Après Esteban et ses camarades : Nicolas !
Police politique… Justice politique… Pouvoir illégitime et imbécile…Toute révolution s'enfle de ses martyrs…Quelle meilleure école que l’injustice et la prison pour tout révolutionnaire ?Certes Nicolas subit… mais en faisant face : "On ne lâche rien !"Jeune-homme tranquille, il ressortira LION… entraînant ses camarades…Des conneries comme ça, on en attend encore pour que Révolution se fasse !Merci Flanby !
Nicolas, 23 ans, six jours de garde à vue dans des conditions n'ayant rien à envier aux pires des tortures… |
Nicolas, jeune opposant à la loi Taubira, a été condamné à deux mois de prison ferme et 1 000 € d'amende pour "rébellion" ce que son avocat conteste, vidéo à l'appui. Le 16 juin 2013 lors d'une manifestation pacifique, il avait été chargé violemment, sans sommation d'usage par les forces de l'ordre puis interpellé dans un lieu privé sans qu'une infraction initiale ait été commise.Deux autres chefs d'inculpation lui sont reprochés : "identité mensongère" car il a donné le nom de famille de sa mère, et refus de se livrer à un prélèvement ADN.Il a immédiatement été écroué à la prison de Fleury-Mérogis.
Article extrait de "Lys Noir" B13 du 21 juin 2013 |
Première « prison ferme » pour les opposants à la loi Taubira
Deux mois de prison ferme, deux mois avec sursis et 3 000 euros d’amende à régler avant le 30 juin. La machine de répression organisée et soutenue par le gouvernement qui tentait, jusque-là, d’écarter, de disloquer, d’annihiler cette immense contestation venue du peuple contre la loi Taubira, écrase son premier opposant.Nicolas Bernard, 23 ans, a été condamné mercredi, avec mandat de dépôt, comme réclamé par le procureur – le tribunal a exceptionnellement suivi les réquisitions du Parquet –, après avoir passé six jours dans les geôles républicaines. Et incarcéré tout de go à Fleury-Mérogis. Le jeune étudiant angevin, assidu de cours de sciences politiques et d’histoire, en 3e année d’école d’ingénieur, dort – mais le peut-il ? – désormais avec les détenus de droit commun. Il faisait partie des cinq membres fondateurs des Veilleurs.C’est après le grandiose passage de François Hollande à l’émission « Capital » sur M6, dimanche, que Nicolas s’est fait arrêter. Il en fallait bien un pour justifier la centaine de camions de CRS prévus pour la circonstance. Avec quelques amis, il était descendu sur les Champs-Élysées et rapidement, parce qu’on ne voyait que trop qu’ils avaient manifesté, le petit groupe s’est fait courser par cinq ou six policiers « avec une violence extraordinaire » raconte un témoin, « qui criaient “Interpellation !” comme si les jeunes étaient en train de braquer une banque ! »Nicolas était vêtu d’un sweat-shirt gris frappé du logo de la Manif pour tous. Il s’est réfugié dans un restaurant. Sans aucune sommation d’usage, il a été violemment interpellé par la troupe, occasionnant quelques dégâts matériels. Alors qu’aucune infraction initiale n’avait été commise… Le parquet a avancé, mercredi, trois chefs d’accusation : rébellion, atteinte aux biens privés, refus de prélèvement ADN.Une décision d’exceptionDes comparaisons pour ce traitement judiciaire hors norme ? Des centaines, des milliers. Fanny P., militante antifasciste qui a donné, lors de la gaypride de mai 2011, un coup de tête à un policier en civil, avait écopé d’une peine de trois mois de prison avec sursis et de 1 300 euros d’amende ; et a toujours refusé le test ADN, sans que la République l’embête davantage. Benoit G., l’antifa de Nancy, qui a gazé des policiers en tenue, n’a écopé que de 4 mois de prison ferme. Et même les zonards, auteurs des récentes multiples attaques du RER D, n’ont jamais pris que du sursis ou des avertissements solennels. La seule solennité qui tienne, c’est celle de la toute-puissance de l’idéologie « avanciste » et totalitaire.La Manif Pour Tous, qui avait pour tradition frigidienne de se désolidariser dès le moindre accrochage policier, s’est émue et appelle au soutien de ce « sympathisant ». Et Me Frédéric Pichon, substitué dans cette affaire par son confrère, Benoît Gruau, a eu des mots forts et justifiés. Il a indiqué également que Nicolas avait été bel et bien passé à tabac et que c’est « pour couvrir son forfait et l’illégalité de son action, [que] la police politique de Manuel Valls l’a accusé de rébellion ainsi que de dégradation de biens privés ». De plus, l’infraction initiale n’existant même pas, « l’interpellation était privée de fondement juridique ».Surenchère policière : l’UMP obligée de se repositionnerLe jeune homme a, bien sûr, fait appel de ce jugement, qui est la seconde phase de tout le processus d’intimidation gouvernemental. Rien que selon le pôle juridique de La Manif pour Tous, on dénombre plus de 1 000 « arrestations arbitraires » ou autres « contrôles d’identité abusifs » et plus de 600 gardes à vue depuis le début de la mobilisation contre la loi Taubira. Le collectif assure une permanence « assistance avocats ». De multiples actions judiciaires ont été engagées, comme la sextuple saisine – du bâtonnier de Paris, des syndicats de magistrats, du procureur de la République, du Conseil supérieur de la magistrature, du défenseur des droits et du contrôleur général des lieux de privations de liberté – lancée il y a deux semaines, qui a contraint le Défenseur des droits, Dominique Baudis, à accepter de recevoir prochainement une délégation du collectif.Le « Collectif des avocats contre la répression policière », co-fondé notamment par Mes Pichon et Triomphe, a déposé vendredi auprès du parquet de Paris plus de cent plaintes liées à des interpellations effectuées en marge de manifestations contre le « mariage pour tous ». « Nous espérons que Monsieur le procureur engagera les enquêtes qui lui incombent, faute de quoi nous saisirons un juge d’instruction. » Me Henri de Beauregard, avocat de la Manif pour tous, a même parlé, pour sa part, de plaintes pénales.« Nous sommes dans une forme de déni quand on s’adresse aux autorités compétentes » a déclaré le député UMP-PDC Jean-Frédéric Poisson. C’est avec ces mots qu’il a reçu, mercredi soir, 150 opposants à la loi Taubira, tous victimes d’arrestations arbitraires, histoire de « leur montrer notre solidarité et de leur expliquer ce que nous faisons pour eux ». Il a également annoncé qu’une cinquantaine de parlementaires de l’opposition avaient écrit mardi à François Hollande pour dénoncer les « agissements arbitraires » des forces de l’ordre dont sont victimes, selon eux, les opposants au « mariage pour tous », et obtenir « réparation de l’État ».Le Monde commentait, il y a quelques jours, « la lente dislocation du collectif La Manif pour tous ». Qu’il est bon de se persuader ! Les faits sont pourtant têtus. Plus ils en rajouteront, plus ils en auront. La condamnation de Nicolas Bernard n’est pas un coup d’arrêt. C’est un signal.
Déclaration de Monseigneur Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron à propos de l’incarcération de Nicolas B.
… Je salue l’engagement de ce jeune Nicolas et de tous ceux qui, comme lui, travaillent à défendre avec détermination et sans violence, le droit des enfants à être élevé par un père et une mère, engagement qui « aura encore à se déployer dans d’autres domaines où la vigilance est requise pour le respect de la personne humaine » (Conseil permanent de la Conférence des évêques de France). Ils sont la fierté et l’espérance de notre société. Leur courage, jusqu’à la prison s’il le faut, est déjà une victoire : car on ne peut pas enchaîner la Vérité !
La police visait personnellement Nicolas
Pour écrire à Nicolas, prisonnier politique
M. Nicolas BERNARD BUSS
404 247 // D-4
M.A de Fleury
7, avenue des Peupliers
91 700 FLEURY-MEROGIS
Sur Facebook : Prisonnier Politique
Des messages de soutien, à foison… mais aussi des manifestations imbéciles, le crétin du jour : Stéphane Guillon
rien ne se fait sans symbole et certains trinquent, ces puissants paieront !!!
RépondreSupprimerC'est le moment où jamais de se servir de l'Europe que par ailleurs on nous impose.
RépondreSupprimerFaisons que le système se morde la queue