L'Iran a prévenu que l'exécution de l'imam "coûterait cher à l'Arabie saoudite"… "Le gouvernement saoudien soutient d'un côté les mouvements terroristes et extrémistes et dans le même temps utilise le langage de la répression et la peine de mort contre ses opposants intérieurs (...) il paiera un prix élevé pour ces politiques", a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Hossein Jaber Ansari, après l'exécution de Sheikh Nimr Baqir Al-Nimr.
Le neveu de Sheikh Nimr Baqir Al-Nimr, Ali Mohammed al-Nimr, le jeune chiite que veut décapiter et crucifier l'Arabie Saoudite mineur au moment de son arrestation ne figure en revanche pas au nombre des personnes exécutées.
Parmi les personnes exécutées figurent aussi des sunnites condamnés pour leur implication dans des attentats meurtriers revendiqués par Al-Qaïda entre 2003 et 2006. Ces attaques du groupe djihadiste sunnite avaient fait plusieurs centaines de morts. Un Égyptien et un Tchadien ont également été exécutés.
Le communiqué du ministère de l'Intérieur commence par des versets du Coran pour justifier le recours à ces exécutions. Le grand mufti saoudien
Abdoulaziz Al al-Cheikh est apparu à la télévision pour prétendre que ces exécutions étaient justes, alors que des images de la télévision saoudienne proposaient un rappel des attaques commises entre 2003 et 2006.
Il s'agit d'exécutions inaugurant l'année 2016 dans un royaume moyenâgeux ultra-rétrograde qui a exécuté plus de 150 personnes l'année dernière, la plupart par décapitation publique ; 90 personnes avaient été exécutées en 2014.
Fact Check : The Truth About Sheikh Nimr
Vidéos au sujet de la répression en Arabie saoudite : Minutes For The Truth
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