Qui ne risque rien n'est rien… sur le chemin de Damas, alors que les opinions ont cédé face aux faits…
on ne le dit assez : un âge n'en chasse pas un autre, tous les âges qu'on a vécu coexistent à l’intérieur de soi, ils s'empilent, et l'un prend le dessus au hasard des circonstances.

lundi 17 décembre 2012

Les "anciens combattants français-musulmans" attendent Flanby en Algérie… Que ce voyage sonne enfin le glas du gaullisme ! Et enfin une vraie et très humble repentance…

Repentance… Que oui, nous attendons que Flanby présente très humblement des excuses au Peuple algérien… Squatteur du même palais que l’infâme criminel compulsif DeGaulle, et à ce titre son homologue, pour présenter des excuses au Peuple algérien qui serait à présent plus qualifié que Flanby ? Des excuses au nom du Peuple français qui par référendum a lâchement entériné la capitulation de DeGaulle livrant l’Algérie et son Peuple à la dictature du FLN et à ses crimes, crimes d’autant plus odieux qu’il fut vainqueur sans gloire.


Flanby se rend en Algérie… Saura-t-il se départir d'une posture démagogique au goût de la propagande gaullo-marxiste droit-de-l’hommiste et d’une prétendue bien-pensance… Se souviendra-t-il que son papa le docteur Georges Gustave Hollande, proche de l’OAS, militait en 1965 auprès de Jean-Louis Tixier-Vignancour… Un atout incontestable si Flanby vient en Algérie avec le cran de vouloir une réconciliation franche avec l’Algérie… Une réconciliation franche : ce qu’attendent tous ceux qui aiment sincèrement ce pays, ceux qui y sont attachés malgré tous les malentendus, malgré les actes d’horreurs dans lesquels certains se sont laissés entraînés, encouragés en premier lieu par l’infâme criminel compulsif DeGaulle. Au-delà de la propagande, des discours convenus, Flanby saura-t-il retrouver la réalité du contexte algérien des années 50 et encore de 1961 et 1962… Se souviendra-t-il de l’immense élan d’enthousiasme qui a accompagné le putsch des généraux en avril 1961… Une vraie réconciliation n’est possible qu’en se faisant le porte-parole du pays que l’on prétend représenter et non en abondant dans le sens d’un interlocuteur prêt à jouer de toutes les faiblesses, voire des bassesses, des humiliations auxquelles dans le sillage du traître DeGaulle se sont vautrés tous les hommes politiques français… Que ce voyage sonne enfin le glas du gaullisme !

Un geste fort… À accomplir en plein accord avec les autorités qui gouvernent présentement l’Algérie : reconnaître la qualité d’anciens combattants à tous les Algériens qui ont combattu auprès de la France… Qu'ils soient à présent 30 000, peut-être 100 000 survivants… voilà des fonds qui seront sagement placés et dont le bénéfice à long terme reviendra autant à l’Algérie qu’à la France…

Une occasion unique pour Flanby de se donner une stature présidentielle… d’être enfin reconnu comme le Président François Hollande !

Jean-Dominique Merchet - Secret défense :
"Des milliers d'Algériens demandent à la France leur retraite du combattant... d'Algérie"

Ils ont servi dans l'armée française contre le FLN et résident toujours en Algérie


À quelques jours de la visite de François Hollande en Algérie, les 19 et 20 décembre, c'est un dossier bien embarrassant que les autorités algériennes éviteront d'aborder avec les Français. En effet, près de 30 000 citoyens et résidents algériens ont déjà demandé à la France leur "carte du combattant" qui ouvre droit à la "retraite du combattant". Pour cela, il faut qu'ils aient servi dans l'armée française et pris part à des opérations de guerre... en l'occurrence d'Algérie ! Car la génération de la Seconde Guerre mondiale , voire de l'Indochine a aujourd'hui presque disparue. Et les milliers d'Algériens qui demandent aujourd'hui leur retraite ont été du côté français, c'est-à-dire contre le FLN... Les plus jeunes ont 68 ans.

Pendant longtemps, cette question était taboue en Algérie. Il y avait d'un côté les moudjahidines, couverts d'honneurs et d'avantages sociaux, et de l'autre les harkis, c'est-à-dire les traîtres aux yeux du pouvoir algérien. Et l'on découvre (sic) que la réalité était beaucoup plus compliquée que cela, que des milliers d'anciens soldats de l'armée française qui ont combattu le FLN en Algérie y vivaient toujours... Ils réclament aujourd'hui leur droit à la France, dont l'administration est un peu dépassée par l'ampleur de l'affaire.

Une certaine libéralisation du régime algérien a permis à ces vétérans de sortir de la clandestinité. D'autant que le jeu en vaut la chandelle. Deux mesures administratives ont rendu cette démarche plus attractive : en 2004, les critères d'attribution de la carte du combattant ont été assouplis puisqu'il suffit de 120 jours de présence dans l'armée sur le territoire algérien pour en bénéficier. Surtout, en 2007, l'alignement des retraites versées à l'étranger sur celles versées en France (la "décristallisation") en a fait sérieusement augmenter leur montant. Elle est aujourd'hui de 665 euros par an, soit 68000 dinars algériens. C'est-à dire l'équivalent de trois mois et demi de salaire minimum local ! En France, cela correspondrait à plus de 5000 euros.

Entre 2007 et 2010, 16.564 cartes du combattants ont ainsi été attribuées par la France à des Algériens, puis 6821 en 2011 et sans doute autant cette année. Soit environ 30.000. Une fois ce document obtenu, le vétéran peut demander à toucher sa retraite du combattant. On estime actuellement à 10 000 le nombre de dossiers traités ou en cours de traitement. À terme tous les titulaires de la carte y auront droit, de manière rétroactive depuis la date de délivrance de la carte.

Au final, combien de personnes seront-elles concernées ? Difficile de le savoir, mais certains avancent des chiffres supérieurs à 100 000. En tout cas, plusieurs dizaines de milliers.

À Alger, les bureaux de l'ONAC français (Office national des anciens combattants) sont débordés et Bercy sort sa calculette... 30 000 retraites du combattants, c'est 20 millions d'euros par an.

De l'argent bienvenu de l'autre côté de la Méditerranée, même si, aux yeux des autorités, il n'est vraiment pas politiquement correct...


Un regard averti sur l'Algérie et le Monde : plus de 30 000 anciens combattants « français musulmans » en Algérie

François Hollande en visite en Algérie, pour le meilleur ou pour le pire ?

Kamel Daoud et le Quotidien d'Oran, un article sauce harissa et plutôt salé : "Décortication du bain de foule à Tlemcen ou Alger"

5 commentaires:

  1. Pour ma part, et strictement personnellement, je crois que cette revendication ne fait que confirmer ce que ne cessent de dire les partisans de l'Algérie française qui ont vécu cette époque. Une masse non négligeable, de l'ordre de 30 %, des troupes françaises durant la "trahison" d'Algérie, était d'origine nord africaine, appelés comme d'active, et faisait son travail comme les autres, au sein d'unités spécifiques comme les Tirailleurs à encadrement FSNA, mais aussi dans des unités comme les parachutistes. À noter , d'autre part, que les supplétifs ne comprenaient pas seulement les "harkis" qui sont devenus un terme générique passe-partout, mais aussi les GMPR qui furent les premiers dès 1955, les employés des SAS (en uniforme ou mokhrasnis), les UR et les Assés, et j'en oublie dans les groupes d'auto défense. Cela prouve, s'il en était besoin, qu'un pourcentage important de FSNA était de notre côté, ou manifestait une neutralité "active", alors que la doxa marxiste actuelle qui supervise notre Éducation nationale ne cesse de faire des "évènements" de 54 à 62, une lutte de "libération" entre les pauvres "Arabes" et les méchants Européens qui les opprimaient. Et il est normal qu'une masse d'anciens combattants devenus algériens se souvienne soudain de ses origines, et confirme ainsi nos dires, même si le pécule en est la motivation première.

    C'est à partir de septembre 1959, lorsque de Gaulle a jeté le masque et au fur et à mesure que sa volonté de livrer 15 départements français aux fellaghas est apparue clairement comme il en avait annoncé la couleur à quelques proches dès 1958, que de plus en plus d'Arabes (FSNA) ont viré leur cuti et se sont rapprochés du FLN, pour le rallier bruyamment, après le 19 mars de honteuse mémoire.

    P. Barisain-Monrose

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  2. Excellente mesure que serait cette attribution de la carte du combattant à tous ceux qui ont servi dans l’Armée française en Algérie, entre 1954 et 1962…

    Mais pourquoi l’Algérie ne déciderait-elle pas de son côté d’accorder de plein droit à tous ceux qui nés en Algérie avant le 5 juillet 1962 et qui en feraient la demande la nationalité algérienne.

    Droits qui seraient indépendants des origines ethniques, tant pour la carte du combattant que pour la nationalité algérienne.

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  3. Ça commence bien le voyage de Hollande en Algérie : ce 19 décembre, les connexions Internet sont partout coupées, les liaisons par téléphones portables sont brouillées… Que craint-on ?

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  4. Merci pour cette info… Que l'Internet soit actuellement inaccessible en Algérie, l'information se confirme : depuis deux jours, plus aucune visite sur ce blog en provenance d'Algérie. Des visites pourtant habituellement nombreuses chaque jour.

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  5. Mon Harki.com

    Le but du site Mon Harki.com est d’œuvrer en faveur de la communauté Harkie. L`idée directrice tient en peu de mots, car elle s`appuie sur un sentiment naturel, humain, et social qui est la "RECONNAISSANCE ".

    Promesse de François Hollande, lors de sa propagande pour l'élection à la Présidentielle : " Si le peuple français m'accorde sa confiance, je m'engage à reconnaître publiquement les responsabilités des gouvernements français dans l'abandon des harkis, le massacre de ceux restés en Algérie et les conditions d'accueil des familles transférées dans des camps en France"

    Harkis, communiqué de presse de la coordination Harka

    Fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie

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