Il y a bien longtemps que je désirais vous adresser cette lettre ouverte… Je pensais pourtant que… tout compte fait… cela ne servirait à rien. Mais j’apprends par la presse que vous comptez, cette année, pour l’anniversaire du 19 mars 1962, donner à cette forfaiture… en étant présent à la cérémonie… une certaine dimension historique !
Cela est proprement incroyable… honteux… voire dégueulasse !
En effet, vous n’êtes pas sans savoir que tout ce que racontent les tueurs du FLN et les “porteurs de valises”, (physiques ou moraux) dont les prototypes les plus emblématiques sont M. Benjamin Stora et les communistes de la FNACA est faux, et que par votre présence, vous officialisez des mensonges d’État.
M. Chirac et M. Sarkozy, vos deux prédécesseurs, pourtant pas très courageux en l’occurrence, n’avaient pas osé aller jusque là. Mais vous, vu votre “popularité”, vous n’avez plus rien à perdre !
Eux aussi, pourtant, ont été à plusieurs reprises pleurnicher à Alger… et se repentir… sans aucune honte sur le dos de la France… comme vous… pour des raisons exclusivement électoralistes, appel du pied… aux plusieurs centaines de milliers de binationaux qui vivent chez nous… après nous avoir chassés de “chez eux”. MM. Chirac et Sarkozy s’étaient gardés d’officialiser cette date, car ils savaient… comme vous-même… qu’elle marquait en fait le commencement… des tueries… enlèvements… séquestrations… de milliers de civils européens, auxquels s’ajoutèrent des dizaines de milliers d’anciens soldats français d’origine musulmane qui, avant de se battre à nos côtés sur la terre algérienne, avaient été des nôtres dès 1870… puis en 1914-1918… en 1940-1945… et en Indochine.
Ils représentaient en nombre, et volontairement eux, juste avant ces accords odieux, cinq fois plus que les soldats FLN de la dite “Armée de Libération Nationale”… dans les maquis algériens… en Tunisie… et au Maroc.
Car face à tous ces mensonges, ces trucages, ces faux… que disaient réellement ces fameux et douteux accords… que le FLN n’a jamais respectés :
LES ACCORDS D’ÉVIAN
DE L’INDÉPENDANCE DE L’ALGÉRIE (extraits non tronqués)
(…) L’État algérien souscrira sans réserve à la Déclaration universelle des droits de l’Homme, et fondera ses institutions sur les principes démocratiques et sur l’égalité des droits politiques entre tous les citoyens sans discrimination de race, d’origine ou de religion. Il appliquera notamment les garanties reconnues aux citoyens de statut civil français.
DES DROITS ET LIBERTÉS DES PERSONNES ET DE LEURS GARANTIES
Dispositions communes
Nul ne pourra faire l’objet de mesures de police ou de justice, de sanctions disciplinaires ou d’une discrimination quelconque en raison :
- d’opinions émises à l’occasion des évènements survenus en Algérie avant le jour du scrutin d’autodétermination,
- d’actes commis à l’occasion des mêmes évènements, avant le jour de la proclamation du cessez le feu.
Aucun Algérien ne pourra être contraint de quitter le territoire algérien, ni empêché d’en sortir.
Leurs droits de propriété seront respectés. Aucune mesure de dépossession ne sera prise à leur encontre sans l’octroi d’une indemnité équitable préalablement fixée.
DE LA COOPÉRATION ENTRE LA FRANCE ET L’ALGÉRIE (extraits non tronqués)
Les relations entre les deux pays seront fondées dans le respect mutuel de leur indépendance, sur la réciprocité des avantages et l’intérêt des deux parties.
L’Algérie garantit les intérêts de la France et les droits acquis des personnes physiques et morales dans les conditions fixées par les présentes déclarations. En contrepartie, la France accordera à l’Algérie son assistance technique et culturelle, et apportera à son développement économique et social une aide financière privilégiée.
LES ACCORDS D’ÉVIAN ET LE PÉTROLE DU SAHARA (extraits non tronqués)
Dans les départements actuels des Oasis et de la Saoura, la mise en valeur des richesses du sous-sol aura lieu selon les principes suivants :
La coopération franco-Algérienne sera assurée par un organisme technique de coopération saharienne. Cet organisme aura un caractère paritaire. Son rôle sera, notamment, de développer l’infrastructure nécessaire à l’exploitation du sous-sol ; de donner un avis sur les projets de loi et de règlements à caractère minier ; d’instruire les demandes relatives à l’octroi des titres miniers ; l’État algérien délivrera les titres miniers et édictera la législation minière en toute souveraineté.
- Les intérêts français seront assurés notamment par :
- L’exercice, suivant les règles du code pétrolier saharien, tel qu’il existe actuellement, des droits attachés aux titres miniers délivrés par la France.
- La préférence, à égalité d’offre, aux sociétés françaises dans l’octroi de nouveaux permis miniers, selon les modalités prévues par la législation minière algérienne.
- Le paiement en francs français des hydrocarbures sahariens à concurrence des besoins d’approvisionnement de la France et des autres pays de la “zone franc”.
Faut-il répéter éternellement qu’aucun article de ces accords ne fut jamais respecté par le FLN.
Faut-il aussi répéter… réécrire… clamer… que tous les prisonniers politiques incarcérés à la suite d’activités en rapport avec ce conflit… “Évènements d’Algérie” ou “guerre d’Algérie” devaient être libérés… DeGaulle fit immédiatement sortir de prison les gens du FLN… pendant que les défenseurs de l’Algérie française, du Sahara et des populations qui ne voulaient pas de la terreur des amis de M. Bouteflika… restèrent encore des années derrière les barreaux.
Sur le terrain, ce fut le désastre. Et le mot est faible ! Il se passa dès cette date des choses horribles. Tout fut couvert par Charles DeGaulle et ses sicaires ! Celui-ci, du début à la fin mentira à tout le monde. Il embraya immédiatement après le soulèvement populaire d’Alger du 13 mai 1958. Celui-ci était dû au fait… qu’en Tunisie… trois jeunes soldats français du contingent… venaient d’être fusillés par le FLN. Il demanda à ses hommes de main d’essayer de prendre le train en marche. Très rapidement, il fit dire au général Salan… que… ce qu’il faisait “était remarquable et dans le sens voulu pour l’honneur et la sauvegarde de la France”.
C’est lui, et lui seul, qui demanda de préparer un largage massif de parachutistes sur Paris… Il s’inquiètera même de savoir… si les généraux d’Alger voyaient assez grand quant aux effectifs qui seraient engagés. Comment cela s’appelle-t-il ? Un PUTCH !
On connait la suite honteuse qui vit cet homme… “le plus grand des Français”… “le visionnaire”, etc. etc. raconter n’importe quoi… et prendre le pouvoir de façon tout à fait cavalière pour ne pas dire antidémocratique… tout du moins vis-à-vis de la démocratie française telle qu’elle nous est racontée.
Il en remit des tonnes… Ainsi à L’Écho d’Alger du 24 octobre 1958 : « Quelle hécatombe connaîtrait l’Algérie si nous étions assez stupides et assez lâches pour l’abandonner. »
Au général Bigeard, le 27 août 1959 : « Moi vivant, jamais le drapeau FLN ne flottera sur l’Algérie. »
Il fit même constamment des déclarations racistes qui aujourd’hui vaudraient de sérieux ennuis à leurs auteurs.
À Delbecque : « Vous nous voyez mélangés avec des musulmans ? Ce sont des gens différents de nous. Vous nous voyez mariant nos filles avec des arabes ? »
À Alain Peyrefitte : « Les musulmans ? Vous êtes allé les voir ?… Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. »
Et toujours au même : « Vous croyez que le corps français peut absorber 10 millions de musulmans, qui demain seront 20 millions et après-demain 40 ? Si nous faisons l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais… Colombey-les-Deux-Mosquées ! »
Pourtant quand, dernièrement encore, Mme Morano, dont je ne suis pas électeur, cita des déclarations du “grand homme”… elle se fit insulter… ridiculiser… et… chose nouvelle, des plumitifs stipendiés signèrent dans leur feuille de choux des articles disant que… tout ce qu’elle attribuait au général… était faux ! (sic)
Que se passa-t-il réellement sur le terrain après, le 19 mars ?
À la fin de la semaine qui suivit… le 26 mars… le “Premier résistant de France” tel un dictateur de république bananière, fit mitrailler, rue d’Isly à Alger, une foule de civils… seulement armés de drapeaux tricolores, et qui ne demandaient qu’une chose : Rester Français sur leur sol. La tuerie fut horrible… Une centaine de morts… Deux cents blessés. Elle dura 12 minutes.
Que faisaient donc dans la rue tous ces civils ? Ils désiraient soutenir moralement la population de Bab-el-Oued. La signature des prétendus accords d’Évian avec des membres du FLN ne représentant qu’eux-mêmes… avait plongé les populations d’Algérie, pieds-noirs et musulmans fidèles, dans le désespoir et le malheur, et c’est dans ce quartier populaire qui vota un temps communiste, que le refus de l’abandon prit toute sa force et sa détermination. Abandonnée pour abandonnée, la population décida d’interdire ses rues aux forces de l’ordre qu’elle considérait comme… “passées à l’ennemi”.
Dans un tel climat de haine, alors qu’aux cris « Algérie française », des cortèges arabes répondent par « Vive l’Algérie algérienne, vive “DeGaulle », le drame ne pouvait qu’arriver. Il arriva ! Le 23 mars 1962, des coups de feu vont être échangés. À Paris, DeGaulle est fou de rage. Il donne des ordres drastiques et ordonna sauvagement d’employer tous les moyens contre une partie du peuple de France. Aussitôt l’armée et la gendarmerie encerclent ce quartier, y pénètrent à grands renforts de blindés, écrasant les voitures… éventrant les devantures de magasins. À la 12-7, les troupes tirent sur les fenêtres les balcons, dans les rues, sur les façades des maisons. À plusieurs reprises, chose quand même inouïe… et bien cachée depuis… l’aviation, en rase motte, mitraille les toits. Les perquisitions se succèdent, les appartements sont, non pas fouillés, mais saccagés. Les blessés, les malades ne sont pas soignés. Les morts ne sont pas enterrés. Il n’y a plus de ravitaillement… Bal-el-Oued est transformée en véritable ghetto hermétiquement fermé, sur la populace comme dirait votre ami Jospin.
Pourtant un grave problème demeurait… Le désarmement des Harkis ! Dans beaucoup de cantonnements, les soldats supplétifs sentent que des choses bizarres se trament… mais jamais… au plus profond d’eux-mêmes… ils ne penseront que DeGaulle… va les livrer au FLN.
Déjà, beaucoup d’officiers de SAS et de secteurs subodorent que des choses graves, et totalement impensables se mettent en place. Beaucoup décident en urgence de tout tenter pour expédier leurs hommes et leurs familles en métropole. Incroyablement, la vindicte de DeGaulle et de ses barons… ne s’exerce pas contre les tueurs et les égorgeurs du FLN qui sévissent dès lors dans toute l’Algérie, mais contre les officiers qui tentent de sauver leurs hommes, et par extension leur honneur.
Des mesures draconiennes sont immédiatement prises aussi contre les Harkis qui auraient l’outrecuidance de croire aux bruits qui commencent à circuler. C’est à ce moment que M. Louis Joxe, ministre d’État chargé des Affaires algériennes, et grand féal de DeGaulle, se déshonorera en signant plusieurs télégrammes qui sont… des condamnations à mort pour 150 000 musulmans fidèles à la France et ainsi livrés à la vindicte du FLN.
Télégramme n° 125/IGAA, ultra secret (16 mai 1962) :
« Le ministre d’État Louis Joxe demande au haut commissaire [en Algérie] de rappeler que toutes initiatives individuelles tendant à installation métropole Français musulmans sont strictement interdites. En aviser urgence tous chefs SAS et commandants d’unités. »
Comme cet ordre paraissait n’avoir eu que peu d’effets, Joxe le doublait d’une directive plus explicite, le 15 juillet 1962 :
« Vous voudrez bien rechercher, tant dans l’armée que dans l’administration, les promoteurs et les complices de ces entreprises de rapatriement et faire prendre les sanctions appropriées. Les supplétifs débarqués en métropole en dehors du plan général seront renvoyés en Algérie. Je n’ignore pas que ce renvoi peut être interprété par les propagandistes de l’OAS comme un refus d’assurer l’avenir de ceux qui nous sont restés fidèles. Il conviendra donc d’éviter de donner la moindre publicité à cette mesure. » (sic)
Dans de nombreux cantonnements, des convois de camions arrivent… certains sont pleins de caisses… d’autres vides. Des “officiers” du matériel (Oui, des “officiers” !) expliquent aux harkis rassemblés… « Nous vous amenons de nouvelles armes en meilleur état. Mettez tout votre vieil arsenal dans les camions vides, de façon que l’on puisse vous distribuer le nouveau matériel. » Les hommes s’exécutent. Puis, dès qu’ils sont désarmés… les salauds s’enfuient les laissant désemparés.
- Dans le port de Nemours, près de la frontière marocaine, des dizaines de supplétifs français sont émasculés, jetés dans des fûts d’huile bouillante, enterrés vivants dans du ciment, avec seule la tête qui émerge.
- En juillet 1962 : Le commando “Georges” formé par Bigeard et composé uniquement de jeunes fellaghas ralliés à la France et opérant dans la région de Saïda, doit embarquer à Oran pour la Métropole. Ils sont désarmés et renvoyés sur Saïda… Arrêtés par le FLN, ils sont torturés, enterrés debout, vivants. Seule leur tête sort du sol et la population est invitée à venir déféquer sur eux. Ils mettront des jours à mourir !
- En juillet 1962 : À Philippeville, dans le port, la Harka de Beni Bechir, de la SAS de Mareuil, très bonne unité militaire, est à bord d’un bateau en partance pour Marseille. Un commandant de l’ALN exige son débarquement. Le commandant du bateau refuse. Une heure après, l’officier du FLN revient… avec un ordre écrit du général de Corps d’Armée de Constantine… un général français… donnant ordre de débarquer manu militari les Harkis et de les livrer au FLN. Débarqués de force malgré leurs cris et leurs supplications, ils sont tous égorgés sur la place Demarqué à Philippeville.
Devant tous ces drames horribles, DeGaulle reste impassible, dans la mesure où les ordres viennent de lui. Les supplétifs français musulmans continuent à être désarmés par les troupes françaises qui restent sur place, alors que les accords d’Évian que le FLN n’a jamais respectés stipulaient : « Tout musulman pourra opter librement pour la nationalité française… rester en Algérie et bénéficier de l’amnistie totale… ou rejoindre la métropole. »
La situation est aussi désastreuse pour les Européens et les Musulmans de l’administration, très nombreux, qui servaient la France avec honneur et fidélité. En fait, rien de sérieux n’est prévu pour eux.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, il existe une date bien précise qui semble être le début exact de l’épidémie d’enlèvements…
Ceux-ci en effet atteignent leur apothéose le 5 juillet 1962 à Oran, où les tueries se déclenchent et prennent une ampleur inégalée.
Il y eut, "Monsieur le Président de la République", après le cessez-le-feu et l’indépendance… en deux mois et demi… plus d’enlevés et de disparus… qu’entre novembre 1954 (début des “évènements”) et le 19 mars 1962… soit huit années !
C’est pour cela, "Monsieur le Président", que votre date du 19 mars ne veut rien dire… et est une insulte supplémentaire aux malheurs des Français d’Algérie, toutes confessions confondues. En effet, le 5 juillet 1962, la ville d’Oran a connu une véritable Saint-Barthélemy. Ce fut véritablement… une chasse aux Européens… où tous les moyens furent employés… pour massacrer des populations civiles qui n’avaient qu’un tort… être françaises ! Des cortèges sans fin d’Européens, les mains en l’air, sont conduits vers le lieu dit… le Petit Lac… et massacrés par une foule en délire, sans qu’aucune autorité FLN n’intervienne… et sans que l’individu commandant la région… le sinistre général Katz… qui dispose pourtant encore de 18 000 hommes, ne fasse quoi que ce soit. Il se contentera de survoler la ville en hélicoptère… et même longuement… les lieux des massacres. Il donna finalement ordre à ses officiers de… absolument pas intervenir !
Il faut savoir que DeGaulle lui attribua une étoile supplémentaire. Ce “brave homme” n’hésita pas d’ailleurs… à déclarer publiquement… « Je n’ai fait qu’obéir aux ordres formels du Chef de l’État ». Le seul soldat qui fit son devoir fut un officier musulman qui sauva des dizaines d’Européens… Katz, déchaîné, lui déclara… « Vous ne seriez pas musulman je vous casserais et vous mettrais au trou ! » Il y eut malheureusement de nombreux “petits Katz” dans cette époque démente. Il faut savoir que sur les milliers d’hommes, de femmes, d’enfants enlevés… ceux qui furent retrouvés étaient généralement morts de façon atroce.
Les services de renseignements français, savaient très souvent où étaient détenues les personnes disparues… L’ordre drastique tombait tous les jours… Interdiction de bouger ! Les femmes françaises enlevées étaient toutes livrées à la prostitution. Des maisons closes servant de centre de repos (sic) aux tueurs du FLN… étaient connues ; parfois même le nom des femmes qui y étaient détenues… chair à plaisir, violées à longueur de journées et de nuits. Pire encore, un certain nombre de Français enlevés étaient déclarés donneurs de sang… et saignés à blanc. Ceux retrouvés, ressemblaient à des momies.
Tous les renseignements nécessaires à la récupération d’une grande partie des internés étaient entre les mains des services français. Mais M. Joxe (toujours lui et toujours sur la brèche) sortit une nouvelle “note de service”… Un télégramme très explicite… qui interdisait à tous les services français, civils ou militaires, d’intervenir ! Il écrira même sans que jamais personne ne lui demande des comptes par la suite… « Je serai pour ma part hostile à une intervention quelconque de la Croix Rouge internationale dans tout ce qui concerne les arrestations et détentions d’Européens. » Ce texte était connu du gouvernement puisqu’il émane d’un de ses membres et était daté du 2 avril 1962.
"M. le Président", pour exposer seulement une partie de cette très sombre et honteuse vérité, sachez qu’à chaque enlèvement d’un homme, d’une femme, d’un enfant… courageusement (dans un tel climat de haine, de peur et de désespoir)… des civils européens courraient vers les patrouilles françaises pour les alerter… et que chaque fois… oui, chaque fois… les chefs de patrouille répondaient : « Nous avons des ordres draconiens. Nous n’avons plus le droit d’intervenir dans des affaires comme celle-là ! Le maintien de l’ordre dépend maintenant du FLN ! »
Il y eut même mieux, c’est-à-dire bien pire ! Des hommes évadés d’un camp de détention du FLN et qui s’étaient réfugiés… dans une caserne de gendarmes mobiles… ont été remis à leurs bourreaux. Dès décembre 1961, Charles DeGaulle, "Président de la République française" avait approuvé la création d’équipes de barbouzes… fait débloquer les fonds et donner ordre au Haut commissaire, Christian Fouchet, de faire en sorte que… « l’intendance suive ». Fut ainsi créé… pour travailler avec le FLN, une police parallèle, la Mission C (pour “choc”) commandée par M. Bitterlin, représenté en métropole par un avocat… le sieur Lemarchand… et supervisé sur le terrain en Algérie par un authentique vrai flic, directeur de la police judiciaire. Tout ce beau monde, dès ce moment ne travailla plus qu’au profit du FLN et transmettait à ceux-ci… des listes… vraies ou fausses… de citoyens français catalogués comme partisans de l’Algérie française ! C’est ainsi que le chef FLN, Si Azzedine, responsable de la zone autonome d’Alger travailla dès cette époque avec tous les services officiels ou “barbouzards” du gouvernement officiel de la France.
Il reçut régulièrement dès lors, de l’envoyé spécial de DeGaulle, le Préfet Vitalis Cros, des listes de dénonciations de Français… Nom… Prénom… Âge… Adresse… et même pseudonyme. Dès cet instant, et officiellement, il fut décrété que les “barbouzes” et le FLN… n’avaient plus qu’un seul ennemi commun : les Français qui refusaient de larguer l’Algérie et le Sahara.
Et que dire "M. le Président" de ceux qui à cause… de cette ignoble trahison… tombèrent aux mains du FLN. Je vous laisse le soin de réfléchir sur leur sort.
Plusieurs de mes amis sont passés par là… Attachés nus sur des lits en ferraille… Battus… Torturés… Sodomisés avec des bouteilles de Perrier… Tourmentés inlassablement pendant des jours et des nuits en présence, souvent, d’officiers supérieurs de la gendarmerie. Tout cela a été constaté… certifié… enregistré par tout le corps médical français… d’Alger et d’ailleurs en Algérie. Ce fut le cas de mon ami Ziano, loque humaine à sa miraculeuse libération.
Et tout cela, "M. le Président de la République", pour en arriver où ? et à quoi ?
Le 19 juin 1965, Ben Bella, premier Président de la République algérienne est arrêté et jeté en prison pour des années. Ce sont les hommes de la sécurité militaire, véritable Gestapo, aux ordres de son ex-chef d’état-major, Boumediene, qui ont monté l’affaire. Cet acte dictatorial ne gêne personne dans l’ensemble des démocraties, et surtout pas en France où pas un seul homme de la mouvance mondialiste et humaniste… pas un seul de vos amis… n’élève la voix.
Dans les années qui suivirent l’emprisonnement de Ben Bella… Boumediene, comme prévu, “muscla” son régime et sabota sciemment les “accords”. Les biens français, abandonnés lors de l’exode tragique des “pieds-noirs”, de “biens vacants” sous Ben Bella, devinrent des “biens d’État” sous son régime.
Sans préavis, dès 1968, quatorze des sociétés françaises de distribution du pétrole saharien, notre pétrole, sont nationalisées. Puis de mois en mois, les meilleures entreprises françaises, les plus modernes, les plus rentables, toutes garanties par les accords d’Évian, sont à leur tour nationalisées… sans que Paris ne dise rien… sans que la moindre mesure de rétorsion ne soit prise contre les biens algériens en France… qui sont, dans le domaine hôtelier entre autre, colossaux.
Le 24 février 1971, le pétrole saharien est nationalisé. Nous n’intervenons pas plus. Boumediene pourtant (cela est prouvé) pense que la France, cette fois-ci, va prendre le mors aux dents. Il pense que le gouvernement de Paris va expulser le trop-plein de travailleurs algériens. Des mesures sont même prises par toutes les wilayas pour accueillir les refoulés. Rien ! De grands rires sonores s’élèvent dans le ciel algérien.
Les chefs FLN qui savaient depuis longtemps ce qu’ils devaient penser du courage politique des dirigeants français se rient de nous et nous méprisent.
Aujourd’hui l’Algérie retourne au chaos après dix longues années de guerre civile qui connut tous les excès et fit deux cent mille morts… des vrais, ceux-là…! Les milliards que nous leur avons donnés, ou laissé prendre, c’est-à-dire le pactole que représentaient… notre gaz, notre pétrole (car tout cela ne fut jamais algérien)… ont été dilapidés, pillés, détournés.
Pour obtenir la paix civile, il a fallu… aux satrapes au pouvoir à Alger… acheter à prix d’or, tout ce que produisait avant l’Algérie française… et le distribuer à perte.
Cette Algérie, qu’ils ont récupérée en état de marche, est en ruines ! La chute des prix des hydrocarbures va mettre ce régime à genoux… et déjà les “jeunes” de là-bas… savent où ils vont aller… Chez nous ! Nous leur devons bien cela… puisque tout est de notre faute ! Il faut absolument que nous leur donnions des visas !
Nous les avons (à vous entendre, vous et vos amis, "M. le Président") tellement malmenés, tellement pillés ! Pendant 130 ans, ils ont connu l’Enfer, et le sieur Bouteflika, même grabataire, en remet une couche chaque jour… À l’entendre, il parait que « l’occupation française en Algérie, fut pire que l’occupation allemande en France ! » (sic). La seule différence c’est qu’au départ des Allemands, des millions de Français n’ont pas pleuré pour aller s’installer outre-Rhin.
Parfois, pensant à ma jeunesse, aux combats qu’avec tant d’autres jeunes… de toutes races et de toutes religions… nous avons mené pour l’honneur de la France sous le drapeau tricolore… je réfléchis à ce qu’aurait pu être notre pays… si nous n’avions pas été gouvernés par des gamellards soucieux seulement de “leur carrière politique” !
Car se sont bien des traîtres qui ont laissé entendre… et ont finalement fait croire… à ceux que vous appelez les “jeunes des banlieues”… que toutes ces “conneries” étaient la vérité… et qu’en plus… leurs grands-pères avaient battu l’armée française… alors que la seule vérité est que notre armée, que ce soit avec ses appelés ou ses engagés, a gagné militairement la guerre dite d’Algérie et que seul… Charles DeGaulle l’a perdue, volontairement, politiquement pour tenter, avec l’aide de M. Adenauer, de devenir le chef de la “troisième force mondiale” entre le bloc américain et, à l’époque, le bloc soviétique.
Devant les tribunaux d’exception qui prétendaient nous juger… alors qu’ils n’étaient qu’au service de la trahison et de l’abaissement de notre patrie… debout, face à eux, sans faiblir, ni baisser la tête, nous leur avons dit, les yeux dans les yeux : « Vous ne voulez pas de l’Algérie française, vous aurez la France algérienne. » Nous espérions pourtant, au fond de nos cœurs de soldats… que cette horreur n’arriverait pas. Mais malheureusement pour la France, cela se réalise.
Oui "M. le Président", grâce à vous et à vos amis qui faites passer vos idéaux politiques nauséeux et criminels… avant l’intérêt du peuple de France… NOTRE PATRIE EST EN DANGER… Comme le général Katz… prenez votre hélicoptère… Regardez dans nos rues… Ils sont là… et les autres arrivent !
Mais il est vrai que vous avez autre chose à faire, n’est-ce-pas ? Il vous faut déjà débloquer des milliards (alors que nous sommes en faillite)… pour tenter de récupérer votre électorat en charpie… Continuer à changer notre peuple, puisqu’il vote mal… et déchristianiser la France. Beau programme en effet, digne de la Haute-Cour !
Voilà ce que je voulais vous dire "M. le Président".
Je ne vous salue pas… Je le regrette… mais il faudra bien que notre peuple, et surtout notre jeunesse, que vos amis et vous-même avez déboussolée et rendue apatride sache que des citoyens de ce pays, simplement hommes du peuple… ne se résignent pas et appellent à la résistance afin que face au désastre que vous nous concoctez… SURVIVE LA FRANCE ÉTERNELLE ET CHRÉTIENNE !