Communiqué de l'Action Française : La mort de Georges Mathieu
C’est avec une profonde tristesse que l’Action française a appris la mort, dimanche 10 juin, du peintre Georges Mathieu.
Celui qui, comme l’écrivait Philippe Aleyrac en 2007 pour L’Action Française, « porte à l’élévation et s’insurge contre la laideur qui règne et la médiocrité du monde », fut tout d’abord l’immense artiste de l’abstraction lyrique, “peinture essentielle” selon Pierre Boutang. Mais l’Action française s’honore également de le compter parmi les opposants irréductibles à la bien-pensance républicaine et à l’imposture démocratique. Dans son article du Dossier H consacré à Pierre Boutang, Georges Mathieu rappelait non seulement qu’ « en 1955, lorsqu[e Pierre Boutang] voulut créer son propre hebdomadaire, il me demanda de faire la maquette de ce qui allait devenir La Nation Française, que l’on dit avoir été “l’honneur de la presse écrite d’après-guerre” », mais, évoquant sa « passion monarchique », il affirmait aussi : « La plus grande gloire de Maurras à mes yeux fut d’avoir démontré superbement la crétinerie de la démocratie, annonçant implicitement le totalitarisme et la mondialisation destructrice des nations ».
L’Action française présente ses plus sincères condoléances à toute la famille et aux proches du peintre et invite tous les Français à honorer la mémoire de celui que Jean Cocteau nommait « un grand seigneur : tout ce qu’il touche devient féodal et noble ».
Nous ne manquerons pas d’informer nos lecteurs de la date et du lieu de ses obsèques.
L’Action française
Merci infiniment.
RépondreSupprimerD'abord, en voyant, pour la première fois sur un blog, l'extrait du film que Frédéric Rossif dédia à Georges Mathieu, peintre solaire de l'abstraction lyrique où la fougue du trait naît d'une titanesque maîtrise de soi, j'ai vécu un enchantement.
Cet enchantement s'est mué en stupeur lorsque, au fil du déroulement électronique, votre article m'apprenait sa mort. Gloire à vous, et gloire à l'Action française de lui avoir rendu hommage.
Frédéric Rossif avait employé les mots justes en intitulant son film: Georges Mathieu ou la fureur d'être.
Par sa noblesse et sa grandeur, Georges Mathieu sera éternellement la France: la France lumière des nations, la France en son vrai visage, inaccessible à la confusion et à l'obscurité démocratiques.