Carnets de Voyages en Syrie avec la Communauté syrienne de France

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dimanche 7 janvier 2018

Omran se porte bien, la mascarade des Casques blancs démasquée… avec la Communauté syrienne de France, octobre 2017




En début d'après-midi, notre ami Abdel Kaddour, qui nous avait accompagnés la veille dans la vieille ville, nous rejoint… Il est convenu qu'il nous conduira à la maison actuelle du petit Omran Daqneesh… Auparavant nous serons rapidement passés par l'ancien et sinistre  repaire des Casques blancs longuement exploré lors de notre précédent voyage, en avril passé… Cette fois sur ces mêmes lieux encore toujours quasi désertés nous rencontrerons des personnes ayant subi les sévices de ces Casques blancs nominés par l'Occident - ô dérision -  au prix Nobel de la Paix !…  

L'été 2016 la propagande occidentale s'était emparée de la photo du petit Omran, "The Wounded Boy In Orange Seat". Visage exagérément ensanglanté et couvert de poussière, Omran,  jeune garçon d'Alep alors âgé de trois ans, voulait résumer, selon les médias maîtres en l'art de la désinformation, toute la souffrance des enfants d'Alep, subissant les bombardements des fidèles au président Bachar el-Assad jusque dans l'intimité de leurs maisons. Une propagande d'autant plus virulente que l'Armée arabe syrienne avançait inexorablement sur les derniers bastions djihadistes d'Alep-est… 
 
À présent âgé de quatre ans, Omran Daqneesh se porte bien…  L’enfant présenté comme innocente victime du régime "sanguinaire" du président Bachar el-Assad habite toujours à Alep. Sa famille qui a déménagé dans un appartement en étage a toujours été farouchement opposée aux djihadistes et leurs soutiens… Il va sans dire qu'aujourd'hui personne en Occident ne s'intéresse à la santé du petit Omran…



Rima, Omran et son grand frère

Le père d'Omran nous confirme que son garçon a effectivement été blessé lors d'une frappe, des blessures légères que les Casques blancs, complices des djihadistes, ont exagérées dans leur mise en scène… Leur propagande a même assuré à plusieurs reprises que l'enfant était mort… avant de dire le contraire…


M. Daqneesh et ses trois enfants, Omran sa sœur et son frère aînés

M. Daqneesh se souvient de cette journée tragique…  Alors qu'il tentait de porter secours à sa famille, s'empressant d'extraire les siens de leur maison endommagée, les Casques blancs au lieu de leur venir en aide n'étaient polarisés qu'à la réalisation d'un film. Dans leur folie de sensationnel ces Casques blancs se sont saisis du petit Omran, l'ont barbouillé de sang et de poussière, l'ont assis sur un siège d'ambulance… Amer, M. Daqneesh nous confie son regret de n'avoir pas su apprécier le peu de gravité des blessures subies par les siens et son manque de présence d'esprit pour prendre des photos témoignant du cynisme de ces Casques blancs… Jamais il n'aurait imaginé un tel comportement face à l'urgence… Conscients que ce père restait un témoin gênant les Casques blancs ont exercé des pressions sur lui et sa famille, leur proposant une somme d'argent non négligeable pour qu'ils quittent la Syrie…  












Des gamins joueurs nous attendaient alors que nous quittions la maison des  Daqneesh



C'est dans l'une de ces ambulances que les Casques blancs avaient présenté le petit Omran




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Peu avant cette visite en la maison d'Omran, Abdel Kaddour nous avait conduits au repaire des Casques blancs… Quelques habitants du quartier nous attendaient… Ils y avaient subi de longs mois durant les méfaits des Casques blancs,  alors leurs indésirés voisins…

Première surprise en arrivant près de cette école jadis occupée par les Casques blancs, un troupeau de chèvres surgi de nulle part… Salut amical du chevrier… 














"MИН НЕТ"… cette maison, comme toute la zone, a été sécurisée par l'armée russe


Ces hommes pris en otages habitaient dans la zone occupée par les djihadistes… En 2016, brusquement assaillis, ils sont sommés de se rassembler à l'extérieur… Soudain partent des coups de feu… Débandade des otages qui fuient, tentent de trouver un abri… Nombre de ces otages tombent sous les balles… Surgissent alors brancardiers et caméramans, tous coiffés de casques blancs… Carnage réel pour une mise en scène, de propagande… Certains blessés sont relevés. D'autres sont discrètement exécutés… les plus vieux. Atteint par une balle, l'un des garçons de notre interlocuteur âgé de 12 ans est "sauvé" par les brancardiers… Sa sœur âgée de 28 ans également… Toute la scène est professionnellement filmée… Les assaillants, caméramans, brancardiers, tireurs s'éclipsent… Plus de nouvelles des blessés… Quelques jours après les corps du garçon et de la jeune femme sont retrouvés abandonnés drapés dans un linge… Les corps mutilés étaient grossièrement recousus, au thorax et à l'abdomen… Certains de leurs organes avaient été prélevés ! Ainsi avec les Casques blancs se sont combinés mensonges de la propagande et profit des trafics d'organes… Le petit Omran Daqneesh a eu beaucoup de chance.


Quelques boutiques de produits de première nécessité ont rouvert dans le quartier…


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