Carnets de Voyages en Syrie avec la Communauté syrienne de France

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vendredi 10 avril 2020

Inouï… Covid-19 : les offices du Triduum pascal interdits… Avec Clémence, chacun seul chez soi !


"Ils" n'ont plus qu'une ambition : interdire à Dieu de s'inviter chez nous…

En ce temps d’épidémie ceux qui prétendent nous gouverner voudraient nous détourner de Dieu… Grandes manœuvres, interdiction d’assister aux offices du Triduum pascal pour la plupart d’entre nous !

L’an passé, la France catholique a été endeuillée tout le temps de la Semaine Sainte par l’incendie de Notre Dame de Paris. Cette année il s’agit plutôt d’une profonde solitude : d’une certaine manière nous serions sans Dieu…


Nous voilà seuls comme lorsqu’on a refermé le sépulcre après y avoir déposé Jésus le Vendredi Saint. Certains sont accablés comme les saintes femmes, d’autres s’en veulent terriblement de ne pas avoir gardé la grâce alors que tout était plus facile comme saint Pierre, les plus intimes subissent l’événement impuissants comme saint Jean, un certain nombre hélas, comme les disciples d’Emmaüs, oublie le Maître devenu bien vite un bon souvenir d’antan… Mais qui d’entre nous suit Notre-Dame ? La Très Sainte Vierge Marie pleure quand on roule la pierre du tombeau, cependant elle garde l’Espérance : bientôt Jésus ressuscitera ; au beau milieu des ténèbres jaillira bientôt la Lumière du Monde. Elle s’y prépare.

L’épidémie avec toutes les angoisses et les tristesses qu’elle occasionne cessera un jour et, au-delà des manipulations impies du pouvoir, le culte public dû à Dieu sera de nouveau visible. Les sociétés même l’encourageront. À nous de nous y préparer…

La panique orchestrée autour du coronavirus Covid-19 dégénère en prétexte pour interrompre le culte public de l’Église. N’est-ce pas là l’inouï de cette crise ? Personne ne conteste le bien-fondé de l’interdiction actuelle des rassemblements pour limiter la propagation du virus. Il faut bien faire tout ce qu’il est possible pour l’enrayer… alors les assemblées de fidèles dans les églises ne seraient pas raisonnables en ce moment. Pas de messe publique à Saint-Jean-de-Latran, à Saint-Pierre de Rome, ni au Saint-Sépulcre à Jérusalem dans aucun des rites liturgiques – et Dieu sait qu’elles sont suivies par une foule dense –, ni dans la quasi-totalité des cathédrales et églises du monde. Événement spirituel majeur ! En deux-mille ans d’histoire de l’Église, cela n’est jamais arrivé. Au pire des persécutions, on célébrait assemblés dans les maisons. Là, non. Il faut remonter à la grande crise des années 167-164 avant Jésus-Christ, dont parle le livre de Daniel et les livres des Macchabées, pour trouver le dernier épisode de l’interruption du culte public de Dieu dans son peuple.

Le Triduum pascal chacun seul chez soi, nous y sommes…

Clémence, elle, l’a déjà vécu : il y a deux ans, parce qu’elle était en traitement pour un cancer, elle a aussi dû rester chez elle et n’a pas pu vivre cette montée vers Pâques comme elle en avait l’habitude.

Elle partage avec nous ce qu’elle a vécu, ce qui était difficile mais surtout ce que Dieu a permis dans ces circonstances qu’elle n’avait pas choisies.


Source : Jeunes catholiques de Lyon

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