Le président de l'Inde, Pranab Mukherjee est en visite en Arunachal Pradesh, un État indien sur lequel les gouvernements chinois successifs, la République de Chine puis de la République populaire de Chine, revendiquent la souveraineté chinoise, une région qu'ils considèrent comme partie intégrante du Tibet.
Que la Chine défie l’Inde reste une constante des revendications territoriales chinoises. Cette une pression stratégique, avec de fréquents accès de tension, s'exerce sur plusieurs flancs dans la mesure où les deux pays partagent la plus grande frontière disputée au monde. Ainsi l’Inde reste particulièrement vulnérable aux pressions militaires directes de la Chine.
Le plus grand territoire, équivalant à trois fois la taille de Taïwan, que cherche à récupérer la Chine est l’Arunachal Pradesh, dont elle prétend qu’il fait partie du Tibet. Ces dernières années, la Chine a tenté de manières répétées de pénétrer la frontière himalayenne qui s’étend de l’Arunachal Pradesh, riche en ressources, à la région du Ladakh de Jammu-Cashmere – souvent avec succès puisque la frontière est longue, inhospitalière, et difficile à patrouiller. L’objectif de la Chine est d’importuner l’Inde – et si possible de repousser vers le Sud la
Ligne McMahon, ligne de contrôle actuelle, qui en Arunachal Pradesh suit de façon générale la crête de l'
Himalaya oriental du
Bhoutan à la Birmanie et la ligne de partage des eaux du
Brahmapoutre et de la
Chindwin.
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