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mardi 7 juillet 2015

Profession de foi de Boris Le Lay : "Je suis fier d'avoir été condamné à 6 mois de prison"





Extrait de Présent n° 8392 daté du 9 juillet 2015


La profession de foi de Boris Le Lay



Boris Le Lay s'entretient avec Jérôme Bourbon de Rivarol
"Et un jour prochain, sans crier garde,
le château de cartes s’écroulera dans un éclat de rire général."

Rivarol : … [ce mois-ci la loi Gayssot accuse son 25e anniversaire] Comment contourner les lois liberticides ? Comment y faire face ? Que doivent et que peuvent faire selon vous les militants nationalistes ?

Boris Le Lay : Il s’agit d’une loi qui prétend enterrer la rationalité de tradition grecque au profit de l’obscurantisme oriental. En réalité, cette loi n’a plus d’effets en termes de dissuasion. Certes, Vincent Reynouard a encore été récemment condamné à de la prison ferme. En ce sens, cette loi illégitime s’applique-t-elle toujours. Mais elle se montre incapable d’endiguer le débat d’idées. Cette loi s’est montrée totalement incapable d’opposer la moindre résistance face aux assauts de l’Internet. Les vidéos révisionnistes, plus encore que les textes, circulent partout sans voir leur diffusion entravée, comme jadis les livres de Voltaire sous le manteau. Quoi qu’en disent les ligues de vertu du Levant, il est trop tard : elles ont perdu. Le révisionnisme se répand désormais comme le feu dans une prairie trop sèche. Au moment où je parle, cela a pris une dimension planétaire. C’est un processus de révolte mondiale contre l’anti-culture dominante. Je parlais de guérilla précédemment. Le partisan n’a pas d’uniforme ni de nom, il tire dans le dos. Diffuser anonymement vidéos et textes sur les réseaux sociaux et blogs est le moyen le plus sûr et le plus efficace pour contourner ces lois et les détruire. L’arme du partisan est son smartphone, sa tablette numérique, son PC. S’il faut des meneurs qui affichent leur visage, pour chacun d’entre eux il faut également mille hommes de l’ombre qui agissent en silence, en copiant/collant, commentant, faisant suivre par courriel. Les rivières souterraines gonflent de façon invisible le torrent qui érode progressivement les fondations de l’édifice. Et un jour prochain, sans crier garde, le château de cartes s’écroulera dans un éclat de rire général.

Extrait de Rivarol n° 3197 du jeudi 16 juillet 2015



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BREIZATAO : Quotidien de l'État national breton

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