Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

lundi 22 avril 2013

Hé, les filles ! Qu'avez-vous dans la tête ? Écervelées, désintoxiquez-vous ! Consternant d'inculture historique et d’imbécillité !





Un  article aussi excellent qu'opportun signé Jean Sévillia sur Boulevard Voltaire :

Eh les filles, enlevez votre bonnet phrygien !

Un article qui rappelle fort opportunément la signification de ce sinistre bonnet phrygien… Un seul reproche à Jean Sévillia : sa gentillesse polie, sa courtoisie, une franche galanterie dont je me serais fort dispensé… Il ne s'agit pas bien sûr d'inviter ces filles à se mettre autre chose sur la tête mais DANS la tête…

Les bonnets phrygiens et le massacre des prêtres à la prison des Carmes
(Alain Decaux raconte la Révolution française aux enfants)

Les Noyades de Nantes en 1793 : les « mariages républicains »
huile sur toile de Joseph Aubert, 1882

"… être opposé à la légalisation du mariage homosexuel ne m’a pas fait perdre la mémoire.

Or, je trouve bien curieux que, dans toutes ces manifs si sympathiques, des kyrielles de jeunes filles s’affublent d’un bonnet phrygien. J’ai bien compris l’idée que les organisateurs veulent traduire en les déguisant ainsi : l’heure est à la défense de la liberté contre la dictature. Mais précisément, parce que je sais un peu d’histoire de France, je m’autorise à souligner que le symbole est mal choisi. Car pour ce qui est du combat de la liberté contre la dictature, ce n’est vraiment pas du côté de la Révolution française qu’il faut chercher.

Le bonnet phrygien, devenu l’emblème du mouvement révolutionnaire en 1790, s’impose fin 1792, son usage culminant jusqu’à la réaction thermidorienne de 1794. C’est-à-dire que ce couvre-chef incarne peu ou prou la Terreur et même la Grande Terreur, qui est sans doute un des moments les plus tragiques de notre histoire.

Quand je vois un bonnet phrygien, je pense donc à la princesse de Lamballe, assassinée pour crime d’amitié avec Marie-Antoinette, et dont le corps nu, décapité au couteau de boucher, a été promené dans Paris, la vue de son intimité soigneusement exposée suscitant des propos égrillards de la part de délicats militants de la Liberté.

Quand je vois un bonnet phrygien, je pense à ces prêtres et à ces religieuses que Carrier, à Nantes, déshabillait et liait nus, l’un à l’autre, l’un face contre l’autre pour être précis, sexe contre sexe, avant de les noyer dans la Loire. Ce charmant adepte de l’Égalité appelait cela un « mariage républicain ». Parenthèse : détourner la symbolique du mariage n’est donc pas nouveau…

Quand je vois un bonnet phrygien, je pense à ce curé vendéen à qui des soldats, sans doute partisans de la Fraternité, avaient tranché les deux mains avant de répandre dans l’auge à cochons le contenu du tabernacle de son église. Ce martyr a été retrouvé accroupi devant l’auge, les deux avant-bras collés contre terre afin de tenter d’arrêter l’hémorragie, et lapant dans l’auge, s’efforçant de disputer aux cochons les hosties consacrées.

Je ne cherche pas ici à ranimer de vieilles querelles idéologiques, et je sais que le succès de la Manif pour tous repose sur sa diversité et l’acceptation de cette diversité. Mais quand même. Jolies jeunes filles de 2013 qui vous promenez avec un bonnet phrygien, pensez aux crimes de 1793 : mettez-vous autre chose sur la tête. Je vous assure que vous n’en serez que plus belles."


Démocratie Royale : 81% des victimes du Tribunal Révolutionnaire sont issues du peuple




1 commentaire:

  1. Hè ! les filles ! Ôtez donc ce maudit bonnet phrygien de sinistre mémoire… Abandonnez-le aux coupeurs de têtes exécuteurs de la charî'a républicaine… Oui, abandonnez-le aux socialauds et leur gaystapo…

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