Au sommaire de cette édition du 3 juin 2013 :
- L'homosexualité :une nouvelle forme de normalité en Europe
- Création du Club des Investisseurs Russes : la France à la recherche d'un nouvel ami, il était temps !
- Syrie : quand les pays agresseurs sabotent la réunion qu'ils ont eux-mêmes demandée
- Turquie : comme en France un pouvoir légal mais illégitime gaze sa population
- Hommage à Pouchkine : le père de la littérature russe
En bref et en détail :
- Le potager des Français bientôt hors la loi
- Création d'une nouvelle formation : Les Antigones contre les Femens
L'homosexualité : une nouvelle forme de normalité en Europe
Les opposants au mariage homosexuel ont eu leur égérie, maintenant écartée de la direction du collectif : Frigide Barjot. Les partisans dudit mariage ont eux Pierre Bergé. Homme d'affaires multimillionnaire, président de Sidaction, propriétaire du journal homosexuel Têtu, actionnaire du quotidien Le Monde, il est également très proche des milieux socialistes, et avant tout militant actif de la cause LGBT.
Son engagement est total, et il le clame haut et fort. Le mariage homosexuel n'étant pour lui qu'une première étape, avant d'en arriver à la Gestion Pour Autrui (GPA), et la Procréation Médicalement Assistée (PMA). Il s'était d'ailleurs interrogé dans un entretien donné au Figaro le 16 décembre 2012, je cite : « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l'usine, quelle différence ? ».
Sur de son impunité, il s'en est pris directement aux opposants en affirmant, via un tweet, que voir une bombe exploser dans le cortège de "La Manif Pour Tous" ne l'affecterait pas. Ou plus récemment encore, lorsqu'il conseille aux maires qui refusent de célébrer les mariages homos, d'aller se faire soigner en asile psychiatrique. Pas étonnant donc, que les sorties officielles de cet homme soient suivies par ses détracteurs, qui se sont spécialisés dans le « harcèlement démocratique » des personnalités favorables à la loi Taubira.
Ce fut le cas, ce samedi 1er juin, à l'occasion d'une cérémonie publique, où il devait, aux côtés du maire de Paris, Bertrand Delanoë (PS), et du maire du 7éme arrondissement, Rachida Dati (UMP), inaugurer une plaque commémorative au domicile de son ami et compagnon Yves Saint Laurent, décédé il y a cinq ans. Pierre Bergé s'est félicité, sur son compte tweeter, je cite : d'une « belle cérémonie », « perturbée par la "Manif pour tous", des gens qui ne respectent pas la mémoire d'un immense artiste français ».
Pour ce qui est de la belle cérémonie, nous ne pourrons pas en attester, car malgré que celle-ci fût publique, son accès nous a été interdit.
En revanche, nous avons pu observer de près, la démonstration d'une centaine de personnes de la "Manif pour tous" qui, dans un esprit bon enfant avec les désormais célèbres drapeaux bleu, blanc ou rose, se sont rassemblées pour donner de la voix. C'est devant une rangée de policiers, désabusés de se retrouver face à ces opposants bruyants certes, mais n'ayant pas vraiment le profil de délinquants qu'ils ont clamé leurs slogan : « nous n'sommes pas des moutons de Bergé » et à destination des fonctionnaires, celui plus imagé de « CRS serre les fesses, Pierre Bergé te tient en laisse ». C'est ensuite à la gare de Lyon qu'ils se sont rendus afin d'accueillir comme il se doit, Najat Vallaud Belkacem, minhistrione des droits des femmes, et porte-parole du gouvernement. Tandis qu'une partie du dispositif policier leur emboitait le pas, l'autre restait sur place afin de surveiller les derniers et semble-t-il dangereux manifestants.
Comme tout était terminé, nous avons souhaité prendre quelques images de cette fameuse plaque commémorative à laquelle l'accès nous a été à nouveau refusé sous prétexte que nous étions dans la manifestation. Nous avons tenté d'expliquer au gardien de la paix revêtu de sa carapace anti-émeute, que nous n'avions pas pu accéder à la cérémonie à cause de leur interdiction, rien n'y a fait. Pas étonnant qu'avec de tels raisonnements les interpellations se soient multipliées à l'encontre des gens n'appartenant pas au bon camp !
Cependant après quelques tours et détours dans les rues adjacentes, nous avons enfin pu admirer cette fameuse plaque commémorative inaugurée lors de ce qui devait être, rappelons-le une cérémonie publique. Rassurez-vous elle est sous la garde de trois fonctionnaires de police qui campent à ses pieds, sans compter ceux aux aguets dans les rues alentour !
Il y a décidément une volonté manifeste et malsaine, de vouloir imposer l'homosexualité comme la nouvelle norme en Europe. Au nom du fameux principe d'égalité, la république française vient à son tour d'imposer à sa population, une loi autorisant le mariage des personnes inverties et bientôt leur adoption d'enfants, imitant artificiellement le modèle de la famille traditionnelle et naturelle. Sitôt entérinée, le premier « mariage » a été célébré dans la ville de Montpellier dont sa mairesse, à l'image de la majorité socialiste à laquelle elle appartient, peine à trouver des solutions au marasme général et inflige donc à sa population, des animations sociétales moins coûteuses.
Enfin, en apparence seulement, si l'on en juge par la débauche de moyens réunis par la commune, et donc à la charge des contribuables, pour unir deux agents municipaux en présence de personnalités comme Najat Valaux-Belkacem, sensées conférer à l'événement un caractère historique, comparable au sacre des Rois de France ou de la Révolution de 1789, si l'on en croit le traitement caricatural des journalistes français. Le voyage préalable de la porte-parole du gouvernement à Rouen pour rendre hommage prétendument à Sainte Jeanne-d'Arc, ne permet cependant pas de comparer ce non-évènement avec le sacre de Charles VII.
D'acceptée, l'homosexualité devient promulguée. Cette parodie de mariage fait suite à la récompense délivrée par le jury de Cannes et son président américain Steven Spielberg, à un film mettant en scène les amours passionnées entre deux jeunes femmes. Film prétendument transgressif, qui fait l'apologie de la pédophilie entre une jeune adulte et une mineure. Une histoire qui n'est pas si éloignée d'un sordide fait divers survenu dans le Nord de la France. Une enseignante de collège classé en zone d'éducation prioritaire, professeur d'anglais a entretenu une liaison pendant deux ans avec une élève de 12 ans issue d'une famille monoparentale, avant que la mère de cette dernière ne l'apprenne et ne dépose plainte. À en croire certains, normal pour un prof de langues à la pédagogie « innovante » et qui « aimait ses élèves » selon ses collègues. Pour d'autres, normal qu'un enfant déboussolé reçoive l'Amour auquel il a « droit ».
C'est peut-être cette « normalité » qui devient la plus dérangeante. Un nouvel ordre moral s'impose en Hollandie. Encore quelques années et quelques manigances de certains lobbies et elle sera certainement sacralisée comme une figure de la néo-religion égalitaire. D'exemple, la France est devenue le contre-exemple pour de nombreux peuples qui n'entendent pas la suivre dans son suicide civilisationnel. On a les saintes que l'on mérite : un professeur pédophile et homosexuelle ou une jeune vierge combattante se sacrifiant pour sa patrie. À la jeune génération qui se dresse de faire le choix.
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