance sur toi:
accorde-nous la délivrance de tout mal,
[et] tout ce qui nous est utile et sauve-nous,
Vierge Mère de Dieu, car tu es pour tes serviteurs la divine protection.

Kondakion, ton 8

Accourons, fidèles, vers ce havre de sérénité, vers l'Assistante empressée, le prompt et doux salut, la protection de la Vierge; hâtons-nous vers la prière, empressons-nous vers le repentir: car la très Sainte Génitrice de Dieu fait jaillir sur nous sa miséricorde intarissable, elle vient à notre secours, nous délivre de grands malheurs et calamités ses serviteurs vertueux et craignant Dieu.