Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

mercredi 24 juin 2015

Depuis Alep, en ce début de Ramadan, message des Maristes Bleus…


Maristes Alep - المريميّون في حلب

Lettre d’Alep n° 22 du 21 juin 2015

Aujourd’hui, le 19 juin 2015 est le premier vendredi du Ramadan… Ce matin, les rues étaient presque désertes. Tout le monde dormait encore. Les musulmans qui jeûnent ont veillé tard la nuit pour pouvoir déjeuner avant la prière de l’aurore qui annonce le début du jeûne.

Nous avons distribué, aujourd’hui, le panier alimentaire mensuel aux familles déplacées dans le cadre du projet « le Panier des Maristes Bleus ». La maman de Douha n’est pas venue. En fait, la petite Douha de 5 ans est à l’hôpital Saint-Louis depuis dimanche, soignée dans le cadre du projet « Civils blessés de guerre ».




Elle a été touchée gravement à la tête et à la main par des éclats d’obus. Sa famille habite dans un des quartiers les plus chauds de la ville. Ils sont pauvres. Ils n’ont pas beaucoup de moyens. En fait, ils n’en ont pas du tout. Ce quartier est le moins cher. La dernière maison qu’ils habitaient jusqu’à dimanche matin est la maison de la tante. Ces derniers trois mois, Ils s’étaient déplacés deux fois, toujours dans ce même quartier, à haut risque… À chaque obus qui tombait et qui détruisait une partie de la maison, ils devaient se réfugier ailleurs. Douha devra retourner au quartier et vivre dans les mêmes conditions d’insécurité !

Pour elle et pour tant d’enfants comme elle, nous avions lancé le projet éducatif « Je veux apprendre ». Comme elle, plusieurs enfants de nos différents projets sont menacés quotidiennement, ainsi que leurs parents, par les tirs. Je pense à Hiba qui va se retrouver avec toute sa famille de huit personnes à la rue. Chez toutes ces familles, nous retrouvons… les mêmes peurs… les mêmes menaces… les mêmes inquiétudes… surtout quand elles sont attisées par les rumeurs… « Ils vont entrer… Ils ont déjà occupé tel quartier, telle rue… Nous les avons vus, nous avons vu leur drapeau, nous avons entendu leur cri… Nous les avons vu passer »… Mais ce ne sont que des rumeurs annoncées par des prophètes de malheur…

Eh oui, voilà Alep, une ville qui baigne dans les rumeurs d’une possible invasion par les groupes armés. Comme s’il ne suffisait pas aux gens de vivre sous la menace des tirs d’obus et de mortiers et qu’il fallait aussi vivre l’inquiétude du lendemain…

Faut-il chercher une réponse ? Faut-il ne pas créer de panique ? Faut-il s’inquiéter et alarmer les gens ? Que faire, comment agir, quelle parole dire ? Quel acte traduirait la confiance ? Quel geste ?

Plein de questions qui nous obligent à nous, les Maristes Bleus, à être porteurs d’Espérance.

Quand, vous, les amis du monde entier, vous prenez contact avec nous pour avoir de nos nouvelles ou pour montrer votre solidarité et votre appui, nous respirons, nous reprenons des forces, nous nous encourageons à continuer le chemin aussi dur soit-il…

Ce soir, je pense à tous nos amis musulmans pour qui le jeûne est la période de retour à Dieu et à l’homme, à tout homme, surtout le plus défavorisé, le plus pauvre. C’est le temps du « Zakat », l’aumône… C’est le temps où toute personne a droit à « l‘iftar », le repas qui met fin au jeûne.

Je pense à mes amis musulmans pieux qui prient et convertissent leurs cœurs. Durant le « Ramadan », tout le rythme de vie est changé. Tous les commerces, toutes les activités culturelles et ludiques tournent autour du Ramadan… 29 jours où la vie se transforme en culte et foi.

En Syrie, le « Ramadan » est une occasion de partager, de s’ouvrir à l’autre : les voisins, les parents, les amis… J’ai toujours été édifié par toute personne qui jeûne … La maman de « Kosai », cinq ans, est venue me supplier de le convaincre de ne pas jeûner. Un accord est conclu : un jour sur deux…

Dans la tradition de l’Orient, pour souhaiter au musulman un bon Ramadan, nous leur disons : « Mabrouk Alikoum » [مبروك عليكم] « Que Dieu bénisse votre obéissance ». C’est le temps de régler son rythme de vie au rythme de sa foi… Un exemple… un modèle en ce troisième millénaire.

Nos amis musulmans ont toujours respecté que leurs compatriotes chrétiens ne jeûnent pas. Rien n’est imposé aux chrétiens… Ces derniers sont libres de vivre leur vie et leur foi dans la pure tradition chrétienne, sans aucune menace ou impôt à payer.

Nous étions loin du fanatisme qui impose une seule vue, un seul regard, une seule voie… Comme nous sommes loin de ce monde extrémiste étranger à notre histoire et notre tradition culturelle… Nous avons toujours respecté la foi, la culture et les traditions de l’autre.

Aujourd’hui, on veut nous convaincre que l’autre est un ennemi. On veut nous convaincre que vivre, c’est exclure l’autre, ne pas lui laisser de place… On veut nous convaincre que la diversité ne devrait pas exister… Une seule doctrine, une seule vision, une seule loi et tous ceux qui n’y adhèrent pas sont menacés, persécutés, exclus et tués.

Dans ce grand monde qui cherche un sens, proposer Dieu, vivre de sa Foi et s’engager pour l’homme sont un témoignage éloquent des valeurs qui donnent sens.

Notre Frère Emili, Supérieur Général, a voulu présenter les Maristes Bleus comme modèles de présence évangélique aux frontières. Nous lui avons dit que nous ne sommes pas des héros et que notre choix répond à un appel intérieur.

La maison des maristes est pleine d’activités pour les enfants, les jeunes et les adultes. Nous ne chômons pas. Les vacances sont l’occasion pour ouvrir nos portes, lancer des activités en plein air… permettre aux moniteurs de faire l’expérience de l’autre et permettre aux enfants de respirer la joie et l‘amitié.

Nous voulons partager avec vous un nouveau projet dont nous avons été les initiateurs et dont nous sommes les responsables. En coordination avec les 19 autres associations caritatives chrétiennes d’Alep, nous avons lancé le projet « goutte de lait ». Plus de 3 000 enfants chrétiens de moins de 10 ans profitent depuis deux mois d’une distribution mensuelle de lait en poudre ou de son équivalent pour les enfants de moins d’un an.

Les autres projets continuent. Le dernier programme du MIT comprendra 4 sessions de formation.
Nous préparons des paquets d’habits neufs pour les 200 familles qui célèbreront la fête du Fitr.
Plusieurs blessés par des mortiers et par des balles sont soignés à l’hôpital Saint-Louis.
Les paniers alimentaires sont distribués régulièrement. Tous ceux qui en profitent apprécient la quantité et la qualité.
Je profite de l’occasion pour remercier tous nos amis et tous nos bienfaiteurs sans qui nous n’aurions pas pu soutenir les plus démunies des familles d’Alep.

En vous quittant, je vous laisse ce texte de notre ami le P. Jean Debruynne tiré des « Trois filles de la Sagesse », un jeu scénique écrit pour les Guides d’Alep : « Ce sera peut-être aujourd’hui, ce sera peut-être demain, qu’un jour nouveau nous dira oui et nous ouvrira ses deux mains…. Écoutez voir, j’entends un pas. Il viendra cette nuit peut-être Celui que l‘on n’attendait pas. Nous allons le voir apparaître ».

Notre espérance ne défaille pas !
Bonnes vacances à vous tous. Gardez Alep et ses habitants présents dans vos prières.

Frère Georges Sabe
Pour les Maristes Bleus


Nabil Antaki : « À Alep les rebelles nous coupent l’eau, l’électricité, tout… »


Pour l’envoi de dons aux Maristes d’Alep prière de contacter : nabilantaki@hotmail.com

Martin Peltier : "20 bonnes raisons d'être anti-américain"




« Malgré les apparences, la "crise", le "danger islamiste", "l’invasion", etc., la principale menace pour nos libertés, notre prospérité et notre identité vient d’outre-Atlantique. Le rêve américain est devenu le cauchemar de la planète. Les États-Unis ne sont pas seulement un ennemi qui vise à l’hégémonie mondiale, un supermodèle dont la façon de vivre infantilise l’univers, ils sont aussi la patrie du mondialisme, les parrains des nouvelles normes qui subvertissent le globe pour l’asservir. "20 bonnes raisons d’être antiaméricain" va jusqu’à la racine religieuse de la chose : la théocratie américaine est judéo-maçonne et protestante, et cela en fait un monstre très semblable à l’islamisme radical qu’elle prétend combattre. »


Extrait de Rivarol n°3194 daté du 25 juin 2015






À la Librairie Française : Martin Peltier : "20 bonnes raisons d'être anti-américain" - Éd. DIE, 2015.

Tony Cartalucci (ATN) : Thailand: Anti-Coup "Activists" Celebrate Coup


mardi 23 juin 2015

Éteignons la fête de la musique… allumons les traditionnels grands feux de la Saint-Jean…


La fête de la Saint-Jean

Fête païenne chez les premiers peuples civilisés, la Saint-Jean, avant la naissance du Christ, est un rituel destiné à la bénédiction des moissons. Fête de la fertilité et de l'abondance, fête du solstice d'été plus précisément, un peu partout à travers le monde, on se rassemble pour souligner ce moment en érigeant de grands feux purificateurs qui symbolisent la lumière qu'apporte l'été. Il semble que l'origine de cette célébration provienne de cultes celtes et germaniques. Mais nous savons que Phéniciens et Syriens la célèbrent aussi depuis un lointain passé.

En terre slave, dans la Russie païenne notamment, on raconte que la nuit de la Saint-Jean prenait le nom de la nuit d'Ivan Koupalo. Il s'agissait d'un dieu fort important, responsable des fruits de la terre et l'on célébrait sa gloire autour de feux gigantesques dans lesquels l'on jetait des herbes. Alors, tous les habitants de l'endroit se mettaient à chanter et à danser avant de se livrer à des actes d'amour jusqu'au petit matin.

La Saint-Jean, c'est le christianisme qui la récupéra, une centaine d'années environ après l'exécution du prophète Jean le baptiste, afin de commémorer sa nativité. Cousin de Jésus, Jean était un ascète rigoureux, pratiquant le jeûne fréquemment ou encore ne se nourrissant que de sauterelles et de miel. Il était le plus fervent des prêcheurs de la venue d'un messie. Sa naissance est attribuée, à l'instar de celle du Christ, à une intervention divine et fut annoncée par l'archange Gabriel. En l'an 27 de notre ère, Jean campa sur les rives du Jourdain et se mit à baptiser dans ses eaux les gens venus écouter ses prêches. Bientôt, il se retrouva avec de nombreux disciples, jusqu'à ce que Jésus le rejoigne. Malgré qu'il se sentit bien indigne de cet honneur, il baptisa le Christ, sur lequel descendit alors l'Esprit Saint, le reconnaissant comme le fils de Dieu. Jean exigea dès lors de ses disciples qu'ils suivent désormais Jésus.

Jean le baptiste avait certes un pouvoir oratoire sur les foules. Ses aptitudes dans la conviction lui attirèrent bientôt des ennemis. Surtout qu'il n'hésitait pas à juger les plus grands pour leurs actions immorales. C'est ainsi qu'Hérode Antipas, tétrarque de Galilée et de Pérée, le fit jeter au cachot pour avoir critiqué son mariage illégitime avec Hérodiade (v. 15 av. J.-C. - après 39 apr. J.-C.), l'épouse de son demi-frère Hérode Philippe. La légende veut que ce soit Salomé (m. vers 72 apr. J.-C.), la fille d'Hérodiade qui demanda sa tête en guise de présent pour l'anniversaire de sa mère. Mais la décapitation de Jean serait plus vraisemblablement le fruit d'une décision politique, compte tenu de l'influence grandissante qu'exerçait le prophète dans la société d'alors. Le christianisme prenant une ampleur inquiétante, Juifs et Romains choisirent d'en finir avec cet orateur redoutable.

Depuis, on célèbre la fête de Jean le baptiste en ce jour du solstice d'été. Pour la nouvelle religion (christianisme), cette récupération marquait l'opportunité d'en finir avec un autre rite du paganisme sans pour autant priver le peuple d'une célébration qui prenait tout son sens pour lui.

En France, la nuit de la Saint-Jean devint rapidement un symbole de grâce divine et de surnaturel. Longtemps, dans la nuit du 23 au 24 juin, c'était le roi de France lui-même qui allumait le célèbre feu de la Saint-Jean. Certains rituels s'y greffaient, tels que de conserver les cendres de ces feux, réputés pour préserver de la foudre et des orages et protéger les animaux. Souvent, on épandait ces cendres dans les sols à ensemencer car ils constituaient des engrais efficaces. Enfin, les amoureux étaient encouragés à sauter par-dessus le feu de la Saint-Jean afin que cet acte extraordinaire garantisse chaque année la flamme de leur amour.

Plus tard, après la conquête de la Nouvelle-France, les Français importèrent cette fête en Amérique et on la célébra dès 1636. Cependant, c'est en 1834, à l'instigation de Ludger Duvernay (1799-1852), que la Saint-Jean devint un véritable symbole de nationalisme pour les francophones du Canada. Dans la province de Québec, la Saint-Jean représente aujourd'hui la grande célébration de l'identité distincte des Québécois. Des parades et défilés, des activités dans les rues, des spectacles en plein air et des feux de joie se déroulent partout au cœur de la province et les drapeaux fleurdelisés montrent fièrement leurs couleurs…

Notons enfin que ces manifestations nationalistes par le biais de la fête de la Saint-Jean trouvent également écho dans certaines villes de Belgique, d'Espagne, de France et du Portugal, entre autres. Peut-être que Jean, dans son obstination à croire à l'avènement de l'impossible, représente-t-il un porte-flambeau idéal pour la revendication identitaire...



Le feu de la Saint-Jean est une tradition typiquement catalane. Il s'agit d'une soirée de fête qui se déroule une fois par an, le 23 juin, le jour du solstice d'été. La flamme du Canigou, symbole de la Saint-Jean en Catalogne, est avant tout un message de fraternité et d'amour.
Tout commence à la nuit tombée. Quelques jours auparavant le sommet du Canigou a été l'objet d'intenses activités : on y amène des fagots de sarments, des ceps, des bûches pour préparer un bûcher. Ce feu est allumé la nuit du 23 juin, et sa lueur est le signal d'allumage des feux du Roussillon : Dans chaque village, un feu identique est embrasé, si bien qu'en peu de temps c'est une myriade de lumières qui brillent un peu partout dans la plaine.
Cette fête est accompagnée du bouquet de la Saint-Jean, un bouquet composé de quatre herbes spécifiques cueillies le matin du 23. La tradition veut que se soit une feuille de noyer, une autre de millepertuis, une troisième d'immortelles et de l'orpins. Ces bouquets sont parfois encore accrochés aux portes des habitations pour attirer la chance et le bonheur dans la maison. Nombreux sont les catalans qui en confectionnent encore, bien que la véritable "recette" soit quelque peu oublié. On retrouve cette tradition durant les soirées de la Saint-Jean avec la vente de petits bouquets simples dotés d'un ruban "sang et or" : c'est le reste de la tradition du bouquet.


Site du Jour : La fête de la Saint-Jean

Fête de la Saint-Jean 2015, 2016 et 2017 - Date et origine

Les feux de la Saint Jean : une tradition qui n'existe pas qu'en Catalogne

Le 21 juin, une fête traditionnelle avant d’être confisquée par la fête de la musique


lundi 22 juin 2015

En Chine on fête aussi le solstice d'été… le festival de la viande de chien de Yulin…


Tandis qu’ailleurs au solstice d'été crépitent partout les feux de joie de la Saint-Jean, en Chine le solstice d'été ouvre de toutes autres réjouissances… ces dimanche 21 et lundi 22 juin, c'était le festival de Yulin, une fête toute spéciale dédiée à la viande canine…










China 2015 : The barbarism of the Yulin Festival

STOP YULIN DOG MEAT EATING FESTIVAL - OUR OPEN LETTER TO PRESIDENT OF THE PEOPLE'S REPUBLIC OF CHINA

Yulin Lychee and Dog Meat Festival

Dogs and cats hours from death rescued from China’s horrifying Yulin Dog Meat Festival

Yulin, hell on earth for cats & dogs! #StopYuLin2015

China Yulin dog meat festival under way despite outrage

StopYuLin2015 : 10,000 Dogs Tortured as Part of Annual Yulin Dog-Eating Festival

Whether dogs or farm animals, all slaughter is cruelty




Quand une ambassade des États-Unis, agent d'une opposition, entremêle ses fichiers !


Voilà qu'il se confirme sans plus aucun doute possible que l'ambassade des États-Unis à Bangkok tient une base de données interne par laquelle elle fiche, entre autres, les adversaires de leur indéfectible allié, le fugitif Thaksin Shinawatra…



C'est ainsi que sur une invitation adressée à un homme politique connu, ancien membre du "People's Alliance for Democracy" opposé à Thaksin Shinawatra, l'ambassade américaine s'entremêlant les pinceaux dans la connexion de ses fichiers informatiques libellait une invitation pour la prochaine célébration de sa fête nationale : "Dr Pramote Nakornthab, Anti-Thaksin Activist"…

Pataugeant dans la confusion, l'ambassade des États-Unis s'est en fait excusée d'une erreur de libellé "indépendante de sa volonté", comme le rapporte The Nation, sans toutefois reconnaître l'évidence que cette « erreur » est la conséquence d'une ingérence manifeste dans les affaires intérieures de la Thaïlande… une « erreur » issue d'une base de données apparemment fortement nourrie, identifiant les adversaires de leur dévoué Thaksin Shinawatra.

Un comportement indigne d'une ambassade, qui viole les statuts de toute représentation diplomatique et remet en cause sa légitimité. Une ambassade-bastion qui ne représenterait nullement le peuple américain, mais se présenterait plutôt comme un repaire de sédition au cœur même de Bangkok.


Anthony Cartalucci - Thailand : US Embassy's Meddling Exposed

The Nation : US apology

Alt Thai News : US Embassy in Bangkok Keeping Political Lists of Thais
Anthony Cartalucci (Alt Thai News) : Thailand: Anti-Coup "Activists" Celebrate Coup 



dimanche 21 juin 2015

Alexis Dubruel et Amine Legheraba vous présentent : "L'autre visage de la Syrie"…


"Par la tromperie, la guerre tu feras", une devise du Mossad parfaitement assimilée et appliquée par la France actuelle, les États-Unis, la Turquie et autres complices au sein de l'OTAN mais aussi par le Qatar, l'Arabie Saoudite… tous complices actifs des takfiri de l'État islamique…
Alexis Dubruel et Amine Legheraba reviennent d'un voyage en Syrie effectué grâce à une heureuse initiative de l'association de la Communauté syrienne de France… Ils rapportent de ce pays agressé une analyse et un discours qui contredisent totalement les versions trompeuses des faits que voudraient nous imposer les médias traditionnels…
Merci à eux pour cet entretien passionnant… 2 heures et demie du bonheur d'enfin entendre un langage vrai sur cette Syrie multimillénaire, seconde patrie de tout homme honnête… Une invitation à la solidarité avec un peuple martyr… Une invitation au voyage…
















samedi 20 juin 2015

21 juin : Hommage au général Bahram Aryana, chef d'État-Major de l'Armée Impériale perse


« Le passé est le miroir de l’avenir… »

Centre Culturel Zoroastrien de Paris, 2 bis avenue de Montespan 75116 Paris


Général Bahram ARYANA,
chef d'État-Major de l'Armée Impériale perse
Fondateur de l'Ordre des Azadegan
(Ordre des Preux chevaliers perses)

Humaniste et nationaliste iranien, le Général Bahram ARYANA, ancien chef d'État-Major de l'Armée impériale perse sous le Shah, a fondé l'Ordre des Azadegan (L'Ordre des Libertariens, i.e. l'Ordre des preux chevaliers perses), ces partisans de la liberté qui combattent le fanatisme et l'oppression islamique totalitaire en Iran et dans le monde.

Il fut notamment l'inspirateur de l'opération "Tabarzin" qui attira l'attention du monde entier en 1981 lorsqu'un commando royaliste perse s'empara du navire de guerre "Tabarzin" et y hissa le drapeau royal perse sur son mât, défiant ainsi les révolutionnaires islamistes qui ont usurpé depuis 1979 le pouvoir légitime en Iran, pays à l'histoire plurimillénaire tout entière monarchique depuis la nuit des temps, et ce, sans discontinuer depuis les temps immémoriaux de l'unité indo-européenne.

Il a été le rassembleur de l'ensemble des forces libératrices royales anti- islamistes de l'Iran éternel qui se sont opposées à la barbarie islamique théocratique totalitaire de l'ayatollah Khomeyni, à ses disciples d'hier et d'aujourd'hui.



Dans le cadre des commémorations et conférences du cycle Monarchies et contre-Révolutions,
le Mémorial des Rois a l’honneur de vous convier à un rendez-vous
de la contre-Histoire à Paris le dimanche 21 juin de 15h à 19h sur le thème :

Traditions immémoriales indo-européennes :
combat millénaire xénifuge pour la Reconquista
Pérennité de la Perse antique de Zarathoustra


Si les grandes figures royalistes contre-révolutionnaires françaises et russes tels Georges Cadoudal ou les généraux russes blancs Anton Dénikine et Piotr Wrangel sont relativement bien connues et même étudiées en France, en revanche largement plus occultés voire délaissés par l’Histoire officielle furent les résistants royalistes contre-révolutionnaires perses, tel le vaillant général perse zoroastrien Bahram Aryana (1906-1985), fondateur de l’Ordre des Preux Chevaliers et théoricien de la Reconquista royale zoroastrienne perse, ancien chef d’État-major de l’Armée sous le règne de Sa Majesté le Shah, et Généralissime des Forces Armées Blanches contre-Révolutionnaires Royales Perses en exil (Arteshe Rahaibaxshe Aryan), décédé à Paris le 21 juin 1985 il y a tout juste 30 ans et au travers duquel se révèle une lignée ininterrompue de patriotes perses qui, depuis la plus haute antiquité à nos jours, ont eu à cœur de préserver la Civilisation royale aryenne perse face aux menées intrusives ou invasives de forces étrangères ou conspiratives visant à la subvertir ou à l’anéantir.
La commémoration de ce 30e anniversaire de la disparition du général Aryana, grand passionné d’histoire et de culture françaises, mais surtout patriote perse intransigeant, figure la plus charismatique et la plus emblématique de l’archéo-persisme si caractéristique de la dynastie néo-antique Pahlavi, est une invitation à redécouvrir cette Perse réelle et éternelle, méconnue et quasi secrète, inchangée depuis plus de 2500 ans, fière de ses racines indo-européennes et aryennes intactes, et héritière de la plus ancienne Tradition royale continue, Monarchie perse aux antipodes de cette antonymique République islamique, épiphénoménale chimère xénocratique adventice instaurée anatopiquement en Iran depuis la funeste Révolution islamique en 1979 par l’imprécateur régophobe de Neauphle-le-Château, l’ayatollah Khomeyni.
Homme d’action et de réflexion, philosophe d’une exceptionnelle érudition, le général Aryana, pétri de culture antique et réfractaire à toute acculturation, incarnait quintessentiellement l’âme perse dans cette antique et authentique Tradition royale perse issue de temps immémoriaux et d’un prestigieux « passé qui est le miroir de l’avenir » comme il lui plaisait de le clamer.


Arteshbod Bæhram ARYANA

Mémorial des Rois

Perse éternelle : Rois des Rois - Shah in Shah

Synthèse nationale - 21 juin 2015 : 30e anniversaire de la disparition du Général Aryana


Intervention d'Omran al-Khatib en soutien aux Chrétiens d'Orient, ce 20 juin 2015 à Paris





"Civitas", en collaboration avec les associations "Le Rassemblement pour la Syrie en France" et "L’Union des Patriotes Syriens en France", ont organisé ce samedi 20 juin une manifestation contre les politiques de "François Hollande, du gouvernement français et du régime d’al-Saoud", qui tous soutiennent activement les réseaux terroristes armés en Syrie, en Irak, en Égypte et dans tout le Moyen-Orient.
Les participants à cette manifestation, de très nombreux Français et des membres de la communauté syrienne en France et en Belgique, ont imputé au régime d’al-Saoud et au gouvernement de Hollande la responsabilité des massacres commis à l’encontre des peuples du Moyen-Orient.
Des drapeaux français et syriens associés ont été brandis en même temps que des photos du président Bachar al-Assad… alors qu'étaient scandés des slogans en soutien de la Syrie face aux terroristes takfiri.
Dans son allocution, le chef de l’Association ”Civitas”, Alain Escada, a affirmé que les crimes et les massacres perpétrés par les réseaux terroristes en Syrie et dans d’autres pays dans la région, sont le fruit des politiques de l’axe s’étendant de Washington à Tel-Aviv, via l’Arabie Saoudite, le Qatar, le Koweït, le Bahreïn et la Turquie…
De son côté, Omran al-Khatib, chef de l’association ”Rassemblement pour la Syrie en France”, a déclaré à SANA que cette manifestation a pour objectif d’inciter les peuples et les gouvernements du Monde à s’opposer fermement à la criminalité du régime d’Al Saoud.
Omran al-Khatib a, en outre, plaidé pour la levée du blocus scélérat imposé par les pays européens au peuple syrien.

Source : Agence Arabe Syrienne d'Informations / Sana


SOS Chrétiens d'Orient : Mgr Jeanbart, archevêqe d'Alep lance un appel aux Français


"Vous ne pouvez imaginer comme je suis malheureux d’entendre que certaines armes de ces islamistes viennent de la France…
Un Français ne peut accepter le comportement de vos dirigeants en Syrie !"
Monseigneur Jean-Clément Jeanbart, archevêque grec melkite catholique d'Alep


« La Syrie est une terre sainte irriguée par le sang de millions de martyrs… »


Monseigneur Jean-Clément Jeanbart, archevêque grec melkite catholique d'Alep :
"Vous ne pouvez imaginer comme je suis malheureux d’entendre que
certaines armes de ces islamistes viennent de la France…
Un Français ne peut accepter le comportement de vos dirigeants en Syrie !"

Monseigneur Jean-Clément Jeanbart est archevêque grec-melkite catholique d'Alep. Dans un entretien exclusif accordé à SOS Chrétiens d'Orient, il expose la situation des communautés après quatre années de guerre civile et de terrorisme islamiste, et réaffirme la mission des chrétiens au Proche-Orient. Actuellement, les civils sont directement visés par les combattants de l'État islamique ou d'autres groupes terroristes islamistes qui entourent Alep et tentent de s'emparer de la ville. Mais l'archevêque encourage de toutes ses forces et par son exemple, les chrétiens à rester sur la terre des premières communautés et de la conversion de saint Paul. Pour garantir la survie de l'Église de Syrie, il supplie les Occidentaux de prendre pitié du peuple syrien et de l'écouter avant d'intervenir, pour cesser d'armer ceux qui le tuent.

Charlotte d'Ornellas, pour SOS Chrétiens d'Orient : Quelle est la situation à Alep ces jours-ci ?

D’un certain côté, la situation reste la même qu’avant mais nous sentons qu’il y a des combats aux alentours, il y a une réelle tension. Nous avons reçu plusieurs obus ces derniers jours dans des quartiers aussi bien chrétiens que musulmans, mais dans lesquels l’armée n’est pas présente : ce sont des civils que visent les islamistes qui entourent la ville.

Ch. d'Ornellas : Quel est votre état d’esprit Monseigneur ?

Je suis toujours plein d’espoir, je le place en Jésus Christ et je sais qu’Il ne nous laissera jamais tomber. Mais il est vrai aussi que la situation inquiète tout le monde, à commencer par mes fidèles. Nous craignons que les djihadistes de l’État islamique puissent s’infiltrer dans la ville même s’ils n’y sont pas parvenus jusqu’à ce jour.
En revanche, je souffre. C’est une immense souffrance de voir mes fidèles paniquer et de constater que beaucoup de gens quittent la ville et le pays… C’est ce qu’il y a de plus dur pour un pasteur, surtout lorsque ce dernier croit que nous avons une mission ici, et un objectif apostolique.
Il faut absolument que l’Église reste pour témoigner, nous sommes sur la terre des premiers chrétiens, celle des apôtres… L’Église est née à quelques kilomètres de la Syrie et c’est d'ici qu’elle s’est répandue.
Il y avait une grande tradition à l’époque, et les juifs partaient à Jérusalem. C’est le jour de la Pentecôte que 3000 d’entre eux ont été baptisés avant de revenir en Syrie.
Notre terre est le berceau du christianisme.
Nous avons également l’honneur et la fierté d’être le pays de Saint Paul.
C’est la Syrie qui l’a baptisé, confirmé, et ordonné. Saint Paul nous doit une fière chandelle et il est impossible qu’il nous abandonne, il est évident qu’il intercède pour nous et qu’il n’a pas dit son dernier mot ! Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les islamistes ne parviennent pas à entrer dans Alep, malgré des tentatives depuis trois ans !

Ch. d'Ornellas : Cet amour de la Syrie vous aide à vivre ?

La Syrie est une terre sainte irriguée par le sang de millions de martyrs…
On parle même d’une vingtaine de millions de chrétiens assassinés pour rester fidèles à Jésus Christ sur notre terre, elle est imbibée du sang donné par amour de Dieu.
Ce sont également des milliers d’hommes et de femmes qui ont donné leur vie à Dieu dans ces nombreux monastères et couvent présents partout en Syrie.
Notre histoire, notre terre et notre peuple chrétien sont saints.
C’est la raison pour laquelle je veux aider de toutes mes forces les chrétiens à rester ici, malgré la vénalité de certains pays étrangers, la volonté de domination de ces groupes islamistes et les intérêts défendus par tel ou tel sur le dos du peuple syrien. Aujourd’hui plus que jamais, nous devons résister à la tentation de la fuite parce que nous avons une mission à mener.

Ch. d'Ornellas : C’est pourquoi vous avez décidé de rester à Alep malgré la menace ?

Bien entendu ! Je suis responsable de mes fidèles et je dois être auprès de mon peuple.
Si je m’échappe, comment pourrais-je demander aux chrétiens de rester pour mener notre mission en Syrie ? Je demande chaque jour le courage de rester jusqu’au bout. S’il le faut, Dieu me donnera la force mais il peut également me donner la sagesse de partir le moment venu… C’est Sa volonté que je veux faire.
En attendant, j’encourage les chrétiens, je marche devant mes fidèles et je construis l’avenir que j’attends et espère radieux pour la Syrie. Je rêve d’un pays rayonnant de liberté.
Nous avons vécu l’épreuve du sang, celle du feu, alors nous continuons à vivre en chrétiens malgré la guerre… Nous en sortirons grandis.

Ch. d'Ornellas : Vous avez récemment lancé un appel pour la Syrie, à destination de la France… Qu’attendez-vous ?

J’attends que vous disiez à vos dirigeants qu’ils arrêtent ces machinations qui conduisent à la mort du peuple syrien. Ils nous avaient parlé de démocratie et de liberté, nous n’avons reçu que des mercenaires et des armes ! Ces islamistes détruisent notre pays, nos infrastructures, des trésors… et notre peuple. Ça suffit ! Nous avons découvert le jeu des Occidentaux et nous le refusons.
Je suis d’accord avec des réformes, je veux aussi un pays libre, un peuple digne… Mais nous n’avons que des destructions. Nous ne savons pas ce que vos dirigeants veulent exactement, mais nous, peuple syrien, voulons la paix. Vous ne pouvez imaginer comme je suis malheureux d’entendre que certaines armes de ces islamistes viennent de la France…
Vous appartenez à la nation française et vous devez défendre la dignité de la France : un Français ne peut accepter le comportement de vos dirigeants en Syrie !
Que les chrétiens prient pour nous, sans cesse, et que tous les hommes de bonne volonté joignent leur cri au notre pour réclamer la paix. Nous avons également besoin d’un soutien matériel car les temps sont durs, les commerces sont détruits, beaucoup de Syriens ont perdu leur maison et leur travail…
Nous subissons les horreurs de milliers de mercenaires occidentaux, turcs, arabes qui ne sont pas d’ici et qui ne parlent même pas notre langue ! Comment peuvent-ils prétendre défendre le peuple syrien ?
Cette hypocrisie n’a que trop duré : haussez la voix pour répéter sans cesse que les Syriens ne méritent pas cette guerre atroce. Ayez pitié de notre peuple !
Il est temps de trouver une solution politique avec les personnes concernées : les étrangers n’ont aucun conseil à donner au peuple syrien.
Si ces étrangers veulent nous aider, ils sont les bienvenus. S’ils sont là pour que des hommes continuent à mourir, pour que les chrétiens continuent à partir, alors nous ne l’accepterons jamais.
Nous continuerons à rester et à témoigner de notre joie d’être chrétiens.