Ayons une pensée pour toutes les victimes des drogues et leurs proches. De toutes les drogues, quelles qu'elles soient… Les trafiquants de drogue sont des assassins. Chaque jour, ils brisent des vies et détruisent des familles. Ils ne méritent aucune clémence. Jamais aucune législation ne sera assez sévère contre les acteurs de la production et du commerce de ces substances de mort, des criminels parmi les plus lâches qui soient…
Prachuap Kanphet, 41 ans, Pannarai Pinyophol, 25 ans et Sompong Thayapol, 47 ans, ont été appréhendés porteurs de 470 000 comprimés yaa baa saisis ce mardi 21 juin (photo de Sunthon Pongpao publiée par le Bankok Post)
En 2015, plus d'un milliard de comprimés de yaa-baa [ยาบ้า] ont été saisis en Thaïlande. Chaque année après qu'elles ne sont plus nécessaires à titre de preuve dans les affaires judiciaires, les autorités détruisent par le feu les prises.
Les agents de la "Food and Drug Administration" préparent les drogues illicites qui seront brûlées à l'occasion de la "Journée internationale contre l'abus des drogues et le trafic illicite" parrainée par l'ONU. C'est 5130 kg de drogues saisies d'une valeur de plus de 10 milliards de baht qui seront incinérées le vendredi 24 juin 2016 à Bang Pa-in, Industrial Estate à Ayutthaya (photo de Jiraporn Kuhakan publiée par le Bankok Post)
Des policiers en armes observent les fonctionnaires anti-stupéfiants manipulant des tonnes de pilules de méthamphétamine dans les bacs, et les préparant pour l'incinération, à Bang Pa-in Industrial Estate, district, d'Ayutthaya, ce vendredi 24 juin 2016 (photo de Sunthorn Pongpao publiée par le Bankok Post)
Plus de 90% des contrevenants pour des infractions concernant les méthamphétamines (ice, yaa-baa), l'immense majorité des cas impliquant des usagers eux-mêmes emprisonnés comme les trafiquants à "Bambat Phiset" Source : Office of the Narcotics Control Board - Thailand, 2011
Montant des cautions pour une éventuelle liberté provisoire
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Peccadille ou plus, rendez-vous nu-pieds et enchaînés au tribunal à 8:30. Appel à 6:30, enchaînage, réception de la nourriture pour la journée puis départ à 8:01 de la prison..
Chacun marque sa peine ou son espoir comme il peut...
Les résultats des analyses toxicologiques réalisées sur les corps des djihadistes (attentats du 13 novembre à Paris) par le laboratoire de la police scientifique de Lyon ne sont pas encore connus. Mais l’autopsie de Seifeddine Rezgui, responsable de la tuerie commise à Sousse (Tunisie) en juillet dernier, aurait bien mis en évidence des traces de Captagon dans le sang. À l’instar des tueurs de Paris, il avait été décrit par des témoins comme particulièrement serein, ne montrant aucun signe d’hésitation, même au moment de se faire abattre par la police.
« Ce que l’on appelle le Captagon est de la Fénétylline, un psychotrope composé d’un noyau d’amphétamine associé à une autre molécule, la Théophylline, explique Pierre Esseiva, professeur à l’Institut de police scientifique de l’Université de Lausanne (UNIL). Ce n’est pas une nouvelle drogue de synthèse mais un "vieux" produit, puisqu’on le connaît depuis les années 1970. »
Le Captagon, "potion magique" des djihadistes en Syrie… Interrogé par Arte, un trafiquant détaille les multiples effets du Captagon : "Ça donne la pêche, tu te mets à combattre sans te fatiguer, tu marches droit devant toi, tu ne connais plus la peur. Les combattants l’utilisent pour veiller, pour contrôler leurs nerfs et augmenter leurs performances sexuelles." Une pratique pas vraiment en accord avec les règles de l'islam, mais peu importe, puisque "aujourd’hui tout le monde s’en fiche de la religion", souligne le trafiquant.
Selon Deutsche Welle, un livre récemment publié en Allemagne soutient que si la préservation de la soi-disant « race aryenne » était une priorité du régime nazi, au cours de la Seconde Guerre Mondiale, les dirigeants allemands auraient aussi utilisé sans la moindre vergogne de la drogue pour leurs soldats, de la « Pervitine », autrement dit de la méthamphétamine, découverte par des chimistes allemands en 1937. À plus haute dose, elle porte aujourd’hui le nom de « crystal meth ». Elle aurait commencé à être utilisée sur une grande échelle au printemps 1940, avant la campagne de France.
C’était à l’origine un médicament, disponible gratuitement et utilisé par tout un chacun jusqu’en 1939. A Berlin, il était devenu une drogue de choix, tout comme les gens boivent du café pour stimuler leur énergie. La Wehrmacht, l’armée allemande, a vite compris quel intérêt ce médicament pouvait avoir pour les soldats parce la Pervitine tient éveillé pendant une longue période, à tel point que pendant les premiers jours, il est impossible de dormir. Elle a été utilisée pour la première fois lorsque l’Allemagne a attaqué la Pologne en 1939, puis quand l’Allemagne a déferlé sur la France en 1940, lors de la fameuse guerre-éclair, la Blitzkrieg. Avant cette attaque, l’armée allemande a commandé 35 millions de comprimés de Pervitine pour ses soldats avançant sur la France.
Mais les défauts de cette drogue eurent tôt fait de se faire sentir, les commandants de compagnie ayant remarqué que les soldats avaient besoin de dormir trois fois plus longtemps lorsque l’effet de la Pervitine se dissipait. Beaucoup d’entre eux devinrent dépressifs, et d’autres souffraient de graves psychoses. Mais les soldats allemands ne furent pas les seuls à recourir à des drogues pendant la Seconde guerre Mondiale, puisque les Britanniques utilisèrent aussi des amphétamines, tout comme les Américains, qui la découvrirent lors de leur arrivée en Grande-Bretagne et en consommèrent pour tenir le choc face aux troupes allemandes, pratique que leurs pilotes poursuivirent en 1950 lors de la Guerre de Corée, où tous les pilotes américains furent également dopés.
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